Richard Glenn : Pouvez-vous nous définir ce qu’est la sexualité ?
Bernard de Montréal (BdM) : D’abord, il faut que l’Homme comprenne éventuellement que la sexualité, c’est une énergie qui est contrôlée par le double de l’Homme. Quand je dis que la sexualité, c’est une énergie qui est contrôlée par le double de l’Homme, je dis que la sexualité c’est une énergie qui peut être totalement contrôlée par le double de l’Homme, à l’insu de l’ego.
Ceci veut dire que sur la Terre, aujourd’hui, dans le monde, il y a énormément d’hommes et de femmes qui souffrent de leur sexualité psychologiquement parce qu’ils ne savent pas, ils ne comprennent pas que la sexualité est sous le contrôle du double, et que le double se sert de la sexualité, autrement dit de cette énergie qui est très très importante pour l’Homme astralement, soit pour ajuster son corps astral, soit pour ajuster son corps mental, ou soit pour lui faire vivre certaines expériences qui relèvent d’une mémoire karmique qui doit être épurée dans la vie présente.
L’Homme a l’impression que sa sexualité est sous le contrôle de son ego, et cette impression, elle est exactement la même que l’Homme possède son libre arbitre. L’Homme a l’impression qu’il a un libre arbitre, et c’est quand il se conscientise qu’il s’aperçoit que son libre arbitre est une illusion et qu’il va vers une autre conscience où il connaît la liberté réelle, et au niveau de la sexualité c’est la même chose.
L’Homme a l’impression que sa sexualité aussi est sous le contrôle de son ego, et tant qu’il vit cette impression ou cette illusion, il peut dans certains cas souffrir dans sa sexualité parce qu’il ne pourra pas la vivre comme les Hommes dans l’Humanité ambiante, la vivent eux, donc lui se culpabilisera, développera des complexes d’infériorité, vivra différents états de solitude, de tristesse, ainsi de suite.
Le problème fondamental de la sexualité dans notre Humanité aujourd’hui, c’est de ne pas pouvoir reconnaître que la sexualité n’est pas aussi importante qu’on le laisse savoir. L’importance qu’on donne dans le monde à la sexualité, c’est à cause de l’insécurité psychologique de l’ego, et l’homme est beaucoup plus “insécure” dans sa sexualité que la femme parce que c’est lui qui déjà l’apporte, donc si elle lui est retenue pour quelque raison que ce soit, ne comprenant pas et n’étant pas conscient des mécanismes derrière la façade, lui il en souffre, et automatiquement sa vie psychologique, égoïque, égocentrique, en souffre.
La sexualité dans le passé de l’Humanité a été extrêmement contrôlée par les formes morales, les formes de religions, les formes de philosophies parce que c’était nécessaire avant que l’Homme devienne conscient, autrement dit avant que l’Homme soit dans son Intelligence, qu’il soit guidé dans son activité sexuelle, sinon son activité sexuelle aurait été trop sous l’influence de son corps de désir. Donc étant puissante, cette activité sexuelle là, il y a eu dans la société un déséquilibre énorme.
Si on prend le problème de la sexualité dans l’involution, dans le passé, et on le regarde en fonction de l’avenir, il change complètement. La sexualité dans l’avenir de l’Humanité sera vécue différemment de ce qu’elle était dans le passé parce que dans l’avenir de l’Humanité, l’Homme, l’individu aura découvert son identité. Donc il vivra sa sexualité en fonction de l’énergie du double qui passe à travers ses centres et qui lui fait vivre sa sexualité, mais non pas psychologiquement. L’Homme ne vivra plus sa sexualité psychologiquement, il la vivra simplement sur le plan de l’énergie, simplement en tant qu’expérience vibratoire, donc il sera totalement libre d’une certaine subjectivité qui est à la base des tabous vis-à-vis cette expérience-là.
Si on prend l’Homme comme étant un canal, autrement dit un être qui est fait de plusieurs plans, mental, astral, vital, physique, et qu’on regarde l’énergie qui descend dans ces plans-là, cette énergie-là allume les atomes centraux de ces plans-là, donc cette énergie-là, quand elle passe au niveau du mental, elle rend l’Homme intelligent. Quand elle passe au niveau du plan astral, elle lui donne une certaine émotion, une certaine sensibilité ; quand elle descend au niveau des plans inférieurs, elle lui donne une sexualité.
Donc la sexualité dans le fond, c’est l’expression dans la matière de l’Intelligence pour le bénéfice de l’Homme, pour balancer ses vibrations et aussi pour le phénomène de la procréation, mais l’Homme ne le voit pas comme ça. L’Homme voit la sexualité comme une expérience vitale dans sa vie qui, si elle n’est pas vécue, le désenchante complètement, à moins qu’il fasse des vœux de chasteté.
Mais l’Homme devrait voir la sexualité comme étant la continuation dans son système psychique de cette énergie-là qui est infinie et qui se manifeste sur un plan inférieur pour ce qu’elle doit faire, mais il doit la vivre en dehors de la problématique psychologique de sa sexualité. Il doit la vivre en dehors de toute sa subjectivité pour la vivre d’une façon pleine, d’une façon intelligente, d’une façon qui convienne raisonnablement à son état énergétique, au lieu de la vivre d’une façon totalement astrale ou totalement, entre parenthèses, animale, mais sans Intelligence.
Pour que l’Homme vive sa sexualité d’une façon normale, il faut qu’il la vive en conscience, c’est-à-dire qu’il faut qu’il en comprenne la progression, il faut qu’il en comprenne le lien avec son énergie indifférenciée, il faut qu’il en réalise l’Intelligence. S’il en réalisait l’Intelligence, à ce moment-là, il ne ferait pas interférence avec cette énergie-là, il n’essaierait pas de se l’accaparer, donc il n’y aurait pas sur la Terre de problème de surpopulation.
Les problèmes de surpopulation qui existent sur le Globe relèvent du fait que l’Homme est incapable de vivre sa sexualité d’une façon intelligente, il la vit simplement d’une façon astrale et animale, au lieu de la vivre d’une façon intelligente et animale en même temps. Mais c’est difficile pour l’Homme de réaliser qu’il peut vivre sa sexualité d’une façon intelligente et animale en même temps parce que l’animal pour lui est déjà... tabou.
L’Homme n’est pas capable de se concevoir animalement parce que se concevoir animalement, déjà, implique chez lui une valeur, lorsqu’en fait la condition animale de la sexualité est simplement le produit de l’activation sur un plan inférieur d’une énergie qui est cosmique et à l’intérieur de laquelle il n’y a aucune forme, à l’intérieur de laquelle il n’y a aucune psychologie et à l’intérieur de laquelle il n’y a simplement qu’un échange d’énergie entre un plan supérieur et un plan inférieur.
Donc la sexualité, c’est comme manger, seulement c’est manger une autre nourriture, c’est balancer à un autre centre d’énergie. La sexualité c’est terminal, l’énergie qui descend des plans supérieurs vers l’Homme, elle ne peut pas toujours rester dans le mental, elle ne peut pas toujours rester sur le plan émotionnel, il faut qu’elle descende, il faut qu’elle se canalise ; si elle ne se canalise pas dans la sexualité le jour, elle se canalisera dans la sexualité la nuit. Mais il faut qu’elle se canalise cette énergie-là, pour retourner à l’énergie indifférenciée.
Mais l’Homme, lui, “in the mind time” (dans le temps mental) pendant qu’elle se canalise cette énergie-là, il fait du “shopping”, il veut en prendre un petit peu plus, il veut en avoir un petit peu plus parce que cette énergie-là relève du pouvoir de l’infinité de l’énergie. L’Homme vit un peu de l’infinité de sa conscience dans la sexualité, c’est pour ça qu’elle est si puissante. Ça ne dure pas longtemps, heureusement parce qu'il aurait une crise cardiaque ! (rires du public). D’ailleurs il y en a qui l’ont, la crise cardiaque ! Alors cette énergie-là, il faut qu’elle soit vécue et elle est vécue dans son infinité, et ensuite elle cesse, mais l’Homme lui, il veut qu'elle continue ! Il veut qu'elle continue, ce n’est jamais assez long pour lui, puis il n’en a jamais assez pour lui !
S’il pouvait en vivre 24 heures par jour, puis ne pas aller travailler, il le ferait parce que cette énergie-là est tellement forte qu’elle représente pour lui l’aspect ultime de la joie de son corps matériel et de son corps astral, mais il ne réalise pas aussi qu’il doit vivre dans l’harmonie de son corps mental, de son corps astral et de son corps matériel. Donc l’Homme, aujourd’hui, l’Homme de l’involution ne vit pas sa sexualité consciemment, il la vit inconsciemment. Et de cette inconscience naissent toutes les conséquences de la sexualité qui est vécue à toutes les sauces dans le monde, et qui créent les problèmes psychologiques que nous connaissons parce qu’il faut reconnaître que l’Homme vit par comparaison sur la Terre tant qu’il n’est pas centrique. Ça fait qu'imagine toi, si tu travailles dans un bureau, puis tu as un gars là, qui est beau, c'est un vrai James Bond, puis des “guidounes”, il en a quand il veut, puis toi tu en as quand tu peux, c’est évident que ça crée un problème psychologique parce que tu vas te comparer.
Mais l’Homme lui, qui l'a quand il peut, il ne réalise pas que celui qui l’a quand il veut, il n’est pas né avec les mêmes problèmes, donc problème ! C’est comme le gars riche, le gars riche a ses problèmes, puis le pauvre a ses problèmes ; il s’agit pour l’Homme d’être ni pauvre, ni riche, mais d’être intelligent parce qu’à ce moment-là, “le James Bond” intelligent vivra sa sexualité d’une façon consciente, le type qui l’a quand il peut la vivra d’une façon consciente, mais il ne souffrira pas de l’avoir quand il peut. Quand il l’aura, il l’aura ! Puis l’autre qui l’a souvent, il l’aura souvent, puis il y aura une harmonie, puis c’est ça qui manque chez l’Homme parce qu’on vit par comparaison.
Et aujourd’hui le phénomène de comparaison est tellement vaste dans la société... Tu as des femmes à la télévision, c'est des vraies déesses, toi tu es toute “croche” (de travers), t’sé (tu sais) ! Des gars, c'est des vrais beautés, puis toi tu es cinq pieds deux ! Ça fait que l’Homme vit dans un éther psychologique qui est tellement “déformatoire” qu’il n’est pas capable de réaliser que sa sexualité c’est pour lui, en convenance avec lui selon les lois d’énergie de son double. Pour comprendre ça, il faut qu’il soit en communication télépathique avec son double, à ce moment-là la sexualité n’est plus importante psychologiquement, elle devient importante vibratoirement et l’Homme ne vit plus les tabous, ne vit plus les inquiétudes, les tristesses et les solitudes qui viennent avec une sexualité mal vécue.
RG : Y a-t-il une relation à faire avec cette énergie qui passe dans les différents plans de l’être humain et l’intelligence de l’être humain... Ou ses fonctions cérébrales ? On dit souvent que des gens ont eu des sexualités non raisonnables, mais ce sont eux qui étaient les grands peintres, les grands poètes, les grands écrivains ?
BdM : Les grands peintres ont eu des sexualités non raisonnables parce que les grands peintres étaient des gens qui vivaient énormément au niveau de l’astral et dans leur astralité, il convenait... Je vais vous expliquer qu’est-ce que c'est la sexualité d’un autre point de vue. Si l’Homme pouvait sortir de son corps matériel puis aller sur des plans, l’Homme découvrirait que l’énergie de la forme de la sexualité, la forme... Je ne parle pas de l’énergie de la sexualité, je parle de la forme, elle est créée de toutes pièces sur des plans pour l’activité sexuelle de l’Homme.
Autrement dit, sur les plans, il y a des êtres dont la fonction est de créer de l’imagination pour que l’Homme puisse se servir de cette imagination créée pour qu’il y ait chez lui une sexualité. Donc c’est pour ça que souvent des gens qui ont énormément d’imagination sont très “astral(s)”, ils sont en communication intuitive avec ces plans-là, ils vivent une sexualité très abondante parce que dans la sexualité il y a deux courants d’énergie.
Il y a un courant d’énergie qui lie l’Homme à la Terre et il y a un courant d’énergie qui lie l’Homme à l’Esprit. Et chez les peintres, chez les artistes, le courant d’énergie qui lie l’Homme à la Terre est plus fort que le courant d’énergie qui lie l’Homme à l’Esprit, donc ces peintres-là sont obligés de vivre une très intense sexualité afin de refouler en eux le trop plein d’imagination. Sans ça, ces gars, ces hommes-là perdraient la boule, ils perdraient l’Esprit !
Un grand peintre, ces grands artistes-là vivent tellement au niveau de l’imagination qu’il faut absolument que cette énergie-là soit canalisée sur un plan inférieur, donc ils vivent une très grande ou une active sexualité, et ça c’est devenu un mythe ! C’est devenu un mythe tellement, tellement puissant, que si vous regardez souvent dans les romans ou les téléromans, vous allez voir qu’il y a des femmes riches dans le monde qui vont aller se taper un peintre quelque part à Capri pour le week-end ! Parce que ça fait partie de la mythologie sexuelle, on est des êtres qui vivons de mythologie, on vit d’histoires, et si on ne peut pas, nous autres, vivre notre histoire comme le peintre la vit, automatiquement on est désenchantés, donc on fait des efforts et c’est ça qui amène éventuellement l'Humanité à la pornographie, à des films, des “X reddit films”, pour essayer de faire vibrer cette imagination-là.
Mais il y a un problème, c'est qu’on paie le prix parce que l'Homme qui fait trop vibrer son imagination va toujours se culpabiliser de le faire, ça c’est comme le petit gars qui fume du “pot” (Marijuana et haschisch), le petit gars qui fume du “pot”, il a beau dire que c’est “au boutte” (super) son “pot”, mais en arrière de lui, dans le fond de lui-même, il y a une petite crotte... Il y a une petite crotte ! Il a beau chercher l’illumination avec le “pot”, mais il ne la trouve pas l’illumination avec le “pot”, ça ne mène pas à l’illumination du “pot” !
Donc il y a toujours une petite crotte qui reste, il y a toujours une petite tristesse, alors les gens qui investissent trop dans la sexualité pour quelque raison que ce soit, vivent toujours une petite tristesse parce qu’ils ne sont pas capables de faire la connexion entre leur Intelligence et leur sexualité. Donc ils sont obligés de la vivre au niveau astral et automatiquement ils ouvrent, s’ils vont très loin là-dedans, ils ouvrent des centres d’énergie dans l’astral qui peuvent être très très forts. Et éventuellement, leur vie n’a plus de sens si elle n’a pas de sexualité.
Je comprends que la vie n’ait pas de sens chez un être humain s’il n’a pas de sexualité, s'il devrait en avoir ! Si un être humain considère qu’il devrait avoir une sexualité comme tout le monde, si un être humain considère que la sexualité c’est beau, ça fait partie de la vie, ainsi de suite, si ça lui est retenu cette sexualité-là par les forces en lui, c’est normal que l’être humain se rebelle contre cette situation. Mais il faut déjà être conscient du mécanisme, puis éventuellement s’il se rebelle de cette situation, il décrochera tellement d’énergie qu’éventuellement sa sexualité reviendra, mais il y aura eu un changement au niveau de sa sexualité, au niveau de la psychologie de sa sexualité. Le problème avec la sexualité, c’est que les gens sont prisonniers psychologiquement de la sexualité et il n’y a rien là, mais il y a beaucoup là parce que justement les gens sont prisonniers de ceci.
RG : En dehors de la sexualité aberrante des artistes, il y a l’autre aspect, c’est la non sexualité de ceux qu’on dit élevés dans la spiritualité afin d’atteindre le plus haut dans...
BdM : C’est la même chose, mais c’est la situation totalement opposée. Il y a des gens qui ne vivent plus la sexualité parce qu’ils ont gravi, ils ont vécu des expériences astrales où l’énergie sexuelle n’est pas l’énergie de fond, donc ils sont sur des plans supérieurs, et au lieu d’être nourris sexuellement, ils sont nourris par la spiritualité.
Autrement dit, la sexualité c’est l’opposé de la spiritualité, c’est la polarité. Alors, si tu as bien du sexe, tu ne peux pas être bien spirituel ! Si tu es bien spirituel, tu ne peux avoir bien du sexe ! Et puis la situation ultime, c’est d’avoir bien du sexe et puis de ne pas être spirituel “pantoute” (du tout), ou être bien spirituel puis ne pas avoir de sexe “pantoute”, ou ne pas avoir les deux, ou avoir les deux en même temps, mais transmutés ! Et c’est la dernière partie de ce que je dis qui compte. Un jour la sexualité de l’Homme doit être transmutée, la spiritualité de l’Homme transmutée.
Quand la sexualité et la spiritualité seront transmutées, l’Homme aura une spiritualité normale, c’est-à-dire qu’il sera intelligent, puis il aura une sexualité normale, c’est-à-dire qu’il aura une sexualité consciente. Automatiquement, dans l’Homme nouveau, il y aura transmutation de son centre sexuel comme il y aura transmutation de son corps astral pour qu’il puisse vivre l’énergie cosmique au niveau des plans supérieurs, mais au-delà de l’astral. Et vivre cette énergie-là au niveau de sa sexualité, mais au-delà de sa psychologie antérieure, il faut qu’il y ait transmutation ! Tant qu’il n’y aura pas transmutation, l’Homme sera soit très sexuel ou soit très spirituel, donc dans les deux cas, il manquera quelque chose, et qu’est-ce que c’est qui manquera ? Ce sera l’équilibre.
RG : Avant cette transmutation, il y a quand même depuis les époques passées, une évolution ; autrefois la sexualité était extrêmement taboue ; avec la libération des mœurs dit-on, et l’éducation sexuelle qui se fait maintenant dans les écoles, ou qui devrait se faire dans les écoles, l’être humain est donc de plus en plus conscient de cette énergie, de ces valeurs en sexualité. Comment, Bernard de Montréal, voyez-vous que doit être prise cette fonction de l’éducation de la sexualité ?
BdM : Ce qui se passe au niveau de l’éducation dans le domaine de la sexualité aujourd’hui, ça fait partie de l’évolution psychologique de l’Homme, ça fait partie de l’évolution psychologique de l’Humanité. Il vient, à un certain point... Le gouvernement a réalisé qu’il y avait des lacunes dans l’éducation sexuelle, le gouvernement a réalisé qu’il y a des parents qui ne sont pas capables de parler de sexualité à leurs enfants, ils sont gelés ! Il y a des mères qui sont trop gênées, des pères qui sont trop gênés, ça ne se parle pas.
Donc le gouvernement était obligé de commencer des programmes d’éducation sexuelle pour les enfants, mais ça, c’est une situation qui est conditionnelle, elle existe cette situation-là parce que les parents n’ont pas pris leur job en main ; si les parents avaient pris leur job en main, puis quand je parle des parents je parle universellement parlant, si les parents prenaient ce travail d’éducation en main pour leurs enfants, les enfants n’auraient pas à étudier la sexualité à l’école et à subir possiblement des divagations dans l’approche sexuelle.
Parce que c’est évident que si le gouvernement fait des efforts concrets, sérieux, pour éduquer les masses au niveau sexuel, c’est évident que ceux, les individus dans ces écoles-là ou dans ces organismes-là, qui vont enseigner la sexualité, ils ont différents points de vue, donc ça peut créer des problèmes parce qu’il y a des points de vue qui vont convenir à l’individu, mais qui ne conviendront pas aux parents. Et les enfants sont beaucoup plus près des parents qu’ils ne peuvent jamais l’être des individus qui, avec bonne intention à l’école, essaient d’enseigner la sexualité.
Donc l’éducation sexuelle dans les écoles, c’est un moindre bien, c’est un moindre bien pour un plus grand bien, mais c’est expérimental, et ça ne produira jamais les fruits que veulent sérieusement les gouvernements que ça produise. Parce qu’il y a trop d’éléments dans la sexualité, dans le caractère de l’enfant, sa capacité d’absorber le matériel sexuel qui relève d’une configuration psychologique qui naît d’une émotivité quelconque, qui peut être bien mesurée en relation avec son père ou en relation avec sa mère, qu’un professeur à l’école avec les meilleures intentions au monde, avec tous les doctorats au monde ! Il y a des gars qui enseignent la sexualité à l’école qui ont des doctorats en sexualité, et puis eux autres sont totalement sans sexualité, ou ça marche “croche”.
Leur sexualité, ils ne la vivent pas comme ils voudraient la vivre, mais ils sont capables de bien l’enseigner parce que l’Esprit est au-dessus des problèmes psychologiques de l’Homme, donc il y a des gens qui sont capables de bien enseigner la sexualité, mais ils ne sont pas capables de la vivre, et ça, ça crée une tension chez eux, ainsi de suite, donc toute l’éducation de la sexualité en souffre.
RG : Est-ce qu’on pourrait faire une scission entre la génitalité et la sexualité, la génitalité étant le phénomène de reproduction, en dehors de toute émotionnalité, de toute psychologie humaine, c’est un mécanisme biologique qu’on pourrait expliquer, et la sexualité qui met en cause justement...
BdM : La sexualité, c’est l’aspect psychologique de la génitalité, et la génitalité c’est le produit brut de la force de l’énergie chez l’Homme, et il faut qu’il y ait une synthèse des deux, il faut qu’un parent puisse expliquer la génitalité naissante chez un enfant, mais ça, ça lui prend une certaine psychologie, donc il faut qu’il ait une certaine conscience, une certaine compréhension de sa propre psychologie. Sans ça, cet enfant-là va passer à côté puis il va être obligé d’aller à l’école ou dans la cour de l’école et aller chercher ! Il faut qu’il y ait une synthèse. La génitalité c’est biologique, la sexualité c’est psychologique, il faut que les deux viennent ensemble. Puis quand ils deviendront ensemble, les gens vivront bien cette énergie-là qu’on appelle l’énergie sexuelle.
RG : Pourquoi est-elle différente chez l’homme et chez la femme ?
BdM : Elle est différente chez l’homme et chez la femme parce que l’homme a une génitalité qui lui est imposée de l’intérieur, tandis que la femme a une génitalité qui lui est imposée de l’homme ! Donc la sexualité chez la femme recouvre des éléments qui, souvent, sont perturbés dans le rapport entre l’homme et la femme. Il y a des hommes qui sont tellement inconscients dans leur sexualité que la femme en souffre, ils n’ont pas la délicatesse qu’ils se devraient envers la femme.
Il y a des femmes à cause... Pour toutes sortes de raisons, elles sont gênées, elles ont peur de faire fâcher leur mari pour quelque raison que ce soit, il y a des milliards de raisons, il y a des femmes qui subissent ça pendant des années de temps, et une femme qui subit la sexualité d’un homme pendant des années de temps, éventuellement elle perd le goût à la sexualité, donc elle n’a plus le plaisir de sa sexualité. Puis si elle a une chance de s’en passer, elle s’en passerait de la sexualité, ou si elle la chance d’aller la chercher dans un autre contexte où elle la vit d’une façon plus harmonieuse, elle le fera. La femme est abusée dans sa sexualité parce que les hommes sont très très génitaux dans leur sexualité, la femme est beaucoup plus psychologique dans sa sexualité que l’homme.
RG : Vous avez parlé, qu’elle n’en aurait plus le goût, on dirait que la sexualité va de pair avec un appétit sexuel, et on parle souvent de l’appétit sexuel. Comment développer son appétit sexuel ?
BdM : On n’a pas à le développer l’appétit sexuel, l’appétit sexuel est toujours là, seulement il est couvert par des conditions qui l’empêchent de le faire vibrer. Bon, je vous donne un exemple bien ridicule là. Moi je rencontre beaucoup de gens dans ma vie puis, des fois, j’ai des femmes qui me disent : “ah, mon mari dernièrement, il est beau, il s’est mis une cravate, il est propre, beau, il est beau, je le trouve beau”... Alors la femme elle, c’est important pour la femme que son homme, que son mari, que son ami soit beau !
Nous autres les hommes, on veut toujours que nos femmes soient belles, mais on ne réalise pas que la femme aussi veut que son mari soit beau, donc l’appétit sexuel chez les êtres, il n’est pas rendu à son plein éclat parce que les êtres ne sont pas suffisamment conscients de leur personnalité, ne sont pas suffisamment conscients des lois d’impression de leur personnalité, donc s’ils ne sont pas conscients de ces lois-là, automatiquement l’appétit diminue.
Un gars qui arrive de travailler le soir, à cinq heures, puis qui trouve sa femme en bigoudis gros de même, comme il est parti le matin, c’est évident qu’il va penser à sa secrétaire, (rires du public), puis ça, ça va des deux côtés. Mais s’il arrive à la maison le soir et que sa femme, elle a une belle petite robe, puis elle est “cute” (mignonne), elle est “cute” comme quand ils se sont rencontrés... Quand on se rencontre, quand un homme rencontre une femme ou qu’une femme rencontre un Homme, on se met toujours sur notre 31 !
Si on n’a pas une paire de pantalons, laisse moi te dire qu’on va chez Eaton s’en acheter une, vite,t’sé ! En tout cas c’était de même voilà vingt ans, aujourd’hui je ne sais pas comment est-ce que c'est, les choses, (rires du public), mais... On perd... On dirait qu’on s’habitue à notre mari puis on s’habitue à notre femme, on s’habitue, puis on s’habitue. Puis éventuellement quand tu t’habitues trop, ben, tu perds... Tu perds tout ça.
RG : D’où vient que l’appétit, pour certains...
BdM : Je veux finir ça là, parce que... Rien qu'une petite affaire. L’appétit sexuel fait partie de la pulsation que crée dans l’homme l’énergie du double, autrement dit ta femme peut être bien belle aussi, ton mari peut être bien beau, puis tu peux ne pas en avoir d’appétit sexuel, ça fait qu'à ce moment-là, qu’est-ce qui se produit ? Il faut que l’homme sache que, s’il n’y en pas, il y a une raison pour ça, il faut que lui le comprenne.
Là, je vous dis quelque chose qui est un “beau parlé” on va dire, il y a des gens qui vont dire : “ah, oui c’est bien beau de parler, parler, parler, mais quand tu le vis ce n’est pas facile”... Moi j’ai un couple de séminaristes qui sont venus une journée, le type il venait juste de se marier, ça ne faisait pas longtemps. Alors ils ont eu des relations sexuelles, ça marchait, puis après ça, ça a coupé. Ça fait que le bonhomme était bien énervé, la bonne femme était bien frustrée, puis je leur ai dit : “attendez encore quelques mois, dans six, cinq mois, ça va se retasser”... Ça, c’est parce que je savais que ça se retasserait dans leur cas, mais il y en a que ça ne se retasse pas au bout de deux ans, trois ans, alors il y a toujours des raisons, tout revient à notre Intelligence. Mais notre problème, c’est qu’on n’est pas dans notre Intelligence, donc s'il y a quelque chose qui ne marche pas dans la machine, on ne sait pas pourquoi, donc on ne sait pas quoi faire pour le changer, donc on subit cette condition-là.
Puis on peut la subir pendant des années de temps, donc on finit par une vie de couple qui est totalement abrutissante. Alors, dans le cas... Vous savez quand on parle de sexualité, on ne peut pas parler de la sexualité, en tout cas en ce qui me concerne là, je ne peux pas parler de la sexualité simplement en fonction de la mémoire expérimentale de l’Humanité passée. Quand je parle de la sexualité, je suis obligé de parler de la sexualité en fonction de l’avenir.
Et comme je parle à des êtres, en fonction de l’évolution éventuelle de l’Intelligence, à ce moment-là, je suis obligé d’établir l’évolution de la sexualité comme étant une évolution qui est progressivement parallèle avec l’évolution de l’Intelligence. Autrement dit, il y a une partie de l’énergie sexuelle que l’on vit en tant qu’être inconscient qui est très très conditionnée par le corps astral. Et il y a aussi de l’énergie sexuelle qu’on vit quand on est inconscient, qui est conditionnée par le double. Et quand on se conscientise, l’énergie sexuelle peut être totalement conditionnée par le double, c’est là que l’énergie sexuelle peut être ralentie, coupée ou diversifiée pour éventuellement retrouver son timbre dans un état de conscience différent.
RG : Si on en revient à l’appétit, si on a l’appétit, vous nous dites : on a de l’appétit de toutes façons, mais au menu, d’où vient le fait qu’on ait un menu qui peut être très varié sur la Terre ?
BdM : OK. L’énergie sexuelle qui passe dans le corps de l’Homme, elle est contrôlée par le double au niveau de la peau, autrement dit au niveau de la peau il y a une certaine énergie électromagnétique, et c’est cette énergie-là qui contrôle la sexualité. La sexualité, elle est toujours vécue, reconnue par la conscience de l’Homme au niveau de la peau et éventuellement elle rentre dans la peau. Alors il y a des êtres... Quand je parle de la peau là, je ne veux pas dire seulement la peau sur le plan physique, je veux dire de l’esthétique de la peau, de l’esthétique de la forme parce que l’Esprit... Que l’Homme en soit conscient ou non, l’Esprit voit à travers les yeux de l’Homme, les yeux de l’Homme sont des fenêtres, alors l’Esprit voit à travers les yeux de l’Homme et ce qu’il voit lui convient ou non.
Si l’Homme, pour quelque raison que ce soit, fait interférence à ce que voit l’Esprit, il se sert simplement de sa mémoire ou des conditions extérieures, que ce soit... Bon, je vous donne un exemple parce c’est tellement complexe la sexualité ! On va prendre, par exemple, un mariage de convenance, des liaisons de convenance où un homme qui rencontre une femme, il l’aime puis il lui dit : “je t’aime”, puis après ça, il ne l’aime plus, puis après, il ne veut pas lui dire qu’il ne l’aime plus parce qu’il ne veut pas lui faire de la peine, ce qui fait qu’il continue avec elle, ainsi de suite.
L’Esprit lui, qui voit à travers les yeux, communique son énergie au corps matériel, donc s’il n’y a pas de relation entre l’Esprit et le corps matériel, il peut quelque part dans le temps y avoir une disconnexion au niveau de la sexualité parce que la mémoire, les formes, l’imagination, ne seront plus suffisantes ! C’est pour ça que souvent moult personnes, surtout les hommes vont aller à l’utilisation de méthodes pornographiques, visuelles, auditives pour activer leur sexualité parce qu’ils n’ont plus suffisamment l’imagination, ils sont obligés de s’en mettre encore plus d’imagination, pour maintenir leur train de vie sexuel. Mais ça, c’est jouer avec le temps.
La sexualité normale, quand je parle de sexualité normale, je veux dire la sexualité qui est le produit de l’activité de l’énergie de l’Esprit à travers le corps humain, cette sexualité-là n’a pas besoin d’artifice, elle est naturelle. As-tu déjà vu un chat avec des bas de nylon, t’sé... (rires du public.) Je ne veux pas dire que ce n’est pas beau des bas nylon, ce n’est pas ça que je veux dire, alors la sexualité, elle est naturelle, mais elle devient très très naturelle, c’est à dire très équilibrée au niveau électrostatique dans le corps humain quand l’Esprit est présent dans l’homme.
Si l’Esprit n’est pas présent dans l’homme à cause de l’ego, à ce moment-là l’homme vivra sa sexualité, mais selon les conditions de l’ego en vertu de son imagination, ainsi de suite, et c’est comme ça qu’il vivra sa sexualité. Et si l’Esprit, pour une raison ou une autre, veut retrancher la sexualité... Moi je connais un couple aujourd’hui, un très beau couple, et dans ce couple-là, la sexualité commence à être retranchée... Et ce couple-là est très conscient de ce que je veux dire, mais ce qui est merveilleux, c'est que ce couple étant conscient de ceci, ne souffre pas du retranchement de la sexualité, et quand je dis que c’est un beau couple, c’est un beau couple !
C’est du monde de la télévision, du beau monde, mais il y en a du beau monde qui est coupé avec vingt couteaux là, eux autres, alors il n'y a pas de raison que la sexualité ne fonctionne pas, à ce moment-là elle est retenue par le double, mais pour une raison, soit pour le changement de l’état émotionnel de la femme, pour le développement d’une sécurité plus profonde chez la femme, ainsi de suite, pour toutes sortes d’autres raisons. C’est très important... Moi si on m’enlevait le “point de blank”, le “point de blank”... Qu’est-ce que c’est la condition pour qu’un homme et une femme vivent bien une sexualité ? C’est que, quand ils se rencontrent, qu’ils étudient très bien leur corps et qu’ils comprennent très bien leur Esprit.
Je vais vous conter une histoire personnelle. Quand j’étais un petit gars, j’étais à l’université aux États-Unis, j’avais rencontré une petite fille qui était belle, elle était “cute”, elle était bien intelligente, mais elle avait des gros genoux... Elle avait fait de la culture physique en Pologne là, parti communiste, en tout cas elle avait des genoux... (rires du public), ses genoux me fatiguaient, elle avait un bel Esprit, elle avait un beau corps, mais chaque fois que je la voyais, surtout quand elle enseignait parce qu'elle enseignait à l’université, je regardais les genoux, puis elle portait des petites jupes “cutes”, il y avait des petites jupes courtes en ce temps-là, puis je ne voyais que ces maudits genoux ! Mais sais-tu, c’est à cause des genoux que je ne l’ai pas mariée, puis si je l’avais mariée, à cause de ces genoux-là j’aurais eu des tensions toute ma vie ! Et ça, on ne le réalise pas, on ne le réalise pas...
Donc on rencontre des femmes ou des hommes, puis il y a quelque chose de crocheté, il y a quelque chose de “croche” ! Peut-être pour toi, si l’œil se fout de l’autre, ça ne te dérange pas, mais peut-être que pour un autre, l’œil se fout de l’autre, ça le dérange. Chaque torchon trouve sa guenille dans la vie, heureusement ! Mais il faut toujours voir le problème de notre relation avec un être humain en fonction de nous-mêmes, de nos besoins psychiques, de nos besoins vibratoires, de nos besoins esthétiques de sensibilité, on a une sensibilité !
Alors, quand les gens rencontrent des gens, d’abord les gens... Moi j’ai toujours dit que les hommes et femmes s’aiment trop vite, les gens s’aiment trop vite, autrement dit on devrait être intelligent avant d’être en amour, mais on est en amour avant d’être intelligent, ça fait qu’on paie le prix après. Un Homme de dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un ans qu’est-ce qu’il connaît de la vie ? Donc on tombe en amour parce qu’on a une astralité, on veut sécuriser nos émotions, alors notre Intelligence elle vient plus tard. Puis après ça, plus tard, quand on devient intelligent, si la situation ne convient pas, on est obligé de changer notre condition, parce que quand tu es intelligent tu ne peux pas jouer de “game” !
Quand tu n’es pas dans ton intelligence tu peux jouer des “games”, tu peux souffrir de ta vie, mais quand tu es intelligent tu ne peux pas jouer de “game”, ça va par là, puis ça s’en va par là parce que tu le sais. Alors le problème de l’homme, c’est que l'homme tombe en amour avant d’être intelligent. Moi j’ai une petite fille là, puis là, elle est petite, elle a dix ans, puis elle est bien sensuelle, puis les “bidounes”, elle parle de ça, elle aime ça, ça l’intéresse, puis quand elle rencontre des petits “chums”, ils s’embrassent... Papapapapa...
Puis je la regarde des fois, puis je la laisse faire, je la laisse faire, ils se taponnent puis ils s’approchent, tout ça, ça fait partie de sa génitalité. Mais petit à petit, je lui fais comprendre que sa génitalité c’est normal, un jour elle va la comprendre plus, mais je lui fais toujours comprendre une chose, si tu as un “chum” aujourd’hui, tu le perds demain, tu vas en avoir dix demain. Un de perdu, dix de retrouvés, puis ça, elle comprend ça parce que quand elle revient de l’école elle dit : “j’en ai perdu un, j’en ai retrouvé un autre, je suis contente”...
Alors elle continue de même, ça fait que rendue à dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un ans, elle va en trouver un autre, elle va le perdre, elle va en retrouver un autre, ça fait que là, elle va avoir le temps de rentrer dans son Intelligence. Quand elle va être dans son Intelligence, elle va avoir bien compris sa sexualité, ça fait que là, si elle se trouve un mec quelque part dans le monde, elle va se fixer avec, elle va être bien. Mais elle va avoir compris la relation entre l’Esprit et le corps de ce jeune homme là qu’elle rencontrera. Mais on n’a pas été éduqué... C’est inutile pour moi de le dire, tout le monde le sait ! On a été très mal éduqué sexuellement comme on a été mal éduqué à tous les niveaux, “anyway”. Ça fait que si on a été mal éduqué à tous les niveaux, imagine-toi comment est-ce qu'on est au niveau de la case ? N’y pense pas, il ne reste plus rien...
RG : La question du rapport sexuel, je ne vous demanderai pas si avant d’arriver aux genoux, il y a d’autres attraits qui vous avaient amené des rapports sexuels, ou alors votre petite fille de dix ans, si vous allez attendre qu’elle ait l’Intelligence pour avoir un premier rapport sexuel, et vous avez l’impression de reculer comme dans le temps de notre éducation qui laisse entendre que le rapport sexuel était le boutte du boutte comme vous le dites des fois, alors où situez-vous le rapport sexuel normal ?
BdM : Le rapport sexuel normal, il est là où les corps vibrent, il est là le rapport sexuel normal. Seulement, si on n’est pas éduqué à le bien vivre ce rapport sexuel là, on peut en vivre des conséquences. Ça, ça fait partie de l’éducation. Si ma petite fille à dix-huit ans, elle veut se “taper” un soir quelque part, à ce moment-là, il faut que je lui aie expliqué qu’est-ce qui se passe, si elle veut avoir des rapports sexuels ou des conséquences de tout ça, il faut qu’elle se protège la petite fille !
Alors le rapport sexuel, ce n’est pas dans le rapport sexuel le problème ! C’est l’inconséquence. Nous autres, on a mis toutes nos forces dans les rapports sexuels, puis on a oublié les conséquences, ou on a mis bien en force les conséquences, mais on n’a pas réalisé l’importance du rapport sexuel, l’un va avec l’autre ! Tu ne peux pas prendre deux enfants de dix-huit ans, des yeux bleus, des tas de foin, puis t’imaginer qu’ils vont attendre des extraterrestres ! (rires du public).
Ce que je veux dire... C’est que pendant qu’ils sont dans le tas de foin, ils ont à vivre leur génitalité, mais ça dépend toujours de leur psychologie, et la psychologie de l’enfant dépend de l’éducation des parents et l’éducation des parents dépend de la conscience des parents, ainsi de suite. C’est pour ça que le problème de la sexualité... Là, j’en parle avec vous ce soir, je commence parce que je pourrais en parler pendant des semaines de ça, parce que c’est extraordinaire. On ne peut pas parler... Savez-vous qu'est-ce que c’est les gens qui parlent de la sexualité à la télévision, puis à la radio, puis tout ça, on ne peut pas parler de sexualité à court terme, c’est trop complexe la sexualité, il faut en parler, puis en parler, puis en parler, puis en parler, jusqu’à tant qu’on en ait tellement parlé qu'éventuellement on commence à en avoir un portrait. Il faut en parler, mais il ne faut pas avoir peur d’en parler.
Si on a peur d’en parler ce n’est pas bon, il ne faut pas être catégorique non plus quand on en parle, il ne faut pas être catégorique, moi je parle de sexualité d’après mon Intelligence, mais les gens ont leur propre Intelligence sur leur propre expérience ! Il n’y pas deux personnes pareilles ! La sexualité pour un infirme, avec un infirme, ce n’est pas comme la sexualité avec une personne qui est normale, mais elle peut être aussi belle, puis aussi intéressante, aussi intelligente que chez une personne normale.
Donc il faut en parler de la sexualité, et vient un point où la sexualité, en ce qui concerne son dénominateur commun, quand on rentre dans le problème de la sexualité au niveau psychologique, il faut en parler avec le couple, avec l’individu. Il y a un point où tu ne peux plus en parler universellement, il y a un point où tu en parles avec le couple, mais ça prend des écoles, il devrait y avoir des écoles dans le monde, dans la province de Québec où on se spécialise simplement dans le problème de la sexualité. Des écoles rien que pour ça, qui n’enseignent pas autre chose que la sexualité et laissez-moi vous dire qu’il y aurait du travail pour tout le monde !
Mais ça prend des gens compétents, je suis en train présentement de former une personne à ce que les gens appellent la sexologie, et puis éventuellement quand je vais avoir le temps, je vais vous donner un petit matériel sur la sexualité, mais au moins elle a son Intelligence pour comprendre la vibration de l’Intelligence vis-à-vis d’un problème ou la problématique de la sexualité pour qu’elle puisse l’appliquer, son Intelligence, à chaque cas qui viendra à elle. Tu ne peux pas généraliser la sexualité, c’est impossible, c’est impossible.
RG : Il existe déjà des écoles de cuisine, comme se fait-il que pour la sexualité, ça soit si compliqué vu que ça l’est peut-être autant que la cuisine ?
BdM : Parce que d’abord, pour être très bon enseignant, si vous voulez, pour bien parler de la sexualité il faut bien la comprendre ! Et je ne veux pas dire la bien comprendre au niveau expérientiel ! Je veux dire la bien comprendre au niveau mental ! Au niveau de l’Intelligence ! Ensuite, automatiquement, il se forme une synthèse entre le mental et l’expérience, mais si on ne la comprend pas au niveau de l’Intelligence par notre Esprit, automatiquement on est obligé de la vivre expérimentalement. Et automatiquement on en souffre parce qu’on va faire des mouvements dans la vie, au niveau de notre sexualité, qui font partie de notre évolution, qui font partie de notre conscience expérimentale, et on peut en souffrir, au lieu de la vivre notre sexualité, avec autant d’Intelligence qu’on vit de notre mental ou qu’on vit de notre émotion. C’est la même énergie, “anyway” !
RG : Alors, qu’elle est l’utilisation normale et sans mauvaises conséquences de la sexualité ?
BdM : Il n’y en a pas d’utilisation normale ou sans mauvaises conséquences de la sexualité ! Ça, c’est une forme ! La sexualité c’est vitale, elle devrait être vécue vitalement, autrement dit elle devrait être vécue en dehors de la subjectivité de l’ego. Si elle est vécue en dehors de la subjectivité de l’ego, elle est ce que vous appelez normale et sans conséquences. Mais si elle n’est pas vécue en dehors de la subjectivité de l’ego, elle sera colorée par l’ego, et automatiquement il y aura des tabous, il y aura toutes sortes de conventions qui font partie de la mémoire de l’Humanité, donc la sexualité deviendra un problème psychologique, si ça s'adonne qu'elle n’est pas suffisamment canalisée en tant qu’énergie.
RG : Est-ce que la morale, qui est justement la relation qu’on peut faire avec la sexualité normale, c’est-à-dire en dehors de l’ego, ce serait ça la morale ?
BdM : Non. La morale fait partie de l’ajustement psychologique de la sexualité vis-à-vis des mœurs sociaux qui cherchent à engendrer dans une masse collective quelconque une certaine droiture, pour que la sexualité sur le plan social, sur le plan culturel, collectif, soit “palatable” (acceptable), soit saine, psychologiquement saine ! Il y a des gens qui vivent leur sexualité, autrement dit pour expliquer ce que je veux dire là, il y a des gens qui vivent leur sexualité dans leur intimité, et cette sexualité-là, si elle était affichée dans le public serait considérée comme amorale. Mais dans leur intimité, cette sexualité-là elle est très vitale, elle est très créative, donc ces gens-là ne sont pas intéressés à la moralité dans leur sexualité.
Si tu commences à mettre de la moralité dans ta sexualité, c’est comme mettre du vin dans ton eau, c’est pas la puissance de ton vin parce qu’automatiquement, subjectivement, tu vas colorer tes émotions vis-à-vis de la sexualité, tu vas engendrer dans ton expérience sexuelle des pensées. Tu vas penser dans ta sexualité, et si tu penses dans ta sexualité, tu fais deux mouvements à la fois : tu fais un mouvement du mental inférieur et tu fais un mouvement du plan sexuel, et ce n’est pas normal, l’énergie est supposée d’être là, elle n'est pas supposée être là puis là en même temps, elle est supposée être là. Elle doit descendre cette énergie-là et s’éteindre.
RG : Pour les gens qui n’écoutent que par la cassette, quand vous disiez d’être là ou d’être là, c’est-à-dire d’être en haut ou d’être en bas, c'est-à-dire de passer de haut en bas.
BdM : C’est ça ! Il faut que ça passe.
RG : Maintenant, si on parlait des désordres sexuels ou des perversions sexuelles ?
BdM : Les perversions sexuelles sont le produit du débalancement du corps astral de l’Homme. Le corps astral, vous connaissez ça, un gyroscope... Alors un gyroscope, c’est très très très délicat, ça fonctionne sur un axe, alors le corps astral c’est la même chose. Il y a des Hommes qui ont un corps astral totalement débalancé, et ce débalancement-là crée des désordres psychiques de n’importe quel ordre, mais dans le cas de la perversion sexuelle, c’est un débalancement du corps astral, c’est une suractivité de l’imagination, et l’imagination ça vient d’où ? Ça vient du plan astral, donc c’est lié à la mémoire, c’est lié aux fantasmes, aux fantômes, c’est lié à des communications, c’est lié à une imagerie, donc la sexualité est totalement colorée, et ces gens-là éventuellement vivent une possession sexuelle.
Il y a chez beaucoup d’Hommes une possession, on parle de la possession sur le plan mental, il y a de la possession sur le plan sexuel, le viol c’est l’extrême pérégrination de ce mouvement-là, le viol c’est la possession d’un être humain par une entité dans l’astral contre un être humain sur le plan matériel. Le viol, c’est totalement astral ! C’est tellement fort ! Vous avez d’autres perversions comme ça, le type qui est cleptomane, il s'en va chez Eaton puis il faut qu’il prenne quelque chose sur le comptoir, il n’est pas capable, c’est plus fort que lui puis il le met dans sa poche ! C’est encore la puissance effective de l’astral sur l’Homme, et ça, ça peut déranger des vies énormément.
RG : Est-ce que l’homosexualité serait considérée comme une perversion ?
BdM : L’homosexualité peut devenir perverse parce que l’homosexuel est un être qui est très sensible, mais l’homosexualité dans son état pur n’est pas perverse, l’homosexualité c’est l’expérience à travers l’ego, de l’Esprit ; l’homosexualité relève d’un remaniement de l’énergie astrale par l’Esprit sans le contrôle de l’ego, donc automatiquement ça fait souffrir l’ego s’il ne la comprend pas. La perversion existe autant dans le monde hétérosexuel qu’elle existe dans le monde homosexuel, mais il y a beaucoup plus de chance que l’homosexuel vive la perversion parce que déjà, l’homosexuel est beaucoup plus sensible astralement que l’Homme hétérosexuel normal, à cause de la proximité d’influence de son double sur son corps astral et aussi, souvent, à cause des ramifications de la mémoire karmique de l’individu.
RG : Voulez-vous dire que quelqu’un qui a beaucoup d’imagination a beaucoup plus de chance de devenir pervers ?
BdM : Je dis que quelqu’un qui a beaucoup d’imagination peut pervertir sa vie à un certain niveau d’action, si son imagination n’est pas balancée..
RG: Voulez-vous dire que l’homosexuel, comme son double est plus près de l’astral que l’hétérosexuel, se trouve être plus proche d’une fusion avec son double... ?
BdM : L’homosexuel souffre plus de son double que l’hétérosexuel parce qu’il est plus près de l’énergie du double, mais il n’est pas capable de la comprendre, donc il n’est pas capable de la vivre à travers son corps astral comme l’être hétérosexuel normal. C’est comme si la présence... D’ailleurs, la sensibilité c’est ça ! La grande sensibilité de l’homosexuel, c’est la présence, cette présence vibratoire en lui qu’il ne peut pas contrôler, il ne peut rien faire, ça fait partie de lui.
Donc pour lui, c’est très difficile de contrôler cette énergie-là, et c’est pourquoi c’est très important pour l’être homosexuel de développer une psychologie de l’homosexualité, il n’y a pas de psychologie de l’homosexualité, il y a des méthodes, il y a des théories homosexuelles ou sur la psychologie homosexuelle, mais il n’y a pas de science de la psychologie de l’homosexualité.
L’homosexuel a besoin de comprendre parfaitement son Intelligence pour bien comprendre son état astral, pour bien fonctionner dans la matière, et ne pas vivre des rejets émotifs à travers son imagination qui n’est pas supportée par une Humanité ambiante qui pourrait lui dire : “bon, ben ça, ce que tu fais, c’est normal, ou ce que tu fais, c’est anormal”, il n’y a pas de point de référence. Donc il est obligé de subir individuellement, intérieurement, solitairement, la puissance vibratoire de son double à travers son corps astral, et automatiquement tant qu’il n’est pas “arrivé à soit accepter, si vous voulez, mais même ça ce n’est pas assez, mais il devient un être qui n’est pas heureux, il n’est pas parfaitement heureux dans sa peau.
RG : Le transexué ?
BdM : Le transexué, c’est une autre situation, la transexualité c’est du karma. Autrement dit, l’Homme, à cause de la mémoire de l’âme, quand il vit une vie comme dans le passé par exemple, où les Hommes étaient extrêmement barbares, où les Hommes ont commis des délits sexuels écœurants dans le monde, les hordes, à tous les niveaux; alors il y a eu des délits sexuels tellement grands dans le passé que ces délits sexuels là marquent la mémoire de l’âme, donc marquent éventuellement l’ego quand il s’incarne.
Alors les transexuels vivent le karma de leur sexualité dans le passé, et souvent ils sont obligés de le vivre jusqu’au bout, c’est-à-dire jusque dans la transfixion de la sexualité dans leur corps matériel. Ça, c’est karmique. Mais s’ils comprennent leur état, s’ils comprennent, s’ils entrent dans l’Intelligence de leur sexualité, ils pourront éventuellement se libérer du traumatisme psychologique vis-à-vis de leur matière et réaliser que leur matière n’est simplement qu’un support expérimental pour l’éventuelle destruction de cette mémoire d’âme là, et qui éventuellement leur donnera la paix de l’Esprit, c’est-à-dire qu’ils ne souffriront plus de leur transexualité.
RG : Pouvez-vous nous donner concrètement une raison d’expérience du passé qui aurait amené la personne à vivre une transexualité, ici ?
BdM : Une personne dans le passé, par exemple, qui aurait été, je ne sais pas, un soldat par exemple, qui serait rentré dans un village et qui aurait coupé, par exemple, le pénis d’un enfant, automatiquement, pour le plaisir de la chose, avec un sabre, ainsi de suite, automatiquement vivrait cette mémoire-là... Les eunuques en Chine... Alors n’oubliez pas, on vit au vingtième siècle, on vit dans une société qui est suffisamment civilisée, il y a des choses aujourd’hui qui ne se font plus, presque...
Mais retournez cent ans en arrière, trois-cents ans, quatre-cents ans, cinq-cents ans, ce qui se passait au Moyen Âge, ce qui se passait dans les invasions entre les nations, c’était extraordinaire, regardez le phénomène des Indiens, les Incas, les Aztèques déchiraient le cœur et le mettaient sur une table, toute la patente, c’est inouï, alors l’Homme aujourd’hui vit ça, et on le revit au niveau incarnationnel. Et automatiquement, si on ne le comprend pas, ben, c’est évident qu’on en souffre psychologiquement d’une façon très profonde, mais il y a toujours plus de lumière qui vient vers l’Homme pour lui faire comprendre son expérience pour qu’il en souffre de moins en moins et qu’il en arrive éventuellement à ne plus subir psychologiquement son expérience, simplement la vivre d’une façon neutre.
RG : La prostitution ? Ceux qui s’adonnent à la prostitution comme un métier tout à fait naturel ?
BdM : La prostitution c’est très compliqué. La prostitution relève de plusieurs facteurs, d’abord le plus grand facteur dont elle relève, c’est un facteur économique. La prostitution, elle est rampante là où il y a de la pauvreté, il y a évidemment de la prostitution de grand luxe, ainsi de suite, mais je parle de la prostitution en général qui relève d’un grand facteur de pauvreté.
Il y a des femmes qui ont des beaux corps, qui ont une certaine liberté psychologique, qui ont été entraînées souvent dans leur expérience et qui sont suffisamment libres psychologiquement pour aller vers cette expérience-là, mais elles en souffrent parce qu’elles ne la comprennent pas. Il y a des femmes qui vivent la prostitution, qui en souffrent toute leur vie, il y a des femmes qui vivent la prostitution pendant dix ans parce qu’elles veulent se faire un magot pour se retirer.
Chaque femme qui vit la prostitution a ses raisons personnelles et souvent ce sont des raisons très intelligentes et ce qui est remarquable chez les prostituées, jje parle encore généralement, c’est qu’il y a chez ces femmes beaucoup de psychologie, beaucoup de psychologie, c’est “smart” une prostituée, c’est vite ! Et c’est justement cet outil-là qui leur permet de faire leur métier. Mais on ne peut pas prendre en jugement les Hommes ! On doit soit donner de l’instruction aux Hommes, on doit soit éduquer les Hommes ou enseigner les Hommes, ou changer les conditions sociales qui font que les Hommes, à cause de leur insécurité, de leur immaturité, de leur manque de centricité, sont amenés par des forces qui sont plus grandes qu'elles.
Alors on n’a pas à juger la prostituée... La prostituée... Moi j’ai rencontré une prostituée à Montréal dans le bas de la ville, sur la rue de la Montagne, c’est une femme qui était très sensible, c’est une femme qui même allait en astral, elle était très très sensible, mais elle faisait ça parce que ça lui donnait de l’argent suffisamment rapidement pour vivre sa vie comme elle voulait, autrement dit l’être humain a le droit de choisir la vie qu’il veut.
Donc ce n’est pas à l’être humain de juger l’être humain. L’être humain peut être mis en jugement dans une situation de tribunal lorsqu’il va contre le bien de la société, lorsqu’il va contre le bien de l’Homme, mais je sais très bien que les prostituées font beaucoup pour rééquilibrer, dans le monde, l’énergie sexuelle qui n’est pas vécue par certains hommes, à cause de toutes sortes de raisons, soit qu’ils sont très laids, ou qu'ils sont infirmes, ou qu’ils veulent s’amuser simplement au niveau de leur imagination. Alors ces femmes-là se prêtent à leurs désirs, donc balancent leurs vibrations, donc empêchent que ces hommes-là vivent éventuellement peut être une possession sexuelle qui les amènerait à un viol et qui les amènerait à détruire un corps physique.
RG : Où situer la pornographie ?
BdM : La pornographie, c’est l’excès de sensibilité en relation avec un excès d’imagination chez des gens qui souffrent énormément de leur insécurité. Tous les gens qui sont pornographiques sont des gens qui souffrent d’une grande insécurité psychologique et qui cherchent à retrouver dans l’image un support temporaire, qui leur permet solitairement d’exécuter leurs fantasmes ou leurs expériences sexuelles qu’ils ne peuvent pas faire naturellement ou normalement, ou selon les voies que l’on préconise dans le social. Ce sont des gens qui vivent, qui ont une grande insécurité, il y a une grande insécurité de fond là, chez le pornographe.
RG : Seriez-vous d’accord que ce soit légalisé, comme la prostitution ?
BdM : Ça, c’est très intéressant cette question-là ! Ça, c’est très intéressant... On ne peut pas légaliser... Ça, c’est ben intéressant cette question-là ! On ne peut pas... Là, je vais vous parler comme des volets... Parce que je ne peux pas le dire tout d’un coup... Il faut que je... D’abord, on ne peut pas légaliser des choses ou des actions qui ne sont pas convenables, c’est-à-dire qui ne sont pas esthétiquement reconnaissables par le collectif social.
Autrement dit, si la sensibilité d’une nation est touchée par une action quelconque qui ternit leur sensibilité pour des raisons de profit, d’argent, parce qu’il y a de la grosse finance là-dedans, à ce moment-là, on met le bien social ou le bien-être social ou l’esthétique sociale, la convenance sociale, sous le joug de l’empire de certaines personnes, et ça, je ne suis pas en faveur de ça ! Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que c’est très important que les politiciens, les gens qui sont dans la politique, qui sont derrière les lois, que ces gens-là soient très très sensibles à la grande masse qui en général est très sensible.
Si vous passiez dans une masse québécoise, par exemple, et que vous demanderiez à tout le monde, pas seulement les petits jeunes dans la rue Ste Catherine à deux heures du matin, mais si vous demanderiez aux petits jeunes de la rue Ste Catherine le matin, puis aux sœurs, puis aux prêtres, puis aux mères de familles, aux gens, si vous alliez réellement là...
LA SEXUALITÉ (48 B)
RG : Alors, j’aimerais savoir Bernard de Montréal, lorsqu’on va aborder le phénomène de la sexualité, peut-être de vous demander de faire une différence entre le mot Homme et le mot Humain, pour qu'on situe, quand on dit le mot Homme, lorsqu’il s’agit de l’homme mâle et la femme femelle, et que l’Humain comprend les deux, qu’est-ce qui dans le fond est dans la nature de l’Humain ? Est-ce la bisexualité, l’androgynat ou cette division ? Et si c’est cette division, qu’est-ce que ça signifie ?
BdM : La nature de l’Homme est universelle. Ce qui permet à l’être matériel d’être constitué entre une partie femelle et une partie mâle, relève des lois de la polarité ; les lois de la polarité sont des lois universelles, ce sont des lois qui permettent dans le cosmos que des êtres qui sont sujets aux lois matérielles, de s’interpénétrer, or l’interpénétration fait partie de l’exploitation dans le domaine matériel, du pouvoir de l’énergie négative et de l’énergie positive.
Alors, l’Homme représente sur le plan matériel, l’homme, le mâle, représente l’énergie positive, la femme représente l’énergie négative, et la “contradistinction” que l’on fait sur le plan psychologique est une “contradistinction” qui est simplement d’ordre sensoriel. Sur le plan de l’Esprit, la polarité n’existe pas, sur le plan de l’Esprit, sur le plan de la Lumière la polarité n’existe pas parce que dans la Lumière, la constatation infinie de l’énergie de l’Esprit est toujours parfaite, c’est-à-dire que l’Esprit dans sa manifestation sur un plan ou sur un autre, en dehors des faits de la création, est absolu.
Lorsque l’Esprit se manifeste sur les plans inférieurs de la création, et qu’il transforme les formes éternelles de sa conscience dans des formes involutives, à ce moment-là, il peut se servir de la polarité, il peut se servir de l’aspect mâle ou de l’aspect femelle afin de recomposer la forme à l’infinité. S’il a été donné à l’Homme, quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme universellement parlant, s’il a été donné à l’Homme d’être constitué en tant que partie mâle et partie femelle, c’est pour permettre sur la Terre, sur le plan matériel, qu’il y eut une évolution animale.
Alors, là où il y a évolution animale, c’est-à-dire que là où il y a évolution sans concours direct de l’Esprit au niveau de l’Intelligence, il devint essentiel que l’Homme vécut l’expérience de l’Esprit à travers une configuration dualiste, à travers une situation polarisée, afin que les aspects inférieurs soient élevés par les aspects supérieurs - les aspects inférieurs étant les aspects négatifs - par les aspects supérieurs, pour que les aspects éventuellement puissent être raccordés dans l’Esprit lorsque l’Homme ne sera plus constitué sur le plan matériel en tant que forme physique, mais plutôt forme “éthéréelle”.
Lorsque l’Homme sera “éthéréel”, lorsque l’Homme sera rendu au niveau de son évolution au stage de “l’Homme-Esprit”, à ce moment-là, il pourra laisser de côté sa forme matérielle et reconstituer une autre forme, créer une autre forme qui sera d’un autre domaine, mais qui n’emploiera plus la polarité pour exprimer à l’infini les formes nécessaire à l’évolution, il créera instantanément les systèmes de vie dont il aura besoin, et ses systèmes de vie seront d’un autre ordre, mais ne seront plus humains, nous tomberons à ce moment-là dans l’âge du cloning.
RG : La mode unisexe présentement, est-ce que ce n’est pas finalement un retour vers l’androgynat ? Vers l’unité dans les deux sexes ?
BdM : La mode unisexe aujourd’hui relève du raffinement psychologique des sexes, autrement dit les sexes d’une façon très très inconsciente parce que l’Homme est encore un être très très inconscient, il ne connaît pas les lois universelles, l’homme et la femme aujourd’hui sont en train de se réunir au niveau de l’Esprit, mais en passant par une expérience psychologique que nous appelons l’unisexe. Et cette expérience psychologique qui est d’ordre social et historique, leur permet, petit à petit, d’une façon subliminale, de détruire les barrières, les obstacles, qui ont créé dans le passé une sorte de dualité entre les sexes, entre le mâle et la femelle, et qui ont empêché la femme d’évoluer. Donc aujourd’hui, la femme peut évoluer plus et l’homme peut s’assagir vis-à-vis son rôle, vis-à-vis d’un rôle qu’il a envers la femme.
Et automatiquement la psychologie de l’unisexe, si nous la regardons d’un point de vue cosmique, non pas simplement d’un point de vue social ou économique, ou historique, devient une des grandes poussées dans le monde du phénomène d’égalisation entre les matières mâles et les matières femelles pour préparer l’Homme petit à petit à se désintoxiquer, à se libérer des formes qui ont servi à l’ancienne involution, et à le préparer éventuellement à entrer en contact avec d’autres civilisations qui, elles, sont unisexes dans beaucoup de leurs aspects.
RG : On entend beaucoup parler en Orient de la montée de la kundalini, l’utilisation de l’énergie des différents chakras, et on dit que chakra signifie en français, roue, et que c’est par le mouvement des roues qu’on produit de l’énergie électrique dans les dynamos, dans les centrales électriques. Alors cette montée de la kundalini, qui est représentée bien souvent comme deux serpents entrelacés, comme dans le caducée d’Hermès, ces deux serpents qui préfigurent peut être aussi le fameux serpent tentateur au Paradis originel, la femme qui succomba, la femme qui vit sur la Terre... Mais le serpent se venge en retour, étant donné que la femme qui aura dominé la kundalini de l’être humain, au cours de l’existence de l’Humanité, ce serpent se venge en retour et lui mord le talon, comme on dit dans la Bible ; alors toute cette histoire à la fois orientale et occidentale nous ramène à un élément de base, c’est qu’il y a une énergie à aller chercher à la base, de quelle énergie s’agit-il ?
BdM : Il y a une énergie cosmique dans la colonne de l’Homme, dans la colonne vertébrale de l’Homme, il y a des centres d’énergie et ces centres d’énergie sont des centres récepteurs de cette énergie cosmique.
RG : De l’Humain ?
BdM : De l’Humain, de l’homme et de la femme, les deux. Et la kundalini, il faut comprendre une chose, c’est que l’Orient a été une des régions de la Terre qui a été les plus favorisées par ce que nous pouvons appeler l’expérience astrale, et dans l’expérience astrale, les Orientaux ont découvert la kundalini, ils ont découvert la nature voilée du corps humain, ils ont découvert la mécanicité énergétique de la colonne vertébrale. Et ils ont interprété selon les lois de l’intelligence astrale le principe de cette énergie, donc ils ont compris que cette énergie était cosmique, et que cette énergie fonctionnait en terme de roue, qu’elle générait. Mais ce qu’ils ne savaient pas, les Orientaux, c’est que cette énergie ne doit pas être manipulée par l’Homme.
Si la kundalini est manipulée par l’Homme, elle est manipulée par l’ego. Si elle est manipulée par l’ego, elle est manipulé psychologiquement. Si elle est manipulé psychologiquement il y a de l’émotion dans le mental et s’il y a de l’émotion dans le mental, il y a du désir, c’est-à-dire que l’Homme veut parvenir à un certain état d’esprit qui lui permet éventuellement d’avoir un certain pouvoir à quelque niveau que ce soit. Ceci est très dangereux parce que l’Homme, aujourd’hui, n’est pas dans l’Intelligence, il est simplement dans l’intellect.
Et si un Homme n’est pas dans l’Intelligence, comment peut-il connaître et comprendre les lois cosmiques ! Pour comprendre les lois cosmiques, il faut être dans l’Intelligence, c’est-à-dire qu’il faut avoir un rapport vibratoire de syntonisation entre ces énergies et son mental, donc il faut que l’Homme ait une conscience mentale supérieure qui reçoit l’information de cette énergie et qui lui permet de comprendre le rapport entre l’énergie et ses centres, ses chakras.
Mais les Orientaux et aussi les Occidentaux aujourd’hui de plus en plus, se sont intéressés à la kundalini, et c’est très dangereux parce qu’ils peuvent très facilement libérer des énergies et astraliser leurs centres. Donc leurs centres sont tellement affectés par des énergies qui proviennent d’univers parallèles et qui sont contrôlés par des êtres qui sont anti-Hommes, qu’éventuellement ces êtres peuvent atteindre des états de folie.
Donc travailler avec la kundalini à partir de l’ego, c’est très dangereux, et les maîtres les moindrement sages le savent. Pour que l’Homme travaille avec les forces qui sont en lui, il faut qu’il soit lui-même en force, c’est-à-dire qu’il faut qu’il soit lui-même en Intelligence, c’est-à-dire qu’il faut qu’il soit en harmonie avec l’énergie qui passe en lui. S’il n’est pas en harmonie avec l’énergie qui passe en lui, il ne peut pas comprendre cette énergie, donc il l’intellectualisera, il la spiritualisera, il fera de la philosophie sur elle, et automatiquement il devra en payer le prix parce que l’énergie qui passe dans l’Homme est une énergie qui est indifférenciée. Et comme elle est indifférenciée, elle devient différenciée seulement dans son utilisation.
Donc c’est seulement lorsque l’Homme utilise cette énergie qu’elle devient différenciée, donc c’est à partir de ce moment-là qu’il est capable de bien l’utiliser parce que ses centres sont ajustés à elle, mais s’il travaille au niveau de l’ego et qu’il se sert de cette énergie sans être en harmonie vibratoire avec elle, en passant simplement par une constatation astrale de sa présence, donc à ce moment-là, il peut se mettre en danger.
Et c’est là que nous avons des cas dans l’Humanité, dans l'Orient comme dans l'Occident, de personnes qui atteignent des niveaux de folie parce qu’ils déclenchent en eux des forces qu’ils ne sont plus capables de contrôler. Il faut, comme disait le grand Aurobindo, il faut que l’énergie descende d’en haut, il faut que l’ouverture des chakras se fasse d’en haut, c’est-à-dire qu’il faut que l’ouverture des centres cosmiques de l’Homme se fasse par la partie cosmique de l’Homme.
Et la partie cosmique de l’Homme, c’est son double, et ce double, il doit être créé, il doit être développé, il doit être perfectionné parce que tous les Hommes ont un double, mais le double qu’ils ont est un double qui est à la fois vital et astral, ce n’est pas un double qui est le produit de la concentration de l’énergie astrale et mentale sur un plan supérieur. Donc tant que l’Homme n’a pas construit le double, il ne peut pas être en harmonie avec cette énergie indifférenciée, donc il ne peut pas comprendre parfaitement sa relation avec elle, donc il se met en danger s’il travaille avec cette énergie.
RG : Et de là, la protection qu’il trouve dans les morales, les religions, les sociétés avec certains préjugés ou certaines techniques ou certaines réalités qu’on admet dans un cas, et dans une autre société, ce seront d’autres réalités qui seront admises ?
BdM : Chaque société interprétera la réalité psychologique des fonctions énergétiques de l’Homme selon sa doctrine, selon sa philosophie, selon son illusion.
RG : Alors, si on partait de zéro, ou peut-être même moins neuf, la naissance d’un être humain sur la Terre, comment descend cette énergie dans la cellule qui va devenir un être humain ?
BdM : Cette énergie, elle est présente dans la cellule au moment où il y a interaction entre le mental de l’Homme ou le corps astral de l’Homme, autrement dit, si nous prenons l’Homme comme étant un aspect très perfectionné de la nature animale, aussitôt qu’il y a contact entre le mental humain ou l’astral humain ou au niveau de la plante, l’éthérique plantaire, à ce moment-là, il y a dans les plans supérieurs une résonance qui s’établit et l’énergie commence à descendre. Et elle descend au niveau le plus bas de la constitution matérielle de la forme et ceci se trouve dans notre organisation sur le plan génétique, et à ce moment-là l’énergie se fait par résonance, elle s’établit par résonance et comme elle est résonante l’énergie, elle n’a pas besoin d’être amenée vers la matière par le corps de désir.
Elle peut être amenée dans la matière simplement par interaction biologique, interaction physique, et même dans certains cas, par interaction où l’homme ou la femme n’ont eu aucun contact mental ou astral. Il y a des cas où des êtres humains ou des femmes ont donné naissance à des enfants parce qu’il y a eu résonance dans leur énergie, et ces hommes ou ces femmes n’ont jamais eu de contact sexuel.
RG : On compare souvent l’ovule porté par la femme comme une planète, le spermatozoïde de l’homme comme un cosmonaute qui arrive et insémine la planète, agit sur la planète et en crée une civilisation nouvelle. Alors, quelle différence y a-t-il entre l’ovule, sur tous les plans cosmiques et tout le reste, et aussi pour le spermatozoïde ?
BdM : L’ovule sur le plan cosmique représente une spirale d’énergie, c’est une spirale qui est constamment en mouvement, qui est constamment en évolution, l’ovule ne cesse jamais de pulser, il est toujours actif ; le spermatozoïde, le sperme dort, il devient actif lorsque l’ovule a été mis en résonance. Les gens pensent que c’est le sperme qui donne la vie à l'ovule, ce n’est pas le cas, c’est l’ovule qui vibre et qui, par sa vibration, par sa résonance, attire le sperme à lui, et c’est ça qui fait le choix.
C’est la femme qui attire à elle, sur le plan biologique, sur le plan micro, les aspects de l’homme qui sont fécondants. Ce n’est pas l’homme. On pense sur la Terre que c’est l’homme qui féconde la femme, ce n’est pas le cas, c’est la femme qui appelle l’homme à elle. Et cette constatation sera réalisée un jour lorsqu’au niveau de la science, on aura pris conscience de la résonance de l’ovule et on verra que dans une matière quelconque, dans un médium quelconque, lorsque l’ovule étant... On dit dans les termes occultes : lorsque l’ovule frémit, le sperme est attiré à lui, si l’ovule ne frémit pas, le sperme ne peut pas venir à lui.
Et regardez dans le cas des animaux, vous verrez que dans le cas des animaux, que si la femelle pour ainsi dire, rejette le mâle, il ne se passe rien. Sur le plan biologique, micro, c’est la même chose, si l’ovule ne frémit pas, le sperme ne peut rien faire, c’est une illusion psychologique de la relation du positif avec le négatif, qui fait que les gens ou la science, même aujourd’hui, croit que c’est le sperme qui donne ou qui rend possible la vie dans l’ovule. La vie, elle est déjà dans l’ovule, elle est toujours dans l’ovule ; le sperme lui, dort comme l'ours en hiver (rires du public).
Et ça, c’est une des raisons d’ailleurs pour laquelle la femme est obligée de vivre des périodes menstruelles, et vivre pendant un très grand nombre d’années cette activité physico-chimique et éthérique dans son corps, tandis que l’homme lui ne vit pas ça, la femme est toujours en vie, il y a beaucoup plus de vie dans la femme que dans l’homme.
RG : Pourquoi les cycles ?
BdM : Les cycles menstruels ? Les cycles menstruels sont des cycles qui relèvent de la formation dans la femme, d’une génétique éthérique qui est directement liée à la Lune, il y a une relation entre la Lune et la femme, et la Lune elle, représente en fonction de la Terre, une activité cosmique qui est très importante parce que c’est la Lune qui attire l’énergie du Soleil, mais l’attraction de l’énergie solaire par la Lune n’est pas reconnue aujourd’hui, elle n’est même pas connue dans les doctrines ésotériques ou occultes.
Parce que pour connaitre les activités de la Lune, il faut pouvoir aller dans la conscience lunaire, il faut pouvoir étudier l’Esprit de la Lune et parler avec l’Esprit de la Lune, et lorsque l’Homme parle avec l’Esprit de la Lune, il comprend les lois de la Lune, et à ce moment-là s’il est suffisamment fort, l’Esprit de la Lune expliquera à l’Homme les lois du Soleil. Et c’est par la Lune que l’Homme comprendra les lois du Soleil, autrement dit c’est par la femme que viendra sur la Terre la conscience cosmique.
RG : Et cette conscience cosmique vient du Soleil ?
BdM : La conscience cosmique est le résultat du passage de l’énergie du Soleil à travers la femme sur la Terre parce que, ce qui est le problème de l’Homme aujourd’hui, et quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme ésotérique, je parle de l’Homme occulte, je parle de l'Homme qui est très près des mystères de la vie sur les autres plans, ce qui est le problème de cet Homme, c’est que l’Homme aujourd’hui fonctionne encore par symbologie.
Et la symbologie c’est très dangereux en ce qui concerne l’évolution future parce qu’on ne peut pas atteindre la connaissance en se servant des symboles, parce que les symboles sont déjà des formes qui ont été instruites dans le cerveau de l’Homme pour l’empêcher d’avoir accès à la connaissance. Si on veut empêcher un Homme d’avoir accès à la connaissance, on lui donne de la symbologie parce que la symbologie est toujours ajustée à son caractère émotionnel ou à son caractère mental.
Donc la symbologie est toujours fixée dans le caractère d’une nation, la symbologie d’un oriental, la symbologie d’un occidental, la symbologie de l’Indien, la symbologie de l’Esquimau, chaque peuple a sa propre symbologie et cette symbologie éventuellement devient une sorte de ciment à l’intérieur de laquelle l’Intelligence de la race piétine. Et tant que l’Homme n’est pas capable de sortir de ceci, de détruire les formes de la symbologie, il ne peut pas rentrer dans l’énergie de l’Intelligence.
Donc il ne peut pas comprendre les rapports énergétiques entre les différents plans d’évolution, entre le sperme et l’ovule, entre la Lune et le Soleil, entre la Terre, le Soleil et la Lune, ainsi de suite. L’Homme ne peut pas comprendre les lois de l’énergie, et il faut que l’Homme comprenne les lois de l’énergie parce que c’est l’énergie qui est à la base de tout, c’est l’énergie qui prend dans l’Homme la quantité essentielle dont elle a besoin pour transmuter son oxygène, c’est l’énergie.
L’oxygène, ce n’est pas une énergie, l’hydrogène, ce n’est pas une énergie, c’est une composante de l’énergie, c’est une physicalité de l’énergie, mais qui n’a aucun rapport avec l’énergie elle-même, c’est pour ça que d’ailleurs aujourd’hui, nous sommes obligés sur la Terre de créer des systèmes énergétiques à partir de particules qui sont déjà mortes d’énergie. C’est pour ça qu’aujourd’hui nous sommes obligés constamment de créer des carburants qui brûlent et de recréer des carburants qui brûlent, au lieu de se servir d’une énergie qui est sans fin, mais une énergie qui n’est pas fondée sur les stocks infinitésimaux de l’atome.
L’Homme doit aller plus loin, mais pour que l’Homme aille plus loin, il faut qu’il ait l’Intelligence de l’Infinité, il faut qu’il comprenne les lois de l’énergie, autrement dit il faut que son mental soit fusionné avec l’énergie, et à ce moment-là, il peut commencer à donner, à ouvrir pour l’Humanité la boite de Pandore, il peut à ce moment-là ouvrir pour l’Humanité les secrets extraordinaires de la science cosmique.
RG : Vous utilisez encore très souvent le mot Homme qui, des fois, pourrait être mieux remplacé par le mot Humain ?
BdM : Non. J’emploie le mot Homme... Quand j’emploie le mot Homme, je l’emploie dans un terme générique, mais je peux employer le terme “Humain” si ça crée une confusion. Pour moi, le mot Homme... Quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme universellement parlant, sinon je parle du mâle ou de la femelle ; en général, je suis suffisamment précis dans ce que je dis.
RG : Bon, alors maintenant, c'est que la langue est pour être précise, et vous avez déjà dit que les mots... Qu’il faut faire attention aux mots.
BdM : Oui, c’est-à-dire que la langue est précise, c’est la façon dont nous employons la langue qui nous empêche de dire exactement ce que nous voulons dire, mais comme je suis dans un champ d'énergie qui pulse à une très haute fréquence, j’ai tellement de choses à dire que j’essaie de prendre le chemin le plus court. Donc c’est pourquoi souvent je vais employer un terme lorsqu’en fait je pourrais en emprunter un autre, mais avec le temps, les gens me connaissent et me comprennent, et donc à ce moment-là, on peut passer par-dessus et ne pas perdre trop d’énergie avec les mots.
RG : Si on en revient encore aux spermatozoïdes et à l’ovule, les spermatozoïdes doivent se combattre pour atteindre l’ovule, un peu comme les mâles chez les animaux doivent faire la guerre des mâles, la confrontation pour que le plus fort, le plus résistant ait droit aux femelles. Est-ce que c’est la même chose sur le plan cosmique aussi... Que tous ceux qui veulent atteindre une planète, sont obligés de se confronter pour atteindre la planète qui, elle, est prête comme vous disiez tantôt... ?
BdM : Le concept du combat c’est un concept très intéressant. Il y a combat dans le cosmos là où il y a émotivité. Là où il n’y pas d’émotivité il n’y a pas combat, il y a simplement réagencement ou activité maximalisée pour la conquête du territoire. Sur le plan humain, il y a émotivité, donc il y a combat.
Sur le plan cosmique il n’y a pas combat, il y a lutte. Le mot “lutte” sur le plan cosmique n’implique pas l’implication de l’émotion. Le terme “combat” implique l’activité émotionnelle. Sur le plan cosmique il y a lutte parce que sur le plan cosmique, à cause des différents plans d’évolution, les êtres qui sont les plus évolués sont obligés constamment de remettre en place les activités ou de corriger les activités d’êtres inférieurs, donc il y a lutte parce qu’il y a plus d’êtres inférieurs dans le cosmos que d’êtres supérieurs.
Donc il y a toujours le phénomène de la relation entre “l’apex” (sommet) de la pyramide et la base, et la base essaie, à cause de son nombre et de sa grande numérologie, elle essaie de prendre plus de place dans le cosmos qu’elle ne devrait, mais elle doit prendre beaucoup de place parce que justement, il y a un grand nombre d’activités ou d’entités en activité. C’est pour ça qu’il y a toujours le phénomène de lutte.
Le seul endroit dans le cosmos où la lutte n’existe pas, c’est dans le centre même de l’univers qu’on peut appeler “l'île Paradisiaque”, c’est un terme qui fait partie des connaissances ésotériques qui sont données à l’Homme aujourd’hui, il y a un autre terme qu’on peut donner à l’île Paradisiaque, c’est le “Centre parfait du retour éternel de l’involution”. Alors à ce moment-là, dans ce centre-là, le combat n’existe pas parce qu’il n’y a pas d’origine, il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace et c’est à partir de cette étape de l’évolution, c’est à partir de ce lieu dans le temps et dans l’espace intemporel, que se situent ce que nous appelons les Alephs, l’Aleph, le “dieu” ou les “dieux” parce qu’il n’y pas seulement qu’un “dieu”, il y en a plusieurs, donc la lutte à ce moment-là n’existe pas. Mais c’est à partir de ce plan-là, si vous voulez, que commence dans le cosmos la lutte qui devient plus loin le combat et qui devient plus bas dans l’échelle de l’évolution, l’agencement des différentes forces biologiques pour la conquête du territoire.
RG : Normalement, pour que le spermatozoïde atteigne un ovule, il faut qu’il y ait eu une forme d’orgasme entre les deux partenaires. Que signifie cet orgasme sur le plan physique, physiologique et cosmique ?
BdM : Ce n’est pas nécessaire qu’il y ait orgasme entre les deux partenaires pour qu’il y ait connexion. L’orgasme entre les deux partenaires est simplement un aspect de la conscience cosmique sur le plan sexuel pour permettre aux êtres humains d’avoir le plaisir vibratoire de l’énergie afin de réaliser par leur mémoire, que ça vaut la peine d’être fait encore, pour qu’il y ait au cours de l’évolution une procréation constante et continue.
RG : Donc l’ancienne technique religieuse qui disait : “faites des petits, mais moins vous jouissez, mieux c’est”...
BdM : Non... (rires du public). Les dictées anciennes des clercs ou de ces êtres religieux faisaient partie de la psychologie religieuse de ces temps-là, tout simplement.
RG : Aujourd’hui, on est peut-être dans l’excès contraire, on dit : “trouvez votre jouissance par quelque moyen que ce soit”, c’est l’essentiel, alors où situer l’équilibre entre les deux, justement ? Est-ce que la jouissance ou l’orgasme est une partie importante ? Et je référerais à des textes qui nous rappellent la vie des saints qui, eux, ne parlent pas d’orgasme, ce serait “péché”, ils nous parlent de l’état de félicité de certaines saintes, de certains saints qui sentent en eux la présence de Jésus qui les pénètre, et cet état de félicité qui ressemble très étrangement à un orgasme, alors qu’est-ce qui se passe physiologiquement au moment de l’orgasme ?
BdM : Au moment de l’orgasme, il y a une concentration d’énergie cosmique sur un plan inférieur de l’Homme, autrement dit, vivre l’orgasme dans une instantanéité, ça équivaut à vivre sur un plan plus vaste l’énergie cosmique. Autrement dit, lorsque l’Homme vit l’énergie cosmique dans le mental, lorsque l’Homme vit l’énergie cosmique dans le corps astral, lorsque l’Homme vit l’énergie cosmique dans un centre, c’est toujours la même énergie. Sur le plan sexuel, nous appelons ça “l’orgasme”, autrement dit l’orgasme c’est la connexion instantanée, très courte, de ce centre d’énergie avec cette énergie qu’on appelle l’énergie cosmique, et c’est le plus près, dans l’expérience de l’Homme, qui lui permet de vivre l’infinité de l’énergie sans être affecté par son ego, c’est pourquoi d’ailleurs c’est si puissant, c’est pourquoi c’est si plaisant, ainsi de suite.
RG : Est-ce que ça peut être provoqué par le mental de l’être humain... Comme je pense aux saints qui sont seuls, sans contact avec une partenaire, et qui atteignent cet état de félicité, de jouissance intense ?
BdM : L’état de félicité du saint se situe au niveau du corps astral, donc sa félicité, c’est d’un autre ordre de félicité qui est beaucoup plus intense, beaucoup plus grande, beaucoup plus stable, beaucoup plus près du mental, donc beaucoup plus reconnaissante sur le plan de la conscience, donc beaucoup plus élevée, et il y a à l’intérieur de cette félicité des expériences phénoménales qui relèvent du contact entre les entités dans l’astral et l’être humain, ainsi de suite. Donc ce sont des expériences qui sont d’ordre différent, mais l’énergie est toujours la même, mais il ne faut pas prendre mes mots et dire que j’ai dit qu’être dans un état de sainteté, c’est la même chose que d’être dans un état d’orgasme (rires du public).
RG : Est-ce qu’on peut avoir un état de forme de contact qui s’appellerait l’orgasme sur le plan physique, ou de félicité sur le plan astral, mais cet état semblable sur le plan mental pur ?
BdM : Oui, sur le plan mental, ce même orgasme existe, si vous voulez employer des termes, entre parenthèses, mais c’est d’un autre ordre. L’énergie vécue dans le mental... Moi peut être que je le vis ça, cet orgasme dans le mental, mais je déteste cette comparaison... Mais le plan mental est beaucoup plus vaste encore que le plan astral, c’est le plan qui est continu, qui a beaucoup plus de continuité.
RG : Lors de votre fusion, l’énergie est passée un peu comme lorsqu’un homme est en fusion avec une femme, et il y a une énergie qui passe, et ça procrée ?
BdM : Oui, mais comme je dis, je dois faire attention parce que je déteste les analogies et je sais très bien que... La manifestation de l’énergie cosmique sur le plan sexuel est la plus courte, sur le plan astral elle est plus longue, sur le plan mental elle est très longue, permanente et continue. Donc un Homme qui vit l’énergie cosmique sur le plan sexuel, il la vit d’une façon très courte, sur le plan astral plus longue, et sur le plan mental elle est continue et permanente, d’ailleurs c’est ça la fusion ! La fusion, c’est un état, entre parenthèses, d’orgasme permanent... (rires du public). Mais ce n’est pas ce que je veux dire !
RG : Sur le plan physique, atteindre l’orgasme, on en connaît plusieurs techniques. Sur le plan astral, quelles seraient les techniques ?
BdM : Sur le plan astral les techniques... D’ailleurs lorsqu’on parle d’orgasme sur le plan physique, on ne peut pas parler d’orgasme sans parler de l’activité astrale parce que l’Homme vit sa sexualité beaucoup en fonction de son imagination. Il y a des Hommes qui se donnent des expériences dans le plan astral, il y a des Hommes qui vont dans l’astral et qui préparent dans l’astral leur activité avant de la vivre sur le plan matériel.
RG : C’est ce qu’on appelle les fantasmes ?
BdM : Les fantasmes sont un aspect de ceci, mais ça va beaucoup plus loin que ça, il y a des êtres qui sont capables d’aller dans le monde astral et de préparer tout le scénario de leur activité. Même il y a des êtres qui préfèrent vivre leur activité sexuelle dans le plan astral que de la vivre sur le plan matériel parce qu’elle est beaucoup plus belle, elle est beaucoup plus grande, les corps sont beaucoup plus harmonieux, les êtres sont beaucoup plus grands, il y a beaucoup plus d’Intelligence et il y a beaucoup plus d’harmonie entre les couples, mais ces êtres-là sont comptés, il y en a très peu.
RG : Alors quelles seraient les techniques justement pour le vivre sur le plan astral ? La méditation ? La prière ? La contemplation ?
BdM : Ça dépend de l’orientation psychologique de l’individu, ça dépend avec qui il est en contact sur le plan astral parce que pour aller sur ces plans-là, il faut être amené là par quelqu’un, il faut avoir un complice, il faut avoir accès à un maître, il faut être en contact avec quelqu’un qui déjà connaît ces mondes-là. On ne peut pas aller dans ces mondes-là sans invitation, on ne peut pas visiter ces mondes-là sans... Parce que c’est très vaste le monde astral ! On peut facilement se perdre, donc il faut qu’il y ait connivence, qu’il y ait complice.
Si un Homme, par exemple, avait dans le passé, pratiqué une certaine sexualité très astrale, très sadique... Très sadique... Très négative, une sexualité très animale, automatiquement, il aurait la chance d’être en contact avec des entités qui travaillent sur ces plans-là et qui pourraient l’amener à vivre et à raffiner sa sexualité pour en développer des avantages humains, plus occultes, plus secrets, qui feraient concentrer beaucoup plus d’énergie sexuelle sur la Terre qu’il en est nécessaire.
RG : Évidemment, pour vous, Bernard, qui considérez que l’astral est un monde très très pollué, vous imaginez peut-être très mal qu’il y ait peut-être aussi l’autre technique qui permet d’entrer en relation avec des maîtres de l’astral, mais pas sur le plan sadique, négatif, mais ça peut être aussi sur le plan très positif ?
BdM : Oui, oui, il y a... Mais sur les très hauts plans de l’astral, on ne s’occupe pas de la sexualité ! Sur les très très hauts plans de l’astral, on ne s’occupe pas de la sexualité ; sur les plans médians, oui, mais pas sur les très hauts plans de l’astral. Là où les grands maîtres sont dans l’astral, il y a beaucoup d’autres activités essentielles pour eux que d’enseigner à l’Homme la sexualité. C’est sur les plans médians qu’on s’occupera de la sexualité.
RG : On relie très souvent les gens qui vivent dans l’astral aux artistes, les gens qui sont des créateurs, artistes, l’imagination, la créativité, et on sait que très souvent ces artistes ont des manifestations sur le plan biologique, d’une sexualité assez spéciale, aberrante, dans toutes sortes de domaines. Comment associer cette créativité positive qui leur vient de l’astral, à une sexualité marginale par rapport au fait de procréation, point c’est tout ?
BdM : On parle de sexualité marginale, tout est marginal qui ne convient pas socialement à une convention culturelle, à une convention nationale. Le mot “marginal” n’a pour moi aucune signification particulière. Aussitôt qu’un Homme... D’ailleurs tous les Hommes qui ont le moindrement marqué le monde ont été marginaux ! C’est impossible à un Homme qui est suprasensible ou supra quelque chose de ne pas être marginal, donc les êtres marginaux sont réellement les êtres qui font évoluer l’Humanité.
Naturellement, à l’intérieur de la marginalité, il peut y avoir une marginalité décadente comme il peut y avoir une marginalité créative, et ceux qui vivent la marginalité décadente font déjà partie de la décadence, ceux qui vivent la marginalité créative, font partie de l’autre aspect, mais on ne peut pas... Bon, il y a tellement de choses à dire !
Une des choses que moi, en tant qu’Homme, j’ai réalisé depuis la fusion, c’est qu’il est absolument impossible sur le plan cosmique à un Homme de juger un autre Homme, et ceci a été dit auparavant par d’autres initiés, et je vais vous dire pourquoi ! Parce que si on arrive à l’homosexualité, et je me servirai de ceci pour expliquer ce que je veux dire : nous avons dit au début de la soirée que l’Esprit est en dehors de la polarité, donc l’Esprit est en dehors du bien et du mal ! C’est l’Homme qui est prisonnier du bien et du mal, c’est l’Homme qui dans son expérience qualifie de bien ou de mal selon les coordonnées progressives ou évolutives de sa société, de sa nation, de sa culture, de sa race, qui définit selon les mœurs de son temps ce qui est bien ou ce qui n’est pas bien.
Mais si nous regardons les choses du point de vue cosmique, autrement dit du point de vue du gouvernement Invisible, à ce moment-là, tout ce qui se passe dans l’expérience de l’Homme, de l’être planétaire qui n’est pas encore cosmique, fait partie de l’expérience dans la matière de l’Esprit. Et un jour vient le point, si l’être est suffisamment évolué, où il y a fusion entre l’Esprit et la matière et lorsqu’il y a fusion entre l’Esprit et la matière, le taux vibratoire de l’être change, donc à ce moment-là, la qualité mentale, la qualité astrale, la qualité vitale et la qualité physique de l’être change.
Donc toute dénomination, toute catégorisation de l’action humaine en tant qu’expérience n’est plus soumise aux lois de la pensée humaine, elle est soumise à la dictée télépathique de l’être avec le cosmos. Donc à ce moment-là, l’être découvre son identité, devient totalement centrique, devient totalement autonome et il est capable de vivre sa vie selon le besoin de son énergie, tout en respectant la nature de la vie polarisée de la civilisation à l’intérieur de laquelle il vit.
Donc c’est très important dans le cycle qui vient, surtout au vingt-et-unième siècle, et d’ailleurs ça nous est imposé de plus en plus d’une façon inconsciente aujourd’hui, ça devient très important pour les Hommes... Si les Hommes de la Terre veulent évoluer, ils devront apprendre à regarder l’expérience de l’autre Homme, des autres êtres, et de ne pas les porter en jugement. Et s’ils font ceci, il se produit ceci : ils sont obligés d’absorber le choc émotionnel dans leur corps astral, ce choc change la nature de leur corps astral, change leur mental et leur donne une conscience plus grande, c’est-à-dire que ça élargit dans le contexte leur Esprit. Et lorsque l’Esprit est très très élargi, que la conscience de l’Homme devient très vaste, à ce moment-là l’Homme n’est plus prisonnier des petites constatations marginales qu’il fait dans son expérience.
RG : Comment parler à quelqu’un qui, s’il voit un homosexuel, voudrait lui planter son poing entre les deux yeux, quelqu’un qui ne peut pas digérer quelqu’un qui n’est pas pareil que lui ?
BdM : C’est parce que c’est une personne qui est “myopique”, c’est une personne qui est éprise d’elle-même, c’est une personne qui se prend pour un autre, c’est une personne qui se prend au sérieux, c’est une personne qui manque totalement de maturité.
RG : Oui, mais quelqu’un qui vous répondrait : “oui, mais la sexualité ne sert pas à se faire du fun, ça sert à faire des petits”... Ça ne fera pas des enfants forts comme on entend souvent.
BdM : Bon. OK. OK. Le point, dans le traitement très délicat de l’homosexualité, il est ici, à ce stade de notre conversation. L’Homme découvrira un jour, lorsqu’il sera en communication télépathique avec les plans, les mondes parallèles, il découvrira que l’expérience humaine sert à l’évolution de l’Esprit et non pas à meubler le petit esprit de l’Homme. Autrement dit, l’Esprit... Un être par exemple qui est homosexuel, il est dans un corps matériel, il vit une certaine souffrance parce qu’il est marginal, il vit dans une société qui rejette son activité, son expérience, et cet être-là pourquoi souffre t-il ? Parce qu’il n’est pas conscient dans son Esprit des lois de son incarnation.
S’il était conscient des lois de son incarnation, s’il savait pourquoi il était homosexuel, pourquoi il est né dans telle famille, pourquoi les conditions de son homosexualité, on lui répondrait de l’autre plan, pourquoi ! Et donc il serait automatiquement lavé de toute culpabilité sociale ou personnelle vis-à-vis de cette action, mais en même temps il aurait la maturité, c’est-à-dire l’Intelligence de son action, de son activité, et il serait suffisamment mûr pour ne pas troubler l’Humanité ambiante.
Le problème avec beaucoup d’homosexuels, c’est que beaucoup d’homosexuels ont troublé l’Humanité ambiante, et quand on trouble l’Humanité ambiante et qu’on fait partie d’une minorité, il est évident qu’on peut s’attendre à des chocs en retour. Et si l’homosexuel ne troublait pas l’Humanité ambiante, autrement dit si l’homosexuel était un homosexuel normal comme il y en a d’ailleurs, moi j’en connais des homosexuels qui sont des homosexuels normaux, des gens très bien, et je vous dis, quand je parle de gens très bien, je parle dans toutes les sphères de la société humaine, même dans la politique mondiale, il y a des êtres homosexuels qui voilent leur activité parce qu’ils savent, ils reconnaissent qu’ils ne peuvent pas ouvertement, dans l’Humanité ambiante qui est extrêmement primitive aujourd’hui sur le plan psychologique, dévoiler leur jeu.
Et ces êtres-là ont dans le monde une présence très effective, donc il y a des homosexuels... Alors nous respectons Michel-Ange ! Alors homosexuel... Si c’est Michel-Ange, ça va ! Mais si c’est le petit bonhomme à côté de chez nous, ça ne va plus ! Hein ? Homosexuel, si c’est un grand bonhomme de l’Histoire, ça va ! Mais si c’est le bonhomme à côté de chez nous ça ne va plus !
Donc il y a chez soi une sorte de présomption, il y a chez soi une sorte d’attitude, et tant que l’Homme aura des attitudes vis-à-vis de l’homosexuel, l’homosexuel sera obligé de vivre son expérience et ceci fait partie de son karma. Ceci fait partie de sa souffrance, et s’il a les clés et s’il connaît, et s’il comprend la relation entre son expérience et son incarnation et son Esprit, et s'il entre éventuellement en contact avec les plans qui peuvent bien lui expliquer sa situation, il ne souffrira plus de son homosexualité et il sera un homosexuel heureux, et il sera un homosexuel normal ! Comme il y a des êtres hétérosexuels normaux, il sera un homosexuel normal !
Ce n’est pas à l’Homme subjectivement, culturellement, au niveau de ses mœurs, en fonction de ses principes religieux ou de ses principes statutaires, de dire que l’homosexuel c’est un être qui est anormal. Il n’y a pas d’anormalité dans la nature. Il y a dans la nature des aspects qui relèvent d’une décision qui a été prise sur des plans invisibles avant l’incarnation. Ça, c’est comme le jeune Homme qui vient au monde avec une tête d’eau (hydrocéphalie), le jeune Homme qui est totalement difforme ! Nous, dans la société nous le considérons comme anormal, mais nous avons précieusement essayer de le protéger, nous lui donnons un environnement pour l’aider, mais nous ne faisons pas la même chose pour l’homosexuel !
Nous n’oserions pas aider l’homosexuel, nous n’oserions pas définir des lois sociales, des lois psychologiques ou des principes quelconques de vie sociale pour ces êtres-là parce que déjà, ces êtres-là ne sont pas anormaux dans un sens physique, mais ils vivent une anormalité qui n’est pas psychologiquement anormale, c’est-à-dire qu’ils vivent en dehors des lois du déterminisme biologique, et ceci fait partie de leur karma, ça fait partie de leur expérience, et si eux peuvent le vivre, vivre cette expérience sans être troublés dans l’émotionnel et dans le mental, ils vivront très bien leur expérience parce que c’est absolument nécessaire, c’est absolument essentiel qu’il y ait dans une civilisation de l’homosexualité.
C’est impossible... Et d’ailleurs il n’y a jamais eu de civilisation sur la Terre qui n’a pas eu son homosexualité, les Hindous ont eu leur homosexualité, les Indiens ont eu leur homosexualité, les Grecs, les Romains ! Toutes les civilisations de la Terre ont eu leur homosexualité ! Pourquoi ? Parce que l’homosexuel est le lien entre l’homme et la femme, il est cette présence dans la matière qui permet temporairement, pendant l’involution, que l’énergie de la femme passe vers l’homme et que l’énergie de l’homme passe par la femme. Ça, c'est sur le plan cosmique.
Donc l'homosexuel a une fonction cosmique sur la Terre, mais lui en tant qu'individu, il ne la voit pas, il ne la connaît pas, donc comment la souffre-t-il ? Il la souffre en relation de son déterminisme biologique qui est confronté à un déterminisme biologique, qui est universellement contre lui, donc il n’est pas capable de logiquement prendre possession de son expérience, et tant que l’homosexuel ne prendra pas possession de son expérience, il sera assujetti au jugement d’une société ou d’une Humanité ambiante qui, à cause de son nombre, de sa majorité, aura le droit de juger en chef son comportement psychologique.
RG : Là, je pense que ça clôt assez clairement pour l‘homosexualité.
BdM : Ça vous donne un peu l’idée.
RG : Maintenant si tout est normal, que penser de la pédophilie ?
BdM : La pédophilie ? Dans quel sens ?
RG : Euh… Laissez venir à moi les petits enfants, c’est-à-dire ceux qui retrouvent ou qui recherchent la présence des enfants pour… Une initiation sexuelle précoce…
BdM : Il y a dans toute expérience, toute expérience, de la maturité ou un manque de maturité, ça c’est un point commun. Il y a dans toute expérience un ajustement qui doit être fait au niveau du corps astral, ce genre d’expérience dont vous parlez n’est pas plus différent que l’autre genre d’expérience, par exemple, où le type va dans un magasin et se sent obligé de voler ! Alors le type qui va dans un magasin, qui est attiré à prendre quelque chose et de le mettre dans sa poche, il est poussé par la même énergie que le bonhomme qui va vers le jeune !
Il ne s’agit pas pour nous de juger ces êtres-là, il s’agit pour nous de leur faire comprendre, il s’agit pour nous d’avoir une science psychologique du mental qui puisse éventuellement altérer la vibration de leur corps astral, pour qu’ils ne puissent plus résonner à cette énergie, donc en être libérés. C’est ça de la psychologie ! En attendant que nous ayons des écoles ou des universités, ou des psychologues ou des psychiatres ou des éducateurs qui connaissent les lois de l’énergie, les lois de l’Esprit, à ce moment-là nous sommes obligés de traiter avec ces gens d’une façon légaliste, et automatiquement nous empiétons dans le domaine de leur expérience pour le bénéfice d’une Humanité ambiante, pour sauvegarder les mœurs d’une société.
Et c’est le rôle de la société de se protéger, mais c’est le rôle de l’individu de comprendre son prédicament, donc les gens qui sont tels que ceux que vous me décrivez, ces gens devraient... Parce qu’aujourd’hui il y dans le monde… Moi je suis un individu dans le monde qui parle, il y a des individus dans le monde qui offrent d’expliquer ce qui ne se comprend pas au niveau de leur psychologie. Donc si ces gens ont besoin de comprendre leur nature... Parce qu’il ne faut pas s’imaginer que le type qui est pédophile est heureux de faire ce qu’il fait. Il faut s’asseoir avec lui et réaliser qu’il vous dira quelque part dans la conversation, qu’il n’est pas capable de s’empêcher, il n’est pas capable de s’empêcher !
Il est poussé vers ces jeunes, donc s’il est poussé vers ces jeunes il est poussé par des forces ! S’il est poussé par des forces, il y a un contact astral entre lui et ces forces, donc ce contact doit être brisé, mais nous n’avons pas de psychologie ! Nous n’avons pas de science psychologique du mental pour expliquer à l’Homme cette condition et briser le lien entre l’astral et lui, donc la situation de ces êtres est une situation d’expérience, c’est une situation karmique, ça fait partie de l’évolution de leur Esprit. Et ça fera partie un jour de l’évolution de la société humaine de comprendre les lois occultes du psychologique humain, afin de libérer finalement une fois pour toutes l’Homme de toutes les contraintes psychologiques qu’il connaît et qu’il vit parce qu’il ne connaît pas les lois de son Esprit, il ne connaît pas les lois de l’âme, il ne connaît pas les lois de l’ego, il ne connaît pas les lois de la mémoire. Ça, ça fait partie de l’évolution de la nouvelle société.
RG : Quand vous dites tantôt, il ne peut pas s’en passer, ça peut très bien s’associer aussi aux hétérosexuels, les hommes qui disent : moi ça me prend… Une femme de même…
BdM : C’est la même chose, c’est la même chose ! Moi je me rappelle, j’avais fait un séminaire où j’avais reçu cette dame qui pleurait, qui était absolument dépourvue et qui me disait : “mon mari, ça n’a pas de sens… Il vient à la maison à 11h le matin, moi je suis dans la cuisine, il baisse ses culottes, à 3h de l’après-midi il revient à la maison, je suis dans la cuisine, il baisse ses culottes, il baisse ses culottes six, sept fois par jour”… Donc lui, il était en proie à la même énergie, seulement il était déjà protégé parce que dans la société hétérosexuelle, c’est normal et c’est peut être bien vu dans certains quartiers que l’homme puisse faire vibrer sa femme aussi souvent dans une période aussi courte (rires du public).
RG : La chose peut être inverse aussi, il y a des femmes qui en ont besoin très souvent.
BdM : Très juste, très juste.
RG : Mais alors, qu’est-ce que ça signifie qu’il y ait des gens qui ont vraiment souvent besoin, et d’autres qui n'en ont à peu près jamais besoin ?
BdM : Parce que la surexcitation du corps astral fait partie aussi de l’expérience. Un Homme qui entre moindrement, le moindrement dans une conscience supérieure, se voit automatiquement, naturellement désinvesti de cette capacité sexuelle désordonnée, automatiquement. D’ailleurs moi je sais, je fais des séminaires et je vois des gens qui viennent me voir quelque temps par la suite et qui me disent que leur activité sexuelle, leur appétit sexuel s’est un peu radouci, ils ont pris un peu de recul, ils ne vivent plus de la même insécurité psychologique vis-à-vis leur sexualité, donc c’est un ajustement du corps astral.
Vous savez, le problème de l’Homme sur la Terre, ce n’est pas dans le fait, ce n’est pas seulement dans le fait qu’il ne se comprend pas, c’est dans le fait qu’il est fait de principes vibratoires, il est fait de certaines énergies, le mental c’est un champ de force, le corps astral c’est un champ de force, le corps vital c’est un champ de force, et ces champs de force, s’ils sont le moindrement désaxés, le moindrement désordonnés dans leur vibration, imposent sur l’ego une très grande souffrance.
Et il faudra un jour que la psychologie soit suffisamment avancée pour pouvoir traiter, non pas d’une façon chimique, mais d’une façon verbale, de ces extrêmes de température, de ces extrêmes d’activité pour que l’Homme puisse vivre une vie normale. Vous pensez que l’Homme qui doit venir chez lui sept fois par jour, qui doit laisser son travail pour voir sa femme dans la cuisine, vous pensez que lui il est heureux ?! Évidemment il vibre, mais il sait très bien qu’il a un problème psychologique quelque part, mais le pire, c’est que ce n’est pas un problème psychologique, c’est un problème astral qui devient un problème psychologique ! La même chose avec l’homosexuel ! La même chose avec le pédophile ! Le problème, il devient psychologique parce qu’il n’est pas compris, mais au début c’est un problème astral, c’est une surexcitation du corps astral !
Et avec la surexcitation du corps astral, vous avez une télépathie inconsciente entre l’astral et l‘Homme, que j’appelle la pensée subjective inconsciente, et automatiquement le cirque commence, et regardez dans les annales de la criminologie, à tous les niveaux, dans ses aspects les plus bénins jusque dans ses aspects les plus sensationnels, vous verrez qu’il y a toujours une activité astrale qui n’est pas sous le contrôle de l’ego. Et c’est pourquoi l’Homme fait partie de ce que j’appelle l’involution et que l’Homme doit aller vers l’évolution, là où il pourra avoir un mental, un astral, un vital et un physique qui sont totalement ordonnés, donc à ce moment-là, il entrera dans une nouvelle conscience.
RG : Peut-être que dans tout ce qui pourrait être marginal, ce qui est le plus marginal entre tout, c’est peut-être les transsexuels, ceux qui dans leur essence, dans leur intimité propre, dans leurs hormones ne se sentent pas dans leur peau, s’ils sont nés homme ils se sentent femme, et s’ils sont femme ils se sentiraient mieux en homme. Qu’est-ce que c’est qui se passe dans ce cas là ?
BdM : Chez le transexuel, il y a une affinité astrale pour le bien-être sexuel femelle, autrement dit chez le transexuel, il y a une conscience astrale qui s’imprime sur son centre sexuel et qui lui donne le bien-être de la femme ou le bien-être de l’homme, et où situe le bien-être de l’homme ? Il se situe dans son pénis, où se situe le bien-être… Je vais continuer sur ce que je dis parce que ce n’est pas fini, et je dois expliquer à la longue ; le bien-être de l’homme vis-à-vis du corps astral se situe dans son pénis, le bien-être de la femme vis à vis de son corps astral se situe aussi dans sa partie sexuelle.
Alors le transexuel lui, est très très sensible par le biais du corps astral à ce bien-être, donc il y a une connexion extrêmement vitale, extrêmement électrique entre ce centre d’énergie astrale et le centre sexuel, donc le transsexuel lui, se sent constamment poussé à vivre l’autre rôle ; ça fait encore partie du débalancement du corps astral. Ça s’explique, il peut le comprendre, mais pour neutraliser cette connexion-là, il faut qu’il change de connexion mentale, il faut qu’il change de partenaire, de complice dans l’astral parce que les Hommes sont beaucoup plus dominés par l’astral qu’ils le pensent.
J’ai déjà expliqué, d’ailleurs c’est la fondation de mon instruction dans le monde occidental, que la nature même de l’Intelligence humaine et consciente est régie par des Intelligences astrales. Donc l’Homme inconscient n’a aucun pouvoir sur son cerveau. Son pouvoir mental est le résultat d’une communication télépathique, subliminale, entre son cerveau et ces Intelligences-là. C’est seulement lorsque ceci est brisé que l’Homme entre dans son Intelligence et qu’il peut à ce moment-là comprendre tous les aspects de lui-même.
RG : Donc en fin de compte, quelle que soit la révélation sexuelle que vit l’être humain sur Terre, il se retrouve à passer au niveau supérieur dans l’androgynat, sans sexualité mâle/femelle, sans polarité yin/yang, c’est l’unité ?
BdM : Sur les autres plans en dehors de l’astral, oui, il n’y a pas de polarité, il ne peut pas y avoir de polarité dans le plan mental parce que le plan mental ne s’exécute pas dans la matière comme le plan astral s’exécute dans la matière. Donc l’Homme qui est dans sa conscience supramentale, qui a une conscience supramentale ne se voit pas en tant qu’homme, il se voit en tant qu’être dans un corps mâle ou il se voit en tant qu’être dans un corps de femme, donc à ce moment-là il ne souffre pas de la polarité et il peut très bien comprendre l’un ou l’autre.
RG : Bernard, il reste à peine cinq minutes dans cette deuxième heure sur la sexualité, et la troisième heure sera consacrée aux interventions du public qui seront faites par écrit, pendant la pause, question de répondre très intimement à des questions très personnelles qui viennent du public en général ; je pense qu’on a réussi à faire un bon tour d’horizon sur les manifestations de la sexualité…
BdM : Vous savez que la sexualité… Le phénomène humain c’est très vaste, très vaste, et je demande aux gens qui m’écoutent, soit à la télévision ou de n’importe quelle façon, de toujours prendre en considération que, si on ne me comprend pas à l’intérieur d’un terme, à l’intérieur d’une section, de paroles expliquées, qu’on revienne à moi d’une façon ou d’une autre plus tard, pour que j’explique, parce qu’il est absolument impossible à l’Homme de parler d’une façon permanente de la nature de l’Homme, du phénomène humain sans parler très très longtemps… Parce que l’Esprit ne peut pas fonctionner comme l’intellect, l’Esprit fonctionne d’une façon synthétique très rapide, tandis que l’intellect lui, fonctionne au niveau de la mémoire. Donc si nous parlons surtout de la sexualité, si nous commençons à ouvrir un voile, ou dépasser le voile sur la sexualité, il est évident que les gens devront écouter très très longuement ce que nous devons dire parce que même moi, j’apprends quand je parle !
Donc il est évident que l’Homme doit apprendre à écouter avant de tirer des conclusions sur des mots qui souvent ne sont pas très bien formés parce qu’il y a trop de pression qui pousse derrière. Alors nous devons être patients, si nous voulons bien comprendre les phénomènes extraordinairement complexes et très simples en même temps de la sexualité humaine. Il y a beaucoup à dire !
RG : Sans préjugés.
BdM : Il faut toujours être sans préjugés.
RG : Sauf en ce qui concerne la destruction plutôt que la créativité…
BdM : Oui, mais les gens sont suffisamment intelligents pour réaliser la différence entre les deux.
RG : Merci, Bernard de Montréal.
LA SEXUALITÉ (48 C)
RG : La dernière heure avec Bernard de Montréal, Mai 1983, sur le sujet de la sexualité. Maintenant j'ai plusieurs questions écrites de la part du public ici. Qu'est-ce qui arrive lorsqu'une femme a des ovules qui ne produisent jamais d'enfant, des femmes non fertiles, et non fertilisables ?
BdM : Lorsqu'une femme a des ovules qui ne produisent pas d'enfant, c'est parce que, comme je le disais au début, l'ovule ne frémit pas. Lorsque l'ovule frémit, il attire vers lui le sperme ; s'il ne frémit pas à ce moment-là il n'a pas de vitalité éthérique. La vie commence sur les sous-plans de la matière, la vie ne commence pas dans la matière ; la matière c'est le support de la vie. Alors, dans les sous-plans de la matière s'il n'y a pas de vie, s'il n'y a pas de vitalité, s'il n'y a pas cette énergie qui est cosmique, à ce moment-là la matière est neutre, elle n'est pas fonctionnelle.
RG : À cause de quoi ça se produit comme ça ?
BdM : Ça encore, ça fait partie des lois karmiques.
RG : C'est dans son destin, autrement dit ?
BdM : C'est dans son destin, oui.
RG : Mais comment...
BdM : Ça fait partie de ses souffrances en tant qu'ego, ça peut faire partie de certains abus qui ont été vécus dans d'autres vies. Il y a toutes sortes de raisons. Quand on considère la vie de l'Homme, dans son expérience, il faut toujours voir sa vie en fonction, la comprendre sa vie, en fonction de son passé. C'est impossible d'avoir un portrait clair de la vie de l'Homme, un portrait intelligent de la vie de l'Homme, quelles que soient les expériences, si on n'a pas une compréhension des relations entre cette vie et son passé. L'Homme vit des cycles d'expériences et ces cycles d'expériences qui font partie de la mémoire accumulative de l'âme sont nécessaires à l'évolution de l'âme. Et il y a des hommes ou des femmes qui, dans le passé, ont violé les lois de la vie à un certain niveau, et dans une autre expérience doivent rebalancer l'énergie qui manque pour leur évolution.
RG : Quelles sont les lois de la vie ?
BdM : Les lois de la vie sont très complexes, elles font partie du domaine de l'Esprit, on ne peut pas expliquer les lois de la vie d'une façon catégorique ou philosophique, sans ça on fait de la philosophie avec ça. Mais les lois de la vie sur le plan universel, si on les regarde dans un cadre très simple, relèvent du pouvoir de l'Esprit de manipuler les plans inférieurs de l'Homme.
Autrement dit, si la lumière de l'Esprit, la Lumière de l'Intelligence peut pénétrer les plans inférieurs de l'Homme, dont le mental, l'astral, le vital et le physique, il y a harmonie entre l'Homme et ces plans-là. S'il y a une disharmonie entre cette énergie-là et l'Homme, à cause de l'égocentricité de l'Homme, à cause de son ignorance, à cause de son manque d'expérience, son manque d'évolution, à ce moment-là il y a violation des lois de la vie, c'est-à-dire qu'il y a violation des lois de l'Esprit, donc il y a assujettissement chez l'Homme du pouvoir de l'âme, qui est le pouvoir de la mémoire sur son ego.
Et à ce moment-là l'Homme doit vivre une expérience pour corriger ceci, afin qu'éventuellement le corps mental, le corps astral, ou les autres corps, mais surtout le corps mental et le corps astral parce que ce sont les corps de conscience, soient ajustés à la vibration de la vie. L'évolution future de l'Humanité, la prochaine évolution, la sixième race sera une évolution qui permettra à l'Homme d'être dans une plus grande harmonie avec les lois de la vie parce que l'Homme, pour la première fois, aura contact télépathique avec l'Intelligence.
Donc à ce moment-là, l'Homme aura une conscience autre, donc sa conscience éventuellement ne sera plus expérimentale, elle sera totalement créative. Alors, c'est pour ça qu'on dit que l'Homme, demain dans la nouvelle évolution, les Hommes seront les fils de la Lumière, ils ne seront pas les fils de l'Homme, ils seront les fils de la Lumière. Ceci veut dire qu'ils seront en harmonie avec les lois de la vie, donc ils auront en eux le pouvoir de la vie. Ils vivront selon cette loi, cet Esprit.
RG : Est-ce que ça fait référence aussi au texte de la Bible, quand on dit : “et les enfants de cette époque auront la connaissance” ?
BdM : Oui, c'est ça, les enfants à cette époque auront la connaissance, ils seront dans l'Intelligence, il y aura connexion entre le mental inférieur de l'Homme qui est un mental planétaire et le mental supérieur de l'Homme qui est le mental cosmique.
RG: Encore une fois, par rapport à la sexualité, pourquoi dit-on : “il faut être semblable aux enfants pour entrer au royaume des cieux”, et l'une des caractéristiques des enfants sur le plan sexuel, c'est qu'ils n'ont pas de sexualité fonctionnelle pour la procréation ?
BdM : Il faut faire attention aux analogies. C'est très dangereux les analogies, quand on dit qu'il faut être semblable aux enfants, c'est-à-dire qu'il faut être simple en Esprit, c'est-à-dire ne pas bloquer le chemin de l'énergie à travers le mental parce que les enfants n'ont pas un ego suffisamment structuré pour bloquer subjectivement l'énergie. C'est dans ce sens-là, ce n'est pas dans un autre sens parce que même les enfants sont inconscients.
RG : Qu'est-ce qui arrive lorsqu'une femme donne naissance à un bébé “mongol” ou difforme, c'est encore dans son karma, mais sur le plan de l'énergie sexuelle qui passe dans l'ovule, inséminé par le spermatozoïde, pourquoi est-ce qu'il y a des enfants qui naissent difformes ?
BdM : Su le plan de l'ovule ?
RG : Oui, si l'enfant naît “mongol”, il y a fallu qu'au niveau de l'ovule...
BdM : Si l'Homme pouvait regarder dans ce qu'on peut appeler le domaine de l'Éther, dans les sous-plans de la matière, il verrait que la construction génétique d'un être humain est le produit de la manipulation vibratoire de cette énergie-là. L'Esprit c'est de l'énergie. L'ESPRIT C'EST DE L'ÉNERGIE ! Donc l'Esprit vibre, il rayonne et en rayonnant, il affecte la structure génétique, donc l'Esprit peut très facilement créer un désordre dans la structure génétique, c'est le karma de l'Homme.
RG : Donc il n'y a pas que l'astral qui soit contaminé, mais il y a l'Esprit qui peut être contaminé aussi, qui fait des désordres ?
BdM : Non, l'Esprit ne crée pas de désordre par contamination. L'Esprit crée un désordre pour permettre à l'ego d'évoluer, pour une expérience qui est conforme à la mémoire de l'âme. Si l'ego dans le passé a vécu des expériences, exemple, c'est toujours mieux de donner des exemples simples... Si, par exemple, dans une période historique quelconque, une femme ou un homme a maltraité un enfant, infirmé un enfant, l'homme était très primitif, très barbare dans le passé, on peut s'imaginer ce qui se passait, à ce moment-là dans une autre incarnation, ce même personnage devra vivre une expérience conforme à ce qu'il avait auparavant vécu.
Ce sont les lois d'équilibre, si ces lois n'existaient pas, il n'y aurait aucune progression, il n'y aurait aucune évolution. Si l'Homme ne vivait pas... Et heureusement que l'Homme vit son karma à de très longues périodes, à de très longues échelles parce que si l'Homme vivait son karma dans l'instantané, la civilisation ne pourrait pas continuer à évoluer, l'Esprit ne peut pas être présent instantanément dans “l'équilibration” des lois de son énergie. Donc l'Homme subit des périodes d'incarnation, et ça fait partie des lois d'évolution, et c'est absolument nécessaire.
RG : Que pensez-vous de l'avortement ?
BdM : J'ai déjà parlé sur l'avortement. L'avortement aujourd'hui c'est une question qui est onéreuse pour le public, c'est une question qui est onéreuse pour ceux qui dirigent les mœurs ou les pensées religieuses, ou les pensées philosophiques dans le public parce que l'Homme ne comprend pas les lois de la vie ; l'Homme met dans la vie de l'importance où il n'y en a pas. Et il n'en met pas où il y en a.
D'abord, l'Homme ne sait pas quand commence la vie, l'Homme pense que la vie, que l'être humain commence, que l'âme elle est descendue dans l'être humain lorsque celui-ci est au stage embryonnaire. Ce n'est pas le cas, il faut aller sur les autres plans. L'Homme manque de sensorialité, il manque d'extrasensorialité pour voir que l'âme descend dans l'être humain quand il commence à respirer. Donc dans le phénomène de l'avortement, il y a toute une situation d'évolution psychologique et philosophique qui fait partie de l'expérience de l'Homme.
Moi je ne peux pas en public avouer pour une conclusion ou pour une autre, je m'en remets constamment aux décisions qui sont prises universellement dans le monde, soit par les gouvernements, soit par le Vatican, pour des raisons qui font partie de l'Intelligence que j'ai, d'un certain ordre qui doit être maintenu dans le monde. Comme j'ai déjà dit, j'approuve, je suis en accord avec les décisions, par exemple, du Vatican vis-à-vis le comportement de la femme vis-à-vis l'avortement. Pourquoi ? À cause de l'inconscience dans les pays sous-développés.
Mais si je parle en mon nom ou si je parlais en mon nom dans une chambre privée, à ce moment-là il est évident que j'expliquerais l'avortement d'une façon autre parce que je sais que l'âme, autrement dit la partie essentielle de l'Homme, devient affective, autrement dit devient, tente, dans l'expression matérielle de la chair, lorsque l'être respire, autrement dit lorsqu'il sort du corps humain. Mais c'est le plus loin que je peux aller dans cette question.
RG : C'est à nous à se dire qu'on pourrait quand même éliminer un fœtus, puisque ce n'est pas encore un être humain ?
BdM : C'est à l'être humain, d'ailleurs c'est l'être humain individuellement au cours des années, au cours des générations, qui prendra cette décision. Moi je connais très bien beaucoup de gens qui prennent leur décision et qui ne souffrent pas de culpabilité vis-à-vis l'avortement, ainsi de suite.
Mais parler ou faire référence à certains individus et faire référence à une très grande majorité dans le monde qui n'est pas encore arrivée à un stage d'autodétermination vis-à-vis leur passé, ainsi de suite, des masses et des millions de personnes, d'hommes et de femmes qui sont encore très spirituels, très religieux, et que l'on doit respecter dans leur état psychologique, on ne peut pas avancer des connaissances profondes et occultes, et créer pour ces masses ou pour la hiérarchie qui essaie de les bien guider dans un certain chemin... Bien qu'il soit plus ou moins aveugle ce chemin parce qu'éventuellement l'Homme doit prendre en main sa propre destinée, c'est l'Homme lui-même en tant qu'individu qui a découvert sa destinée, qui doit être capable de prendre ses propres décisions par lui-même.
Mais comme la majorité des Hommes de la Terre ne sont pas capables de prendre par eux-mêmes leurs décisions, il n'est absolument pas bon ou magnanime qu'un Homme impose des vues, en tout cas moi je ne peux pas le faire, impose des vues qui iraient à l'encontre des sentiments profonds de ces êtres, et ces sentiments doivent être respectés.
RG : Que pensez-vous de l'insémination artificielle et par extension je parlerais des formes d'inséminations provoquées et voulues comme dans le temps d'Adolph Hitler, quand il disait que l'ordre des SS devait engendrer la race pure aryenne. Il accouplait des hommes fort physiquement, beaux, etc. avec...
BdM : L'insémination artificielle dans un régime nazi, dans un régime totalitaire, dans un régime qui est l'expression dans le monde d'un “dévionnisme” (déviance) ésotérique, le nazisme c'était du “dévionnisme” occulte ésotérique, ça peut être très dangereux et nous avons les preuves à l'appui. Mais dans le cas d'une science qui essaie de soulager les souffrances de certaines femmes qui veulent des enfants, c'est une technique qui est absolument remarquable et qui éventuellement prendra de plus en plus de place dans l'esprit de la civilisation.
RG : Arriver à contrôler la qualité des bébés qu'on produit, comme on produit une qualité supérieure, maintenant de télévisions en couleurs, est-ce que ça ne devrait pas être justifiable dans notre système, où on vise à l'amélioration continuelle du produit fini ?
BdM : L'Homme tend théoriquement de s'assurer du pouvoir scientifique et technologique visant à récupérer dans les structures génétiques un bon potentiel et éliminer le mauvais potentiel, ceci fait partie de la science de l'avenir et il y aura certainement des individus qui feront des erreurs parce que la technologie n'est pas suffisamment à point, mais ces erreurs ne seront pas en général le produit d'une déviation psychologique de la part de “l'establishment” scientifique.
RG : Que pensez-vous donc de l'insémination artificielle, qu'est-ce qui se produit sur le plan cosmique lorsqu'on utilise, on sort de la congélation du sperme et puis on l'utilise sur un ovule. Qu'est-ce qui s'est passé pendant la période de congélation ?
BdM : C'est la même chose, il y a des milliards et des milliards d'âmes de l'autre côté qui veulent descendre dans la matière. Vous savez, descendre dans la matière aujourd'hui à la fin du cycle tel que le nôtre, c'est un peu comme aller au forum quand les Rolling Stones sont là (rires du public). Tout le monde veut y aller. Alors sur les autres plans, ils sont très très empressés de descendre. Et si un scientiste sur le Globe essaie des techniques, il est évident qu'il va recevoir de l'aide, de l'inspiration des autres plans, parce que ça fait partie de la relation occulte, inédite, hermétique qui est très voilée des relations entre le cerveau humain et la science du devenir qui fait déjà partie, qui est à un très haut niveau dans les mains de certaines Intelligences qui travaillent dans les plans astraux. Alors il n'y a pas de problèmes là non plus.
Plus l'Homme peut avancer la science, plus l'Homme peut aider à l'épanouissement de la science, du moment qu'il s'en sert avec Intelligence, plus il y a de possibilités et plus il y aura de fruits. Mais c'est là ou l'Homme commencera à transmuter la matière génétique, comme il a fait au niveau de l'atome, c'est là qu'il s'apercevra que ce n'est pas aussi facile.
Vous savez, les scientistes nucléaires ont, pendant quelques années, espéré pouvoir facilement transmuter les matières, le plomb dans un autre médium, ainsi de suite, et ils se sont aperçus que les matières atomiques sont très instables et pourquoi elles sont instables ? Parce que pour qu'une matière atomique soit ou demeure, ou maintienne sa stabilité, il faut que son ton, sa tonalité soit altérée, et l'Homme ne peut pas altérer le son de l'atome. Pour altérer le son de l'atome, il faut changer de plan.
Donc tant qu'il n'y aura pas de science intégrale sur la Terre, l'Homme ne pourra pas changer le plomb en or ou changer le cuivre dans un autre métal parce qu'il n'a pas accès au ton, au son de l'atome et c'est encore pire au niveau de la génétique humaine. Avant que l'Homme puisse réellement stabiliser le réseau génétique et imputer à la matière une fraction de ce qu'il veut, ça prendra des années, et déjà nous serons arrivés dans un autre cycle. Nous sommes arrivés au vingt-et-unième siècle et déjà, la Hiérarchie, à travers les scientistes occultes de l'Humanité du nouveau gouvernement, travaillera avec ces Hommes-là.
RG : Vous utilisez le terme génétique depuis tantôt, les gènes, justement, le génie vient des gènes. Qu'est-ce que c'est ces fameux gènes ?
BdM : Le génie, ça c'est très “touchy” (délicat), le génie vient des gènes ! Le génie ne vient pas des gènes, même des fois les gènes gênent le génie (rires du public). C'est que les gènes sont un support matériel pour l'énergie et lorsque vous avez des Hommes qui ont du génie, leur génie n'est pas le produit, ou n'est pas causé par leur nature génétique ; leur génie il est causé par leur sensibilité génétique à l'énergie astrale de haute vibration. C'est l'énergie, c'est la sensibilité de leurs gènes à l'énergie astrale ou à l'énergie mentale qui fait que ces Hommes sont des génies. Ce ne sont pas leurs gênes ! Quand Einstein est mort, on a essayé de faire des études sur son cerveau et on s'est aperçu qu'il avait un cerveau plus petit que le reste des Hommes, alors il ne faut pas... C'est dans la vibration !
C'est dans les sous-plans de la matière génétique qu'on découvre véritablement... Et ce sont les voyants qui sont le plus aptes à découvrir si un Homme a du génie parce que les voyants sont capables de voir les auras, ils sont capables de voir les lumières, la luminosité qui entoure le corps de l'Homme... Et ce sont ces gens-là qui, des années d'avance, lorsque l'Homme est au stage du biberon qu'ils peuvent dire : “bon, cet Homme sera grand ou cet Homme sera petit”.
RG : Et lorsqu'on aura la science ou la confiance envers certains voyants qui sont efficaces réellement, est-ce qu'on ne pourra pas produire, comme par clonage, la répétition d'un concept de gènes qui sont sensibles et appropriés à la réception des énergies ?
BdM : Il sera permis à l'Homme de faire du clonage sur le Globe terrestre lorsque la Hiérarchie sera en contrôle de l'évolution de la Terre, pas avant. Autrement dit, les maîtres d'œuvre, la présence du Régent planétaire, celui qui porte le fardeau de l'évolution, celui qui raccorde les plans cosmiques avec le plan planétaire, celui qui pourra neutraliser les effets astraux sur la conscience de l'Homme, lorsque ces êtres-là seront actifs au niveau de leur mental, de leur statut universel sur la Terre, à ce moment-là il sera permis à l'Homme de commencer à investiguer les possibilités du clonage. Parce que l'Homme aura besoin de clones lorsqu'il commencera à voyager dans le système solaire, surtout lorsqu'il sortira du système solaire, parce que l'être humain ne peut pas, dans sa constitution présente, faire de très grand voyages dans le cosmos parce qu'il n'a pas suffisamment de densité dans le corps astral.
C'est pour ça que les scientistes ou les astronautes qui vont sur la Lune ont toutes sortes de maladies, le corps astral n'est pas balancé, n'est pas stabilisé. Mais éventuellement il y aura des Hommes, des clones qui, dans le fond, seront des robots génétiques, créés par cette science, qui pourront faire des tâches que l'Homme n'aura pas à faire.
Mais l'Homme ne fait pas ce qu'il veut, le scientifique ne fait pas ce qu'il veut dans l'involution. Lorsque le scientifique aura découvert l'origine de ses pensées, lorsqu'il verra qu'effectivement quand il pense telle pensée, cette pensée vient d'un raccordement avec un plan parallèle, il verra que c'est le gouvernement invisible qui décide les étapes de l'évolution scientifique sur la Terre. Mais ce temps vient. Il vient, il n'est pas loin.
RG : Dans combien de temps ?
BdM : Il n'est pas loin. Pas loin pour moi, c'est peut-être loin pour vous, mais ce n'est pas loin.
RG: Que pensez-vous de la vasectomie et par extension des hommes vasectomisés ou qui n'ont pas la prostate, ou des femmes qui se font faire la grande opération, ont l'impression par la suite de ne plus être réellement homme ou ne plus être réellement femme ? Est-ce qu'il se passe réellement quelque chose à un autre niveau ?
BdM : Bon, je doute que les hommes se plaignent de perdre leur masculinité. Que les femmes soient affectées sur le plan de leur santé, oui. D'ailleurs dans un couple, s'il y avait... naturellement c'est un problème de sensibilité aussi, mais dans un couple, s'il devenait nécessaire, à cause encore de l'inconscience du couple parce qu'un couple qui est conscient n'a pas besoin de se faire couper, mais si un couple était inconscient, à ce moment-là, et qu'il devenait bon pour le couple, pour la femme, pour le soulagement de la femme de ne pas vivre cette anxiété vis-à-vis une procréation non désirée, à ce moment-là c'est mieux que ce soit l'homme qui passe par le “couteau” que la femme. Parce que la femme est beaucoup plus complexe, est beaucoup plus sensible, ses tissus sont différents, ses tissus ont un “bleeding rate” (taux de saignement), comme on appelle en anglais, qui est très différent de celui de l'homme.
Chez l'homme c'est purement mécanique tandis que chez la femme c'est... La femme est un être très compliqué au niveau de la génétique surtout en ce qui concerne les parties vaginales, donc il faut moins troubler cette section de son corps physique. Alors ça relève d'une certaine générosité de l'époux pour l'épouse.
RG : Comment une personne peut-elle réagir dans une société où c'est le macho ou le super mâle qui domine, comme en Orient...
BdM : Le quoi ?
RG : Le macho !
BdM : Le macho ? (rires du public).
RG : Le macho, ça veut dire le mâle “au boutte”...
BdM : Je vais le comprendre, oui... !
RG : (…) Pour des raisons médicales, est obligé d'avoir des opérations aux organes et qui fait qu'après, il ne peut plus...
BdM : Vous pouvez me répéter, j'ai perdu le macho là !
RG : Je vais la lire intégralement la question ici. Quand l'ablation de la prostate se fait soit en partie ou complète, quelles en sont les conséquences au point de vue du comportement de l'homme, quelle est sa réaction psychologiquement devant une société de super mâles, par exemple, les machos, quelles sont en fait les conséquences d'une telle souffrance mentale reliée à son physique ? Le physique et le mental sont reliés par le fait que l'être humain est diminué biologiquement.
BdM : Je doute, je doute que la majorité des hommes se sentent diminués, dans l'expérience peut-être, on peut sentir une sorte de diminution biologique parce que perdre quelque chose qu'on possède c'est normal, si on le perd, on se sent diminué, mais je suis sûr qu'après un certain temps, l'homme ne pense plus à ceci et qu'il n'est pas affecté dans sa psychologie. S'il est très macho, à ce moment-là peut-être qu'il est affecté dans sa psychologie parce que le macho c'est un homme qui a une certaine vanité de son mâle, c'est un homme qui a une certaine vanité de son rôle, c'est une sorte de dieu, c'est-à-dire qu'il se place lui-même sur un piédestal, il n'y a pas besoin de quelqu'un pour le mettre-là, et automatiquement il peut psychologiquement perdre confiance un peu dans son appétit personnel.
Le macho s'aime, il s'aime, c'est un peu comme celui qui se regarde dans la glace, il a des qualités que les autres hommes n'ont pas, ainsi de suite, mais ça, ça fait partie de son imagination aussi. Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui mettent les machos à leur place et lorsqu'un macho se fait mettre à sa place, laissez-moi vous dire qu'il dégringole beaucoup plus vite que l'autre qui ne l'est pas, macho. Plus on est macho, moins on est macho après.
RG : Là, vous parlez, de celui qui s'aime, justement on associe très souvent la masturbation à celui qui retourne l'énergie sexuelle sur lui-même, vers lui-même, on a souvent associé la masturbation à du vice ?
BdM : La masturbation naturellement a été associée à du vice parce que dans le passé, ça n'était pas l'avantage de certaines communautés ou de certaines... Sur le plan moral, je veux dire, mais sur le plan de l'expérience, la masturbation c'est normal. C'est le moralisme qui crée le doute dans celui qui se masturbe, le singe qui se masturbe dans le cirque, il ne se casse pas la tête avec vos doctrines philosophiques, pourtant il le fait devant vous avec tout l'égard qu'il a pour votre personne (rires du public).
Donc chez l'homme c'est la même chose, il se masturbe parce qu'il doit canaliser une certaine énergie sexuelle dans une expérience, ou il manque d'un partenaire, mais il ne faut pas se masturber toute la vie. À un certain moment il faut arrêter, il faut se chercher une femme, il faut se chercher un partenaire, sinon on souffre psychologiquement.
Il y a des cas, par exemple, particuliers, par exemple, vous avez le célibataire endurci qui, soit vivra sa sexualité dans le rêve ou qui vivra sa sexualité sur le plan de la masturbation, mais s'il émure, c'est-à-dire s'il n'est pas criblé par le moralisme et la culpabilité qu'engendre le moralisme, il vivra sa masturbation et il n'en souffrira pas psychologiquement, sinon il en souffrira psychologiquement. Le problème avec la masturbation, c'est que si vous n'avez pas les épaules suffisamment fortes pour supporter moralement votre action, ben, à ce moment-là vous en souffrez ; si vous avez les épaules suffisamment fortes, vous n'en souffrirez pas et vous vivrez votre vie “en tant que”.
RG : On dit très souvent que la sexualité, débute par la découverte de ses organes ?
BdM : Excusez-moi, je fais un... Si on regarde les problèmes de la sexualité ou les aspects de la sexualité, de mon point de vue, je reviens toujours au même point central. Si l'Homme n'a pas de culpabilité, si l'Homme a un mental sain, si l'Homme est solide dans sa psychologie, dans son être, s'il a l'intelligence de son action, s'il comprend son action, à ce moment-là, même si son action est marginale, elle ne fait pas de dommage à la société et lui il la vit selon son expérience. C'est ça un peu le point.
C'est pour ça que je dis souvent qu'un Homme qui vit sa vie sexuelle, même d'ailleurs la vie sexuelle d'une personne, d'un homme, d'une femme ou d'un couple, c'est quelque chose qui est totalement intime et si c'est intime alors automatiquement, l'homme, le couple ou la femme doit être suffisamment mûr pour ne pas se laisser influencer par les doctrines moralistes qui viennent de l'extérieur et qui risquent d'affaiblir la fondation de leur psychologie sexuelle.
RG : On est pris actuellement par le problème d'enseigner la sexualité, où voyez-vous l'intervention de maître dans l'apprentissage de la sexualité, comme on trouve tout à fait naturel l'intervention de maître dans l'apprentissage de faire des tartes aux fraises ?
BdM : Quand vous parlez de maître, vous parlez d'enseignant ?
RG : D'enseignant, de maître, de... Sur le plan des techniques, sur le plan des connaissances ?
BdM : Un enseignant et un maître, c'est très différent pour moi. Un enseignant c'est un homme qui enseigne dans l'école la sexualité, qui est gouverné par une convention décrétée par le gouvernement, il y a une forme là. Alors cet homme-là il fait de son mieux selon ce qu'il connaît de la psychologie, de la sexualité parce qu'aujourd'hui il y a trop d'enfants qui n'ont pas accès à de l'information, parce que les parents ne sont pas prêts émotivement ou mentalement à véhiculer cette information. Donc c'est bon que ces enfants comprennent un peu la mécanicité de la sexualité.
Mais ce n'est pas parce que la sexualité est enseignée dans ces cadres scolaires qu'elle est nécessairement meilleure qu'une sexualité qui serait amorcée dans son enseignement à la maison. C'est très complexe ce problème-là parce que dans une maison... Moi j'ai une enfant, j'ai une petite fille qui est très sensuelle de nature et j'observe sa sensualité, je l'observe dans son comportement, je la regarde avec mon Intelligence, je ne la regarde pas avec mes émotions. Je la regarde avec mon Intelligence et lorsqu'elle fait quelque chose, souvent elle a des petites amies, ainsi de suite, lorsqu'elle fait quelque chose, je vais en moi-même et je me parle et je reçois l'information, et si ça me répond “qu'elle est bien, laisse-la vivre son expérience”, je la laisse ; si on me fait faire une remontrance quelconque, je la fais, mais toujours avec... Excusez-moi, je suis coupé alors je ne peux pas parler, je vais revenir... Toujours avec le respect de sa personne.
Je ne peux jamais m'imposer à elle, je ne peux jamais être moraliste, je peux lui expliquer des modalités de son évolution, ainsi de suite, mais je ne peux jamais être moraliste, il m'est impossible avec elle, à cause de la fusion, d'être moraliste. Donc elle va apprendre, elle va tâtonner, elle va apprendre et elle va grandir, mais relax, et il faut qu'elle grandisse relax dans son mental et dans son émotionnel vis-à-vis de sa sexualité.
Donc lorsqu'elle aura quatorze, quinze ans, au fur et à mesure les questions deviendront plus complexes, elle aura toujours la capacité de venir à moi ou de venir à sa mère et d'avoir de l'information qui sera toujours libre, donc elle ne se sentira jamais dans une situation où elle peut être piégée, où elle peut perdre face. Elle aura toujours la réponse qui lui convient, donc à ce moment-là, plus elle va grandir, plus elle vivra une sexualité intelligente et non libre.
Il y a une différence entre une sexualité intelligente et une sexualité libre. Les gens aujourd'hui parlent de sexualité libre, mais ce n'est pas une sexualité intelligente. Une sexualité intelligente, c'est une sexualité qui est libre dans l'Intelligence et automatiquement libre dans le matériel, libre dans l'émotion, ainsi de suite. Tandis qu'une sexualité qui est libre dans le cadre de l'inconscience de l'Homme peut comporter dans sa vie matérielle, dans sa vie émotionnelle, dans sa vie mentale, des dangers. Il y a des gens qui vivent une sexualité libre, mais qui sont infestés de parasites.
Alors si une personne ne vit pas sa sexualité d'une façon intelligente, elle peut courir des risques, même si cette sexualité elle est libre. Donc moi je n'opte pas pour une sexualité libre, mais j'opte pour une sexualité intelligente, mais l'Intelligence de la sexualité, elle est toujours conforme à l'Intelligence de l'individu et non à l'Intelligence de la race.
RG : Au début de cette intervention, vous nous avez parlé de la différence entre le maître et le professeur de sexualité, et le maître de sexualité...
BdM : Le maître de la sexualité c'est une autre étape dans l'évolution de l'Homme. Il y a des Hommes qui, en passant par des maîtres qui leur donneront certains enseignements sur la sexualité, vont dépasser le blocage psychologique, le tabou occidental de la sexualité pour pénétrer dans une sorte de liberté sexuelle qui fait partie de la sexualité orientale. Donc à ce moment-là, il y a l'ébauche d'une liberté, il y a l'ébauche d'un mouvement créatif, vis-à-vis la sexualité, mais un maître demeure toujours un maître. Donc l'individu qui va vers le maître, si un jour il n'en arrive pas lui, à sa propre Intelligence, sera toujours dominé par l'astralité du maître, c'est-à-dire que le maître, conforme aux lois de l'involution, aidera l'être à aller plus loin dans la reconnaissance de sa conscience sexuelle, mais pourra aussi empêcher l'être de découvrir l'Intelligence de sa sexualité.
Donc cet être demeurera toujours un disciple d'un maître quelconque qui enseigne certains aspects d'une sexualité orientale, et ceci peut éventuellement le bloquer pace qu'il fera de la sexualité une philosophie. Et la sexualité ce n'est pas une philosophie. La sexualité c'est un acte généreux de la conscience créative dans l'Homme à travers le plan physique pour le bien-être et l'équilibre du plan mental et du plan émotionnel. Et si l'on fait de la philosophie à la sauce occidentale ou à la sauce orientale de la sexualité, on diminue la nature de notre énergie, c'est-à-dire qu'on contamine éventuellement notre sexualité parce qu'on la colore par notre astral.
Autrement dit, on lui enlève la substance supramentale pour lui donner une coloration mentale ou astrale qui, éventuellement, peut très très bien devenir une sorte de sodomie dans l'expérience matérielle. Et je sais très bien qu'il y a de la sexualité vécue ou exprimée par les maîtres qui devient, transposée dans un contexte occidental, et qui devient une forme de sodomie, donc qui devient une exploitation de la nature animale pour le bénéfice du désir de l'ego, ce qui est contre la nature de l'Esprit.
RG : Justement, que dire de ces relations père/fille, mère/fils dans la même famille ou les mononcles (tontons) qui se mêlent de l'éducation et de la pratique avec les enfants puis tout le reste ?
BdM : Il y a des lois sociales très rigides concernant cette sexualité, et souvent cette sexualité elle est imposée à des jeunes, et sous le joug de la crainte, sous l'empire de la dénonciation, auront peur de livrer publiquement leurs partenaires qui sont souvent des oncles ou des parents, ainsi de suite. Et ceci c'est dommage, mais il y a déjà une grande surveillance, ou il y a déjà d'érigés dans notre société québequoise des Tribunaux qui se servent de leur pouvoir judiciaire pour corriger ces situations.
Malheureusement il y a trop d'enfants qui vivent sous le règne de la terreur dans les foyers, et ces situations existent et continuent, et détruisent la fabrique sociale de la famille, et détruisent la fabrique psychologique de l'individu, du jeune enfant. Et éventuellement ces enfants-là deviennent tellement faibles dans leur psychisme qu'ils peuvent facilement devenir pervertis et encore détruire la fabrique sociale de leur communauté.
RG : Par ailleurs, est-ce qu'il pourrait y avoir des interventions d'adultes...
BdM : Je veux ajouter quelque chose, si vous m'excusez. Dans le domaine de la perversion sexuelle il y a deux aspects. Il y a l'aspect où l'influence est extérieure et l'aspect où l'influence est intérieure. Et je marque d'un trait très défini cette différence. Là où l'individu est affecté, influencé de l'extérieur sur sa sexualité, il doit y avoir réprobation sociale. Autrement dit il doit y avoir dans la société un corps qui vise à corriger ces excès.
Là où il y a influence intérieure, à ce moment-là, il y a aussi un autre corps dans la société, qu'on appelle le corps psychologique, les psychiatres, les psychologues, ainsi de suite, les éducateurs, et au fur et à mesure que ces êtres-là iront plus loin dans leur recherche personnelle, dans leur recherche individuelle, dans leur compréhension en dehors des cadres académiques, lorsqu'ils oseront voir et regarder avec des yeux nouveaux, à ce moment-là, ces êtres-là aideront beaucoup à corriger les excès de la sexualité qui est devenue perverse, mais par influence intérieure.
Donc je respecte un homme qui souffre dans sa sexualité à cause de l'influence intérieure astrale, mais un homme qui souffre dans sa sexualité à cause de l'influence extérieure, ou un homme qui influe sur un jeune de l'extérieur, à ce moment-là, si moi j'étais dans le Tribunal, je serais extrêmement sévère pour que la société ou ceux qui vivent ces expériences puissent réellement reconnaître qu'il y a déviation dans leur psychologie.
RG : Se pourrait-il qu'il y ait des interventions vis-à-vis des gens, de différents âges, de la part d'adultes maîtres dans la sexualité ? On s'est aperçu dans des centres de rééducation que des enfants qui étaient hyper agressifs ou délinquants qu'on appelle, ou surdoués qui, par l'utilisation de l'énergie sexuelle, rééquilibrait leur champ d'énergie.
BdM : Un être qui est “hyper” comme vous dites, il est “hyper” où ? Il est “hyper” dans le mental, il est “hyper” dans l'astral ou il est “hyper” dans le physique ? Alors c'est évident que si un enfant, une personne est “hyper” et qu'elle canalise cette énergie, elle pourra se réajuster, c'est très juste. Mais la sexualité ce n'est pas la seule, il y a le danger, il y a un danger très présent dans l'utilisation de la sexualité pour canaliser cette énergie qui est un surplus d'énergie.
L'Homme doit canaliser son énergie non pas seulement sur le plan sexuel, il doit la canaliser sur le plan astral, sur le plan mental. Donc chez les gens qui sont “hyper”, on devrait leur donner des activités qui sont à la fois sexuelles, à la fois créatives astrales et à la fois créatives mentales pour que les trois plans se développent à la fois, sinon on devient un spécialiste de la sexualité, on devient un être qui ne vibre qu'à ça.
Moi je connais un type qui ne vibre qu'à ça, il ne pense qu'à ça, chaque fois qu'il me voit il est totalement dépourvu, il me dit : “j'ai une amie de fille”, il en tremble, vous vous imaginez, il en tremble, la peau, il a la chair de poule, c'est une souffrance. Alors je lui ai dit : “va faire du football, construis une maison, fais du cheval... Je veux dire de l'équitation”... (rires du public).
RG : On doit se rendre compte d'une chose, c'est que la sexualité, c'est un conditionnement parce que si vous envoyez des hommes en prison qui sont des machos, quand ils sont en prison entre eux autres, ils vont se retrouver à devenir homosexuels. On reconnaît que dans des prisons d'hommes, il y a beaucoup....
BdM : Je vais vous en parler de ceci parce que c'est très intéressant. D'ailleurs j'ai déjà eu l'occasion d'aller faire une conférence dans une prison... Et je n'y suis pas allé, j'aurais aimé y aller parce que ça aurait été intéressant pour les gens qui sont là-bas. Mais ce qui se produit... Et ça c'est intéressant, ça revient à ce que nous disions. Quand je dis que l'Esprit est neutre et lorsque l'Homme ne peut pas, lorsque l'Esprit ne peut pas fonctionner d'une façon normale dans la caractéristique positive du mâle, il fonctionne normalement dans la caractéristique négative de la femme. Donc dans une prison ou les portes sont vouées pendant une très longue période à neutraliser l'activité sexuelle normale de l'homme, l'Esprit, l'énergie va se canaliser dans une autre fonction.
C'est pour ça que c'est très important... D'ailleurs, je ne sais pas si c'est le cas, mais au Canada dans les prisons, on devrait permettre dans des conditions saines que les hommes aient accès à une femme, à toutes les deux semaines, je ne sais pas, on devrait permettre que l'homme ait accès à la femme et ceci réduirait les problèmes d'homosexualité dans ces prisons. On ne peut pas blâmer ces hommes de vivre l'homosexualité parce que l'énergie se recanalise. Si vous changez le lit d'une rivière, l'eau ira ailleurs, l'énergie doit passer, et si elle ne passe pas, ça veut devient dangereux, et c'est à ce moment-là que ça peut aller à la terre.
RG : Quelqu'un qui viendrait de très très loin qui vit sur d'autres planètes, d'autres types de sexualité arriveraient sur la Terre, il dirait : vous autres sur votre planète bleue, vous êtes dans une prison, vous devez vivre votre sexualité de telle et telle manière, mais vous ne savez pas, il y a d'autres manières de la vivre votre sexualité. Il y a des prisons qui ne sont pas juste limitées par quatre murs avec des barreaux dans les fenêtres.
BdM : Je crois que la sexualité aujourd'hui sur notre planète, surtout dans le monde occidental, à cause de notre tradition judéo-chrétienne, le moralisme, l'imposition d'une doctrine de vie, ainsi de suite, qui n'est pas conditionnée par le jugement personnel comme nous trouvons dans le bouddhisme, c'est une hiérarchie qui nous impose de penser de telle façon. Alors dans un monde tel que le nôtre, il est grand temps que les Hommes apprennent à comprendre que la sexualité c'est une œuvre intérieure, c'est l'utilisation interne de notre propre énergie et nous avons le droit de la vivre comme nous voulons, mais nous devons aussi respecter l'Humanité ambiante.
Et si nous pouvons faire ceci, si nous pouvons nous dégager de la culpabilité parce que, prendre sur soi la règle du jeu, prendre sur soi le jugement de notre action requiert que nous ayons un Esprit très fort, que nous soyons très centriques. Vous savez qu'un Homme qui est centrique ne souffre jamais de la société, un Homme centrique ne souffre jamais de la religion, un Homme centrique ne souffre jamais de la psychologie ou de la philosophie contemporaine !
Un Homme centrique est dans sa propre Intelligence, c'est-à-dire qu'il va regarder autour de lui les différentes religions, les différentes philosophies, il va dire : “oui, ça, ça a du bon ; ça, ça n'a pas de bon sens ; ça c'est bon”. Lui-même il fait le nettoyage, mais lui-même n'a aucun besoin de ces systèmes.
Donc à ce moment-là sa sexualité, sa vie intérieure, tous les aspects de son activité créative, si vous voulez, sur un plan plus bas, tel que le plan sexuel, relève de son propre jugement à lui, de sa propre vitalité, de sa propre harmonie, et il est bien dans la façon dont il vit sa vie sexuelle. Et les Hommes doivent aujourd'hui commencer à comprendre ceci. Sinon, les Hommes souffriront pendant longtemps de leur sexualité et s'ils souffrent trop de leur sexualité, ils ne pourront pas engendrer dans le mental et dans le corps astral une suffisante harmonie pour être bien dans leur peau. Et je sais que beaucoup d'hommes dans la société occidentale souffrent dans leur sexualité, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Et c'est pourquoi je vous disais dans la démarche que je commence bientôt, aussitôt que j'aurais le temps, un des grands mouvements que je ferai dans le monde occidental, c'est d'expliquer d'une façon finale ce qu'est l'homosexualité et tous les autres aspects de la sexualité qui n'est pas comprise chez l'Homme, et je lancerai ça dans le monde, aux États-Unis, en Europe, en Amérique du Sud.
Je ferai connaître et comprendre une fois pour toutes qu'est-ce que c'est la sexualité et quelle est la relation entre l'ego, sa sexualité, et son Intelligence, et son émotion. Et l'Homme qui pourra commencer à vivre et à percevoir, parce que les gens qui souffrent dans leur sexualité ont de l'Intelligence, d'ailleurs tous les Hommes ont de l'Intelligence, mais si les Hommes peuvent sentir, vibrer dans leur Intelligence un peu avec la mienne, ils verront qu'il y a des clés dans cette instruction, et peu de temps s'en faudra-t-il pour qu'ils commencent à comprendre leurs souffrances et ne plus souffrir de leur sexualité quelque qu'elle soit.
RG : Encore une fois quand vous utilisez le mot Homme, depuis tantôt, c'est toujours l'être humain homme et femme.
BdM : Homme ou Femme, oui.
RG : Et aussi une question tantôt, c'est sur les lesbiennes et le lesbianisme, c'est la même chose que l'homosexuel ?
BdM : Il y a pas de différences entre le lesbianisme et l'homosexualité, la seule différence est dans la forme.
RG : Est-ce qu'on pourrait dire qu'on devrait être tolérant envers toute forme de sexualité tant qu'elle n'enfreint pas...
BdM : Je vais faire... Vous permettez que je fasse... Puisque ça vient... On dit souvent par exemple que l'homosexuel souffre d'une mère autoritair,e donc on blâme, on blâme la mère autoritaire...
RG : On a déjà parlé de l'homosexualité, on pourrait peut-être continuer sur d'autre chose.
BdM : Bon, ça va, on va sur d'autre choses. Oui, il y a tellement de choses à dire !
RG : Est-ce qu'on pourrait être tolérant vis-à-vis l'utilisation de l'énergie sexuelle envers tout être humain tant qu'il ne devient pas violent physiquement ou moralement ? Qu'il peux vivre sa sexualité comme bon lui semble, comme bon lui semble à lui ou à elle, tant qu'il n'y a pas de violence vis-à-vis l'autre, sur le plan physique ou sur le plan spirituel ou mental.
BdM : Il faut qu'il y ait de l'intelligence dans sa sexualité, s'il n'y a pas d'intelligence dans sa sexualité, s'il y a violence il n'y a pas d'Intelligence, à ce moment-là il faut qu'il y ait correction, et si sa sexualité affecte l'Humanité ambiante parce que ton couple, si tu es dans un couple, tu as une femme ou tu as un mari, et si tu bats ton mari ou si tu bats ta femme dans la sexualité, et que cette personne est dominée à cause de ta sexualité qui est ravageante à ce moment-là, tu fais du dommage à l'Humanité ambiante. À ce moment-là il faut qu'il y ait correction. Mais si ça n'est pas le cas, que les gens vivent leur sexualité comme ils le veulent. Si un couple trouve ça absolument extraordinaire de faire la sexualité cinq pieds de terre, qu'il le fasse. Ça fait partie de leur sensibilité, de l'exploitation de leur astralité, il n'y a pas de jugement à faire, si lui il est accroché par un câble, et elle, elle est accrochée par le câble, ils se rencontrent... (rires du public).
RG : Notre système...
BdM : Mais le problème, c'est que si on vous invite vous, ou si on vous parle et qu'on vous dit : “moi je fais ça comme ça, je suis dans un câble et ma femme est dans un câble”, et que vous, par influence, vous voulez vous mettre dans le câble, c'est là que vous faites erreur, vous comprenez ? Il ne faut pas se laisser influencer et c'est ce qui se produit. C'est pour ça que je n'aime pas la pornographie ou toutes ces éducations, ces méthodes qu'on enseigne parce que ce qui va pour un type d'homme ne va pas pour l'autre, ce qui va pour un type de femme ne va pas pour l'autre.
RG : Oui, ça, vous en avez parlé dans la première heure ensemble. Le système judiciaire est extrêmement intransigeant vis-à-vis les viols, mais il y a des maris légalement mariés avec leur épouse qui la violent régulièrement. Alors ou situez-vous justement l'interprétation entre...
BdM : Il y a une grosse différence entre violer sa femme et violer une étrangère. Lorsque l'on viole sa femme, il y a dans le couple une faiblesse dans la volonté de la femme. Une femme qui se fait violer par son mari, qui se fait abuser par son mari, si elle n'est pas intelligente parce qu'elle n'est pas suffisamment forte dans sa volonté et qu'elle a peur, ainsi de suite, pour toutes les raisons que l'on connaît, à ce moment-là, ça fait partie de son expérience et elle en souffrira parce qu'elle n'a pas suffisamment de caractère pour mettre fin à cette expérience.
Alors le viol dans un cas comme ça, ce n'est pas un viol, c'est simplement un déséquilibre dans la relation entre l'homme et la femme. La femme est trop faible pour mettre le holà dans l'activité rampante de son mari. Tandis que lorsqu'un homme rencontre ou viole une étrangère, s'il s'agissait... Excusez si je dis : “moi, si j'étais dans le Tribunal, je serais très sévère” parce que c'est attaquer l'Esprit, le mental, l'émotionnel et le physique d'une personne, donc c'est lui enlever sa capacité et le droit à la “rispote” (riposte). Tandis que la femme elle, elle a le droit et la capacité à la “rispote”(riposte), elle est capable de recréer l'équilibre...
RG : À la riposte !
BdM : À la risposte, la “rispote” c'est en anglais, “rispote”... Tandis que la femme qui est dehors n'a pas... Ça n'existe pas le mot “rispote”, “rispoter”, non ? (rires du public).
RG : Riposter !
BdM : Ah ! Riposter ! Excusez-moi (rires du public). Alors la femme qui est à l'extérieur ne peut pas “rispoter”... riposter ? (rires du public). Autrement dit elle est totalement dominée, tandis que la femme qui est à la maison n'est pas totalement dominée, elle est très dominée, mais elle n'est pas totalement dominée.
RG : Mais ça, c'est un préjugé qu'on a dans notre société, le mari on dirait c'est normal, il a tendance à aller couiner partout, puis la femme elle attend tranquille à la maison.
BdM : Quand elle sera intelligente, elle ira couiner elle aussi (rires du public).
RG : C'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde en tout cas.
BdM : Si c'est nécessaire, on ne couine pas pour rien, on couine quand il n'y a pas de foin ! (rires du public).
RG : La prostitution, on en a parlé dans la première heure.
BdM : Couiner ce n'est pas se prostituer, c'est couiner. Il y a une différence entre couiner et se prostituer.
RG : Oui, mais là, il est question de foin dans “prostituer”.
BdM : C'est une autre sorte de foin (rires du public).
RG : Il nous reste à peine sept minutes, vous dites que sur le plan astral, l'orgasme est meilleur, si cette union a lieu, que procrée-t-elle, qu'en résulte-t-il de l'orgasme astral ?
BdM : Sur le plan astral, l'orgasme... C'est parce que sur le plan astral vous n'avez pas les limitations du système physique, donc automatiquement la sexualité elle est vécue à un autre taux vibratoire, c'est une expérience qui est d'un autre ordre. Ce n'est plus une expérience qui est dominée par la matière, il n'y a plus de matière, c'est une autre matière.
RG : J'ai une question qui suit, puis comme il nous reste très peu de temps, l'amitié profonde apparaît-elle justement sur d'autres plans, comme le plan astral, ce serait une forme... ?
BdM : L'amitié ?
RG : Oui.
BdM : L'amitié existe sur les autres plans aussi.
RG : Une amitié cosmique là ?
BdM : L'amitié cosmique, ça n'existe pas l'amitié cosmique. Mais l'amitié, la fraternité entre des entités et des Intelligences sur d'autres plans existe, oui.
RG : S'aimer amicalement sans s'aimer charnellement, ça se peut ?
BdM : S'aimer amicalement sans s'aimer charnellement, ça se peut, oui, du moment qu'on n'est pas trop beau l'un l'autre. Non là, je fais des farces...
RG : Que se passe-t-il au niveau éthérique lors de la relation entre l'homme et la femme, que se passe-t-il au niveau éthérique dans le coït ?
BdM : La sexualité au niveau éthérique se fait au niveau de la thyroïde. C'est un autre plan d'énergie, et l'Homme connaîtra cette sexualité au cours de l'évolution parce qu'au cours de l'évolution, lorsque l'Homme aura cessé d'avoir besoin de son corps matériel, il pourra procréer sur les autres plans à partir de ce centre, mais ce sera une sexualité beaucoup plus élevée, beaucoup plus parfaite et beaucoup plus puissante dans ses conséquences évolutives que la sexualité purement mécanique que nous connaissons aujourd'hui sur le plan matériel.
RG : Il y a des gens qui disent que dans une prochaine race, ça sera le larynx qui sera l'organe de la sexualité?
BdM : Oui.
RG : Le verbe se fera chair, c'est-à-dire que c'est la voix ?
BdM : Oui, le larynx sera le porteur de l'énergie pour la manifestation dans l'Éther de l'énergie sexuelle. Il y aura une connexion entre le larynx et toute la partie vocale de l'Homme, et cette connexion permettra à l'Homme de connaître pour la première fois le pouvoir de la procréation, mais à partir d'un centre supérieur.
RG : Comme nous en sommes sur le Verbe se fera chair, le Christ, sa vie sexuelle est quand même très cachée, on n'en parle pas, mais à la fin de ses jours, on a laissé entendre qu'il se transmettait à l'Humanité en disant : “voici pas mon fils, voici pas mes livres, mais voici le pain qui est mon corps et le vin qui est mon sang”. Cette forme de procréation de l'être à un autre niveau que le niveau charnel signifie-t-telle justement cette forme de transfusion à d'autres plans, à d'autres niveaux ? Ce que je veux dire tout simplement, c'est que l'être peut-il se procréer, exister, en dehors de l'acte charnel, génital qu'on connaît ?
BdM : La raison pour laquelle il faisait cet acte, c'était pour permettre à l'Homme sur le plan symbolique d'attribuer à son corps et à son sang une valeur magique. C'était pour permettre à l'Homme de continuer dans le temps et dans l'espace l'expérience de sa conscience. C'était un contrat, c'était un continuum de continuation entre lui et ses disciples. Sur le plan cosmique, cette formule, ce rite magique n'avait pas d'importance parce que sur le plan cosmique, le symbole n'existe pas. C'est sur le plan astral que le symbole avait de l'importance, avait une valeur, et si vous allez dans l'astral et vous regardez les archives de ce contrat, vous réalisez qu'il y a dans l'expression “ceci est mon sang” l'explosion de sa conscience parce que l'explosion de la conscience du Nazaréen dans l'astral crée un Soleil éblouissant, son sang qui représentait symboliquement l'énergie occulte de son âme.
Et si vous regardez l'expression “ceci est ma chair”, vous voyez dans l'astral un renversement de la polarité des âmes, il y a eu dans ce mouvement un renversement de la polarité des âmes, autrement dit, les âmes qui étaient très avancées ont été ramenées très près du plan de sortie dans la matière. Si vous parlez à des êtres qui sont morts et qui ont “mémoire” parce qu'il ont accès à ces archives, vous verrez qu'ils vous diront que lorsque le Nazaréen a dit “ceci est mon corps”, le monde de l'astral a été renversé et ceux qui étaient très très avancés et qui étaient près des hauts plans de l'astral, ont été ramenés sur les plans, près à être exécutés, à être incarnés dans la matière. Autrement dit, ça invitait les âmes à revenir dans la matière pour la prochaine évolution. Et ceux qui sont les premiers, ceux qui sont les premiers dans cette expérience... (Fin enregistrement).
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