Richard Glenn (RG) : La semaine derrière, le mois dernier, me disant - à la prochaine conférence, donc - je répondrais à 500 questions impossibles, je les ai lues et relues, oui vraiment, il y en a qui sont pas mal impossibles. Alors je ne sais pas si on les prend l’une à la suite de l’autre ou en suivant certains thèmes.
Je les ai sectionnées avec des petits crayons de couleur pour que les thèmes soient ensemble si on veut, il y a des thèmes où on aborde l’Homme, l’évolution de l’Homme, la pensée humaine, d’autres thèmes sont très en rapport avec l’ésotérisme - pourquoi la mort, la mort blanche, la mort noire, Dieu nous voit et il entend, rechercher l’illumination - c’est de l’ésotérisme. D’autres sont en relation étroite avec Satan, Dieu, le fils de l’Homme, les maîtres du monde, les maîtres du cosmos, alors Bernard, est-ce que tu préfères qu’on les prenne une par une ou qu’on les prenne par thème ?
Bernard de Montréal (BdM) : Comme tu veux, de n’importe quelle façon. Je voudrais seulement faire une note avant qu’on commence.
RG : Oui.
BdM : La raison pour laquelle j’ai donné à Richard ces questions, d’abord c’est pour faire comprendre qu’on peut demander à l’infini des questions. Il n’y a pas de fin aux questions, il faut en arriver éventuellement à ne plus sentir le besoin de questions. Les questions proviennent du supramental, elles ont une valeur psychologique, elles ont une valeur philosophique et surtout elles ont une valeur vibratoire. C’est très difficile de comprendre ce que c’est qu’une vibration. Il ne faut pas s’attacher aux réponses des questions, il ne faut pas essayer de comprendre les réponses des questions, les questions font partie des manèges de l’Esprit, les questions servent à faire avancer l’Esprit.
Lorsque l’Esprit est suffisamment avancé et qu’il a atteint un point plus ou moins grand de fusion, à ce moment-là les questions ne sont plus nécessaires. Si on a besoin de connaître telle chose ou telle chose, la réponse nous est donnée d’en haut. Alors la philosophie n’existe plus, et la science commence un nouveau cycle. Alors, on peut aller avec les questions.
RG : La première question : Quelle différence y a-t-il entre la science interne et la science externe ?
BdM : La science interne c’est la connaissance de tout, à tous les niveaux de la création, c’est la capacité illimitée chez l’Homme de savoir d’une façon certaine ce qu’il doit savoir... CE QU'IL DOIT SAVOIR ! Dans la pénétration des mystères du cosmos, il n’y a rien de caché, mais dans le processus de pénétration des mystères du cosmos, il y a des étapes, et dans ces étapes il y a des conditions qui sont établies par les ajusteurs de pensée.
Il y a aussi des conditions sur lesquelles doivent travailler des êtres ou des guides spirituels, les lois sont très fixes, très sévères. Alors quand on parle de la science interne, on parle de la science universelle, on parle du droit indivisible que possède l’Homme à acquérir cette science, pas à l’acquérir par le truchement de son ego, mais à l’acquérir comme étant le résultat d’une évolution qui l’amène éventuellement en contact avec les Hiérarchies qui dirigent le cours de l’évolution sur le plan physique ou sur les autres plans.
La science externe c’est la science que l’on connaît, dans toutes ses phases, avec toutes ses failles, avec tout son progrès, ses bonnes choses et ses mauvaises choses. C’est une science divisée, c’est une science qui est le produit à la fois de l’intellect et de l’intuition.
Si l’Homme moderne, le scientifique moderne travaillait simplement au niveau de son intuition, la science n’avancerait pas aussi rapidement - la science technique, mécaniste - parce que dans le processus de découverte sur le plan de l’intuition, l’intuition l’amènerait trop rapidement dans des domaines avancés de la science pure, et à cause de cela, les structures sociales, politiques et économiques seraient renversées. Alors la science est intuitée et ensuite elle est structurée par l’Intelligence, autrement dit freinée par l’Intelligence, même si l’Intelligence se sert du matériel pour organiser des structures valables pour l’évolution foncière de l’Homme.
La science interne, la science externe, sont totalement unifiées dans le processus global de l’évolution, mais elles sont divisées par les passions humaines, l’ego de l’Homme, l’ego qui n’est pas conscientisé, l’ego qui va à l’encontre des lois de l’évolution, l’ego qui ne comprend pas les lois fondamentales de l’évolution et des rythmes qui existent à toutes les échelles de la création.
Lorsque l’Homme entrera dans le cycle total de l’évolution, il connaîtra la science interne et il appliquera cette science interne, mais en relation avec des données totalement conscientes du choc que cette science produira sur la science externe. L’ordre... Lorsque le cosmique, lorsque l’universel se manifeste dans une civilisation par le truchement de la science, il le fait toujours dans l’ordre.
“Dans l’ordre”, ça veut dire dans le temps, l’Homme ne connaît pas le temps, l’Homme est pressé d’arriver à découvrir telle chose, telle chose et telle chose, mais l’universel lui, fonctionne à un niveau beaucoup plus vaste. Et la science qu’il donne éventuellement à une civilisation pour l’intégrer dans une surface scientifique totale, c’est-à-dire en relation avec une galaxie, nécessite que l’Homme soit arrivé à un certain niveau de compréhension, de transmutation de ses corps, et que les gouvernements du monde aussi aient été saisis par la vibration qui doit pénétrer totalement dans la conscience planétaire. Sans ça, la science cosmique n’est pas possible.
Dans la science interne il y a des aspects qui sont révélés, qui sont transmis, qui sont facilités par la sensibilité de certains individus. Il y a des individus qui travaillent aujourd’hui au niveau de cette vibration, mais ils n’ont pas le pouvoir de l’appliquer à l’échelle mondiale, il y a trop de forces qui écraseraient cette tentative et qui empêcheraient le dénouement naturel de cette science. C’est pour ça que la science cosmique, on en parle des sciences cosmiques, on parle de cette science interne, mais il ne faut pas se leurrer, il ne faut pas s’imaginer que cette science viendra de l’Homme, elle ne viendra pas de l’Homme, elle viendra du Surhomme.
Et lorsque le Surhomme sera venu, à ce moment-là la puissance du rayonnement total de sa conscience établira des liens solides avec des Hommes qui auront la capacité, la sensibilité, la sagesse de travailler à l’intérieur d’un cadre qu’ils comprendront et auquel ils seront naturellement affiliés, rappelez-vous du temps ! Les gens qui s’intéressent à tous les aspects ésotériques ou occultes du cosmique veulent des résultats, ce n’est pas aux Hommes de chercher des résultats, c’est à la Hiérarchie. Ça fait partie du plan de la planète de créer des conditions dans lesquelles éventuellement les Hommes pourront travailler et auxquelles ils auront accès.
L’Homme doit d’abord se comprendre lui-même, il doit d’abord réaliser en lui-même son lien avec la Hiérarchie, et une fois qu’il a réalisé ce lien sur un plan mental, pas seulement sur un plan astral mais sur un plan mental, à ce moment-là il peut travailler dans le cadre d’une science cosmique. Et lorsque ce temps sera venu, les corps de cet Homme seront transmutés pour faciliter le passage de la connaissance. La connaissance c’est de l’énergie, ce n’est pas une formule, c’est de l’énergie pure qui ne requiert aucune mémoire personnelle, qui ne requiert aucune faculté de penser, c’est instantané la connaissance et c’est total.
L’Homme véhicule cette énergie, elle se manifeste à travers lui comme un processus créatif et il n’y est pour rien, il travaille avec cette énergie comme on respire l’oxygène de l’air pour vivre, il mange de cette énergie et cette énergie le propulse dans la direction où elle doit propulser la civilisation.
RG : Pourquoi le but final de la science est-il de détruire l’occulte ?
BdM : Parce que l’occulte, l’ésotérisme, et toutes ces facettes avancées de la connaissance de l’Homme sont des formes prévisibles de l’évolution, c’est-à-dire que ce sont des formes qui sont perçues au niveau de la conscience astrale de l’Homme. Et la conscience astrale de l’Homme, quelles que soient ses limites, est totalement conditionnée par la conscience des planètes. L’Homme doit être totalement libéré de la conscience astrale. La conscience astrale c’est un peu comme… Quand on fait un voyage dans cette conscience astrale, c’est un peu comme si on faisait un voyage en 1980 ou 1880 avec une vieille charrette. La charrette est fonctionnelle, elle est lourde, elle est limitée, elle est dense.
Aujourd’hui et dans les années à venir, on fera des voyages avec des avions plus avancés, avec des systèmes de transport plus développés, plus spécialisés, alors en 1980 et en 1890 vous avez deux systèmes de transport, ils sont tous les deux fonctionnels, mais ils sont tous les deux très différenciés dans leur fonction en relation avec le potentiel voulu ou désiré. Et c’est la même chose entre la conscience astrale et la conscience mentale.
La conscience astrale sera détruite éventuellement, elle sert pour le moment parce qu’elle fait partie de l’évolution ancienne de l’Homme. La conscience astrale fait partie de l’évolution de l’Homme dans ce sens que, par le passé, elle a servi à relier l’Homme à la symbolique de l’invisible. L’Homme ne peut pas travailler directement avec l’invisible, et le fait que l’on conçoit ou que l’on parle des autres dimensions comme étant invisibles, est la preuve même qui indique que l’Homme est déjà séparé de ces mondes, même s’il possède un instrument valable pour les comprendre ou en comprendre les reflets.
La conscience astrale a donné naissance, a facilité l’évolution de la pensée occulte ou de la pensée ésotérique. Si vous changez de niveau et que vous tombez dans le mental pur, toutes les définitions de l’ésotérisme ou de l’occultisme sont sujettes à être redéfinies, mais dans un cadre qui ne suffit plus à donner à l’ego intellectualisé une formule suffisante pour faire vibrer sa curiosité.
L’astral sera éventuellement détruit, d’ailleurs dans la sixième race, dans le plan de vibration où s’effectueront les grands travaux de l’Humanité, l’Homme ne se servira plus du corps astral pour fonctionner avec la Hiérarchie. Ce corps est très impuissant, il est limité spatialement au système solaire, il est incapable de voyager dans le cosmos, il est incapable d’entrer en contact vibratoire avec des civilisations. Il peut voir, il peut enregistrer des images projetées par ces civilisations sur son écran mental, mais il n’a pas le pouvoir lui-même, au niveau de sa propre volonté, de diriger l’organisation et la fonction évolutive de la civilisation terrestre.
C’est un vieux corps le corps astral, c’est un corps animal qui est plus ou moins développé chez certains individus, et c’est de ce corps et de cette fonction corporelle “éthéréelle” mais très réelle, qu’il nous est venu toutes sortes d’aspects de la connaissance de l’invisible, des aspects qui ne sont pas universalisés, des aspects qui ont créé des écoles, des divisions de pensées, un peu comme on a chez nous au niveau de la philosophie.
L’astral a fait beaucoup pour l’Homme, mais bientôt l’astral ne suffira plus à l’Homme. Le mental pur n’a aucun point de référence, le mental pur est totalement vide. Dans le mental pur il n’y a pas de symboles, il n’y a pas de lettres, il n’y a pas de chiffres, il y a seulement de l’énergie. Le mental pur lorsqu’il est fixé dans l’Homme devient à ce moment-là, le centre de la volonté humaine liée directement à la Volonté universelle, qui permet à l’Homme de se servir d’un autre corps qu’il possède, de le détacher et de s’en servir comme un outil pour voyager dans le cosmos. Et à ce moment-là, l’Homme connaîtra l’usage total de son corps éthérique.
J’essaie de faire comprendre depuis le début, que nous vivons, les Hommes, dans une illusion constante, cette illusion avec les siècles est devenue de plus en plus structurée, de sorte qu’aujourd’hui cette illusion est devenue une réalité. Pour certains elle est devenue une curiosité, pour d’autres elle est devenue un fondement pour l’évolution spirituelle. L’Homme saura un jour que la spiritualité c’est la fin, c’est le terminal, c’est le point où le corps astral donne à l’Homme la plus profonde lumière de son illusion et cette illusion c’est la spiritualité.
Il ne faut pas nier ce qui est dans le passé, ce qui est dans le passé fait partie de l’évolution, ce qui est dans l’avenir fait partie aussi de l’évolution, et ce qui sera dans d’autres avenirs fera aussi partie de l’évolution. Ce que nous devons être capables de faire, c’est de laisser tomber le voile à un certain moment et ne pas souffrir émotivement, ne pas s’attacher au passé.
Ceux qui pourront se détacher du passé pourront plus facilement avoir accès au mental pur, et c’est là, dans cette région de la conscience humaine que l’Homme pourra enfin comprendre ce qui est compris sur les autres plans et travailler avec ces plans. On ne peut pas pendant des siècles et des siècles et des siècles, être des esclaves du cosmique, de l’universel.
L’Homme a été un esclave à tous les niveaux de l’universel, je parle souvent de la loi du mensonge cosmique, ce ne sont pas les Intelligences universelles qui vont révéler à l’Homme qu’il y a une loi, une loi du mensonge cosmique qui protège l’Homme, parce qu’il ne peut pas être dit à l’Homme des choses comme ça sans lui-même se sentir dans une position de tricherie. Alors, pour savoir ce qui se passe dans les autres mondes, il faut que nous puissions nous-mêmes travailler, converser avec ces Intelligences et les forcer à révéler ce que nous savons au niveau de notre propre mémoire et ce à quoi nous avons accès par notre propre droit naturel.
L’Homme est confondu par les autres réalités, il est mesmérisé par ces Intelligences, et comme il n’a pas suffisamment compris la leçon de la conscience, il se trouve constamment en relation avec un niveau ou un autre de forces intelligentes qui envoient son Esprit dans cette direction, ou l’envoient dans cette direction suivant leur guise. Et ce n’est pas la faute de ces Intelligences, ce n’est pas non plus la faute de l’Homme, c’est une situation qui résulte du déséquilibre d’énergie entre son mental et leur plan d’Intelligence.
Tant que l’Homme aura de la curiosité, on lui mentira. De temps en temps on lui donnera un petit peu de vérité, et ensuite on le mènera à l’abreuvoir du mensonge, c’est une loi cosmique. Les gens qui ont contact avec ces plans peuvent vérifier ce que je dis. Quand je dis aux gens : “ne me croyez pas”, c’est pour vous entraîner à vous fier sur vous autres-mêmes, pour qu’éventuellement, même en relation avec les Intelligences des autres mondes, vous puissiez vous fier sur vous-mêmes.
Et ce n’est pas facile, parce qu’à ce moment-là le doute entre en jeu, et le doute c’est la forme la plus puissante qu’ils possèdent, de créer dans l’Homme, l’Humanité. Ce doute, lorsqu’on le dépasse d’une façon totale, crée dans l’Homme de la puissance. Et il ne donne pas à l’Homme de la puissance sans que lui-même ait souffert pour en arriver à la saisir cette puissance, parce que s’il n’a pas souffert et que cette puissance lui est donnée d’une façon gratuite, son ego se servira de cette puissance pour détruire au lieu de construire.
RG : Je m’aperçois qu’en même temps, Bernard répond à plusieurs questions qui étaient déjà préparées, alors je lui pose la question numéro 134, tu as peut-être répondu à 22 autres questions, et d’autant plus qu’il y a beaucoup de facilités à répondre aux autres questions avant de répondre à la question que j’ai posée, c’est un autre problème, ça. Alors la dernière question ici sur la science : Pourquoi l’Homme doit il se méfier aujourd’hui plus que jamais de ses propres inventions ?
BdM : Parce que l’Homme ne connaît pas totalement les lois de la Nature, il crée des inventions et avec le temps, il peut corriger ses inventions. Dans le processus, beaucoup de destructions peuvent suivre de ces inventions. Je prends l’exemple que tout le monde connaît : la pollution. L’Homme est en train de polluer la planète, il crée des inventions, il ouvre des industries, les rebuts de ces industries vont dans les systèmes “fusio”, et il se produit graduellement une dégradation de son environnement.
Cette dégradation est le produit de la science. Il crée autour de lui un environnement qui devient de plus en plus “détrimental” (préjudiciable) à son évolution biologique, à l’évolution biologique des espèces, à l’équilibre entre les ordres, et il crée dans la conscience planétaire un malaise qui est très grand mais dont il n’est pas conscient, parce que l’Homme n’est pas conscient de la conscience de la planète. L’Homme ne réalise pas que la planète c’est un organisme, c’est un être, un être qui ne ressemble pas à l’Homme morphologiquement parlant mais un être de très très haute évolution.
Et cet être-là est constamment amené à réduire son potentiel vital parce que justement l’Homme ne connaît pas les lois totales de la science, c’est très dangereux, et qui en souffre ? Les animaux, les insectes et l’Homme. C’est pourquoi, quand bien même on aurait des cerveaux électroniques, quand bien même on aurait des universités remplis de livres, quand bien même on aurait des individus pleins ou remplis de bonne volonté, ces choses se produisent parce que l’Homme fonctionne sous une loi mécanique.
Si l’Homme était en contact avec l’universel et qu’il travaillait dans un laboratoire, disons, par exemple, un laboratoire biologique, où il ferait des expériences en génétique, si à un moment donné son intuition scientifique s’égarait, on dirait : “non, il ne faut pas faire ça, il faut aller là”, alors là, il irait par là, il continuerait et s’il s’égarait, on dirait : “pas là, par là”, et éventuellement il y aurait un produit plausible qui s’identifie avec la loi cosmique, et si vous étendiez ça à quatre-cents, cinq-cents, cinquante-mille “recherchistes”, vous auriez une société dans tous les domaines, architecture, génie, nucléaire, une société qui produirait pour ses membres quelque chose de très grand.
Mais l’Homme n’a pas cette conscience, alors si la compagnie traite d’un produit qui vaut dix millions de dollars, si la compagnie a à payer des salaires énormes et qu’elle doit aller chercher un contrat pour mettre cette machine en marche, elle va tout faire pour aller le chercher, c’est normal, ça fait partie des passions de l’Homme. Mais lorsque vous êtes rendu avec une technologie aussi avancée que nous possédons aujourd’hui, avec des systèmes de ramification, avec des systèmes de distribution, des systèmes de communication, des systèmes d’applications aussi vastes que nous possédons, on réalise très nettement que le danger devient exponentiel, et dans une période très courte, peut-être de deux ou de trois ou quatre générations, vous avez un fiasco.
Quand je dis qu’il n’y a pas de science sur la Terre, je dis que la science est une forme de science, la science ne peut pas faire d’erreur, idéalistiquement, philosophiquement, parce que les scientistes sont de grands Hommes, ils ont… Ils cherchent… Tous les scientistes ont de la bonne volonté. Les gens ont de la bonne volonté, mais mélangé à cette bonne volonté il y a un haut pourcentage d’ignorance, et c’est ça qui crée la situation et c’est pour ça que la science aujourd’hui devient de plus en plus dangereuse.
RG : De ces sciences pures ou sciences appliquées, on va maintenant passer à la grande science de l’Homme, on va parler de psychologie, de la personnalité, etc. Alors maintenant, la psychologie relative versus la psychologie absolue ?
BdM : La psychologie relative c’est la psychologie de l’Homme, c’est tout le fondement psychique de l’Homme lié à ses pensées et à ses émotions. Tout ce que l’Homme pense de la réalité, tout ce que l’Homme pense de ses relations avec la réalité, tout ce que l’Homme pense de ses relations avec les Hommes, tous les mécanismes personnels et interpersonnels qu’il établit au cours de sa vie, tout ça, autrement dit la vie humaine est le produit d’une psychologie relative.
La psychologie absolue, c’est la psychologie, c’est-à-dire c’est un rapport vibratoire entre l’Homme et l’universel, c’est un rapport étroit, c’est un rapport qui permet à l’Homme d’agir d’une façon et non pas d’une autre. C’est un rapport qui est totalement rigide, mais un rapport qui fonctionne sous un angle de 360 degrés.
L’Homme dans le contexte d’une psychologie universelle n’a pas de choix, il a le potentiel d’action, il a le potentiel créatif mais il n’a pas le choix, parce que sa volonté est fusionnée à la Volonté de l’universel. Dans le cas de la psychologie relative, l’Homme a un choix, c’est un choix qui est illusoire mais c’est un choix qui est quand même fonctionnel au niveau des lois mécaniques de sa conscience, qui l’amène à toutes sortes de mouvements dans sa vie qu’il aurait pu éviter s’il avait eu un niveau de conscience supérieure, mais ceci fait partie de son évolution !
L’Homme atteindra graduellement la psychologie absolue. L’Homme en viendra à un point où il saura précisément, catégoriquement, pas d’une façon analytique, d’une façon synthétique, que le mouvement c’est celui-ci et il fait celui-ci ! Il ne pourra pas être décontenancé par un système d’émotions qui bouleverse constamment sa conscience.
Je vous donne un exemple. Je prends un exemple au niveau de l’avortement. Plusieurs femmes aujourd’hui sont prises entre un mouvement ou un autre, entre l’avortement ou son contraire. Si ces femmes avaient possédé la psychologie absolue, si elles étaient intégrées à l’universel, elles agiraient suivant les lois de cette conscience-là. Elles n’auraient pas à subir l’opinion d’untel, ou d’untel, ou d’untel, ou d’untel, ou d’untel qui éventuellement les bouleverse, surtout si ce sont des femmes émotives. Elles n’auraient pas toute leur vie à vivre ce doute. Alors parce qu’elle n’ont pas ce centre de gravité, cette conscience totale du mouvement dans telle ou telle direction, elles vivent les remous de cette expérience.
Et ça, je prends cette expérience parce que c’est une expérience émotive pour la femme, mais ça, c’est général à tous les niveaux de la société, à tous les niveaux de la décision. L’Homme qui a une opportunité de changer de job, quelqu’un l’appelle et lui dit : “j’ai un job pour toi”. Là, il va se casser la tête : “est-ce que je devrais laisser mon job, pas le laisser…Peut-être que le salaire n’est pas assez… Peut-être qu’il faut que je déménage, papapapa”…
S’il avait la psychologie universelle, il dirait : “qu’est-ce que je fais”... On lui dirait : “fais telle chose”. Il le fait, c’est fini. Paf ! Et à ce moment-là, il s’ouvrirait d’autres portes qu’il ne voit pas, au lieu de souffrir pendant X temps d’une condition qui relève totalement de sa psychologie relative, c’est à dire de ses émotions, de ses idées, de ses préjudices, de ses craintes, de ses doutes, de tout l’esclavage humain.
L’Homme est un esclave, tous les Hommes sont des esclaves, ils sont des esclaves tant qu’ils n’ont pas compris qu’en eux il y a une force puissante, universalisante, synthétique, totale, au-delà du bien et du mal, une force qui est enracinée dans une sagesse universelle qui s’harmonise avec toutes les autres forces qui proviennent de la même souche et qui lui donne toute la force vitale nécessaire sur le plan mental, émotif, physique, éthérique, pour fonctionner comme un être totalement intégré.
L’Homme est un esclave, l’Homme est un esclave des bonnes idées, l’Homme est un esclave des grandes idées, l’Homme est un esclave du bon, il est un esclave du mauvais, il est un esclave du manque de spiritualité, il est un esclave d’une trop grande spiritualité. Il y a des gens qui sont tellement spirituels qu’ils ont du mal à se tenir debout ! Ils souffrent de leur spiritualité, c’est normal parce qu’ils ont cette psychologie relative.
RG : Une phrase ici sans doute à commenter : ne cherchez pas à vous améliorer, la vie s’en charge, ce besoin fait partie de la vie !
BdM : Quand je dis : “ne cherchez pas à vous améliorer”, j’essaie de faire comprendre que tous les désirs spirituels que vous avez font partie de votre nature spirituelle, de votre nature évoluée, c’est évident que les gens évolués cherchent à s’améliorer, c’est le beau côté de la nature humaine. Mais à tout défaut il y a une qualité, et à toute qualité il y a un défaut. Il y a des gens qui cherchent tellement à s’améliorer qu’il vient un point dans leur vie, où si ça ne se développe pas, ils souffrent énormément et éventuellement ils se culpabilisent, ils ne se sentent plus à la tâche, à la hauteur de la tâche.
La vie vous met des bois dans les roues tous les jours, plus vous devenez sensibles à la vie, plus vous réalisez ces petites interférences tous les jours. Si vous n’êtes pas sensibles vous n’allez pas les voir, mais plus vous développez cette sensibilité à la vie, plus vous allez voir ces interférences. Si vous savez comment fonctionne la vie, si vous savez comment fonctionne l’Homme en relation avec la conscience, à ce moment-là, la vie dans tous ces petits trucs, vous allez la comprendre, pas par le biais d’une psychologie mais vous allez la comprendre en relation avec votre capacité d’absorber tous ces évènements sans toujours retomber sur le ventre, sans toujours perdre votre énergie, et perdre et perdre votre énergie, et perdre votre énergie ! Ce n’est pas nécessaire à l’Homme de souffrir.
L’Homme souffre parce qu’il est ignorant, l’Homme souffre parce qu’il n’a pas la volonté de transmettre à ses propres corps, son intelligence, son émotion, la puissance nécessaire pour transmuter instantanément une situation dans une autre. L’Homme souffre par ignorance. Je ne dis pas qu’il n’y a pas une souffrance qui résulte du contact avec l’universel pour ajuster les vibrations des corps mais c’est une souffrance qui est temporaire, c’est un ajustement de vibrations, et ensuite c’est fini.
Mais cette souffrance-là n’a rien à voir avec la vie, elle a à voir avec nos vibrations, mais elle n’a rien à voir avec la vie, on ne souffre plus de la vie, on ne souffre plus de la maladie, on ne souffre plus de la mort, on ne souffre plus de toutes ces choses qui causent chez l’Homme une angoisse perpétuelle. Mais pour comprendre le côté caché de la psychologie humaine, il faut éventuellement avoir un contact intelligent avec des Intelligences qui travaillent avec les forces de la vie, ce sont ces Intelligences-là qui peuvent nous expliquer des choses qui sont trop loin dans notre futur ou trop en dehors de notre expérience personnelle.
L’Homme a été coupé de l’invisible pendant des siècles, ou il a été en contact avec l’invisible par le truchement d’une certaine astralité. L’Homme doit être déconditionné, pas “brain-washé” (lavage de cerveau), ce n’est pas pareil, l’Homme doit être déconditionné et il doit lui-même se déconditionner, il doit avoir lui-même en lui la capacité de se déconditionner. Et lorsqu’il développe cette capacité de se déconditionner de toute cette psychologie relative - moi j’appelle ça les idées des autres - à ce moment-là il commence à se servir de ses propres idées. Vous ne pouvez pas vivre toute votre vie aux crochets d’une idéologie ou d’une autre idéologie.
L’Homme doit retourner à l’invisible, il doit retourner, il doit recommuniquer avec l’invisible, c’est ça l’évolution. Dans l’involution cette communication-là a été perdue, l’Homme doit la retrouver, et il va la retrouver, ça fait partie des plans. Tout ce que j’essaie de faire comprendre aux gens, c’est que pour retrouver ce contact, cette communication, il faut comprendre certains mécanismes qu’on ne peut pas comprendre par notre propre intelligence.
Si vous êtes ici dans la maison vous ne pouvez pas voir la maison de l’extérieur, il faut sortir ! Alors l’Homme est dans la maison depuis des siècles, sa réalité à tous les niveaux c’est ce qu’il voit. Quelqu’un vient et dit : “ben, écoute, regarde de l’autre côté”. Alors il verra dans un plan d’ensemble. Si vous vous attendez à des miracles, vous allez frapper un nœud, mais si vous mettez votre petite intelligence de côté ou votre grande intelligence de côté, à ce moment-là, vous allez comprendre, vous allez commencer à saisir, pas comprendre avec l’intellect, à saisir au niveau de votre propre conscience. Ensuite vous pouvez traduire ce que vous saisissez en mots pour l’expliquer. Ça, ça va, et on dira de vous que vous êtes intelligents. (rires du public).
RG : La clé de l’Homme c’est la patience ?
BdM : La clé de l’évolution c’est la patience. La clé va s’attaquer à tous les aspects de votre conscience relative, de votre psychologie relative. La course à la connaissance… La course ! La fameuse course aux phénomènes, la course au pouvoir, la course au désir de communiquer par télépathie, la course au désir de guérir, la course à vouloir sentir cette chose dont certaines personnes parlent, cette course, ce désir !
La patience c’est la plus grande des vaches, elle va vous puer au nez tous les jours. Plus vous deviendrez sensibles à elle, plus elle vous puera au nez, et un jour dans le temps, vous comprendrez ce que c’est que de la patience ! Ce n’est pas une vertu, c’est un pouvoir, c’est un facteur rythmique, ça fait partie de la conscience. Lorsque vous connaissez la patience, vous êtes toujours en pleine concentration, il y a des gens qui s’évertuent à vouloir se concentrer, on peut très facilement arriver à la concentration totale et permanente sans s’évertuer, et c’est la patience qui nous amène à cet état de neutralité entre le mental, l’émotion et le reste.
C’est très dur la patience, elle fait souffrir la patience, ne la désirez pas, vous ne pourrez jamais l’atteindre si vous la désirez, c’est une clé, c’est lié au temps psychologique, ça détruit le temple du temps psychologique, et ça vous amène vibratoirement, éventuellement en harmonie avec la conscience universelle. Je ne parle pas du silence, le fameux silence - on doit être en silence - ça, c’est une chose, il y a des gens qui peuvent être en silence parce qu’ils n’ont rien à faire, si vous êtes sur le coin d’une montagne, évidemment vous pouvez être en silence.
RG : Bernard, vous m’excuserez, je pense qu’il y a des anges au ciel-là qui sont descendus un peu trop bas…On a de la misère à vous entendre... Jean-Paul ? Je ne sais pas si tu le sais mais… Heu ? (une musique s'est mis en route en même temps que Bernard parlait). Les anges, fais les monter un peu plus haut ! Aviez-vous de la misère à suivre Bernard avec la musique (s’adressant au public), oui, non, oui ?
Il y a des gens qui me disent oui, moi-même de mon côté, je les imaginais là, je perdais patience, ben, c’est ça… (rires du public). On ne fait pas de pause tout de suite, dans le fond on est bien lancé, on va continuer sur la psychologie, est-ce que vous avez terminé sur la patience ?
BdM : Non, ça va.
RG : Ça va, on va continuer sur les sciences de l’Homme, la psychologie, la personnalité, tout ça. Il y a une phrase ici qui m’intrigue… Je l’ai perdue…. Au-delà de la sagesse, le discernement ?
BdM : La sagesse c’est une attitude envers la vie, la sagesse ça fait partie d’une philosophie de l’Homme, c’est le résultat d’une philosophie. Le discernement c’est une faculté précise du mental qui permet de tuer la sagesse. Le discernement c'est une faculté tellement importante que, dans les sphères, ceux qui n’ont pas atteint ce niveau d’évolution sont incapables de devenir des ajusteurs de pensée.
La sagesse c’est bon pour les Hommes. Le discernement est nécessaire pour comprendre les dieux, vous ne comprendrez jamais les Intelligences universelles avec la sagesse, vous allez vous calquer une certaine forme de vie, vous allez développer une certaine philosophie de vie, mais vous ne pourrez jamais trancher des questions qui mettent en confrontation ce que vous savez dans votre expérience humaine et ce que vous recevez comme informations dans votre expérience supramentale.
Le discernement c’est totalement cosmique, c’est totalement universel. La sagesse c’est simplement planétaire. La sagesse c’est beau pour l’Homme parce qu’il apparaît comme ayant atteint un certain niveau de sagesse, je n’emploie pas le même mot pour rien, la sagesse c’est une limite, c’est une limite que s’impose l’Homme dans la correction permanente de son savoir. Un Homme qui est arrivé dans la sagesse doit éventuellement mourir, sa mort l’amène à de très hauts plans de l’évolution, mais s’il doit revenir par choix pour construire et non aider, à ce moment-là il a besoin d’une arme puissante et c’est le discernement. Je parle du discernement et de la sagesse d’une façon totalement occulte.
Ce que vous pouvez percevoir de la sagesse, vous le percevez au niveau de l’émotion spirituelle, la sagesse appartient à l’émotion spirituelle, la grande et haute émotion spirituelle. Le discernement appartient au mental pur. Là où il y a sagesse il n’y a pas de discernement, là où il y a discernement il n’y a pas de sagesse. Ce sont deux niveaux différents d’exploitation de la conscience, ce sont deux aspects absolument différents, mais intégrés d’une même voie qui mène l’Homme à la conquête totale de ses illusions. Dans la sagesse vous trouverez toujours une forme ou une autre d’illusion. C’est le pouvoir du discernement qui détruira cette illusion.
Le discernement c’est un sabre, la sagesse c’est une fleur. L’Humanité a parlé de sagesse, a été élogieuse envers elle, parce que l’Homme ne pouvait pas encore marcher de ses propres pieds sur une Terre conquise par lui-même. Lorsque l’Homme aura conquis la Terre par lui-même, la sagesse fera partie du passé et le discernement deviendra la faculté impératrice de la nouvelle civilisation.
RG : Les désirs, illusions de la volonté.
BdM : Les désirs sont les illusions de la volonté dans ce sens que la volonté chez l’Homme est totalement primitive. L’Homme n’a pas de volonté, les réactions de l’Homme sont électriques et chimiques. L’Homme n’a pas de volonté parce que s’il avait de la volonté, il ne pourrait pas vivre de la façon dont il vit.
La volonté c’est universel, ça n’appartient pas à l’Homme, l’Homme a une puissance volontaire, il a un centre d’énergie qui manifeste cette puissance, mais l’Homme est en volonté lorsqu’il travaille avec la conscience universelle, le supramental, les Intelligences universelles. Lorsqu’il y a fusion entre le haut et le bas, il y a chez l’Homme de la Volonté. Tant que cette fusion n’a pas été engendrée, l’Homme n’a pas de volonté avec un grand V, il a une volonté, une petite volonté qui résulte de ses désirs, qui résulte… Qui est le résultat direct de sa psychologie relative qui est liée avec ses désirs, avec ses caprices, avec les forces sociales dans lesquelles il baigne.
Il y a la Volonté cosmique et il y a la volonté personnelle. La volonté personnelle fait partie de la Volonté cosmique mais dans un cadre tellement non enligné, que nous avons sur notre planète ce que nous avons. Demandez à un chef d’état de faire cesser la guerre, qu’un chef d’état se lève et cesse la guerre ! Que les chefs des deux grands se rencontrent aux Nations Unies et qu’ils cessent la guerre. Impossible ! Et pourtant, ces deux hommes ne veulent pas la guerre.
L’Homme n’a pas de volonté parce qu’il n’a pas le pouvoir, à la volonté est lié le pouvoir, le pouvoir de la conscience. Désirer une chose c’est une chose. Il y a des gens qui parlent du pouvoir du subconscient, c’est vrai ; les gens qui parlent d’optimisme, être optimiste c’est quand on n’a plus rien. Quand il n’y a plus rien, et je dis RIEN, l’on voit si l’Homme a de la Volonté.
Un Homme qui se suicide n’a pas de volonté parce que lorsqu’on a de la volonté, le suicide est impossible, il y a une fusion. Un Homme qui se décourage, sa volonté s’affaiblit… Parce qu’on peut faire certaines choses, parce qu’on a un pouvoir financier pour faire telle chose, on décide d’aller en Floride, on décide de faire telle ou telle chose, on s’imagine que c’est de la volonté, ce n’est pas de la volonté ! C’est le résultat d’un désir, dans lequel on applique une certaine énergie volontaire pour activer ce désir mais ce n’est pas de la Volonté. C’est difficile de comprendre ce que c’est que de la Volonté.
De la volonté c’est prépersonnel. On a de la difficulté à comprendre la différence entre le personnel, le prépersonnel et la synthèse des deux. On a de la difficulté à voir la division et l’unité dans l’Homme. Ça, c’est parce que l’Homme a l’illusion qu’il fonctionne par lui-même. Vous avez le désir d’aller à tel endroit, vous y mettez la volonté, vous passez sous une maison et une brique vous tombe sur la tête, vous êtes rendu à l’hôpital ! Si vous aviez de la Volonté, cette chose-là ne se produirait pas parce que lorsqu’on a de la Volonté, on contrôle notre propre destinée, on n’est plus influencé par les planètes, c’est ça de la Volonté ! La volonté c’est un pouvoir, c’est un pouvoir qui est divin, qui est universel. C’est l’intégration totale entre l’Homme et ce qui est plus haut que lui, mais égal à lui, il ne faut pas toujours se considérer comme des “bibittes” (insectes).
Et c’est dans ce combat, dans cette collusion, dans la rencontre de notre volonté qui est petite, qui n’est pas une volonté encore, mais qui est en puissance, c’est dans la collusion de cette volonté qui grandit avec la puissante Volonté universelle que l’Homme, éventuellement, développe la Volonté. Éventuellement il y a une fusion, ça c’est de la Volonté. Là, il est un avec l’ajusteur de pensée, rien ne peut arrêter cet Homme.
Je passe mon temps à détruire les formes, je ne nie rien, mais je détruis les formes et je détruis les formes pour vous permettre de saisir ce que vous ne pouvez pas comprendre. Ce qui est important c’est de saisir d’abord, et vous ne pouvez saisir que si vous mettez de côté votre grande intelligence, vos préjudices positifs, parce qu’il y a des préjudices qui sont positifs, il y en a d’autres qui sont négatifs. Je vous dis telle chose et d’une minute à l’autre, je vous dis : “ne croyez pas ce que je vous ai dit”. Je me sers de contradiction pour vous amener à dépasser la polarité dans vos esprits.
Une fois que vous comprenez, que vous sentez ces mécanismes, petit à petit, il y a un changement de vibrations qui vous amènent graduellement à la Volonté. La connaissance du passé, un jour, bientôt, dans quelques années, à l’intérieur d’une génération, elle ne servira plus, ce sera fini. Mais à l’Homme doivent être donnés des instruments pour faire face à ce qu’il ne peut pas comprendre, pour que lorsque ce jour vient, il n’est pas pris au dépourvu, qu’il ne tombe pas dans la mascarade, dans le carnaval, dans les sectes religieuses, dans des sectes quelconques, qu’il soit lui-même autonome, volontaire, qu’il sache lui-même, par lui-même, pour lui-même et envers lui-même, et en relation avec les autres.
RG : Toujours sur le plan de la psychologie humaine, deux questions en relation : Qu’est-ce qu’une inhibition ? Comment les détruire sans détruire leur raison d’être ?
BdM : Les inhibitions c’est comme la sexualité, ce sont des forces occultes de l’Homme, dans l’Homme. Ce sont des mécanismes créés par les ajusteurs de pensée pour guider votre plan de vie. L’Homme est comme un cheval, l’ajusteur de pensée est comme le cocher, il a des guides. Comme il ne peut pas communiquer directement avec l’Homme, il a des mécanismes qu’il transmet à l’Homme par vibrations. Parce que tout se fait par vibrations, ça se manifeste chez lui au niveau de sa chimie, de son électrique.
L’Homme connaît de ces réactions, de ces phénomènes comme de l’inhibition, de la gêne, une incapacité de décider, il y a des personnes qui ne peuvent pas décider. Il y a des personnes, vous leur donnez deux robes, une bleue et une rouge, ils ne pourront pas le faire, vous leur donnez une robe, ils ne pourront pas le faire. Ils ne peuvent pas prendre de décision, ils sont toujours indécis, et c’est malgré eux. Ces mécanismes font partie de l’Homme, ils font partie de la relation entre l’Homme et l’universel, mais l’Homme ne dialogue pas avec l’universel. L’Homme a été coupé de l’universel, l’Homme subit l’universel, on appelle ça de l’ignorance.
Tant que l’on subit l’universel et qu’on ne connaît pas les lois de cet universel en soi-même, on est dans l’ignorance, et qu’est-ce qui se produit ? Ce cher petit ego souffre, il souffre, il y a des ego qui souffrent toute leur vie. Comment voulez-vous que la puissance créative autonome de l’individu se manifeste dans sa vie, si ces mécanismes-là le freinent et qu’il ne connaît pas les lois de ces mécanismes, et qu’il ne puisse pas à un certain moment les détruire totalement pour laisser passer l’Énergie.
Tous les Hommes ont des talents, il n’y a pas une seule personne dans la salle ici qui n’a pas un talent, qu’il y ait des gens qui travaillent, qui lavent la vaisselle puis qui rêvent de jouer du piano, qui rêvent, ils ont ça en eux, ils ont la vibration. Et c’est comme ça à travers la société, si chacun pouvait trouver sa place, son travail, ce serait très bien. Mais il y a toutes sortes de mécanismes qui bloquent, la sexualité c’est la même chose.
Je ne peux pas aller en profondeur quand je parle dans une salle, c’est interminable les sujets, je parle un petit peu de ci, un petit peu de ça, un petit peu de ci, un petit peu de ça, pour vous donner une vue d’ensemble. Et c’est très difficile d’éliminer ces mécanismes d’inhibition. Un des points de départ, c’est de ne pas se casser la tête au niveau de l’ego, de l’orgueil personnel, de la fierté personnelle, de se dégager égoïquement de leur puissance en soi-même, et éventuellement, hop, hop, hop, ils vont disparaître ! Mais il faut les connaître, il faut savoir que ce sont des illusions créées volontairement par des Intelligences qui nous guident, ça fait partie de notre plan de vie.
L’Homme est occulte ! Il est occulte. On est occulte, tout est occulte, c’est-à-dire que nous fonctionnons sur un plan, et il y a derrière soi d’autres plans avec lesquels nous sommes liés, mais avec lesquels nous n’avons aucune conversation. Alors nous subissons des vies, nous les subissons ces vies sans pouvoir les ajuster à la hauteur de notre propre évolution.
Nous courons à gauche et à droite pour avoir des solutions, nous cherchons dans toutes les églises et dans toutes les sectes, dans toutes les organisations pour une solution. Les solutions ne peuvent nous être transmises que par eux (les plans) et chacun de nous a une Intelligence qui s’occupe de lui, mais nous la foutons constamment de côté, constamment de côté, constamment de côté.
L’intuition ça ne fonctionne pas, hop, alors on se fie à l’intellect. Si l’intuition fonctionnait, et c’est d’ailleurs ce qui se produit chez les voyants et ces gens-là, si l’intuition fonctionnait tout à coup, disons une personne là, l’intuition commence à fonctionner tout le temps, la personne développerait éventuellement une conscience de cette intuition, et éventuellement deviendrait capable de se servir de cette intuition pour travailler, mais à ce moment-là, cela deviendrait un pouvoir quelconque.
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On va brouiller l’intuition à un certain moment pour que l’ego soit toujours dans la mesure exacte de ce qu’il doit être, ni rien, ni plus, jusqu’au jour où l’ego réalise que ces normes qui lui sont imposées, qui font partie de son plan de vie, les influences planétaires, soient brisées. Il y a des gens qui me demandent : “j’entends quelque chose dans ma tête, quelqu’un qui me parle, je crois que je deviens folle”. Je comprends l’angoisse des gens, et plus ça va, plus ça va se manifester, ça fait partie des temps.
Je comprends l’angoisse de ces gens qui s’imaginent qu’ils vont devenir fous, pourquoi ? Parce qu’il leur a été dit que s’ils entendent une voix dans leur tête, c’est une forme de folie. C’est grave. Alors, pour ne pas rendre ces personnes folles, elles n’entendent pas cette communication, elles ne peuvent pas comprendre les mécanismes inhibitifs qui, constamment, tous les jours, réduisent leur potentiel de vie. Si vous avez des inhibitions, ce sont des illusions créées par ces mécanismes. Un jour graduellement vous le saurez, et ces inhibitions, ces mécanismes seront automatiquement retirés. Mais il doit y avoir une conscientisation de votre être, vous devez savoir comment ça fonctionne la machine !
RG : Avant de faire la pause Bernard, trois réalités psychosociales que vous apportez vous-même dans vos questions, la première : le divorce dans notre société moderne occidentale, est-il bon ou mauvais ?
BdM : Le divorce est une chose très compliquée, dans ce sens que, d’abord il résulte du fait que les gens qui se rencontrent se rencontrent pour des raisons qui ne sont pas suffisantes, ils se rencontrent parce que lui il a un bon job, ou elle, elle a un beau corps physique. L’Homme n’a pas conscience, il est inconscient, alors les choix qu’il fait sont sujets à toutes sortes de probabilités. Heureux pour ceux qui n’ont pas à passer par cette expérience, mais il y en a beaucoup qui doivent la vivre. Moi quand le contact s’est fait, je n’étais pas marié, je me demandais si j’étais pour avoir femme ou non, j’ai demandé, on m’a dit oui, on m’a dit qui, on m’a dit quand !
Il n’y a rien sur le plan matériel, sur le plan des influences planétaires ou autre qui peut briser ça, c’est impossible, pas parce qu’elle est plus belle qu’une autre ou qu’elle est plus intelligente qu’une autre, ou ci ou ça, non ! Mais parce que la liaison elle est faite pour des raisons plus grandes que ce que détermine en général l’ego, le corps de désir. Il y a des gens qui se rencontrent, qui retardent leur évolution, mais pour que ces gens puissent réaliser qu’ils retardent leur évolution et qu’ils décident de se séparer pour cette cause, il faut que ce soit des êtres assez avancés. Alors s’ils se repoussent, ce sera pour des raisons qui sont en général purement matérielles, matérielles dans le sens que la vie ne leur aura pas donné les instruments nécessaires pour leur permettre d’exercer dans une joie quelconque ou d’une façon assez permanente les désirs qui sont les leurs.
Le divorce, ça fait partie de la décadence de la civilisation occidentale. Pendant des années on vous disait : “tu maries une femme, tu la gardes jusqu’à la mort”. Bien obligé, c’était des lois sociales qui ont fait leur travail, il y avait des raisons pour ces lois sociales. Mais l’Homme évolue, la psychologie évolue, un changement, une plus grande liberté chez la femme. Mais le divorce tel qu’il est vécu aujourd’hui est empreint d’une incapacité chez l’un ou chez l’autre de se connaître lui-même.
Il y a des couples qui s’ajustent ! C’est complexe le divorce, c’est très complexe, il y a plusieurs raisons. Il faudrait que je vois des gens personnellement pour faire une explication, ça change avec chaque couple. On ne peut pas faire un tableau général pour le divorce, on peut en tracer des grandes lignes, ça fait partie de la décadence mais ça, ça n’explique rien chez l’individu. On ne peut pas dire que le divorce provient de l’égoïsme nécessairement. Mais on peut dire que le divorce, c’est une attitude envers l’autre à un moment donné de la vie où l’on ressent qu’il n’y a plus de... Il n’y plus cette (BdM frappe des mains) il manque de ça ! Mais ça, ça fait partie du plan de vie de chaque personne.
Il y a des gens qui ont tellement mauvais caractère que c’est impossible qu’ils demeurent mariés plus de six heures, ce serait anormal ! Il y a des gens qui sont tellement enracinés dans une psychologie sociale qu’ils ne peuvent pas voir le jour où ils se divorceraient. Alors ils restent attelés à leur situation jusqu’à la mort, ça aussi c’est une autre forme d’aliénation. Parler de divorce globalement, en amener des remèdes, c’est une perte de temps. Expliquer le mécanisme du divorce d’une façon psychologique, personnelle, ça peut aider si on connaît les gens.
C’est pour ça qu’il y a des psychiatres, des confesseurs, il y a des gens qui s’occupent de certaines choses, qui font d’ailleurs énormément de bien, tous ces organismes… Mais le divorce, souvent, est engendré par des inhibitions, des facultés internes dirigées des autres plans pour éventuellement séparer deux êtres, pour les amener à un autre plan de vie.
Quand je dis que le divorce est le résultat de la décadence de la civilisation, je ne veux pas dire que le divorce lui-même est nécessairement décadent, il fait partie de la décadence, je ne veux pas toucher le mot sexualité ici, mais j’en reviendrai à ça. Ce sont des thèmes très contemporains. C’est pour ça qu’il y a des choses dans la vie tel que le divorce qu’on ne peut comprendre que par soi-même. Il faut avoir en soi-même un petit peu de conscience, parce que si on n’a pas de conscience, et c’est là que la conscience spirituelle peut aider, parce que la conscience spirituelle, avant de séparer deux êtres, va les forcer à se regarder au niveau de cette conscience spirituelle là. D’ailleurs, j’en ai eu une expérience la semaine passée.
Mais les gens qui n’ont pas de conscience spirituelle, ils vivent simplement dans le matériel de la vie, de la pensée matérielle de la vie, éventuellement ne sentent plus cette vitalité qui les unit les uns aux autres. Et l’Homme est en recherche, est en quête constante de vitalité, constamment. L’Homme a besoin de constamment faire et refaire et refaire ses énergies. Alors, la femme a un rôle là-dedans et l’homme a un rôle, mais la psychologie de l’homme et de la femme est tellement encore primitive, est tellement instable, elle est tellement émotive, que le moindre choc qui se produit dans leur environnement matrimonial peut facilement aujourd’hui, maintenant qu’on a levé les poutres de la désobéissance, devient pour eux quasiment un jeu d’enfants, ils sont mieux divorcés qu’attelés.
L’Homme a besoin d’une conscience ! Il n’a plus de conscience, alors ce qui servait avant de “guidelines”, il n’y en a plus ! Alors qu’est-ce qui se produit ? Le divorce. L’Église n’a plus de personnes pour la visiter et c’est la décadence totale. Éventuellement ça mène aux autres formes de décadence qu’on appelle l’anarchie. Mais ça, ça fait partie du processus de réorientation et de réorganisation de la conscience humaine à l’échelle mondiale.
Vous avez au Japon des jeunes aujourd’hui qui laissent leurs familles et qui s’en vont dans l’industrie. Ces pauvres vieux qui sont habitués à une tradition dans laquelle, à un certain âge, les enfants prennent soin des parents, et tout à coup, hooop, Les enfants ne prennent plus soin des parents. Alors, souvent il y a du suicide parmi ces personnes du troisième âge, mais comment regardez-vous le problème ? Si vous le regardez d’un point de vue personnel c’est une chose, si vous le regardez d’un point de vue social c’est une autre chose, si vous le regardez d’un point de vue philosophique c’est une autre. Si vous le regardez du point de vue cosmique universel évolutionnaire, ça fait partie des temps, c’est ça ! C’est la condition nécessaire pour établir de nouvelles formes de relations chez l’Homme qui mèneront à une réorientation des liens du mariage, qui mèneront à une nouvelle forme de genèse concernant les liens étroits entre hommes et femmes. Ce sera une nouvelle société, alors nous vivons ça.
Nous vivons dans cette période de gestation, et cette période de gestation sur le plan psychologique, sur le plan humain, sur le plan personnel elle est pénible. Alors qu’est-ce qu’on dit ? Est-ce qu’on dit : “bon, ben, ça fait partie des temps, il n’y a rien là”. Non ! Parce que chaque Homme a la capacité en lui de mettre dans sa vie de l’ordre.
Et pour faire ça, il faut de la volonté, il faut être vigilant, il faut être bon, il faut aimer, il faut savoir aimer, il faut savoir donner, il faut être patient, il ne faut pas être trop orgueilleux. Un petit peu de fierté ça peut aider pour donner du bazar à la personnalité mâle masculine. Un petit peu de vanité, ça peut aider la femme pour la rendre belle. Sans ça, si on n’a pas ça, on devient automatiquement spirituel et on devient des échevelés jusqu’à tant qu’on comprenne la leçon de l’illusion.
RG : La deuxième réalité psychosociale c’est justement l’homosexualité, vous nous en avez d’ailleurs glissé un mot.
BdM : Quand une civilisation atteint la fin de son cycle, lorsqu’il y a un grand changement, soit à une échelle mondiale ou à une échelle locale, il y a un très grand nombre d’âmes qui veulent se réincarner rapidement. Elles attendent en ligne, elles sont pressées, elles n’ont pas eu le temps de perdre cette mémoire antérieure. Alors, il y a incarnation et il y a une couche de mémoire de l’expérience antérieure qui devient, qui demeure très très forte, et cette mémoire agit comme catalyseur à tous les niveaux des principes humains. De sorte qu’éventuellement l’homme ou la femme ont des activités humaines - sexuelles ou artistiques ou au niveau de la personnalité - que l’on appelle homosexuelles.
Les âmes veulent revenir pour faire expérience rapidement, avant la fin du cycle, de l’expérience terrestre, et il se produit ce phénomène. Ça, c’est sur le plan cosmique. Mais une fois qu’elles sont rendues ici, une fois que l’individu grandit, qu’il s’aperçoit qu’il a ces tendances, c’est à la société de… Coupure. Fin (suite-ci-dessous : Questions impossibles (Occultes) 9B.
Bernard de Montréal - Richard Glenn
QUESTIONS IMPOSSIBLES (OCCULTES) 9B
(BdM) : Quand une civilisation atteint la fin de son cycle, lorsqu’il y a un grand changement soit à une échelle mondiale ou à une échelle locale, il y a un très grand nombre d’âmes qui veulent se réincarner rapidement. Elles attendent en ligne, elles sont pressées, elles n’ont pas eu le temps de perdre cette mémoire antérieure. Alors, il y a incarnation et il y a une couche de mémoire de l’expérience antérieure qui devient, qui demeure très très forte, et cette mémoire agit comme catalyseur à tous les niveaux des principes humains. De sorte qu’éventuellement l’homme ou la femme, ont des activités humaines, sexuelles ou artistiques ou au niveau de la personnalité, que l’on appelle homosexuelles.
Je ne peux pas dire que leur vie est normale, mais je ne peux pas dire non plus que ces gens-là sont anormaux, ça fait partie du phénomène cosmique sur notre planète, c’est à l’Homme… D’ailleurs c’est ce qui se produit aujourd’hui, ces gens-là peuvent un petit peu plus respirer qu’avant, aucun Homme n’a le droit de juger pour des raisons sociales ou ecclésiastiques ces individus-là sur un plan personnel. Il y a de ces individus qui sont absolument extraordinaires, de très grande gentillesse, de très bonne culture, qui donnent beaucoup à l’Homme sur le plan artistique, on ne parle jamais de ces gens-là, on parle des autres. Mais les autres sont justement ceux qui ont le besoin de plus d’aide, mais il ne faut pas devenir non plus sociologue ou missionnaire.
Moi je refuse d’être pris entre le jugement de la société sur une situation et ce que je sais de cette situation sur le plan cosmique. C’est pour ça que très souvent je ne parle pas de certaines choses en public, ce n’est pas de mes affaires, j’essaie simplement d’établir un point de référence pour des gens qui essaient de comprendre des aspects un peu voilés, un peu ténébreux de ce fameux phénomène pour leur relaxer l’Esprit.
Le phénomène de l’avortement c’est la même chose, je ne peux pas prendre de position sociale sur l’avortement, je peux parler en conférence de certaines choses comme ça, dans des séminaires, mais dans le public, je ne peux pas faire ça, je n’ai pas le droit de faire ça. De quelle autorité je parlerais comme ça ? La société ne m’a pas conféré d’autorité. Mais je peux déclarer des lignes assez larges pour que les individus qui essaient de voir le fond, de comprendre les mécanismes de ces phénomènes-là, pour leur permettre au moins d’alléger souvent la question philosophique qui se rattache à ces phénomènes, ce que je fais.
Alors l'homosexualité est un phénomène cosmique qui se produit à la fin d’une civilisation. Quand Cortés est arrivé ici à Mexico, c’était la même chose, c’était la débandade. La décadence de la Grèce c’était la même chose, alors les âmes veulent faire l’expérience avant que le cycle change, alors, elles reviennent trop vite. Quand on va sur les autres plans, il ne faut pas revenir deux heures plus tard ! On peut attendre, deux-cents ans, trois-cents ans, quatre-cents ans, cinq-cents ans, mille ans, mais les âmes n’ont pas atteint encore le niveau de la perfection.
RG : Et le dernier des trois points avant la pause : Pourquoi les drogues sont un grave danger pour l’Homme et la société ? Y a t-il du bon dans les drogues ?
BdM : Parler des drogues c’est comme parler des autres choses. Sur le plan cosmique, les drogues ont fait un travail, c’est-à-dire que les drogues ont sensibilisé la conscience humaine à une autre partie de soi-même que l’on ne pouvait pas sentir ou découvrir parce que les centres d’énergie n’étaient pas ébranlés par cette chimie. Ça sert au plan de l’évolution, sur le plan cosmique il y a une évolution, la nouvelle génération a été sensibilisée par ces effets-là, de sorte qu’aujourd’hui elle n’a pas les mêmes sentiments envers la société, envers l’ordre établi qu’elle avait avant. Ça, c’est un aspect positif. Mais sur le plan humain, la drogue fait partie des influences ahrimaniennes chez l’Homme. La drogue détruit la volonté, elle affecte le corps astral, elle change la capacité chez l’individu de rétablir inconsciemment son rythme de vie à perfection.
La drogue a toujours existé sur la planète, elle a toujours servi, ce n’est pas nouveau ce qui se passe au vingtième siècle. Les sociétés secrètes, dans le passé, se sont servies de ces drogues-là pour créer chez l’Homme des états différents, pour amener l’Homme par des doses très fortes à séparer ses corps, pour avoir des expériences de transcendance. Mais l’Homme est de la mécanique, l’Homme est construit suivant des principes mécaniques très autorisés. C’est normal que si vous créez telle chose, vous aurez tel effet, mais ce n’est pas de la conscience, c’est un effet de conscience.
Un Homme qui prend de la drogue ne peut pas entrer en contact avec le supramental, c’est contre les lois de ces Hiérarchies, mais il peut entrer en contact avec des formes d’intelligences sur d’autres plans qui ne sont pas toujours les plus plaisantes. Les drogues sont le grand poison de la civilisation occidentale, mais l’effet est tellement surprenant pour l’Esprit humain - parce que l’Esprit humain est toujours en quête de connaître, est toujours en quête de savoir - que l’Homme tombe facilement sous l’empire de ces expériences qui le mènent souvent au suicide.
Les drogues font partie des influences négatives chez la civilisation. Il n’y a pas de connaissance dans la drogue, il y a simplement des effets psychologiques. C’est un amusement, c’est un amuse-gueule, c’est un “amuse-esprit”. Le chemin de la drogue mène à l’illusion, à toutes sortes, à toutes formes d’illusion qui pour l’Homme peuvent être plaisantes, je l’admets, mais il n’y a pas de connaissance, il n’y a pas de discrimination, il peut y avoir un brin de sagesse, je rencontre des gens qui ont pris de la drogue et qui ne sont pas bêtes.
Comme on dit souvent : “ils l’ont l’affaire eux autres, it’s easy” (c’est facile), ils ne se cassent pas la tête. Mais l’affaire qu’ils ont, ce n’est pas l’affaire de l’affaire, c’est la bête de l’affaire. Voilà dix ans, les drogues c’était le nouveau paradis, mais aujourd’hui les gens commencent à s’apercevoir par eux-mêmes qu’à toute chose il y a une fin.
RG : Qu’est-ce que le Surhomme dans la bouche de Bernard, qu’est-ce que ça signifie ?
BdM : Le Surhomme c’est l’Homme nouveau, c’est l’Homme qui verra dans l’éthérique, c’est l’Homme qui aura la faculté de se servir de ses pouvoirs internes, c’est l’Homme qui aura la clairvoyance, c’est l’Homme qui aura la voyance, c’est l’Homme qui pourra guérir, c’est l’Homme qui pourra se servir des effluves de son corps éthérique à volonté, c’est l’Homme qui pourra communiquer télépathiquement avec les extraterrestres à volonté, c’est l’Homme qui aura accès totalement à sa mémoire.
RG : Alors, c’est l’Homme de la sixième race qui viendra…
BdM : C’est l’Homme nouveau.
RG : L’invasion des intelligences Plutoniennes servirait-elle à renforcer la volonté du Surhomme humain ? Si oui, pourquoi ?
BdM : Bon. Les intelligences Plutoniennes sont des intelligences invisibles qui vivent sur cette planète-là, ce sont des intelligences retardataires qui ont évolué jusqu’à un certain point mais qui n’ont pas été capables de se couper de leur relation cosmique avec les forces, celles qu’on appelle les forces lucifériennes ou les forces sataniques, ou les forces ahrimaniennes, ce sont des intelligences faibles, et… Qu’est-ce que c’était la question ?
RG : L’invasion des intelligences Plutoniennes servirait-elle à renforcer la volonté du Surhomme ?
BdM : Ah oui ! Et lorsque l’Homme aura découvert en lui le centre de lui-même, autrement dit lorsque l’Homme sera totalement Homme, c’est-à-dire lorsque l’Homme sera Surhomme, lorsque l’Homme n’aura en lui aucune faiblesse, lorsque l’Homme aura en lui la connaissance totale, lorsqu’il aura la maîtrise de ses émotions, lorsqu’il aura le pouvoir sur son corps éthérique, lorsqu’il aura le pouvoir sur la matière, lorsqu’il aura accès aux archives, autrement dit lorsque l’Homme sera maître de sa destinée, maître de sa civilisation, à ce moment-là il se produira, à cause de son expérience, des conflits d’agression entre lui et les intelligences Plutoniennes.
Et comme l’Homme saura qu’il est totalement invincible et indivisible, le contact avec ces intelligences Plutoniennes là, renforcera une partie de son être qui est directement lié à la galaxie à laquelle il appartient. L’Homme appartient à une galaxie. Quand je dis l’Homme là, je dis : les Terrestres appartiennent à une galaxie, je ne dis pas la voie lactée, je dis qu’ils appartiennent à une galaxie, c’est-à-dire qu’ils appartiennent à un amoncellement d’énergie qui est dans l’invisible. Ce n’est pas une galaxie visible, et l’appartenance à cette galaxie devra éventuellement forcer l’Homme, le forcer à établir son contrôle, sa conquête sur toutes les forces invisibles qu’il retrouve à différentes échelles dans son système solaire. L’Homme doit devenir roi dans le système solaire, ROI !
Lorsque l’Homme sera roi dans le système solaire, à ce moment-là, ce système-là sera automatiquement en relation avec d’autres systèmes extérieurs à lui-même et la loi qui est communale dans cette galaxie pourra être établie ici. Mais l’Homme devra être capable, dans ce processus-là, d’établir des normes, des normes de son pouvoir. Les normes de son pouvoir sont multiples, la condition de son gouvernement, les lois de son gouvernement - je parle du gouvernement invisible - l’abolition des forces astrales qui contaminent constamment son plan astral, alors dans ces normes gouvernementales invisibles là, l’Homme atteindra un point dans son évolution où il pourra totalement faire de la planète ce qu’il veut sans qu’il y ait interférence.
Alors, sa collusion avec ces intelligences-là qui ne veulent pas ça, feront ou fera de lui un être très puissant, mais puissant cosmiquement parlant, c’est-à-dire qu’il amènera sur le plan humain ici l’application de la loi. L’Homme sera la manifestation de la loi cosmique et il n’y aura aucune puissance pour empêcher ce mouvement-là, ces êtres serviront à ce processus.
RG : Une question étrange s’il en est une, l’Homme était-il sur la Terre avant l’avènement des races humaines ?
BdM : Bon, l’Homme… Qu’est-ce que c’est un Homme ? Quand est-ce que l’Homme devient Homme ? L’Homme devient Homme lorsqu’il a conscience de lui-même. Si l’Homme n’a pas conscience de lui-même, il n’est pas Homme, parce qu’il est incapable de se servir lui-même de la matière. Lorsque l’Homme est capable de se servir lui-même de la matière, il commence son exercice général dans le développement de son intelligence.
À ce moment-là, il lui est permis de “renforcir” les liens de sa genèse avec d’autres prototypes génétiques qui peuvent venir de la galaxie. À ce moment-là il y a une rencontre, il y a une transmutation qui se fait, et l’Homme à ce moment-là produit des races. Alors, avant cette période-là, il y a des prototypes humains qui servent simplement à permettre la fondation de la race humaine, ce sont des prototypes humains comme les australopithèques Africains, ce sont des prototypes humains, mais ce ne sont pas des êtres qui résultent d’une connexion cosmique entre l’Homme et les civilisations avancées. Autrement dit il n’y a pas le phénomène de la race.
Avant cette période-là, dans les temps éloignés, il y a un phénomène de ramifications, on voit des liens qui se développent entre un type hominoïde et d'autres, mais à un certain point il n’y a plus de connexion, il y a ce qu’on appelle un “missing link” (chaînon manquant). Alors qu’est-ce que c’est ce “missing link” là... c'est ce stage où l’Homme est entré en contact avec des civilisations supérieures.
Alors, la transmutation énergétique est tellement puissante que les liens génétiques sont brisés, qu’une nouvelle organisation génétique se fait, et l’Homme qui vient, l’Homme racial qui vient après, dévie légèrement de celui qui venait avant, mais dévie suffisamment pour qu’il n’y ait plus de rappel historique. C’est pour ça que les scientistes n’ont jamais pu découvrir le “missing link”, tant qu’ils ne comprendront pas occultement les lois de l’évolution humaine telles qu’elles sont perçues par l’Homme lorsqu’il a contact avec la mémoire.
RG : Le “missing link” c’est celui que l’on appelle le chaînon manquant. Les luttes entre l’Homme et l’esprit deviendront elles de plus en plus aiguës ?
BdM : Les luttes entre l’Homme et l’esprit vont devenir de plus en plus difficiles, parce que l’Homme va perdre de plus en plus le pouvoir de son autonomie au niveau de sa personnalité. L’esprit cherche à dominer l’Homme. L’esprit, certains esprits, certaines intelligences veulent retarder l’évolution de l’Homme, ça fait partie de leur plan. Ils se servent naturellement de l’Homme pour le faire, des conditions humaines pour le faire. Alors, l’Homme est pris dans sa vie présente, dans sa vie actuelle, dans la vie qui vient, à réaliser consciemment ou inconsciemment ces interférences.
C’est pour ça que je dis souvent : “les gens doivent éventuellement en venir à être autonomes, à pouvoir agir suivant eux, intérieurement”, sans ça, ils seront pris dans tout ce flux, dans tout ce remue-ménage et pour eux autres, la vie au niveau de la psychologie relative, de la psychologie personnelle, sera très pénible. Si, pour un jour ou l’autre, il se déclare une guerre par exemple, par les puissances, l’individu lui, où en est-il en relation avec cet évènement ? Il a seulement deux choix, soit suivre le courant de pensées générales ou être assez développé intérieurement pour suivre ce qu’il reçoit intérieurement !
C’est ce qu’il reçoit intérieurement qui l’amènera à la liberté de ce conflit, qui l’amènera à éventuellement retrouver la paix qui a été détruite par ce conflit. Le contact avec les intelligences des autres plans est essentiel, je le souligne, aujourd’hui vous le voyez peut être comme ça, mais dans dix ans, dans quinze ans, vous verrez que le contact avec soi-même, si vous voulez, est essentiel. C’est la survie de l’Homme, c’est essentiel, on ne peut plus se laisser leurrer, à tous les niveaux !
RG : On parle des dauphins, on parle des abeilles, et la question qui s’adresse lors d’une conférence : L’Homme doit-il protéger les animaux et pourquoi ?
BdM : L’Homme a une responsabilité très grande envers les animaux, parce que les animaux font partie de l’évolution et qu’ils ont eux aussi droit à la paix. Ils ont droit à la paix, l’Homme trouble leur paix, l’Homme les détruit pour rien, l’Homme devient responsable karmiquement du sort qui est donné aux animaux. Au niveau de l’évolution, les règnes engendrent des règnes, le minéral donne naissance à la plante, la plante donne naissance à l’animal, l’animal donne naissance à l’Homme, l’Homme donne naissance au Surhomme. Sans l’Homme, le Surhomme est impossible, sans l’animal l’Homme est impossible, sans la plante l’animal est impossible, sans le minéral la plante est impossible.
Sur le plan cosmique, ces liens ne doivent pas être brisés, s’ils sont brisés par l’Homme à cause de sa folie il devra payer, comme il va payer au niveau de la pollution. Là, il y a des gens qui vont me dire : “oui, mais on mange des animaux”, comme à un moment on m’a dit : “vous portez des souliers de cuir”, le point n’est pas là ! Sur le plan global de l’évolution il y a des choses qu’on peut faire aujourd’hui qu’on ne fera pas dans deux-mille ans. C’est où l’Homme devient sauvage volontairement, où il y a préméditation, où il y a manque de conscience, où il y a abus, c’est là que l’Homme se met sous une loi karmique concernant les animaux.
Il y a un chercheur aux États-Unis pour lequel j’ai beaucoup d’admiration, qui a découvert dans ses recherches ufologiques, qui a découvert qu’il y a des OVNIs, des UFO, ces formes qui sont biologiques, elles ne sont pas technologiques elles sont purement biologiques, il raconte dans ses livres et dans ses expériences, et en relation avec d’autres phénomènes qui ont été découvert en Australie, qu’effectivement il y a de ces formes animales lumineuses qui peuvent apparaître et changer de plan, partir d’un plan à un autre, se manifester sur le plan physique, et qui fonctionnent exactement comme des OVNIs.
Et effectivement ces formes, ces OVNIs ou ces formes biologiques éthériques ont une fonction très grande sur la planète, et si l’Homme continue à détruire le règne animal, ce qui se produira éventuellement, c’est qu’il y aura de ces formes biologiques, éthériques, matérialisantes qui créeront en lui une très grande terreur dans les siècles qui viendront.
Et il aura beaucoup de difficulté à les détruire, parce que ces intelligences, ces formes biologiques sont manipulées par des Intelligences très évoluées, à un tel point que ces animaux-là, ces formes animales biologiques là, sont presque humaines. Elles ne sont pas humaines dans notre forme, mais elles sont humaines dans le sens qu’elles sont régies par des lois de l’Intelligence cosmique universelle satanique. Et l’Homme devra payer très cher son manque envers le règne animal.
Il a vu dans une expérience où cette forme biologique là descendait sur une “mesa” dans le Nouveau Mexique, elle était comme blessée, et ensuite une autre forme est apparue au-dessus d’elle, l’a irradiée, puis elles se sont fondues dans une même lumière et elles ont disparu. Alors ces formes biologiques là, qui ne sont pas connues encore de l’Homme, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été étudiées même occultement, ces formes-là deviendront très dangereuses, et elles résulteront justement du fait que l’Homme n’aura pas aidé à l’évolution des animaux.
Les animaux sont très près de nous, très près de nous, ce que je ne comprends pas c’est que les gens tombent “en pâme” devant une plante, devant un minéral, et lorsqu’il s’agit d’animaux, ils agissent comme des sauvages. Ils ont un amour esthétique pour des plantes, pour les roses, pour toutes sortes de plantes, mais en ce qui concerne les animaux ils n’ont aucun, aucun, aucun sentiment. C’est une déformation de l’Homme. L’Homme devrait pouvoir voir dans l’animal, le moindre animal, de la conscience. Il y a dans les animaux de la conscience. Un jour, l’Homme aura contact direct avec les animaux, mais ce n’est pas arrivé.
RG : L’âme, tous les Hommes ont-ils une âme, l’âme peut-elle être détruite ? Et par extension peut-être avec ce que vous venez de dire, est-ce que les animaux ont une âme ?
BdM : Les animaux ont une âme mais c’est une âme collective, ce n’est pas une âme individuelle, c’est la différence entre les animaux et l’Homme, ils ont une âme collective qui évolue comme la nôtre. Il y a des animaux qui ont de très très grandes âmes collectives, le cheval… Si je vous disais même que le cheval a servi dans l’évolution de l’Homme pour créer la matière fondamentale, qui a servi à la construction de son corps mental (coupure de l’enregistrement)…
Reprise en cours d’enregistrement concernant la question : est-ce que l’âme peut être détruite (…) si grand que pour nous la lumière. Pour eux les forces sataniques sont aussi importantes, aussi imposantes, aussi belles que pour nous, les autres. Lorsque ces êtres viennent dans des scénarios, dans des schémas d’incarnation, ils peuvent créer énormément de mal. Mais les Intelligences cosmiques sont extrêmement patientes dans le jugement d’une âme.
C’est très long avant que le Concile décide de dénier à une âme le pouvoir de se reconstruire en mémoire, mais lorsqu’il a été enlevé à l’âme le pouvoir de reconstruire sa mémoire, elle est détruite, et à ce moment-là elle ne sert plus. Alors, il y a des lois dans le cosmos qui permettent la destruction totale d’une âme, mais quand ça se produit, c’est parce que cette âme-là ne peut plus évoluer. Ce sont des questions intéressantes.
RG : L’âme peut-elle influencer l’ego de l’Homme ?
BdM : L’âme peut exercer sur l’ego humain une puissance telle que si l’ego n’était pas suffisamment sensible à elle, il pourrait facilement souffrir d’elle. L’âme c’est l’énergie primordiale qui donne à l’ego tout ce dont il a besoin pour évoluer, et de là, à cause de l’expérience de l’ego qui devient de la mémoire, permet à l’âme d’évoluer. Mais l’âme, elle est intransigeante, l’âme est intransigeante, et c’est justement à cause de son intransigeance que l’ego évolue. Lorsque l’ego, avec l’expérience, devient sensible à l’âme, il évolue avec elle, au lieu d’être contre elle il travaille avec elle. Et là, il acquiert une très très grande nobilité. S’il va contre elle, éventuellement il peut se détruire parce qu’elle, elle a son plan.
Alors, l’âme a une puissance, une puissante influence sur l’ego mais l’ego ne le réalise pas. C’est souvent lorsque l’ego est arrivé à un certain niveau d’évolution spirituelle qu’il commence à sentir cette âme-là, cette vibration. Et dans les premiers mouvements de cette âme à travers l’ego, il y a la fameuse phase spirituelle où l’ego veut se dévêtir de tout et il veut donner… Il veut être spirituel, totalement spirituel, il veut être non matériel.
Ça, c’est parce que l’ego n’a pas encore compris la discrimination, le discernement. Il est simplement sous l’empire vibratoire de l’âme. L’âme est très puissante, et les gens qui viennent, les nouvelles générations vont sentir de plus en plus l’âme, jusqu’au moment où il y a une union entre l’ego et l’âme. Et c’est là, à partir de ce moment que l’Homme peut commencer à vivre, avant ça ce n’est pas de la vie, c’est une forme de mort vivante.
L’âme c’est fait de ce que Dieu est fait. Et ça évolue, et ça évolue, et ça évolue, et ça évolue, et ça force l’ego aussi à évoluer, à prendre de l’expérience. Il faut en arriver à sentir cette vibration. Si on ne la sent pas, si on vit en dehors de cette vibration on vit une vie totalement matérielle. Ça va bien quand ça va bien, mais si ça va mal, ça va mal, on vit dans l’inquiétude, même si on a beaucoup d’argent on vit dans l’inquiétude de la mort, on vit dans l’inquiétude de quelque chose, du “Stock Market” (marché financier), ou je ne sais pas…
RG : L’Homme peut-il vivre conséquemment sans le concept de l’âme ?
BdM : Oui, oui, l’Homme peut vivre conséquemment sans le concept de l’âme, seulement ce qui détermine l’évolution ce n’est pas une vie, c’est plusieurs vies. Éventuellement l’Homme en viendra à reconnaître l’existence de l’âme à un niveau quelconque de sa définition. Mais à un moment ou à un autre, si l’Homme ne reconnaît pas dans une vie le cosmique en lui, il le reconnaîtra éventuellement.
Ça fait partie de l’évolution, on peut être détaché du cosmos pendant quelques vies, mais après un certain nombre de vies, après une certaine évolution ça nous rattrape, et ça nous rattrape toujours dans des grandes fins de cycle, comme ce qui se produit présentement, lorsque tout va mal. Quand ça va bien ça va bien ! Quand l’Homme construit… Il y a une élégance dans la société, la science devient noble, la philosophie devient grandiose, la psychologie devient exquise.
Mais quand les systèmes qui, il y a trois, quatre, cinq, dix générations, commencent à s’effriter que là, on dit : “ah, la science, ça nous a promis le paradis et puis on a fini avec un enfer”, la psychologie nous a promis la science de l’âme et on a fini par des psychologues qui se suicident, quand la philosophie nous a promis des systèmes totalement unifiés et qu’on arrive à un certain âge, et qu’on s’aperçoit que tel ou tel philosophe est totalement déprimé, mais qu’est-ce que vous voulez que les gens fassent ? On perd la foi dans les systèmes, et là il y a un changement, et c’est là qu’on devient conscient de cette chose en dedans qu’on appelle l’âme.
RG : Un mot ici, Bernard, j’aimerais une explication : c’est apothyste atomique.
BdM : Qu’est-ce que c’est le contexte ?
RG : Le contexte c’est : y a-t-il une relation entre la transparence divine et l’apothyste atomique, la question suivante c’est : que veut dire apothyste atomique, c’est la question que je me pose aussi ?
BdM : Ah ! Bon. “Apothyste atomique”, il faut que je le parle, parce que moi non plus je ne sais pas... Heu… L’apothyste atomique, c’est une relation directe entre les atomes qui constituent l’Homme au niveau de son âme et ce qu’on appelle Dieu. L’apothyste atomique c’est une relation de miroir. Quand on parle, quand on dit par exemple que l’âme est parfaite, qu’elle est divine, c’est qu’il est construit atomiquement parlant, dans cette âme-là, des rapports d’énergie qui sont les mêmes que ceux que l’on connaît dans ce qu’on appelle Dieu. Ces rapports d’énergie font partie de la structure de l’âme, et ils font partie d’un certain atome, d’un atome.
Alors le mot “apothyste atomique” veut dire le rappel qu’il y a entre la structure atomique de l’âme et la structure fondamentale de toute énergie qui est divine. C’est un mot qui n’a de valeur que dans le sens qu’on peut le comprendre sur le plan d’une métaphysique supramentale, mais sur un plan purement humain, philosophique, psychologique, je n’y vois aucune importance.
Tout ce qui ressort de ça, ce qu’on me dit c’est que ce qui ressort de ce terme qui est important, c’est qu’il y a un rapport de reflets entre la nature de l’âme et ce qu’on appelle nous les Hommes : Dieu. Il y a un rapport quelque part étroit, entre ces deux essences-là, ça c’est l’apothyste atomique. Et ce rapport, il s’établit au niveau de l’atome, pas nécessairement l’atome dans le sens qu’on le conçoit scientifiquement, mais l’atome dans son sens réel.
RG : Est-ce qu’on pourrait avoir une explication sur la différence entre l’atome qu’on conçoit scientifiquement et l’atome qu’on conçoit là ?
BdM : Oui, scientifiquement on a tendance à construire l’atome comme étant un système solaire, ça nous facilite la vision matérielle de l’atome pour établir des paramètres de construction. Mais l’atome, vu d’un autre plan, est constitué comme un cœur, il a un peu la forme d’un cœur, il n’est pas comme un cœur directement, mais c’est une forme qui tend à creuser en haut ici, et il y a un centre d’énergie qui part du haut si vous voulez vers le bas qui est un pôle positif et un pôle négatif.
Et autour de cette couronne de lumière là, qui est effectivement l’atome, il y a un courant d’énergie cosmique qui passe et qui donne à l’atome son son. Alors, dans l’âge nouveau, l’Homme pourra avec son mental connaître le son de l’atome, comme un atome de fer par exemple a un son, et il pourra changer le son de cet atome-là et transmuter l’atome de fer dans un autre atome et créer des atomes nouveaux, mais sans passer par la fusion ou la fission.
RG : Que veut-on dire par “au début des temps” ?
BdM : “Au début des temps” veut dire : en cette période de temps où l’Homme était incapable de se connaître lui-même. Lorsque l’Homme peut se connaître lui-même, il n’a plus besoin de point de référence temporelle pour constituer sa mémoire, sa mémoire est globale, elle est totale. Elle peut aller très loin dans le passé ou aller très loin dans l’avenir, mais lorsque l’Homme a perdu cette conscience, il se situe catégoriquement au début des temps. “Au début des temps” veut dire : où l’Homme, à ce temps-là, où l’Homme a perdu la connaissance de lui-même.
Philosophiquement, ce n’est pas un jeu de mots, c’est un paramètre temporel, mais sur le plan cosmique, “au début des temps” n’a aucune signification parce que ça n’existe pas. Mais ça existe psychologiquement ou philosophiquement parce que l’Homme a perdu la mémoire de son temps, alors là où il va le plus loin dans le passé, il n’y a que nuages… Il n’y a rien de parfaitement clair.
Il faut qu’il ait accès à sa mémoire pour retrouver tout ce qui était là, et à ce moment-là, il n’y a plus de “au début des temps”, parce que tout ça, ça se rapporte à une série d’évènements et de phénomènes qui passent de la planète au système solaire, d’un niveau vibratoire à un autre niveau vibratoire. Et l’Homme peut se reconstituer, peut se reconnaître, peut se voir dans le processus de la création jusque dans les plus grands mouvements de la conscience Saturnienne, avec laquelle il a des rapports directs.
RG : Et par conséquence, que voudrait dire : “à la fin des temps” ?
BdM : La fin des temps c’est exactement la même chose. La fin des temps c’est une situation psychologique pour l’Homme où il cherche à comprendre où s’arrête telle et telle chose. Alors, la fin des temps, c’est simplement une métaphore pour expliquer qu’il y a un changement, qu’il y a une transmutation, qu’il y a une réorientation de la société ou de la civilisation. Pour l’Homme, c’est un arrêt, mais cosmiquement parlant c’est simplement un changement de vibrations, c’est une nouvelle allure dans une nouvelle direction pour amener l’Homme a un plus haut palier d’évolution, alors il n’y a pas de fin des temps.
RG : Dieu a-t-il pénétré le temps simultanément avec sa création ?
BdM : Non ! Bon… Alors, je dois faire des particularités, je dois établir des conditions. Je ne veux pas qu’on… Quand je parle de Dieu, je veux qu’on me laisse le privilège de parler de Dieu à ma façon mais sans l’expliquer. Alors autrement dit, si je parle de Dieu, ne concevez pas ce que je dis de Dieu ou de la personne de Dieu comme vous le comprenez au niveau de la religion. Ceci me facilite la capacité d’expliquer ce que je dis et me permet de me servir du mot “Dieu”, sans toujours être obligé de dire : “mais ce n’est pas ça que je veux dire”. Qu’est-ce que c’était la question ?
RG : Alors, Dieu a-t-il pénétré le temps simultanément avec sa création ?
BdM : Bon, alors, ce qu’on appelle le temps, le temps c’est un mouvement d’énergie dans le cosmos qui est directement lié au rythme des atomes dans le cosmos, qui est directement lié à la lumière dans le cosmos. Le temps c’est une dimension, ce n’est pas un état psychologique, il y a dans le cosmos différents temps, parce qu’il y a, autrement dit, différentes dimensions.
Ces différentes dimensions sont composées d’atomes qui ont différents sons. Dans les temps premiers, dans les temps où Dieu a créé, dans les temps où Dieu a mis à la disposition de lui-même les âmes humaines ou ce qu’on appelle les êtres angéliques, lorsqu’il a fait ça, ces entités étaient créées avec les mêmes atomes, les mêmes atomes qui ont servi au premier processus d’évolution.
Lui, il était en dehors de ça, Dieu n’est pas dans le temps, il est indépendant du temps, il est indépendant de l’espace, il est en dehors de toutes les dimensions. Mais lorsqu’il a créé les hautes dimensions, autrement dit les hauts mondes, lorsqu’il a créé des matières de haute vibration qui étaient très près de lui, parce qu’elles n’avaient pas à subir de dégradations dans le processus de l’évolution, parce qu’elles étaient établies déjà avant que ce processus-là commence, le temps et ces créations-là étaient établis conjointement mais Dieu ne participait pas à ça.
Dieu n’a jamais été dans le temps, le temps devenait une dimension pour ces êtres, pour nous l’espace est une dimension, pour ces êtres le temps est une dimension. Mais nous, éventuellement, pourrons être libres de l’espace, ces êtres peuvent, s’ils le veulent, être libres du temps. Mais ils ne peuvent pas être libres du temps et de l’espace en même temps, soit qu’ils soient libres du temps ou de l’espace. Le seul être dans le cosmos qui est totalement libre du temps et de l’espace à la fois, c’est ce qu’on appelle Dieu. Et la raison pour laquelle il est libre du temps et de l’espace, c’est parce que Dieu n’a jamais été créé.
Et la raison pour laquelle Dieu n’a jamais été créé, c’est parce que Dieu n’a jamais été conçu, n’essayez pas de comprendre, prenez seulement la vibration, Dieu n’a jamais été conçu, et il n’a jamais été conçu parce qu’il n’y avait jamais de matière suffisamment puissante haute en vibrations avant lui pour servir à modeler sa forme. N’ayant pas de matière d’atomes, suffisamment haute en vibrations pour constituer éventuellement une forme, il devenait insuffisant à Dieu de se permettre de retourner dans son temps.
Alors au lieu de retourner dans son temps, qui aurait voulu dire pour lui de ne jamais créer, il a décidé de mettre en action, dans un autre temps qui n’était pas le sien - mais celui de ses créations - des atomes qui serviraient au développement de sa forme, pour éventuellement permettre le développement d’une constitution génétique dans le cosmos, qui devait finir par l’Homme tel que nous le connaissons aujourd’hui, mais dont le but de l’évolution n’est pas encore terminé, mais connu des hautes Hiérarchies.
RG : En parlant des hautes Hiérarchies, qui décréta que Lucifer et ses semblables furent relégués aux espaces astraux du cosmos ?
BdM : Ils se sont relégués par eux-mêmes, mais ils ont été forcés d’être relégués par une haute Hiérarchie qui était égale en pouvoir de consultation avec eux, mais qui n’était pas égale en pouvoir créatif avec lui. Les forces lucifériennes ont été reléguées à ce qu’on appelle les espaces sans lumière parce que lorsqu’ils ont commis leur acte de “non-service” envers la Hiérarchie, parce qu’on dit souvent que Lucifer a péché contre Dieu, ce n’est pas vrai, ce n’est pas contre Dieu qu’il a péché, c’est contre la Hiérarchie, contre la lumière de Dieu.
Il y a une différence subtile là, mais qui mène à un développement, à un processus de pensées au niveau de la cosmogénèse qui est très très important, plus tard quand on en parlera. Alors Lucifer… La loi du cosmos c’est le service, on ne peut pas s’attaquer à Dieu, il n’est pas dans notre temps, dans notre espace, il n’est pas fait de la matière de sa création parfaitement, c’est ce qui justement l’a amené à créer. Mais il y a des êtres, il y a des êtres dans la Hiérarchie de très hautes vibrations, ce qu’on appelle les êtres de Lumière, et Lucifer a refusé de travailler avec ces êtres. En faisant ça, il a commis ce qu’on appelle humainement parlant, le péché d’orgueil contre Dieu, mais ce n’est pas contre Dieu, c’est contre eux.
Si vous et moi appartenons à la même fraternité et qu’on évolue ensemble pendant un certain temps, et qu’à un certain moment, parce que vous avez un très grand pouvoir, une très grande intelligence, une très grande capacité de comprendre, disons, l’organisation dans laquelle ou pour laquelle nous travaillons, vous décidez à un certain moment et vous dites : “bon, moi je ne vais pas travailler là, j’ai d’autres plans”. Qu’est-ce que vous faites ? Vous tuez la vie de cette organisation parce que vous avez un grand pouvoir, vous enlevez à cette organisation, vous enlevez à cet ordre universel, et c’est ça qui a amené Lucifer à être projeté dans les sphères qui sont appelées des sphères de ténèbres parce que la lumière qui lui servait avant dans le service ne pouvait plus lui servir dans la domination.
La lumière lui a été enlevée, il a gardé son intelligence, mais la lumière lui a été enlevée, et une fois que la lumière est enlevée, on ne peut plus voir dans les mondes où se situent les hautes créatures de Dieu. Et à ce moment-là, qu’est-ce qu’on fait ? On se fait un “chum” : L’Homme ! Et on l’embobine avec cette haute intelligence qu’il possède jusqu’au jour où l’Homme se réveille et qu’il retourne à la Hiérarchie.
RG : La rébellion était-elle connue ainsi que ses conséquences pour l’évolution ?
BdM : La rébellion était connue de certains protégés de Dieu, ce qu’on appelle certains protégés de Dieu. Il y a dans les hautes sphères de la Hiérarchie, des êtres, il n’y en a pas beaucoup, il y en a seulement quelques-uns, des êtres qui ont accès à ce qu’on appelle le devenir. Ce devenir cosmique là, ce n’est pas un pouvoir de vision dans l’avenir, c’est un pouvoir de précision dans le temps. Et ces êtres-là sont capables de déceler dans le temps, dans certains temps, la position d’un atome.
Ils savent, à cause de leur haute vibration, de leur très grande connexion avec l’Original, que dans telle partie du cosmos, tel atome est rendu à tel endroit, et c’est par cette capacité, par ce pouvoir de voyance qui leur est conféré directement de ce qu’on appelle Dieu, le divin de cette perfection, qu’ils ont pu connaitre les éclats de la rébellion, les éclats ! Parce que les éclats de la rébellion sont venus avant la rébellion elle-même, parce que les éclats étaient déjà enregistrés dans la Conscience Totale mais ils ne pouvaient être perçus par la conscience individuelle, collective, archangélique, que lorsque le mouvement était fait.
D’ailleurs, il se produit la même chose chez l’Homme. Souvent on a une intuition de quelque chose mais c’est simplement quand l’évènement se produit qu’on dit : “ah, c’était ça”... C’était la même chose. Mais vous vous imaginez… On ne peut pas penser à ces choses-là, c’est sans importance, parce qu’on capote ! Vous voyez ! (rires du public). Fin – Coupure.
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