BdM : Quel est le message de Bernard de Montréal ? Il n’y a pas de message. Bernard de Montréal n’a pas de message. Bernard de Montréal parle, il parle beaucoup, il a beaucoup à dire. Un message c’est une forme. Un message implique la relation personnelle avec ce que l’on dit, un message veut toujours impliquer une certaine vérité et je ne suis pas intéressé à donner au public de la vérité.
Ce que je fais dans le public, c’est un travail d’élocution qui n’est pas du domaine normal de la pensée humaine, qui fait partie de mon expérience et qui n’est pas entaché de la vertu de la messagerie. Je n’aime pas les messages. L’Homme a reçu des messages depuis des siècles et aujourd’hui, il est encore au stage de vivre de ces messages, et à cause de ceci, il ne peut pas vivre de son Intelligence. Donc ce que je dis au public, ce que j’exprime, ce que j’explique est une façon de mon Intelligence d’exprimer ce qui est en dehors des conditions psychologiques de la mentation normale de l’Homme.
Autrement dit, j’essaie de par mon expérience, de traduire pour l’Homme ce que l’Homme aujourd’hui, en général, n’est pas encore capable de traduire par lui-même parce qu'il est encore pris avec sa pensée, sa mémoire. Parce qu’il est encore prisonnier des messages qui ont formé sa mémoire et qui, automatiquement, lui ont enlevé son Intelligence parce que ces messages l’ont forcé à penser à ce qu’il disait, au lieu de l’amener petit à petit à vivre ce qu’il sait, par la transgression des lois de sa mémoire pour en arriver éventuellement à comprendre et à savoir ce qu’il sait, et à pouvoir l’exprimer d’une façon qui est totalement synthétique, d’une façon qui n’est pas polarisée entre le vrai ou le faux.
RG : Celui qui disait : “je pense, donc je suis” ?
BdM : Celui qui disait : “je pense, donc je suis” donnait à l’Humanité, philosophiquement parlant, un aspect de sa pensée, révélait à l’Homme une façon d’exprimer intellectuellement ce qu’il pensait. Ceci fait partie du domaine de la vérité, mais ceci ne fait pas partie du domaine du réel.
RG : Alors, qu’est-ce qui fait partie du domaine du réel ?
BdM: Le réel n’appartient pas à l’Homme. Le réel n’appartient pas au psychologisme, chez l’Homme. Le réel est transpersonnel. Il est impersonnel. Il se traduit par les mots à travers la conscience de l’Homme, il éclaire l’égo de l’Homme, il n’est pas personnalisable ! Donc si l’Homme dit : “je pense, donc je suis”, il établit que la réalité psychologique chez lui est en fonction de la pensée, donc est en fonction d’un processus de mentation. Et ceci n’est pas totalement réel parce que l’Homme n’a pas besoin de penser pour savoir.
C’est l’illusion philosophique de l’Homme cartésien, de l’Homme occidental qui lui fait croire qu'être, c’est penser, et ceci fait partie de la dimensionnalité de sa psychologie, ceci fait partie de la façon dont il pense et la façon dont il pense est carrément assise sur les “conveniences” (conventions)psychologiques de sa pensée et de l’attitude qu’il a envers la réalité psychologique.
Mais au-delà de la réalité psychologique de l’Homme, il y a une autre réalité qui n’est pas psychologique. Elle est totalement parapsychologique, elle est totalement “para”, c’est-à-dire qu'elle n’est pas conditionnée par une normalité subjective, elle n’est pas conditionnée par une subjectivité émotive qui force l’Homme à penser d’une certaine façon. Elle s’imprime sur son cerveau pour procéder dans le temps, dans l’expression, à une manifestation de l’Intelligence Pure, sans reconnaissance quelconque de la personnalité. La personnalité est totalement impuissante à empêcher ou à retarder ou à contrecarrer l’influx de cette énergie.
RG : Votre message mène à quoi ?
BdM : Ce n’est pas un message.
RG : Le verbe de Bernard, ce qui est conservé sur les cassettes en conférences, c’est…
BdM : Des mots, des paroles. Les paroles mènent à l’ouverture chez l’Homme, chez l’Homme intelligent, chez l’Homme occidental ou même chez l’Homme oriental, à reconnaitre que la façon dont il pense est une façon qui convient à sa psychologie, c’est-à-dire à ses mœurs, c’est-à-dire à son état mental, à son état émotif, qui est construit sur une base qui relève de l’Histoire de l’Homme et de l’Humanité, de la mémoire de l’Humanité. Ce n’est pas du matériel neuf, c’est du matériel qui est constamment reconstitué et constamment réajusté pour permettre à l’Homme de constamment croire qu’il progresse, lorsqu’en fait il ne progresse pas. Il est simplement en attente vers un état de finalité qui, à ce moment-là, produira une mutation.
RG: Dans l’instant présent, l’Humanité se fie quand même aux données psychologiques, c’est-à-dire, on croit ce qu’on voit. On croit ce qu’on voit. Tant qu’on n’a pas vu, on le croit plus ou moins, on dit : c’est possible ou… Bon. Alors, comment concilier un équilibre psychologique, dans un état de choses où on doit se fier aux cinq sens, plus vers nous l’Esprit, la pensée, et passer au plan où Bernard nous dit : ce n’est pas en pensant qu’on évolue, ce n’est pas en se fiant à à notre plan de patterns psychologiques qu’on évolue, il faut passer à un autre niveau. L’autre niveau, il n’est pas visible. L’autre niveau, on ne peut pas y croire, on ne le voit pas ?
BdM : L’autre niveau ne fait partie de la prérogative de l’Homme. L’autre niveau fait partie de la prérogative de ce que l’Homme appelle “l’Esprit”, de ce que certains Hommes appellent “des Intelligences supérieures” ou de ce que certains Hommes pourraient appeler “les Intelligences multidimensionnelles” qui s’occupent de l’organisation matérielle, vitale, psychique de l’Humanité ou des Humanités. Ce n’est pas de la prérogative de l’Homme, le phénomène de l’évolution.
La prérogative de l’Homme est de s’adapter émotivement et mentalement à son expérience selon ce qu’il sait. Mais lorsque les forces engendrent dans l’Humanité des cycles de mutation, l’Homme ne peut pas empêcher ces forces et ne peut pas retarder le travail de ces forces, il est obligé, automatiquement, à un certain moment, de s’ajuster émotivement et mentalement à la nouvelle dimensionnalité que lui apporte cette Intelligence ! Et c’est ça, la mutation. C’est ça, l’évolution. Que l’Homme ne croit pas telle chose, que l’Homme ne puisse pas croire ce que certains Hommes peuvent leur dire, ça c’est normal. Un Homme qui ne pourrait pas accepter qu’on ne le croie pas, serait un Homme totalement empreint d’une sorte d’égocentrisme.
C’est absolument normal que l’Homme ne puisse pas croire certaines choses sans qu'il n'ait l’appui d’une Intelligence qui fait partie, soit de son intuition ou de l’Intelligence qui est directement liée à son mental et qui lui donne accès à une faculté télépathique avec laquelle il peut entrer en communication, et à partir de ce moment-là, bien voir et bien comprendre que la relation entre l’Homme matériel et l’Homme cosmique, est une relation qui relève du pouvoir des états supérieurs et non du pouvoir des états matériels.
RG : De la façon dont vous parlez, Bernard, on dirait que vous êtes le seul à ne pas marcher dans le rang de même, même pas que les autres, c’est-à-dire qu'eux autres sécurisent, tous les scientifiques voient les mêmes choses et ils disent les mêmes choses, enseignent les mêmes choses. Dans les universités, on pense la psychologie, sensiblement de la même façon. En science, sur les autres plans, c’est la même chose. On se sécurise, on est tous dans la même tour d’ivoire, j’oserais dire, mais quand même, et vous avez l’air d’être le gars qui n’a pas le pas, dans le rang, en disant : “oui, mais moi, je n’ai pas le pas, mais je suis le seul à avoir le bon pas”. Comment être sûr de ce que Bernard nous dit ?
BdM : Vous ne pouvez pas être sûr de ce que je vous dis parce que ce que je vous dis ne peut pas se comprendre par l’intellect. Je viens de vous dire, il y a quelques minutes, que l’évolution, les lois de l’évolution sont des lois qui s’impriment sur l’Homme et ce sont des forces qui créent la mutation de l’Humanité. Que ce soit durant la période de l’Atlantide ou que ce soit durant la période des races Indo-européennes, ou que ce soit durant la période de l’Homme nouveau qui vient, ce sont les forces vibratoires qui créent, qui impriment chez l’Homme une nouvelle constitution psychique, émotionnelle, mentale.
En ce qui concerne la démocratisation de la science ou de la connaissance, c’est normal, ce que l’Homme aujourd’hui, seul, solitaire ou avec un certain nombre d’Hommes solitaires, peut apporter à l’Humanité, qui ne puisse être aujourd’hui démocratisé, sera demain démocratisé. Autrement dit, le phénomène de la pyramide, c’est un phénomène qui a toujours existé, qui existera toujours ! La démocratisation, ce n’est pas comme les Hommes pensent. Le point dans l’histoire de l’Homme où tout devient rosé, la démocratisation c’est la mort de la pyramide. Lorsque l’Homme devient démocratique, c’est la fin d’un cycle. Donc après la démocratie, ce sera encore la hiérarchie, et ensuite, ce sera encore la démocratie et ensuite, ce sera encore la hiérarchie !
Il y a une hiérarchie à tous les niveaux de la création et lorsqu’un cycle se termine, il y a des Hommes qui viennent et qui amènent une certaine connaissance vers l’Humanité, et cette connaissance, automatiquement, elle est hiérarchisée. Donc ceci veut dire qu'il y a un certain nombre d’Hommes qui ont une capacité palpable de reconnaître cette énergie, de fonctionner avec elle, de la transmettre, de la diffuser, et automatiquement, ces Hommes doivent, et ils ne peuvent pas être autre que solitaires, mais ils sont solitaires parce qu’ils commencent un cycle d’évolution.
Le reste, l’Humanité qui est démocratique, doit se servir encore des outils qui ont été apportés dans le passé hiérarchiquement, mais dans le présent, utilisés d'une façon démocratique pour qu’il y ait évolution psychologique, mentale et émotionnelle chez l’Humanité en général.
RG : Les Hommes sont seuls parce qu’ils se trouvent en haut de la pyramide, et plus on est en haut de la pyramide, moins il y a de place pour en mettre beaucoup ?
BdM : Ils sont seuls parce que ces Hommes respirent un oxygène qui est trop raréfié ou une atmosphère qui est très raréfiée pour les gens en général. Il est évident que même dans la constitution biologique des règnes en évolution, sur le plan matériel, sur le plan des animaux, sur le plan de la biologie, il y a des animaux qui sont plus adaptés ou plus adaptables à une condition de changement. Dans le règne animal, si les conditions naturelles changent, il est évident qu’il y aura des animaux qui auront une capacité, une propensité pour l’évolution, alors que d’autres mourront.
Donc il y a une hiérarchisation parce qu'à l'intérieur de l’Homme, sur le plan psychologique, sur le plan mental, émotionnel, sur le plan vital, sur le plan physique, il y a toujours une différenciation dans la capacité de l’Homme, de cet individu, de vivre certaines tensions vibratoires avec l’énergie. Et ce sont ceux qui ont une plus grande capacité de recevoir et de vivre cette tension vibratoire qui sont les plus aptes à vivre mentalement sur un plan supérieur, la communication télépathique avec ces Intelligences.
RG : Avant de passer à l’Homme transmuté, changé, une dernière question sur l’action de Bernard, c’est : quelle est l’embûche numéro un que vous avez à surmonter ? Quel est l’obstacle le plus important que vous avez trouvé depuis six ans, que vous diffusez par le verbe ?
BdM : L’obstacle ?
RG : Oui. Quel est l’obstacle numéro un ?
BdM : Je n’ai pas d’obstacle.
RG : L'ego de l’Homme, ce n’est pas… ?
BdM : L’ego de l’Homme, ce n’est pas mon obstacle, c’est l’obstacle de l’Homme. L’ego de l’Homme, c’est son problème à lui, pas à moi. C’est son problème à lui, ce n’est pas à moi. Pourquoi je souffrirais moi, de ce que souffre l’Homme ?
RG : Mais vous êtes un homme vous aussi !
BdM : Je suis un homme effectivement, mais je ne vis pas ma vie mentale et émotionnelle comme l’Homme la vit. Autrement dit, sur le plan de l’ego en fusion, les relations entre l’énergie et l’ego chez l’Homme conscient, ne sont pas les mêmes que chez l’Homme inconscient, où l’énergie est vécue parallèlement à l’inconscience planétaire de l’Homme, en fonction de son imagination, en fonction du désarroi émotionnel qu’il crée dans son mental, et en fonction de l’incapacité mentale de détruire les formes de pensées qu’elle possède parce qu'elle ne connaît pas l’origine de ses pensées !
RG : Bon. Écoutez, vous nous dites que vous n’avez pas d’émotions, vous contrôlez votre émotion…
BdM : Je ne dis pas que je n’ai pas d’émotions, je dis que les émotions ne font pas interférence avec mon Intelligence. Donc si l’Homme, à cause de son ego, crée des chocs ou crée des situations de vie où la communication est rendue difficile, ce n’est pas moi au niveau de mon être, qui en souffre ! C’est lui au niveau de son être qui retarde son évolution.
RG : Alors, prenons l’exemple... L'introduction que je faisais tantôt avec l’allusion à la troisième guerre mondiale ou plutôt l’extermination mondiale. Comment Bernard de Montréal peut-il réagir devant ce fait de civilisation qui a accumulé tellement d’armement de destruction que c’est inévitable, que si on devait l’utiliser, on a toujours utilisé ce qu’on a inventé, ce serait une extermination ?
BdM : S’il y a extermination, ça fait partie des plans d’évolution. Ceux qui auront la conscience pour dépasser ou pour aller outre les conditions vibratoires ou les conditions purement matérielles de ce cataclysme, à ce moment-là, ces gens-là ne seront pas affectés. Les cataclysmes sur une planète, ce n’est pas le problème de ceux qui peuvent le dépasser. C’est le problème de ceux qui doivent le vivre et ne pas le dépasser à cause de leur inconscience.
RG : Peut-on dire, au départ, que Bernard de Montréal est un Homme, un des rares qui peut se dire conscient ?
BdM : Non, il y a plusieurs Hommes qui peuvent se dire conscients. La conscience, c’est un état, c’est un état vibratoire.
RG : Et qu’est-ce qui caractérise l'Homme conscient de l'Homme inconscient ?
BdM : L’Homme conscient a conscience de la relation psychologique entre son être et d’autres plans supérieurs, tandis que l’Homme inconscient n’a pas cette réalisation. Il vit sa vie égoïque en fonction d’un état psychologique mental et d’un état émotionnel subjectif qui remplit sa vie, selon des conditions qui lui sont propres, et à l’intérieur de cette condition, il vit son existence. Tandis que l’Homme conscient n’est pas intéressé à l’existence. Il est intéressé à la vie, et la vie n’est pas ce que l’Homme pense.
RG : Qu’est-ce que la vie ?
BdM : La vie c’est une réorganisation totale de l’Homme. La vie c’est une capacité à l’Homme sur le plan mental, émotionnel, vital et physique de transmuter la nature de son émotion afin de donner à son Intelligence une capacité de réintégrer automatiquement l’Éther qui fait partie des sous-plans de sa réalité, afin de pouvoir entrer en communication avec les Intelligences qui donnent et qui ordonnent les diverses activités du cosmos, tant sur le plan matériel que sur le plan vital, que sur le plan de l’Amour, que sur le plan de la Volonté ou que sur le plan de l’Intelligence.
L’Homme est un être multidimensionnel, l’Homme n’est pas simplement un être matériel. Donc l’Homme conscient, l’Homme qui va vers la fusion ou l’Homme qui est fusionné, automatiquement, doit vivre sa vie sur un plan qui n’est pas celui de l’existentiel. Donc sa compréhension des lois de la vie n’est pas la même que chez l’Homme inconscient, donc les problèmes de la vie inconsciente de l’Homme, les problèmes de l’ego de l’Homme ne sont pas des problèmes qui lui font face.
RG : Alors, la conscience, l’inconscience, on ne peut pas se brancher quelque part pour dire : bon, on devient conscient, on ne peut pas manger quelque chose végétarien pour dire : on devient conscient ? Est-ce qu’il y a une technique pour devenir conscient ?
BdM : Je vous ai toujours dit, il n’y a pas de technique pour devenir conscient parce que ce n’est pas de la prérogative de l’Homme, la conscience. Les Hommes qui deviendront conscients sont comptés, et ceux qui sont comptés seront éventuellement appelés, c’est-à-dire qu’ils seront contactés par télépathie, ils seront amenés à reconnaître qu’il y a en eux une dimensionnalité d’Intelligence avec laquelle ils doivent communiquer pour comprendre les états ténébreux, au début, et éventuellement de plus en plus clarifiés, et éventuellement de plus en plus “rarifiés” (variante de raréfier) de la conscience cosmique.
L’Homme ne peut pas arriver à la conscience. L’Homme peut faire des efforts et se spiritualiser. Il peut faire toutes sortes de choses pour améliorer son état psychologique spirituel ou son état psychologique mental, mais l’Homme ne peut rien faire pour se conscientiser. Selon l’illusion psychologique.
RG : Ceux qui ne sont pas comptés, ceux qui ne font pas partie des élus, il n’y a absolument rien pour eux ? Ils vont avoir à subir dans l’inconscience tous les évènements, la pièce de théâtre va se dérouler sur eux ?
BdM : Ceux qui ne sont pas, comme vous dites, comptés, devront continuer leur évolution sur d’autres plans.
RG : C’est-à-dire ?
BdM : C’est-à-dire qu’ils devront mourir ! La mort un jour doit être totalement éliminée de la planète. Un jour l’Homme ne doit plus mourir. L’Homme meurt parce qu’il est inconscient, c’est l’inconscience qui crée la mort. La mort ce n’est pas naturel chez l’Homme.
RG : Mais biologiquement, c’est une loi normale.
BdM : La mort est une loi mécanique. L’Homme n’est pas un animal. L’Homme a un corps matériel.
RG : Animal ?
BdM : A un corps matériel qui est très près du monde animal, mais l’Homme n’est pas un être animal ! C’est un être supérieur qui est incorporé dans une dimensionnalité physique qui se rapproche de l’animalité parce qu'il doit y avoir une relation télépathique entre les plus hauts règnes inconscients de la planète et l’Homme !
RG : Voulez-vous dire que…
BdM : L’Homme doit se nourrir. L’Homme doit vivre en fonction des règnes, donc l’Homme doit être très rapproché des règnes. Si l’Homme n’était pas rapproché des règnes, à ce moment-là, il ne pourrait pas vivre dans les conditions que nous connaissons aujourd’hui.
RG : Voulez-vous dire que l’Homme n’est pas l’évolution de l’animal, le singe et finalement…
BdM : Non. Ça, ce sont des théories de singes (rires du public). L’Homme est un être qui, à un certain moment dans l’Histoire, a subi une mutation, et la mutation qui a été véhiculée, qui a été apportée vers la Terre par des êtres, par des Intelligences supérieures, a permis que l’Esprit de l’Homme puisse s’intégrer dans cette matière que nous appelons la matière animale. Mais à ce moment-là, il y a eu mutation. C’est pourquoi les biologistes n’ont jamais été capables de trouver le “missing link” (lien manquant). C’est pourquoi les scientistes n’ont jamais été capables de voir où le royaume animal finissait et où le royaume humain commençait. Parce qu’il y a eu mutation. Et ces connaissances sont contenues, sont sues, ont été révélées depuis très longtemps dans les littératures ésotériques.
Mais les sciences, la science cartésienne, la science moderne, n’a jamais voulu lire ces livres parce que le scientiste sait très bien que s’il met le nez dans les littératures ésotériques, qu’il doit automatiquement, éventuellement, sortir un peu du dogmatisme de sa science, et automatiquement ésotériser sa pensée, et automatiquement, il doit entraîner en lui un changement psychologique tellement profond que la sécurité même de son travail, sur le plan psychologique, sur le plan philosophique, est mise en danger.
RG : J’imagine un scientifique qui vous écouterait parler, qui dirait : “oui, mais passer d’un dogmatisme ésotérique à un dogmatisme scientifique, au moins le dogmatisme scientifique amène des résultats concrets”. On voit l’évolution, le progrès matériel de la civilisation qui, aujourd’hui, n’a plus les troubles de déplacement grâce à l’invention de l’automobile. Ce n’est pas les dogmatismes ésotériques qui ont inventé l’automobile ?
BdM : Oui. Ce n’est pas leur but. Le dogmatisme ésotérique, la science ésotérique, la fondation, la fonction de la science ésotérique c’est de mettre un peu dans l’Humanité des connaissances qui seront demain comprises, qui demain deviendront science. Ce n’est pas aujourd’hui que la science ésotérique peut devenir une science universelle, une science mondiale, une science qui atteste de la grande qualité de la démocratie.
Si les Hommes ne sont pas capables, aujourd’hui, au vingtième siècle, de vivre de la pensée ésotérique, comment voulez-vous que les Hommes puissent vivre de la science réelle ? De la science cosmique ? Il est évident que l’Homme doit vivre des changements, connaître des changements sur le plan psychologique avant de pouvoir vivre de la science cosmique, de la manipulation de l’énergie. Donc ce qui se fait aujourd’hui sur le plan de la science cartésienne, à l’intérieur de son dogmatisme mécaniste, ça fait partie de la structure psychologique de cette science, ça fait partie de la démocratisation de cette science, avec les preuves à l’appui de la conquête de la matière. Mais ceci n’est pas une condition qui relève indéfiniment de la conscience de l’Homme. C’est une condition qui relève d’une façon limitée de son inconscience.
RG : Là, il y a un terme que vous utilisez depuis le début, c’est “démocratisation” et j’ai l’impression que des gens très politisés doivent se demander l’interprétation, la définition que vous faites du terme “démocratisation” parce qu’on pense là, si on pense au plan politique : la démocratie, le socialisme, le communisme, etc., quelle est la définition que vous voulez donner au mot “démocratisation de”, depuis le début de votre discours ce soir ?
BdM : La démocratisation de la science, la démocratisation de la pensée, la démocratisation de l’action ! C’est un processus qui permet à la masse de faire descendre à son niveau ce qui dans le passé appartenait à un certain nombre.
RG : L’idée de la pyramide qui s’aplatit ?
BdM : Voilà ! Voilà ! La pyramide qui s’aplatit, et lorsque la pyramide est totalement aplatie, elle prend beaucoup de surface horizontale, mais elle n’a plus de surface verticale. Donc elle se coupe de l’énergie, et à ce moment-là, c’est un grand signe que la démocratie qui, sur le plan politique, devient un état utopique pour le socialiste, pour le communiste ou pour certains capitalistes, devient, dans le fond, pour l’Humanité entière, la fin d’un cycle. L’Homme ne peut pas vivre sans pyramide. L’Homme ne peut pas vivre sans démocratie. Imaginez-vous…
RG : Sans hiérarchie, vous voulez-dire ?
BdM : Sans hiérarchie. L’Homme ne peut pas vivre sans qu’il y ait au-dessus de la grande masse, des êtres, un certain nombre d’êtres qui ont l'affinité pour une pensée plus “rarifiée”, une pensée plus créative. Regardez dans le domaine des arts, regardez dans le domaine de la science, regardez dans le domaine de la politique. Einstein faisait partie d’une hiérarchie. Ce qu’il a conçu, ce qu’il a amené, a été ensuite compris par d’autres scientistes. Dans le domaine de la politique c’est la même chose.
Les grandes idées politiques sont descendues éventuellement au niveau des masses, mais il y a toujours des Hommes, il y a eu toujours des Hommes qui, même sur le plan militaire, les généraux, ceux qui font partie des États-majors, qui pensent des plans, donc il y a toujours des Hommes, il y aura toujours des Hommes, il y a eu toujours des Hommes qui étaient au-dessus de la pyramide et ces Hommes, on leur a donné différents noms. Soit qu’on leur a donné le nom d’Initié, ou qu’on leur a donné le nom de chef, ou qu’on leur a donné le nom de roi, ou qu’on leur a donné le nom d’aristocrate. Il y a toujours eu des Hommes qui ont, pour le bien ou pour le mal, d’une façon machiavélique ou d’une façon bénéfique, donné à l’Humanité ce qu’ils possédaient. Et lorsque l’Homme perd ceci de vu, nous entrons dans un âge où la Lumière s’éteint de plus en plus et nous sommes arrivés aujourd’hui à cela.
RG : Vous nous avez fait tantôt le parallèle entre l’ésotérisme et la science, le rationalisme, la science qui vérifie les choses, mais les dogmes ésotériques dont vous avez fait référence remonte à la nuit des temps, et cette nuit des temps nous cache quoi ? Qu’est-ce qu’il y avait à l’origine de l’Humanité ?
BdM : À l’origine de l’Humanité, il y avait contact entre l’Homme et les Intelligences supérieures, et à un certain moment, ce contact a été brisé, a été rompu, pour une raison seulement, pour permettre à l’Homme de vivre son évolution. Autrement dit, pour permettre à l’Homme, qu’il se développe sur la Terre une conscience expérimentale. La conscience expérimentale a permis à l’Homme de développer un corps émotionnel tel que nous le connaissons et un corps mental tel que nous le connaissons. Si l’Homme avait été en contact d’une façon indéfinie avec ces êtres, il n’aurait pas la conscience qu’il a aujourd’hui et il n’aurait pas l’expérience qu’il a aujourd’hui.
Donc l’Homme devait librement se développer, l’Homme devait connaître ce qu’on appelle, entre parenthèses, le “libre arbitre” et ce libre arbitre devait lui donner l’expérience dont il avait besoin pour développer ses centres d’énergie. Maintenant que l’Homme arrive à un nouveau stage d’évolution, que ses centres d’énergie sont développés, il doit maintenant revenir en contact avec ceux qui lui ont donné, au début, la vibration qui lui a permis d’entrer dans la matière. Donc ces êtres, ces Intelligences reviendront à la fin du cycle.
Et lorsqu’ils reviendront à la fin du cycle, naturellement ceux qui auront la vibration, c’est-à-dire que ceux, parmi ces Hommes, qui auront la capacité mentale, la stabilisation émotionnelle, la capacité nerveuse de soutenir le choc terrible que crée ce contact avec une dimensionnalité que nous avons totalement oubliée, pourront passer de l’autre côté et ne plus vivre et ne plus connaître la mort telle que nous la connaissons.
RG : Ces êtres qui doivent venir à la fin du cycle, est-ce que ce sont ceux qu’on appelle les “extraterrestres” ?
BdM : Le mot “extraterrestre” est un mot qui fait partie du langage enfantin de l’Homme. Le mot “extraterrestre” est un mot qui convient à l’Homme parce que si l’Homme veut concevoir d’une dimension, ou le concevoir d’une réalité humaine qui est plus grande ou plus avancée que la sienne, il est obligé de lui donner le mot “d’extraterrestre”. Ce n’est pas le terme “extraterrestre” qui n’est pas bon. C’est ce qu’il engendre dans l’Homme.
Il y a un terme beaucoup plus à point que le terme “extraterrestre”. On devrait appeler ces êtres des “Intelligences”. Parce que si nous appelons ces êtres “extraterrestres”, nous nous soumettons à une autre expérience, à une autre épreuve. C’est que nous nous soumettons à l’influence sur l’Homme de certaines manipulations astrales en lui, de par le biais de son imagination.
Il y a des forces dans les plans parallèles qui sont capables de projeter dans l’espace humain des formes qui conviennent exactement à ce que l’Homme veut ou à ce que l’Homme conçoit du phénomène “extraterrestre”. Et ces forces peuvent très bien retarder l’Homme, peuvent très bien embourber son Esprit, peuvent très bien lui donner l’impression que ces êtres sont des êtres de haute Intelligence, lorsqu’en fait ce sont des êtres qui ont une très grande Intelligence, mais qui sont réellement anti-Homme.
Donc l’Homme devrait convenir avec un autre terme, plutôt que d’utiliser le terme “extraterrestre”, l’Homme devrait convenir avec un terme qui relève de la faculté universelle et fondamentale de tous les êtres dans le cosmos, qu'ils soient sur le plan matériel ou sur d’autres plans, et ce terme, c’est le terme de “l’Intelligence” qu’ils appellent ces êtres : “des Intelligences”.
RG: Ils étaient aux origines de l’Humanité. Ils reviendront à la fin du cycle. Pourquoi nous ont-ils laissé entre ces deux périodes, vivre de notre libre arbitre jusqu’au moment où on va s’envoyer des bombes atomiques sur la tête ?
BdM : Parce que nous devions… L’Homme devait développer une sorte de personnalité, une sorte de capacité mentale, une sorte de capacité émotionnelle, pour éventuellement être capable, par transmutation de ses principes, développer une conscience supramentale qui puisse leur permettre à eux, éventuellement, d’entrer en communication avec lui et sur un même pied d’égalité.
Autrement dit, les “dieux” du passé, lorsqu’ils ont rencontré les Hommes, ont été adorés par les Hommes. Les Hommes ont fait de ces adorations, de ces rencontres, des religions, des systémiques, des cosmogénèses et aujourd’hui, l’Homme, au lieu de faire de ces contacts, de ces rencontres, des religions ou des philosophies quelconques, occultes, ésotériques ou hermétiques, fera de ces rencontres une rencontre scientifique. L’Homme entrera pour la première fois en science parce qu'il aura la capacité mentale de parler avec eux par télépathie. Mais pour que ceci se fasse, il fallut que l’Homme ait une certaine maturité et l’Homme ne peut pas atteindre de maturité sans expérience.
RG : Alors là, d’où vient l’Homme ? L’origine même de l’Homme qui a eu à vivre cette étape d’expérimentation, c’est quoi l’Homme ?
BdM : L’Homme…
RG : Ou l’Humain ?
BdM : Bon. L’Humain. L’Humain vient de différentes constellations. Il y a plusieurs constellations, et dans le cosmos il y a des êtres qui, au cours des âges, ont appris par expérience. À un certain moment, il fallut que la planète que nous connaissons, la planète Terre fut habitée, c'est-à-dire qu'il fallut que cette planète soit reconnue dans son importance. Il fallut que cette planète ait de l’importance pour qu’elle puisse éventuellement servir de siège social à ces Intelligences, lorsqu’ils déplaceront dans le temps leur gouvernement.
Donc l’Homme devait éventuellement commencer à créer sur la planète Terre une condition d’évolution qui devait, éventuellement, devenir une civilisation suffisamment avancée pour que ces êtres-là puissent établir sur cette planète, ici, dans des conditions qui sont futures, un nouveau siège de gouvernement afin que la Terre, au lieu d’être assujettie aux conditions d’Intelligence par le biais de la vibration, puisse dans l’avenir être assujettie à l’Intelligence par le fait même que l’Homme puisse de lui-même, de ses propres ressources, vivre de cette énergie, ne plus être dominé par l’Intelligence, ne plus être assujetti à des messages, que les messages viennent des “dieux”, que les messages viennent de Yahvé, ou que les messages viennent de quelque aspect que ce soit, des intentions cachées, voilées, cosmiques, derrière les facettes psychologiques, philosophiques et religieuses d’une Humanité naissante, et dans ce temps-là, barbarique !
RG : L’Homme a donc volontairement rompu le contact avec les entités supérieures ?
BdM : Non. Ce n’est pas l’Homme qui a rompu le contact, ce sont ces entités qui ont coupé le contact avec lui, et l’Homme a été obligé automatiquement parce qu’il était dans la matière, il a été obligé automatiquement de continuer son évolution. Donc il a créé une suite, une conséquence d’actes qui ont forcé son retour dans la matière. Jusqu’à ce qu'éventuellement, à la fin du cycle, il puisse ressortir de ce cycle d’involution, ne plus vivre le karma de la vie et de la mort. Mais ceci ne sera possible que lorsque l’Homme aura pris conscience, encore, par la voie télépathique du contact avec ces êtres.
RG : Pouvez-vous, avec d’autres termes, nous réexpliquer ce que vous venez de nous dire, mais par le parallèle psychologique, où l’éducation qu’on a eue du fameux paradis terrestre où on a été chassés, puis au Paradis Terrestre, on ne mourait pas, on ne souffrait pas, seulement après, et au Paradis Terrestre, on était en contact avec les Intelligences qu'on appelle Dieu... Et après, on souffre et on meurt et on a perdu le contact, on a le péché originel. Pouvez-vous en d’autres termes, nous rappeler ce que vous voulez nous dire, mais avec d’autres termes plus connus ?
BdM : Le Paradis Terrestre c'est l’éthérique. L’Homme au début avait contact avec l’Éther, donc il n’avait pas à mourir.
RG : Il n'avait donc pas de corps physique, encore ?
BdM : Il avait un corps matériel très simple, mais il avait un corps morontiel, éthérique, double, très développé. Donc automatiquement, il pouvait à volonté faire ce qu’il voulait de la nature, la nature lui obéissait, donc il n’avait pas à mourir. Quand il a été coupé de ce contact, de cette faculté, il a été obligé de réintégrer totalement son corps et il a été obligé de se servir de ses sens pour découvrir le vrai ou le faux. C'est par les sens que l’Homme a été obligé de découvrir le vrai ou le faux.
Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que ses sens mentent parce que le vrai est un aspect du faux et le faux est un aspect du vrai. Regardez dans les religions, regardez dans les philosophies. Le vrai est simplement une manipulation psychologique de l’Homme pour nous faire croire qu’émotivement, il peut “se bien carrer” avec des notions qui font partie de sa psychologie, qui font partie de son être, et qui sont souvent distinctes selon une culture ou une nation. Et le faux c’est la même chose !
Pour des êtres, il y a des actions qui sont totalement fausses en fonction des autres, mais pour eux, elles ne sont pas fausses. Regardez les gens qui font de la magie noire, regardez les gens qui font du rite satanique. Alors pour vous c’est faux, mais pour eux, c’est vrai. Et notre vrai pour eux est faux. Donc la relativité du vrai et du faux est une condition psychologique que l’Homme devra dépasser, et tant que l’Homme n’aura pas dépassé cette relativité, il ne pourra jamais être intelligent, il sera toujours assujetti à un message. Soit que le message vienne de Yahvé ou soit qu’il vienne des sphères sataniques.
RG : Parlant du vrai et du faux, du bien et du mal, si on se réfère à la Bible, aux écritures saintes, et je pense que la plupart des gens qui nous suivent connaissent très bien la Bible, il est indiqué très clairement que c’est le serpent qui, au Paradis, mangeait le fameux fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et qu’après, grâce à ce fruit donné par le fameux serpent, l’être humain a pris conscience du bien et du mal. Et on sait par la Gématrie dans la Kabbale, que le mot “serpent” et le mot “messie”, c’est la même chose. C’est le même être qui vient transmuter l’être dans son essence, et le vrai et le faux, le bien et le mal. On se demande, des fois, parce qu’on prie le “bon Dieu”, mais ce Yahvé, si on pense que c’est lui, il a toujours été intransigeant, il a toujours ordonné aux Hommes des actes et puis... Alors, comment situez-vous Bernard de Montréal, vis-à-vis la religion ?
BdM : Comment je me situe moi-même ?
RG : Je n’ose plus dire, maintenant, le terme “message”, vous nous dites que ce n’est pas un message que vous avez à livrer, mais... Bernard, comment vous situer ? L’enseignement de Bernard ou ce que Bernard dit par rapport à la religion. Est-ce qu'on continue dans le mouvement religieux, chrétien, catholique ou musulman ou bouddhiste ?
BdM : Toutes les religions sont essentielles à l’Homme. Le phénomène ancien de l’Humanité, que ce soit sur le plan de la philosophie ou que ce soit sur le plan de la religion, fait partie de ce qui a été établi dans le passé. C’est l’Homme individuellement qui mettra la religion de côté. Le phénomène de la religion ne peut pas être mis de côté pour l’Humanité. L’Humanité a encore besoin de la religion, elle est essentielle, la religion, pour l’Homme.
C’est sur le plan individuel, hermétique, interne, occulte, “para”, supraconscient que l’Homme mettra de côté la religion. Mais l’Homme ne peut pas mettre de côté la religion, autrement dit il ne peut pas y avoir dans la société de chefferie qui dirait à la masse : “mais aujourd’hui, vous n’avez plus besoin de religion”. Ils ont essayé en Russie, ça ne marche pas ! On ne peut pas enlever à l’Homme la religion. D’ailleurs, la religion elle est bonne parce qu'il y a dans la religion de la vérité, et la vérité soutient toujours l’Homme sur le plan moral et sur le plan émotionnel, mais ce n’est pas ce stage et à ce niveau que je parle.
Je parle au-delà de la religion, je parle au-delà de la philosophie, je parle au-delà de l’occultisme ou de l’hermétiste. Je parle dans cette dimension de l’Intelligence que l’Homme un jour devra découvrir parce que cette Intelligence descend dans la matière. Donc un jour, l’Homme sera obligé de vivre le contact télépathique avec ceux qui lui ont donné au début, son origine, autrement dit qui lui ont permis au début, de vivre la transmutation du corps matériel animal, afin qu’il puisse s’adapter à une condition d’énergie supérieure qui était l’enveloppe morontielle lumineuse, donc qui représente l’être humain dans son essentialité.
RG : Mais ces Intelligences qui sont en haut, qui sont très immanentes, très puissantes, au-dessus de la nature humaine, ne peuvent-elles pas nous jouer des mauvais tours ?
BdM : Oui, elles nous jouent de mauvais tours, c’est-à-dire qu’elles nous jouent des tours et elles nous joueront des tours tant que nous ne pourrons plus être assujettis à leurs tours, à leurs jeux. Qu’est-ce que vous faites quand vous avez un enfant ? Si vous voulez lui faire comprendre quelque chose, vous pouvez lui jouer un tour et il va comprendre. C’est par le tour qu’il va comprendre.
Et dans le domaine de la psychologie, dans le domaine de l’Esprit de l’Homme, ces êtres sont tellement intelligents, c’est-à-dire qu’ils sont tellement en dehors de la conscience expérimentale de l’Homme, et l’Homme est tellement en dedans de son illusion, qu’ils n’ont pas de choix que de lui jouer des tours jusqu’à tant qu'il comprenne leur jeu. Une fois que l’Homme comprend le jeu de ces Intelligences, il est en contact harmonieux, télépathique avec eux, avec elles, et il est bien avec elles et il vit de leur énergie, et automatiquement il peut se servir de leur énergie sur le plan matériel.
C’est l’évolution de l’Homme, donc c’est pourquoi dans l’instruction que je donne, je dis toujours : “il ne faut pas croire”. Pourquoi ? Parce que croire, c’est la plus grande faiblesse de l’Homme. C’est le plus grand danger de l’Homme, croire. Et l’Homme ne peut pas comprendre ceci parce qu’il est encore trop prisonnier de la croyance, il est encore trop prisonnier de la pensée. L’Homme ne peut pas réaliser aujourd’hui, l’importance de ne pas croire.
Ne pas croire ne veut pas dire nier ! Ne pas croire veut dire : ne pas s’assujettir à la pensée d’un autre, et lorsque l’Homme ne s’assujettit plus à la pensée d’un autre, il ne vit que de sa propre Intelligence, de sa propre pensée créative, et à ce moment-là, il est beaucoup plus sûr de ne pas être niaisé.
RG : Y a-t-il une nuance à faire entre la foi et la croyance ? Parce qu’on dit que la foi est une des vertus les plus puissantes ?
BdM : Oui. La foi c’est beaucoup plus subtil que la croyance. Dans la foi, il y a l’intuition. Dans la foi, il y a une vibration qui connecte, qui fait une connexion entre le matériel et l’invisible. Tandis que dans la croyance, c’est purement du domaine psychologique. La foi est beaucoup plus puissante que la croyance. Mais la foi, lorsqu’elle est codifiée, lorsqu’elle est rendue public, dans sa structure psychologique, devient de la croyance.
RG : Alors, quelqu’un qui suivrait les conférences de Bernard, qui suit l’émission présentement, la semaine prochaine et dans deux semaines, comment doit-il ingérer ce qu’il entend ? Puisque Bernard ne s’est exprimé à date que par le verbe, que par la parole ?
BdM : Les gens doivent… Les gens peuvent écouter... Que l’Homme écoute, c’est déjà quelque chose de bien, que l’Homme écoute !
RG : Il ne doit pas croire.
BdM : Mais croire, ce n’est pas bon.
RG : Alors, ça sert à quoi, ce que Bernard dit ?
BdM : Ce que je dis, JE DIS, et ce que je dis S'IMPRIME. Donc ce que je dis ne s’oublie pas. Peut-être que ce que je dis ne se répète pas de la même façon. Mais la parole, lorsqu’elle parle, crée une impression, et c’est l’impression qui demeure et c’est l’impression qui compte. Le reste, c’est sans importance. C’est toujours l’impression, la parole est soumise aux lois de l’impression. C’est une impression. C’est une impression qui crée dans le cerveau de l’Homme, et si l’Homme ne croit pas, l’impression peut quand même demeurée.
Mais au moins, en ne croyant pas, il ne s’assujettit pas à l’interprétation qu’il pourrait faire au niveau de son ego de l’interprétation, c’est-à-dire de l’impression qui se fait en lui. Donc à ce moment-là, il est libre et il demeure libre de celui qu’il écoute. C’est très important pour les Hommes d’être libres de ce qu’ils écoutent et de sentir en eux-mêmes s'il y a une communication ou s’il y a un parallèle entre ce qu’ils sentent et ce qu’ils entendent.
Je dis beaucoup de choses dans le public qui sont déjà connues de beaucoup de personnes et lorsqu’on me vient et qu’on me dit : “bon, ben, monsieur Bernard, je sais ce que vous dites depuis des années”. Je suis content. Je dis : “tant mieux”. Et c’est comme ça que l’Homme doit vivre ou doit connaître l’expérience d’écouter certaines personnes qui, comme moi, parlent d’une certaine façon. Un homme comme moi c’est un homme dangereux, non pas parce qu’il est dangereux, mais parce que ce qu’il dit est d’une condition qui n’émane pas de l’ego, donc qui émane d’un pouvoir vibratoire. Donc si cette condition est utilisée sur le plan psychologique par l’Homme, automatiquement ce n’est pas bon pour lui parce que c’est une impression qui est trop puissante.
Si l’Homme a la capacité de transposer dans le domaine matériel, sur le plan matériel, des conditions de vie, d’évolution, de connaissance, qui sont absolument infinies, il est évident que l’ego ne peut pas commencer à croire ceci parce que l’ego doit toujours demeurer libre ! Si je suis un être noble, si je suis un être de bonnes intentions, si je suis un être qui est créatif, le temps, le temps seulement, le temps démontrera que je le suis.
Mais ce n’est pas ce que je dis qui doit servir aujourd’hui de preuve de ce que je suis. C’est là que l’Homme se met en danger, et tous les Hommes dans mon expérience... Je connais énormément de gens qui parlent dans le public. Des maîtres, des maîtres de tous les acabits, des gourous de tous les acabits ! Les histoires sont absolument extraordinaires, et les Hommes sont toujours dans la même relation avec ces êtres et ils les croient. Il ne faut pas croire, il faut savoir.
Si l’Homme dit quelque chose, si un Homme dit quelque chose qui est intelligent, qui est créatif, qui émane de quelque part en lui, qui n’est pas assujetti aux conditions dominatrices naturelles de l’ego, à ce moment-là, c’est bien. C’est créatif. Mais si l’Homme commence à croire ce qu’un Homme comme moi peut dire, quelle sécurité a-t-il vis-à-vis de lui-même ? Peut-être que je suis un être noble et peut-être que je ne le suis pas ! Alors l’Homme, l’individu qui entend, je me prends... Je noircis mon image pour faire comprendre un principe qui est universel, qui est pour tous les Hommes.
L’Homme qui entend un Homme devrait écouter, voir, attendre, et si en lui il y a quelque chose qui est en résonance avec ce que cet Homme dit, à ce moment-là il n'y a plus de conflit. Il y a simplement une harmonisation, et nous pouvons aller plus loin dans le dialogue, mais il faut d’abord que l’Homme lui-même sache un peu, par lui-même, que ce que l’Homme dit est intelligent. Sinon, s’il se sert de la croyance, à cause du pouvoir d’expression, à cause du pouvoir de recherche, à cause du pouvoir de synthèse, à cause du pouvoir de manipulation de la forme que possède cet Homme, à ce moment-là il est en danger.
BILAN ÉSOTÉRIQUE (50B)
RG : Dieu, qui a tout organisé le plan du cosmos, tout est prévu, tout est su. Se peut-il que l’être humain, derrière les manifestations, le scénario et la pièce de théâtre, puisse encore changer quoi que ce soit, et s’il ne peut rien changer aux plans, à quoi sert-il à l’Homme d’être ? To be or not to be ? Pourquoi être, si on est le jouet d’un scénario ou d’un grand manipulateur ?
BdM : Tant que l’Homme demeurera dans l’inconscience, tant que l’Homme n’aura pas de contact avec les autres plans, il lui sera toujours laissé l’impression d’un libre arbitre parce que cette impression, elle est nécessaire à la formation normale de son émotion et de son mental. C’est lorsque l’Homme entre en contact avec les plans, avec les plans d’où émanent les forces qui dirigent l’évolution, qu’il vit la relation harmonieuse et totale et parfaite avec ces plans d’énergie, qu’il s’aperçoit que la matière n’est en fait que la continuation dans le temps de l’expression de l’Esprit. C’est toujours l’Esprit, dans le fond de tout, qui domine l’évolution. Ce n’est pas l’ego.
RG : L’Esprit est libre.
BdM : L’Esprit est libre. L’ego est un outil de l’Esprit. Mais l’Homme lui, pense que l’ego est libre et il ne voit pas ou ne reconnaît pas, ou intuite, ou croit en l’Esprit. Si l’Homme croit en l’Esprit, ça ne lui sert à rien, excepté sur le plan émotionnel. S’il intuite l’Esprit, ça lui sert sur le plan mental. S’il a une communication avec l’Esprit, ça lui sert sur le plan supramental. S’il sort de son corps matériel et entre en contact avec l’Esprit, il se découvre, c’est-à-dire qu'il réalise que ce qu’il a appelé dans le passé “l’Esprit” est en fait un aspect de lui très près de la matière qui synthétise l’énergie, pour le profit de quoi ? Pour le profit de l’Homme dans la matière de l’ego.
Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme s’aperçoit que les concepts philosophiques, religieux, ésotériques, de Dieu, des divinités, sont des concepts qui lui ont été donnés pour pouvoir supporter le joug de sa solitude matérielle. Une fois que l’Homme n’a plus le joug de la solitude matérielle parce qu’il est libéré de la matière, il n’a plus besoin du concept de Dieu. Et à ce moment-là, il réalise que le concept de Dieu qu’il avait utilisé, dont il s’était nourri pendant des siècles était nécessaire pendant l’involution pour le développement normal de son émotion et de son mental.
Mais maintenant que l’Homme devient scientifique, que l’Homme entre en contact avec l’énergie, que l’Homme manipule l’énergie, que l’Homme est capable d’instruire l’atome, de le commander, il n’a plus besoin de Dieu. Puisqu’à ce moment-là, il est une expression sur un plan qui est infini, l’Éther, de l’énergie, et que sa manipulation de cette énergie-là, elle est proportionnelle à son évolution. Donc le phénomène de Dieu est un phénomène qui fait partie de l’involution, qui était très important durant l’involution, mais qui, durant l’évolution, changera de forme. Il viendra un temps dans l’évolution où l’Homme n’aura plus besoin du concept de Dieu.
Et lorsqu’il aura remplacé Dieu par autre chose, il aura compris que ce concept n’était qu’une béquille essentielle, nécessaire à son évolution, et que dans le temps où il sera, il pourra remplacer ce concept par une conscience totale et parfaite des lois de la science et des lois de l’énergie. Donc il sera totalement libre, il sera réellement un être créateur et il fera partie de la hiérarchie qui dans le passé, pour lui, était l’aspect divin manifesté sur le plan matériel.
RG : Les religions, dont vous nous avez laissez comprendre la semaine dernière qu’elles ont vraiment leur importance pour amener l’Homme à prier Dieu, et le plus extraordinaire c’est que souvent, les prières sont exaucées. Dieu existe donc, puisque ça répond à l’autre bout ?
BdM : Ben oui, c’est pour ça que l’Homme croit en Dieu.
RG : C’est ça!
BdM : Les prières existent. Si on a instruit l’Homme à prier, il faut qu’on exauce ses prières, sans ça ce serait stupide, ce ne serait pas intelligent. Il y a de la consistance dans le plan des Intelligences qui travaillent avec l’Homme sur la Terre. Alors si on indique à l’Homme de prier et qu’on lui répond, effectivement, on maintient en vie la vérité de ce que l’on a dit, mais on ne répond pas d’aucune façon à la réalité de ce que l’on pourrait dire. Donc l’Homme est prisonnier de la vérité, mais il ne sait pas ce qui se passe.
RG : Parlez-moi des autres plans, des morts ; la communication avec les esprits, ce n’est pas la communication avec les morts, ça ?
BdM : Les morts sont des êtres humains qui sont alourdis par la mémoire, et étant alourdis par la mémoire, ils sont obligés de vivre dans un espace qui est restreint, c’est-à-dire dans un espace qui ne contient pas la luminosité dont ils ont besoin pour sortir et se rendre libres du temps. Donc les morts sont aussi prisonniers de leur espace temporel que l’Homme est prisonnier de l’espace matériel. Il n’y a pas de différence entre les morts et les Hommes. Les Hommes sont des “morts-vivants” et les morts sont des “morts-morts”. La seule différence entre l’Homme et le mort, c’est que l’Homme sera celui qui demain pourra recevoir l’énergie qui l’amènera à la transmutation et à l’immortalité. Tandis que le mort lui, devra revenir dans la matière un jour pour vivre cette expérience.
RG : La réincarnation !
BdM : D’où la réincarnation !
RG : Est-ce que la réincarnation peut s’effectuer sur le même cycle où on doit attendre que le cycle soit terminé pour que ces âmes se réincarnent ? Ce que je veux dire, est-ce que quelqu’un peut être réincarné depuis l’Égypte ancienne et se réincarner et il se réincarnera encore jusqu’à la fin des temps ? Ou est-ce qu'à travers chaque cycle, une âme peut s’incarner une fois et attendre la fin d’un cycle pour se réincarner une nouvelle fois ?
BdM : Non. L’âme peut s’incarner un certain nombre de fois à l’intérieur d’un même cycle, dépendant de l’expérience dont elle a besoin. Si elle a besoin d’une certaine expérience, elle ira la chercher cette expérience à tout prix.
RG : Mais qu’est-ce qu’une âme ?
BdM : Une âme, c’est une mémoire.
RG : Strictement ?
BdM : Strictement.
RG : Ça n'a rien à voir avec l’énergie ou…?
BdM : Mais une mémoire, c’est une énergie. Organisée. Vous êtes dans l’électronique, vous devez le savoir !
RG : Non, ce n’est pas une énergie dans l’électronique, la mémoire. C’est l’accumulation de données statiques, ça lui prend l’énergie, le courant pour que la mémoire se révèle, pour que la mémoire puisse intervenir…
BdM : Oui. Mais, la mémoire, c’est une énergie organisée. Tout est énergie. Absolument tout est énergie, vous ne pouvez jamais sortir de ce fait... (Coupure enregistrement)... La mémoire c’est une énergie. Lorsque l’Homme meurt, lorsque les liens entre le matériel et cette énergie sont dissous, il est mémoire, mais il n’est pas Esprit dans le sens de l’Intelligence, autrement dit il n’est pas intelligent.
Il est encore dans sa mémoire, donc il est encore assujetti sur les autres plans à la même loi de domination qui était dans la matière, à la seule différence que sur les autres plans, il connaît les erreurs de l’Homme, il connaît l’investiture des pouvoirs occultes à travers le mental de l’Homme, de l’astral. Il connaît les jeux de l’Esprit, mais lorsqu’il revient dans la matière, il les oublie parce qu’il doit revenir encore dans la conscience, dans l’inconscience de l’Homme, et il reconnaît aussi que dans son propre monde, dans le monde temporel, il est prisonnier d’une Hiérarchie qui le contrôle.
RG : Alors le fameux plan astral dont vous venez de nous parler, vous en faites référence à quelques reprises, lorsqu’on parle de l’âme, lorsqu’on parle des morts. Où se situe-t-il et jusqu’où l’Homme conscient est capable de jouer avec l’astral ? On dit : “le voyage astral”, est-ce que c’est toujours le même astral dont on parle ?
BdM : Oui, oui ! L’Homme conscient est de moins en moins affecté par les lois du plan astral, c’est-à-dire qu'il est de moins en moins affecté dans sa conscience par la manipulation émotive et mentale de ces plans, donc il devient de plus en plus intelligent. Et un jour, lorsqu’il n’est plus affecté par l’astral, il est dans l’Intelligence, c’est-à-dire qu'il est dans un état de fusion avec cette partie de lui-même qui est infinie, qui est son double.
RG : Est-ce que l’astral est contaminé ou est-ce que l’astral nous permet de se réaliser ?
BdM : L’astral aujourd’hui, c’est une poubelle. Autrement dit, ce qui fait partie de l’astral aujourd’hui est tellement contaminé que, même les êtres très très supérieurs sont obligés de réaliser, à un certain moment, qu’ils doivent faire attention. Regardez Steiner ! Steiner a très vite reconnu dans son expérience, que lorsqu’il était en astral, il devait faire attention aux données qu’il recevait de ces plans.
Ces mondes sont contaminés, et l’Homme lui, n’étant pas conscient de ceci, surtout l’Homme qui n’a pas d’expérience, l’Homme qui va dans l’astral n’étant pas expérimenté dans les lois du mensonge, dans les lois de la forme parce que ces mondes sont faits de formes à l'infinité, se fait prendre par ces mondes, et automatiquement, sur le plan matériel, peut en souffrir et peut en développer même des psychoses.
Le plan astral c’est la constitution énergétique de l’état émotionnel de l’Homme. C’est le plan, c’est la dimension, c’est la... (mini-coupure)... L’Homme EST multidimensionnel. Nous avons l’habitude, la mauvaise habitude de toujours croire que l’Homme est, ipso facto, une structure matérielle biologique. Nous savons que l’Homme pense, nous savons que l’Homme a de l’émotivité, mais nous ne connaissons pas l’origine, nous ne voyons pas les mondes où se situe la pensée, où se situe l’émotion.
Donc ne voyant pas ces mondes, nous avons toujours l’impression que l’émotion et la pensée sont des facultés physico-chimiques qui se situent dans l’être humain matériellement. Heureusement que les orientaux, la philosophie orientale a jeté un peu de lumière sur ceci en développant la théorie des chakras. Heureusement que certains ésotéristes dans le monde occidental ont amené à l’Homme certaines connaissances occultes. Mais si ce n’était que du cartésien, pour lui, tout de l’Homme serait de la physico-chimie et ce n’est pas le cas.
L’Homme est multidimensionnel et la relation entre l’Homme dans le mental et l’Homme dans l’émotionnel est une relation d’énergie entre un centre d’énergie dans son mental qui est la clé, le pivot de son mental ; la même chose pour l’émotionnel, dans le plexus solaire, qui est directement relié à ces plans, à ces mondes.
L’Homme est un être multidimensionnel et il y a en lui d’autres chakras, d’autres centres d’énergie qui ne sont pas actifs, donc qui ne lui permettent pas de voir qu’à l’intérieur de sa multidimensionnalité, il y a un phénomène d’axialité ; un phénomène de canalisation qui peut se produire. Et lorsque ce phénomène de canalisation se produit, il n’est plus planétaire, c’est-à-dire qu'il n’est plus assujetti aux lois de la mort, il est dans la vie, c’est-à-dire qu’il est capable, de par sa volonté, dans le temps, dans le lieu, de transmuter les lois de la mort, c’est-à-dire de nier de par sa volonté les lois de l’astral.
RG : Vous venez de nous parler des chakras, vous venez de nous parler des plans d’énergie, de l’énergie et de la vie, et on sait qu'en Orient, justement, on travaille beaucoup par le tantrisme, sur la sexualité, qui est la vie. Par la sexualité arrive la vie et au moment de la mort, on dit souvent “un homme a une érection”, donc il retourne à la mort par une action ou une réaction sexuelle. Où situez-vous les énergies sexuelles dans l’évolution de la conscience de l’Homme, de l’être humain ?
BdM : L’énergie sexuelle, ce que nous appelons aujourd’hui dans le monde occidental la sexualité, c’est une fonction de l’Homme invisible qui n’est pas comprise de l’Homme visible, matériel. L’Homme matériel ne comprend pas la sexualité, il la subit, il la vit, il en jouit, il la définit, il la pornographie, il la traite à toutes les sauces pour son bon plaisir animal, astral. Mais tant que l’Homme ne sera pas conscient, tant que l’Homme ne sera pas en contact mental avec son Intelligence, c’est-à-dire avec l’autre partie de lui-même qui est déjà, qui est derrière le rideau de la matière, il ne pourra jamais comprendre sa sexualité, donc sa sexualité ne pourra jamais lui servir. Elle servira ses bas appétits, mais elle ne pourra jamais lui servir au niveau de la transmutation.
La sexualité c’est un phénomène terminal chez l’Homme. Quand vous parlez de l’être qui meurt et qui a une érection avant la mort, vous exprimez dans le fond, le mouvement final de cette énergie, sa “resortie” dans l’Éther. Mais ce phénomène d’érection, si l’Homme qui meurt vit l’érection, autrement dit par le changement d’une force qui doit retourner à l’invisible, l’Homme qui vit peut refaire la même chose.
RG : Et retourner à l’invisible en se servant de cette énergie ?
BdM : Et retourner à l’invisible en se servant de cette énergie. Mais ce n’est pas ce qui se produit. L’Homme qui vit, et qui vit sa sexualité, il la vit égocentriquement.
RG : Quand vous dites l’Homme, il faut faire référence à l’homme et la femme.
BdM : Quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme génériquement.
RG : L’Humain.
BdM : L’Humain, bon ! Alors il la vit, sa sexualité, d’une façon égocentrique. Il ne la vit pas sous le contrôle du double ! Il la vit sous l’impression astrale de ses sens. Donc il utilise cette énergie qui est très puissante, qui est la même énergie qui sert à faire vibrer l’atome mental de ce chakra ou l’atome central de son plexus solaire. C’est toujours la même énergie ! L’énergie qui fait vibrer l’Homme dans la sexualité, c’est la même énergie qui sert dans le mental, mais elle a une autre vibration, elle a une vibration plus basse.
Il ne faut pas qu’on interprète ce que je dis et qu’on dise un jour, dans les journaux ou dans les livres, ou dans le public, que j’ai dit que l'énergie de la sexualité, c’est la même énergie que l’Intelligence ! Ce ne serait pas ce que j’ai dit. J’ai dit : c’est toujours la même énergie, mais elle a une vibration différente. Et c’est la différenciation dans la vibration qui crée une différente coloration de l’énergie, donc qui lui permet de s’appliquer sur le plan mental, sur le plan émotionnel ou sur le plan vital, ou sur le plan sexuel.
Mais l’Homme n’étant pas conscient, l’Homme étant inconscient de son double, étant inconscient de la partie invisible de lui, étant inconscient, donc de son Intelligence, qui est la seule capable de se servir de toute l’énergie à différentes fréquences pour créer dans l’Homme le psychisme mental, le psychisme émotionnel, le psychisme vital ou le psychisme physique, l’Homme n’est pas capable de garder en lui la ceinture de sauvetage dont il a besoin pour retourner à l’énergie. Parce qu'il enlève cette ceinture de sauvetage lorsqu’il vit sa sexualité.
Il vit sa sexualité avec un tel enthousiasme, il la vit avec tellement d’émotivité, avec tellement de psychologie, qu’il en vit, dans le fond, l’expression historique d’un tabou qu'il essaie de minimiser dans son expérience, mais qui demeure toujours là, derrière sa pensée. L’Homme, autrement dit, dans sa sexualité n’est pas libre. Il pense être libre. Il veut être libre. Il crée ou il cherche des méthodes à toutes les sauces pour dénoter à sa psychologie, à son ego ou à ses amis qui réfléchissent, une liberté.
Mais il n’est pas libre et la preuve que l’Homme n’est pas libre dans sa sexualité, c’est qu’aujourd’hui, la sexualité est devenue tellement importante dans le monde, qu’elle est affichée tout partout. Tout ! Dans tout le monde occidental, on se sert de la sexualité pour faire vibrer le corps astral de l’Homme, pour lui rappeler quoi ? Qu’il est un être sexuel, lorsqu’en fait l’Homme n’est pas un être sexuel, l'Homme est un être transcendant, mais qui a perdu sa transcendance, qui a perdu la notion de son origine, et qui doit, à cause de l’infinité de l’énergie, se rappeler dans l’aspect matériel, physique, astral, émotionnel, de sa petite sexualité animale, que la vie vaut la peine d’être vécue. Mais coupez-lui le zizi et il veut mourir !
RG : Quelle différence faites-vous, justement, entre la sexualité des animaux et la sexualité de l’être humain ? Car tous les deux utilisent les mêmes systèmes ?
BdM : Oui, mais il ne les vit pas de la même façon ! Les animaux sont dirigés. Les animaux sont dirigés par des âmes-groupe. Donc les animaux vivent leur sexualité d’une façon totalement normale, elle est totalement terminale. Elle sert à leur évolution et elle sert à leurs programmations sur le plan numéraire. Tandis que l’Homme ce n’est pas le cas. L’Homme ayant un libre arbitre est capable de se servir de sa sexualité comme il le veut puisqu'il n’est pas dirigé par des âmes-groupe.
Et le point, c’est le point qui vient là, que je veux faire : n’étant pas dirigé par les âmes-groupe, ayant une certaine individualité, il est capable de vivre sa sexualité d’une façon personnelle. Mais lorsque l’Homme entre dans la conscience cosmique, lorsqu’il entre dans la fusion avec le double, lorsqu’il entre en relation télépathique, émotive, vitale et physique avec cette énergie qui est sur un autre plan, il ne peut plus, au niveau de l’ego, vivre sa sexualité d’une façon personnelle.
Il doit la vivre d’une façon prépersonnelle et c’est à ce moment-là que sa sexualité devient l’expression dans la matière de la continuité de cette énergie, autrement dit, que sa sexualité devient l’expression finale du mouvement de l’énergie à travers ses chakras, pour le retour à l’énergie indifférenciée, et ça continue, et ça continue, et ça continue. Donc il n’y a jamais dans l’Homme de constriction, il n’y a jamais dans l’Homme d’accumulation trop grande d’une certaine énergie.
Il y a toujours un mouvement d’énergie, toujours un mouvement d’énergie, donc l’Homme n’est pas congestionné énergétiquement. C’est pour ça qu'il est capable de vivre sa sexualité d’une façon qui convient à l’Intelligence, qui est au-delà de sa conscience subjective, et qui rend son intelligence subjective, son état émotionnel. son état vital, son état physique, harmonieux avec cette Intelligence.
RG : Où situez-vous la morale dans tout ça ? Étant donné qu’on change de pays, on change de décor et on change de morale ou de principes moraux. Dans certains cas c’est plusieurs femmes. Dans d’autres cas c’est juste une femme pour un homme. En Inde, il y a d’autres principes moraux sur la sexualité qui peuvent êtres vécus d’une autre façon ; alors autrefois l’homosexualité était bannie, aujourd’hui on commence à l’intégrer même légalement, alors, c’est quoi la relation à faire entre la morale et l’ordre cosmique de l’énergie, qu’on appelle sexuelle ?
BdM : La morale est toujours définie pour le bien-être de l’évolution nationale ou culturelle des peuples. Ce qui est moral pour un peuple convient à son tempérament, à son caractère. Ce qui est moral pour un autre peuple convient à son tempérament et à son caractère. Et la morale d’un peuple n’est pas la morale d’un autre. Donc sur la Terre, il y a différents peuples, différentes nations, il y a différents niveaux de conscience expérimentale, donc l’expression de l’Esprit dans la matière doit se faire selon les conventions qui ont été établies accidentellement au cours des âges, par les évènements.
Mais l’Homme lui, l’individu conscient, lorsqu’il entre dans sa conscience, lorsqu’il est dans son Intelligence, dans cette Intelligence universelle qui est indivisible, ne peut plus vivre de moral. On ne peut pas dire que l’Homme conscient, l’Homme supramental, l’Homme fusionné est un Homme moral. Ceci ne veut pas dire qu’il est un Homme amoral. Ceci veut dire que c'est un Homme qui vit sa vie sur tous les plans d’une façon créative, qui convient probablement à une certaine moralité, c’est-à-dire à une certaine convenance qui, parallèlement avec la moralité du peuple, est en harmonie, parce que ce qui est moral est toujours bon, sur le plan de la “convenience” (convenance).Tandis que ce qui est amoral, n’est pas toujours bon sur le plan de la “convenience”, mais “convenience” publique et non pas “convenience” personnelle.
Il y a des gens qui vivent leur sexualité dans une sorte d’amoralité personnelle, fermée, intime, que l’on ne peut pas étaler dans le public, il est évident, parce que les mœurs publiques doivent être toujours maintenues selon un certain barème qui convient à une psychologie collective. Mais sur le plan personnel, il y a des gens qui vivent une sexualité qui effraierait un grand pourcentage de gens dans le public qui ont les sourcils plutôt épais, mais dans le cas d’une sexualité personnelle, il n’y a plus de moralité.
Et là où il y a de la moralité dans la sexualité, ça devient dangereux parce qu'automatiquement, ça crée chez l’individu une constriction. Ça crée chez l’individu, une gêne. Ça crée chez l’individu un état d’esprit, une réaction émotionnelle au mental, une réaction mentale à l’émotion, ainsi de suite. Donc, ça bloque sa sexualité. Ça empêche sa sexualité d’être de plus en plus saine. Et automatiquement, ça fait que l’Homme n’étant pas capable de vivre sa sexualité d’une façon terminale, il est obligé de la vivre d’une façon qui est plutôt choquante, temporaire, expérimentale, jamais libre dans le sens de l’énergie, et c’est pourquoi l’Homme psychologiquement est obligé de lui donner tant d’importance parce qu'elle n’est jamais parfaitement vécue.
Si la sexualité de l’Homme était parfaitement vécue, il n’y aurait absolument rien dans la sexualité, mais la sexualité de l’Homme est tellement mal vécue, qu’il est obligé de se projeter dans le monde, des images, pour se rappeler que cette maudite sexualité : “un jour j’ai hâte de l’avoir”, et tous les Hommes rêvent d’une grande sexualité.
RG : Quand vous parlez de sexualité, vous mettez le mot Homme, on a l’impression que…
BdM : Non, quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme génériquement. La sexualité c’est très important. Je rencontre des gens qui ne pensent que sexualité, ils ne vivent que sexualité et ils ont l’impression que s’ils vivaient leur sexualité d’une façon réellement frontale, ils seraient heureux, et ça c’est une illusion parce que c’est toujours la psychologie de l’Homme qui détermine la nature de l’action. Et la nature de l’action ne peut pas être parfaite si l’Homme n’est pas automatiquement relié à son énergie vitale, à l’énergie de son Intelligence. Et ça, ça fait partie de l'Intelligence.
RG : Pourquoi c'est tabou, de la sexualité, dans notre société?
BdM : C'est tabou dans notre société parce que nous avons été instruits dans notre société que le monde se divise en deux parties. Il y a le monde matériel et il y a le monde spirituel, et les anges ne font pas l’amour, et tous les Hommes veulent devenir des êtres spirituels, tous les Hommes veulent devenir des saints dans l’Esprit. Donc la séparation, la dichotomie de notre monde a fait en sorte que la sexualité, avec le temps, est devenue très très mal vue.
Là, aujourd’hui, il y a une libération qui est très bonne dans la sexualité, mais la libération dans la sexualité ne veut pas dire l’expression consciente dans la sexualité. Alors la situation aujourd’hui veut qu'il y ait moins de tabous. Mais il y en a encore parce que tant que l’Homme pensera, il y aura dans la sexualité du tabou. Tant que l’Homme n’aura pas au moins changé sa façon de voir des choses, il y aura du tabou. Parce que dans la sexualité... Vous savez l’Homme est un être très très sensible et plus l’Homme devient conscient, plus il est sensible.
Et quand il est très très conscient, quand il est dans un état avancé de fusion, il est tellement sensible que toutes ses actions sur le plan matériel sont vues, sont senties vibratoirement à travers son alter ego, mais son alter ego invisible, c’est-à-dire le double. Et s’il n’y a pas une harmonie entre ce plan d’énergie de conscience, qui est lui sur un autre plan, et son mental, son émotionnel, son vital et son physique, il est évident que la sexualité pourrait être pour lui une expérience de bas ordre.
Donc il devient nécessaire pour l’Homme qui se conscientise de très bien ajuster au cours des années sa conversion d’énergie et sa conversation avec le double, pour qu’il puisse éventuellement vive sa sexualité sur le plan matériel d’une façon qui est totalement normale, mais normale dans un sens conscient et non pas normale dans le sens inconscient de l’Humanité.
RG : Vous savez, on a mentionné, il y a quelque temps, qu’il y avait trois grands tabous qu’on abordait dans l’émission ésotérique expérimentale, le premier qui était le paranormal et vous nous avez donné un grand coup de main il y a six ans, maintenant, lors de votre premier passage sur l’émission, et votre premier passage public d’ailleurs.
Pour l’automne 83, on aborde le deuxième tabou, pendant quelques années, ce sera la sexualité, étant donné que c’est l’énergie, le centre d’énergie qui passe à travers l’être humain. Est-ce que je peux vous poer une question, tout en précisant tout de suite que vous êtes marié et que vous avez une petite fille, juste question d’enlever les tabous, les préjugés, et donner un mot sur l’homosexualité, que vous avez abordé dans une conférence, il y a peu de temps d’ailleurs ?
BdM : L’homosexualité c’est un phénomène qui est totalement incompris de l’Homme. C’est un phénomène qui est incompris de l’Homme parce que l’Homme, dans son effort de compréhension, est forcé de voir l’homosexualité comme un phénomène sexuel, qui va à l’encontre du déterminisme biologique de la forme. Donc vu de l’expression du rationnel qui pense, du rationnel qui a du bon sens, il est normal pour l’Homme hétérosexuel, que l’homosexualité est une aventure dans la sexualité qui n’est pas conforme au déterminisme biologique, donc qui n’est pas normal.
Nous pouvons laisser à l’Homme, à l’hétérosexuel, à la masse hétérosexuelle, cette avance dans le jugement. Nous pouvons lui laisser ça. Mais ce que nous ne pouvons pas laisser à l’Homme, c’est le manque de respect qu’il a de l’être qui est homosexuel. Parce qu'on ne peut pas juger un être qui ne conforme pas à notre comportement pour des raisons qui sont sensoriellement anormales, pour des raisons qui ne conviennent pas à notre esprit analytique. Parce que notre esprit analytique a découvert que les lois du déterminisme biologique ne conviennent pas à une telle expression sexuelle.
Mais lorsque l’Homme devient conscient, et lorsque l’Homme peut commencer à parler avec les autres plans, lorsque l’Homme peut commencer à parler avec les Intelligences qui sont plus grandes que son ego, lorsque l’Homme peut commencer à converser avec des Intelligences qui sont capables de jeter une lumière froide sur son cartésianisme, sur sa morale, sur son éthique, sur même l’importance du déterminisme biologique, il s’aperçoit que l’Intelligence lui dit que l’expérience de l’Homme dans la matière est toujours pour le profit de l’Esprit.
Ce n’est pas pour le profit de l’ego, donc l’homosexuel, l’être homosexuel, l’ego qui vit l’expérience homosexuelle dans la matière, vit une expérience pour le profit de son double, non pas pour le profit de lui-même ou pour le profit ou l’absence de profit d’une Humanité. Donc cet ego lui, doit souffrir cette expérience dite anormale pour le profit d’une partie de lui qui est cosmique.
Si lui le comprend, ceci, si l’être homosexuel est en contact télépathique avec son Intelligence, avec cette partie de lui qui EST universelle, cette partie de lui qui est universelle lui dira : “Jean-Paul, ne t’inquiète pas, vis ta vie et ne t’occupe pas de ce que disent les Hommes parce que ce que disent les Hommes fait partie de leur expérience, fait partie de leur ignorance, fait partie de leur voile, fait partie de leur incapacité à eux-mêmes de communiquer avec nous”.
Alors à ce moment-là, l’Homme, l’homosexuel vit sa vie bien. Il ne souffre plus de son homosexualité, et ce que je veux faire dans le domaine de l’homosexualité ou dans le phénomène de l’homosexualité, pour cette grande minorité de gens qui souffrent de ne pas comprendre occultement leur sexualité et de ne pas pouvoir comprendre psychologiquement les aspects occultes de leur sexualité, c’est justement pourquoi je veux expliquer, jusqu’à tant que j’en sois réellement fatigué, jusqu’à tant que j’aie senti que j’ai expliqué tout dans l’homosexualité, pour qu'une fois pour toutes, ces gens aient une réponse à leur problème.
RG : Serait-il possible que Bernard de Montréal, lui aussi s’engage dans un contrat quasiment un contrat cosmique, à divulguer ou à diffuser l’information sur ce deuxième tabou dans notre société, car depuis six ans, vous aussi vous avez foncé sur le premier tabou qui était le dit “paranormal”, à travers les extraterrestres, les communications et tout le reste, et maintenant, le contrat s’engage, au fond, sur le deuxième tabou qu’est la sexualité à tous les niveaux.
On pourrait parler de la prostitution, on pourrait parler de beaucoup d’autres sujets qu'on pourrait se conserver pour l’automne 83. Peut-être, maintenant, pour essayer de voir un peu où tout ça va mener l’Humanité, sur le plan matériel on a une angoisse, une peur terrible de l’utilisation des armements nucléaires. Si ça devait se produire, on a une petite idée. Si ça ne devait pas se produire, quoi qu’il en soit, où tout ça va mener l’Humanité ? Vous dites : “nous sommes à la fin d’un cycle, on s’engage dans un nouveau cycle”, prometteur j’espère. Qu’est-ce qui s’en vient dans ce nouveau cycle ?
BdM : Le nouveau cycle c’est un nouveau cycle ! Donc les conditions de vie seront neuves. L’organisation gouvernementale sera différente. La science sera très différente. Le contact psychologique entre l’Homme et l'invisible sera établi, donc la conscience de l’Homme sera paranormale. Avec le temps, à cause de la conscientisation de l’Homme ou de la “paranormalisation” de sa conscience, il y aura chez l’Homme des pouvoirs.
Les pouvoirs permettront à l’Homme de vivre d’une façon beaucoup plus facile, d’une façon beaucoup plus aisée, alors que la mécanique servira à remplir des fonctions inférieures. Le nouveau cycle, c’est un cycle que l’Homme a rêvé depuis très longtemps. C’est un cycle qui a été su, prédit par des Hommes depuis très longtemps, mais qui ne peut pas venir à l’Homme tant que l’Homme n’aura pas vécu la totalité de son expérience.
Nous avons tendance à penser que la fin d’un cycle c’est terrible, et effectivement c’est terrible. Mais ce n’est pas de cette façon que nous devons approcher la fin d’un cycle. Nous devons approcher la fin d’un cycle avec la réalisation interne qu’il y a dans l’Homme une Intelligence qui puisse entrer en contact avec lui, qui fait partie de lui. Il y a en l’Homme un être qui est plus élevé que lui, un être qui est parfaitement organisé et qui peut entrer en communication ou en fusion avec lui.
Et lorsque l’Homme sent ceci, qu’il réalise ceci, la simple pensée, déjà, crée en lui une vibration, et c’est cette vibration qui grandit, qui grandit et qui, éventuellement, amène l’Homme, lorsque le cataclysme vient, à survivre parce que cette vibration, cette communication engendrera en lui des pulsations qui le feront aller là, au lieu d’aller là, d’aller par ici au lieu d’aller par là. Autrement dit, l’Homme sera guidé dans ses mouvements. La fin du cycle pour moi, ce n’est pas la fin de la vie.
C’est la fin d’une vie expérimentale, mais c’est le début d’une nouvelle conscience sur la Terre. Donc la fin du cycle, elle est nécessaire. Ce que l’Homme devra vivre, il devra le vivre parce que l’Homme a créé tellement de mauvaises vibrations dans sa civilisation, qu’effectivement il sera obligé de récolter les fruits de ses formes-énergies. Mais il y a dans le monde des êtres aujourd’hui qui se sensibilisent à leur énergie interne, et ces êtres-là, s’ils ont la capacité de vivre le contact avec cette énergie, de ne pas perdre conscience, de ne pas perdre le courage, le courage de leur vie dans cette expérience, ils iront très loin.
RG : C’est pour quand, la fin du cycle ?
BdM : Je ne peux pas le dire, c’est pour quand la fin du cycle ! Il y a des choses que l’Homme ne saura jamais tant qu’il ne sera pas à la fin du cycle. On ne peut pas dire c’est pour quand la fin du cycle parce que la fin du cycle, elle est cachée à l’Homme ! Si l’Homme savait la fin du cycle, ce serait la pagaille ! L’Homme doit vivre son expérience ! Le Nazaréen disait à l’Homme : “je viens comme un voleur”. Les initiés disent à l’Homme : “les temps viennent par surprise”.
Toujours avant la fin d’un cycle, il y a des Hommes dans le monde qui instruisent l’Homme de la Terre pour que, lorsque la fin du cycle vient, il puisse, cet Homme, passer à travers elle, comme si rien n’était. L’Homme ne peut pas vivre dans la crainte ! Ce ne serait pas aider l’Homme de dire à l’Homme : “telle chose se produira dans tel temps, ou tel temps, ou tel temps”.
La voyance, la clairvoyance, regarder dans l’avenir, ce n’est pas bon pour l’Homme parce que l’Homme a trop d’émotivité. Pour voir dans l’avenir, pour voir, pour connaître les évènements de l’Humanité, il faut pouvoir subir sur soi-même les contingences de ces évènements. D’ailleurs, c’est ce qui se produit avec les initiés. Les initiés, pourquoi ils peuvent voir leur vie ? Pourquoi ils peuvent ? Ils ont le pouvoir à volonté de regarder dans vingt ans, dans quinze ans, dans trente ans. Pourquoi ? Parce qu'ils ne peuvent pas, sur le plan émotionnel, retarder leur évolution, à cause de la fusion.
Mais les Hommes, à cause du manque de fusion, peuvent sur le plan de l’émotion, retarder leur évolution parce qu'ils ont tendance naturelle à créer de la crainte en eux-mêmes, lorsqu’ils ne peuvent pas subir le choc d’une certaine prescience. C’est pour ça que les choses sont cachées, les choses ont toujours été cachées et les choses seront toujours cachées tant que l’Homme n’aura pas accès à l’Éther. Lorsque l’Homme aura accès à l’Éther, déjà il sera préservé des choses, donc les choses ne seront plus cachées à lui.
RG : Mais ne serait-il pas plus simple de prévenir les gens d’un cataclysme pour 1993, par exemple ?
BdM : Il ne s’agit pas de prévenir les gens d’un cataclysme, il s’agit de rendre les gens conscients des lois de l’évolution qui vient, et de faire en sorte que les gens qui ont l’Intelligence de ces lois, puissent se rapprocher de l’énergie de ces lois, et c’est ainsi que se divise l’Humanité. Durant la période des Atlantes, ça a été la même chose. Durant la période des Aztèques, ça a été la même chose ! Il y avait, durant ces périodes, des gens qui savaient, des gens qui disaient qu’il y avait une fin de cycle, mais ceci n’a pas empêché les Atlantes de ne pas suivre les initiés qu’ils avaient à leur tête. Beaucoup ont voulu rester, demeurer chez eux.
Même chose dans la partie mexicaine, beaucoup ont voulu demeurer chez eux. L’Homme ne peut pas... Il ne peut que par lui-même savoir. Il doit apprendre. Des outils lui sont donnés. Il y a toujours des êtres qui viennent dans un temps pour instruire l’Homme, il y a toujours des êtres ! Les Hommes qui ont la vibration pour sentir et pour reconnaître, ou pour percevoir un peu de ce qui est dit, ont automatiquement la vibration pour continuer de leur propre chef ! Ils n’ont plus besoin de ces êtres. L’Homme doit apprendre à se fier à sa propre Intelligence. Nous n’avons pas à aller loin !
Prenez votre cas. Le travail que vous faites dans la province, c’est un travail qui permet à beaucoup de gens de se rapprocher de certaines personnes telles que moi-même ou d’autres. Mais pour que ce travail puisse se faire, il faut que déjà vous, vous ayez la vibration ! Ce n’est pas moi qui viens à vous et qui dit : “bon, ben, écoutez Glenn, nous allons faire tel boulot ensemble à la télévision”. Il faut que vous ayez déjà la vibration, il faut que vous ayez déjà l’expérience, il faut que vous ayez déjà l’intuition de votre Intelligence pour voir qu’il y a quelque chose là !
RG : Passez donc le message aux gens qui nous regardent à la maison aussi, qui écoutent l’émission plutôt que d’autres choses, et il y a des gens qui nous écrivent et qui disent : “moi c’est drôle, mon mari, il ne veut rien savoir, ça ne l’intéresse pas”, ou d’autres c’est le contraire, c'est : “moi, ma femme, elle n'aime pas ces choses-là, elle n'aime pas entendre ces affaires-là, c’est se compliquer la vie pour rien”.
BdM : Oui, mais ça, c’est normal !
RG : Et ceux qui suivent, pourquoi il suivent ?
BdM : Bon, ben, c’est ça que je dis. C’est le point que je vais faire. Il y a des hommes et des femmes dans le monde qui ont la vibration. Et il y a des Hommes dans le monde qui l’auront la vibration, il y a des Hommes dans le monde qui ne l’auront jamais la vibration, avant un certain temps d’évolution. C’est pour ça que nous devons respecter ceux qui s’intéressent à ce que vous faites, comme nous devons respecter ceux qui croient que c’est de la foutaise.
Ça, c’est important parce que si nous tombons dans le piège de vouloir prouver, de vouloir “messialiser”, de vouloir étendre un certain missionnariat, à ce moment-là, nous perdons énormément d’énergie ! S’il fallait que moi dans mon travail, je m’inquiète du revenu qui va me revenir de ce que je dis, si je m’inquiétais de la popularité de mes opinions ou de ce que je dis, je serais un homme très malheureux parce que je n’ai même pas encore commencé à parler !
Alors, vous vous imaginez que si je n’ai pas encore commencé à parler, imaginez-vous ce que je produirais dans le public si je commençais à parler ! Donc déjà, il y a dans le public des gens qui sentent, il y a des gens qui ne peuvent pas sentir. Mais ces gens-là doivent-être respectés ! Il y a toujours le temps. Moi je travaille avec le temps, pour moi cinquante années c’est très court. Donc je travaille avec le temps. Je peux attendre cinquante années avant de faire telle chose, telle chose, telle chose, telle chose.
Mais ça, il faut avoir de la conscience pour ceci. Il faut avoir une relation vibratoire très intense avec la partie immatérielle de soi-même ! Il ne faut pas être pris dans les illusions de l’ego. Sinon, nous perdons confiance, nous nous fatiguons, nous nous décourageons. Et l’Homme en fusion ne peut pas se décourager. Il avance, il avance, il avance, il avance, il avance, et il avancera toujours parce qu'il est en contact avec une énergie qui n’est pas personnelle. Il est maintenu dans ce champ de force.
Donc son ego, son être, son psychisme est un outil, un canal pour cette énergie et tous les Hommes en viendront à cet état. Moi je ne suis pas rien de particulier, je suis exactement comme le commun des Hommes, mais je suis plus éveillé à ma réalité que le commun des Hommes. Mais les Hommes devront un jour être ce que je suis ! C’est normal, ça fait partie de l’évolution. Ce n’est pas moi qui ai demandé d’être Bernard de Montréal. Alors ce qui s’imprime chez l’Homme quand c’est le temps, ça fait partie de son évolution. Il y a des Hommes dans le monde qui seront près dans deux ans, dans quatre ans, dans cinq ans, dans dix ans, alors ces Hommes-là aujourd’hui, s’ils ne le sont pas, il faut les respecter.
RG : Vous venez de nous dire que vous étiez conscient de votre destin. Ça va vous mener où ?
BdM : Où mon destin me mène ?
RG : Oui ?
BdM : Mon destin me mène très loin, très loin, très loin ! Je ne peux pas vous expliquer mon destin. Ce n’est pas des affaires de l’Homme de comprendre mon destin et de connaître mon destin. D’ailleurs, si l’Homme connaissait mon destin, ce ne serait pas bon parce qu'automatiquement l’Homme interprèterait, me donnerait un rôle, essayerait d’avoir un rôle, ainsi de suite, je ne peux pas. Je suis totalement occulte ! Je dis ce que je veux dans le monde. Je ne dis pas ce que l’on veut que je dise ! Pourquoi ? Pour protéger l’Homme de son imagination.
RG : Vous avez des rapports avec certains politiciens, est-ce qu’il serait possible qu’un jour, on voit un Bernard de Montréal affiché comme un homme politique ?
BdM : Mais non, mais non, mais non ! Mais non, le travail que je pourrais faire en politique, ce serait un travail... Je serais toujours derrière, derrière et derrière. D’ailleurs, j’apprécie beaucoup plus travailler derrière les Hommes que devant les Hommes parce que derrière les Hommes, on perd moins d’énergie. Devant les Hommes, il faut s’expliquer ! Je n’ai pas le temps de m’expliquer.
Vous vous imaginez parler à des journalistes, parler d’une constitution, parler d’un amendement, d'une constitution, parler d’une façon de corriger les excès économiques d’une multinationale ! Je ne peux pas faire ça dans le public parce que je troublerais tout le monde ! Parce que je ne parle pas au niveau de ma personne, donc je déchirerais les voiles des structures, et automatiquement, ce ne serait pas bon ! Je dois travailler derrière et derrière... Et j'aime travailler derrière. Je travaillerai toujours derrière. Et plus le temps avance, plus je suis derrière, et un jour, je disparaîtrai sur le plan matériel pour travailler encore derrière. Tu es derrière, c’est calme !
Dans le public, je n’ai pas la résistance pour affronter constamment ces hordes de gens et ces hordes de gens. Et plus le temps avance, moins j’ai la résistance parce que plus mes corps sont sensibles ! Donc un jour, je me retire, je me retire, je me retire, je me retire, et plus je me retire, plus je suis bien. Mais plus je me retire, plus mon travail est puissant dans le monde.
RG : Si on faisait un petit sprint final à cette deuxième rencontre sur vos opinions par rapport à l’économie ? Parlons du Québec ou du Canada, d’abord, la séparation du Québec quant au reste du Canada?
BdM : La séparation du Québec vis-à-vis le Canada est très importante sur le plan cosmique parce que le Québec doit remplir une activité ultérieure en science, dans le vingt-et-unième siècle, donc le Québec devra éventuellement développer une identité très forte.
RG : Séparé du Canada ?
BdM : Non. Je ne dis pas séparé. Mais le Québec aura une identité. Si je disais séparé, je ferais de la prophétie, je ne fais pas ça. Mais je dis que le Québec devra avoir une identité très forte, et aujourd’hui le Québec est en train de développer une identité très forte, mais le Québec n’a pas l’expérience politique.
RG : Une identité de chômeur ?
BdM : L’identité de chômeur est simplement le caractère de son expérience politique. Autrement dit, le Québec aujourd’hui vit une initiation. Le peuple québécois vit une initiation et il vivra cette initiation jusqu’à tant qu’il ait corrigé ses excès politiques. Quand il aura corrigé ses excès politiques, tant sur le plan politique que sur le plan des unions, à ce moment-là, il pourra commencer à réorganiser son programme, il pourra commencer à se redonner une nouvelle façon de gérer les affaires des Hommes.
RG : En commençant par où ?
BdM : En commençant par la “fraternalisation” des liens sociaux entre le gouvernement et les organismes qui sont à la tête ou qui dirigent, ou qui donnent aux travailleurs des conventions.
RG : Ça, c’est le souhait de tous les politiciens.
BdM : Ben oui, c’est le souhait de tout le monde, mais tout le monde est orgueilleux, donc personne ne veut faire le mouvement. Si les politiciens et les Hommes qui dirigent les groupes travaillistes se mettaient ensemble, ils pourraient faire quelque chose de merveilleux parce qu’il y a dans la province énormément de potentiel sur le plan technique, sur le plan créatif. Mais il y a aussi dans le Québécois une très grande vanité. Parce que le Québécois, il est issu de la France, donc il y a beaucoup de vanité. Regardez le caractère des relations politiques et Unionistes aux États-Unis, vous verrez que jamais les Unions aux États-Unis, ou des groupes travaillistes, ne mettrons l’économie nationale américaine en danger. L’Unionisme Américain est très différent dans sa psychologie que l’Unionisme Canadien.
RG : Et encore moins au Japon !
BdM : Au Japon, n’en parlons même pas ! Mais parlons aux États-Unis. Alors il y a une plus grande capacité chez les travailleurs d’absorber des contingences qui leur font réfléchir sur la condition d’impuissance d’un gouvernement qui a tendance énorme, dans les dernières décennies, à donner librement les données publiques ! Mais dans la province de Québec, nous n’avons pas réalisé ceci. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas chez le Québécois, encore, une conscience soutenue, de la valorisation psychologique de son état politique pour le bien-être de son économie.
Il n’y a pas chez le Québécois, quand je parle du Québécois, je ne parle pas seulement du travailleur, je parle du maître de l’entreprise, il n’y a pas chez ces gens suffisamment de cohésion entre eux, suffisamment de cohésion pour leur permettre de reconnaître qu’il est nécessaire dans une nation qui est très polarisée dans son émotion et son mental, de se créer un cercle.
S'il y avait des Hommes d’affaires dans la Province de Québec qui voulaient créer un cercle politique économique, un genre de club fermé, mais un club très très très très conscientisé sur la nature des relations politiques et économiques, à ce moment-là, il y aura, ce que j’ai déjà dit il y a très longtemps, une couronne à la province de Québec.
La province de Québec a besoin d’une couronne au-dessus de la tête de ceux qui dirigent le gouvernement, et cette couronne devrait toujours être meublée ou faite, composée d’êtres qui sont au-delà de la petite espièglerie politique ou économique. Des grands Hommes... Il y a dans la province de Québec des grands Hommes ! Ces grands Hommes devraient se réunir ensemble et former un club, un cercle, ce que j’appelle moi, occultement, une couronne ; et de leurs conversations, de leurs relations, de leur capacité politique, économiques, infuser dans la conscience politique, infuser dans la conscience unioniste, un bien-être commun à tous les Québécois. Et à ce moment-là, le Québec commencera à se former une identité et à ce moment-là, le Fédéral commencerait à le respecter.
RG : Il y a aussi un problème, c’est que nos grands Hommes économistes ou chefs d’entreprises sont tous les marionnettes de multinationales qui appartiennent soit aux anglophones ou aux Américains ou aux Juifs ?
BdM : Je vais vous dire une chose, un Homme est marionnette d’un Homme tant qu’il n’est pas intelligent. Un Homme, quand il est intelligent, qu’il a réalisé... Et que de sa réalisation a créé les conditions pour que sa réalisation se manifeste d’une façon forte, à l’intérieur d’un cadre social quelconque, il n’est plus marionnette. Vous savez… Nous avons très peu l’idée de ce que la conscience créative d'un groupe d’Hommes peut établir sur ou à l’intérieur d’une culture. Très peu !
C’est énorme ce que l’Homme peut faire, mais les Hommes travaillent trop seuls ! Les Hommes doivent travailler en relation les uns avec les autres, et à ce moment-là, il se développe en eux une force. Une relation de force qui leur permet de briser les chaînes de l’opposition, de briser les chaînes de l’espièglerie politique ou économique, de briser les chaînes de l’égocentrisme national, vécu individuellement par une masse d’individus qui n’ont pas de sens politique et économique profond, qui ont beaucoup d’idéalisme, qui ont beaucoup d’idées de soupir, mais qui n’ont pas d’âme !
Regardez, il y a quelques années, beaucoup ont voulu qu’il y eut dans la province de Québec, un parti que nous appelons le Parti Québécois. Mais qu’est-ce qu’on fait de ce Parti Québécois aujourd’hui ? On est en train de le briser, de le fragmenter ! Les mêmes gens qui ont voulu travailler pour le Parti Québécois, aujourd’hui sont en train de le déchirer, de le ronger de l’intérieur ! Ils ne sont pas capables de voir qu'à un certain moment, un gouvernement n’est plus capable de donner des données publiques ! C’est la même chose ! Parce que l’idéalisme fait partie de la dentition de la démocratie. L’idéalisme, c’est la dent de la démocratie, et un jour, nous savons que tous les dentiers qui se corrompent, éventuellement, la dent devient de plus en plus... Elle n’est plus perlée !
RG : Parlant d’idéalisme, on s’acharne à vouloir conserver la province de Québec francophone. Est-ce qu'en deux minutes vous êtes capable de nous donner votre opinion ?
BdM : Je n’ai rien, c’est très bien... Vous dites : on s’acharne ! Il ne faut pas s’acharner. Il faut faire avec volonté, avec fermeté, avec Intelligence et avec prévision, mais il ne faut pas s’acharner parce que si on s’acharne, on a trop d’émotion dans notre Intelligence. On ne peut pas “sensiser” une province d'un bloc ! On ne peut pas ne pas prendre en considération les groupes ethniques, les minorités, qui ont été établis dans la province de Québec depuis des siècles, depuis des décennies, des générations.
Nous devons respecter tous les groupes ethniques de la province de Québec, nous pouvons leur faire comprendre la nécessité politique, économique, psychologique, culturelle d’un Québec Français, mais avec Intelligence, avec respect, anisi de suite. C’est ça que nous n’avons pas fait. Je n’ai rien contre cette législation, mais ce que je reproche à cette législation, c’est qu'elle a été faite sans expérience politique. Il y a eu beaucoup d’immaturité trop vite ! On ne peut pas changer un monde vite !
On change un monde avec rythme, on change un monde avec emphase, ici et déplacement là, il y a de la patience, il faut de la patience pour changer un peuple. Mais on a toujours voulu tout faire trop vite, pourquoi ? Parce que nous sommes tous dans la “temporanéité” (temporalité) du pouvoir ! Nous avons tant d’années pour faire telle chose, mais ce n’est pas comme ça qu'on fait de la politique. La politique demande de la vision, la politique demande de la génération et la politique demande de la générosité.
RG : Bernard de Montréal, je vous remercie. Nous allons nous quitter dans cette deuxième heure. La semaine prochaine, on poursuit ensemble avec des grandes données de conscience, où on a des questions ou on se pose des questions. L’Église exige certaines choses et la science nous amène d’autres solutions. Mais je rappelle à nos gens que Bernard de Montréal, depuis des années, diffuse par le verbe à travers des conférences, des sujets.
Vous avez remarqué aujourd’hui que Bernard est capable de nous parler de différents sujets, il n’est pas limité qu'à un aspect de la conscience ou du plan de l’être humain sur la planète. Vous remarquerez dans la liste, des thèmes qui vous seront présentés tantôt, ce sont des numéros de cassettes, il y a A et B, c’est qu’à chaque conférence, il y avait deux heures de conférences : une première et une deuxième heure. Et dans certains cas, vous verrez simplement un numéro avec le A, parce qu’il n’y a pas eu une deuxième heure, ou elle a été entamée par une période de questions sur d’autres sujets.
Ou dans d’autres cas, vous verrez un numéro de cassette avec A, B et C, ce qui correspond donc à trois cassettes différentes ; et je pense que c’est un point de ralliement, sans être traité comme un gourou, mais ce Bernard de Montréal est quand même un personnage assez spécial. On le retrouve comme ça, encore avec nous la semaine prochaine dans une dernière heure, une dernière rencontre avec Bernard de Montréal.
BILAN ÉSOTÉRIQUE (50C)
RG : Qui dit travail, dit contrat. Au début et à l’origine du travail public de Bernard, y a-t-il eu contrat et avec qui ?
BdM : Oui, il y a contrat. Il y a contrat dans un sens très occulte, il y a contrat dans un sens de très grande souffrance personnelle pour vivre de ce que j’appelle l’Intelligence créative, pour vivre de cette communication instantanée avec des plans d’Intelligence qui, pour l'Homme, sont très “éthéréels”. Ce n’est pas facile parce que l’Homme est conditionné à sa vie, et l’Homme voit sa vie et il vit sa vie selon un mode qu’il connaît depuis très longtemps.
Et lorsque ce mode est altéré, qu’il est fracassé d’une façon très rapide dans un instantané et que son Intelligence change, que son Intelligence, au lieu d’être subjective, psychologique, égocentrique, devient prépersonnelle, objective et sans attachement émotif, il est évident que l’Homme doit vivre cette souffrance, ce contrat, d’une façon qui lui est particulière, c’est-à-dire d’une façon qui convient à son expérience, et s’il essaie de traiter avec cette expérience pour un public au large, s’il essaie de faire comprendre cette expérience à des Hommes qui ne la connaissent pas, il est évident qu’il peut leur apparaître à travers le verbe, comme vous dites, différent, drôle, incompréhensible ou même contradictoire.
Ce qui permet à l’Homme de vivre ce contrat, c’est-à-dire cette fusion, c’est-à-dire cette relation étroite entre l’énergie créative et son mental, c’est une capacité de résistance énorme à la désintégration psychologique de son être. Autrement dit, un refus total et absolu de casser sous la pression de l’énergie, et s’il ne casse pas sous la pression de l’énergie, il peut la canaliser, et ensuite, l’Homme avec le temps en bénéficie.
RG : Vous savez, il y a des gens qui pensent ou qui oseraient penser que vous êtes fou ou d’un “ours poilu” qui ne ferait pas de mal à personne, mais il y a des gens qui écoutent Bernard de Montréal, soit sur les cassettes ou en séminaire, ou en conférence, et qui, comme on dit en Québécois, capotent. Alors est-ce que la relation à faire entre l’énergie qui a frappé Bernard, il y a de ça plusieurs années, c’est cette même énergie qui passe à travers le verbe de Bernard, y a-t-il à ce niveau-là, une mise en garde à craindre ? Vous, des gens qui écouteraient, transcriraient au dactylo, les conférences de Bernard…
BdM: Il faut que les gens reconnaissent ou réalisent que le mot parlé consciemment devient une expression du pouvoir de l’énergie, et lorsque ce mot est impressionné dans le mental de l’Homme, si ce dernier se rattache trop à la forme, s’il croit trop, s’il s’imbibe trop de la forme, s’il prend trop au sérieux les paroles, il oublie l’origine des paroles. Donc il oublie le contact entre sa propre Intelligence et sa propre énergie et il ne vit que de la forme psychologique qu’impose la forme sur son mental. Et c’est à ce moment-là, si l’être est moindrement déséquilibré, qu’il peut augmenter ce déséquilibre. C’est pour ça que je dis depuis très longtemps, il ne faut pas prendre sérieusement un Homme comme moi, il ne faut pas CROIRE.
Il faut écouter, voir, essayer de saisir, réécouter, et réécouter, et réécouter, et apprendre à percevoir ce qui est caché derrière la forme. Et si nous apprenons à percevoir ce qui est caché derrière la forme, nous ne sommes plus sujets à la qualité très très inférieure de la forme et nous ne vivons que de la vibration de son énergie, et à ce moment-là, nous comprenons très rapidement ce qui ne se comprend pas par l’intellect. Donc à ce moment-là, il nous est facile de ne PAS, comme vous dites, souffrir dans le mental ou d’être mené à l’aliénation. Ce qui mène l’Homme à l’aliénation, c’est qu’il n’est pas habitué psychologiquement à traiter avec des termes qui sont parapsychologiques. Donc automatiquement, sa psychologie est affectée par le parapsychologique parce que dans le parapsychologue, il y a une “paralogique”.
Et la “paralogique” c’est la nature même de l’Intelligence, la “paralogique” définit la nature même de l’Intelligence en fonction d’elle-même et non jamais en fonction de la logique humaine. La logique humaine est simplement une organisation cérébrale, mécanique de la mémoire, elle n’a rien à faire avec la nature de l’Intelligence. Elle est assise sur la constatation des faits mentalement perçus, mentalement organisés par la mémoire en fonction du symbolisme accumulé dans l’Homme.
Et dans le domaine du “paralogique”, il n’y a plus de frontière, il n’y a plus d’espace psychologique, il n’y a plus d’émotion. Il y a simplement une créativité sans cesse et reconnaissable seulement par la dimension supramentale de l’Homme, et jamais reconnaissable par la dimension inférieure, mentale, cartésienne de l’Homme. Donc c’est à ce moment-là que l’Homme commence à dépasser le cartésien, le logique, pour entrer dans le “paralogique” et ne plus être affecté par l’émotion dans son Intelligence et ne plus subir la possibilité de l’aliénation ou de la détérioration émotionnelle.
RG: Quand on voit un personnage qui nous dit être en relation avec le supramental, avec une énergie qui passe à travers, qui a été difficile... À subir le choc, ce que vous appelez : “L’Initiation Solaire” qui s’est produite il y a quelques années de ça, au début de votre carrière publique, mais derrière quelqu’un qui se dit en contact avec cette énergie, il y en a d’autres qui se disent aussi en contact avec l’énergie. Et là, je pense à l’Église et je pense aux préceptes ou aux dogmes chrétiens, catholiques, dont le pape s’acharne continuellement à vouloir défendre un point de vue qui se dit être en accord avec le grand Tout, le Dieu, Dieu ! Alors, maintenant, Bernard, je vais vous poser des questions qui nous touchent de très près, nous les humains, qui sommes écartelés entre la science d’un côté et l’Église de l’autre côté.
Et on essaie d’accrocher quelque chose en haut, avant que les deux pans de mur s’écartent trop et qu’on tombe dans le trou, on essaie de s’accrocher par en haut à quelque chose, comme vous faites, de supramental, d’ésotérique, de cosmique, de supérieur. Alors, je vous pose des points d’interrogation qui sont encore dans notre esprit. L’euthanasie ! Quelqu’un qui va souffrir d’une maladie qui est irrévocable et qui va le conduire à la mort dans trois mois, on sait qu’il va souffrir des souffrances terribles encore pendant des semaines de temps, il demande une potion magique là, qui va l’amener de l’autre côté. L’Église se refuse complètement à accepter l’euthanasie.
On ne laisserait pas souffrir un cheval, qu’on se dit inférieur à l’être humain, dans telle souffrance, par humanisme, et par humanisme, on va croire que c’est préférable que l’être humain lui, souffre parce que c’est plus normal. J’aimerais connaître l’opinion de quelqu’un qui n’est ni d’un côté, ni de l’autre, qui est accroché à quelque part en haut.
BdM : Le problème de l’euthanasie, c’est un problème philosophique, c’est un problème de moralité, c’est un problème d’éthique, c’est un problème de politique, c’est un problème sociologique, c’est un problème légaliste, c’est un problème philosophique. Et tant que l’Homme sera prisonnier de la forme, c’est-à-dire tant que l’Homme sera prisonnier de sa façon de penser, il est évident que le phénomène de l’euthanasie, le problème de l’euthanasie sera discuté d’une façon scientifique ou d’une façon religieuse et qu’il y aura polarisation dans la valeur morale, philosophique, ou quoi que ce soit de cette expérience !
C’est un problème d’ordre involutionnaire, l’euthanasie. L’Homme est obligé aujourd’hui... Nous prenons par exemple le Vatican ; le Vatican, le pape, la hiérarchie ecclésiastique est obligée de donner à l’Homme des préceptes d’action, de conduite, de comportement parce que l’Homme n’est pas dans son Intelligence. Si l’Homme était dans son Esprit, dans son Intelligence, il n’aurait pas à vivre sous l’égide d'une doctrine quelconque.
Donc ce que fait l’Église est absolument essentiel pour empêcher que l’Homme vive une trop grande aberration dans son comportement. Dans le domaine de la science, vous avez une autre option. Dans le domaine de la science, vous avez la psychologie expérimentale. Le scientiste, c’est un Homme qui est expérimental. Il doit, de par la structure psychologique de sa science, et de par l’aspect philosophique de sa méthodologie, établir que son comportement avec le matériel, avec le phénomène, doit toujours être un comportement d’extrême objectivité.
Donc le scientifique doit traiter du phénomène de l’euthanasie d’une façon froide ; le religieux, le spirituel doit le traiter d’une façon chaude et nous savons que le froid et le chaud sont toujours en opposition. Donc ce n’est qu’avec le temps, lorsque l’Humanité aura évolué, lorsque l’Homme aura pris conscience des lois de la vie, lorsque l’Homme aura compris les lois de la morale, c’est-à-dire les lois de la forme de la morale, c’est-à-dire les lois qui ont amené la morale à l’Homme, c’est-à-dire lorsque l’Homme aura compris la nature de son intellect, qu’il pourra, à ce moment-là se retrancher de la dualité de la religion ou de la science et voir le phénomène de l’euthanasie comme un phénomène qui relève de la diction de l’interpénétration, de la relation entre l’Intelligence créative en lui et sa propre activité égoïque.
Autrement dit, dans un temps quelconque, dans quelques générations, lorsque l’Homme aura dépassé le fardeau moraliste, le fardeau philosophique, psychologique, religieux, scientifique, ainsi de suite, l’Homme, s’il est en médecine, s’il est scientiste en médecine, s’il est conscient, et qu'il a un patient qui doit souffrir énormément, à ce moment-là, il le traitera soit d’une façon scientifique, et s’il ne le peut pas, il le traitera d’une autre façon, c’est-à-dire qu'il pourra se servir d’une Intelligence vis-à-vis son problème et résoudre le problème pour le plus grand bien de l’être qui souffre.
Mais à ce moment-là, l’Homme ne sera plus prisonnier de la polarité entre la religion et la science. Alors le problème d’euthanasie, c’est un problème d’inconscience, c’est un problème d’involution. Prenons ce problème, transposons-le sur un autre plan, sur une autre planète. Sur une autre planète, lorsqu’un être vient au monde, qu’il est difforme, qu’il ne peut pas subvenir aux besoins de la race parce qu'il y a eu des erreurs de construction dans les corps subtils avant la descente dans la matière, on le dématérialise !
RG : On le tue ?
BdM : On le dématérialise ! Dématérialiser quelqu’un, ce n’est pas le tuer. Dématérialiser quelqu’un, c’est changer le taux vibratoire de son corps matériel pour qu’il disparaisse ! Tandis que tuer, c’est attaquer la physicalité d’un Homme, pour lui enlever la vie. Donc c’est contre les lois de la vie de tuer parce que lorsque l'on tue, nous empêchons le corps matériel de transmuter. Tandis que sur une autre planète avancée, là où ils ont la capacité de dématérialiser la matière, c'est absolument normal.
Et nous regardons des programmes à la télévision : “Star Trek”, puis tout ça… Ces films-là, avant-gardistes, futuristes, qui relèvent encore beaucoup de l’imagination de l’Homme, et nous voyons que ces activités de dématérialisation sont normales. Personne n’est choqué. Le bonhomme, il est dans son tube, il dématérialise, et autrement dit, il meurt là, et il revient quelque part, d'autre. Mais il n’a pas, cet Homme, le problème philosophique que nous avons aujourd’hui. C’est pour ça que je dis que le phénomène de l’euthanasie, c’est un phénomène d’involution, c’est un phénomène psychologique, il existe parce que ça fait partie de l’expérience de l’Homme. Tant que l’Homme ne sera pas conscient, il sera prisonnier, incarcéré à l’intérieur de cette forme, et il en souffrira. Il en souffrira à son niveau.
RG : Donc… Mais là, vous ne donnez pas de solution, ni de réponse ?
BdM : Ben, je ne peux pas vous donner de solution ! Ce serait absolument ridicule pour moi de vous donner une solution. Pour vous donner une solution, il faudrait que je vous amène, que je vous apporte une machine, que je prenne le type qui est malade, que je le mette dans la machine, que je le transmute, et que je le projette quelque part, dans un autre espace, et que je dise : “regardez, là on le dématérialise et là, on le rematérialise”. Autrement dit, dans le phénomène de la science cosmique, la mort n’existe pas telle que nous la connaissons parce qu'il n’y a pas chez l’Homme, dans son action, d’activité qui empêche le pouvoir de l’énergie. Il n’y a pas d’activité qui va contre les lois de l’énergie.
Mais dans notre civilisation, nous n’avons pas atteint ce stage, donc nous sommes obligés de traiter avec le phénomène d’euthanasie, d’une façon très lente. Donc les scientistes traitent lentement, les philosophes traitent lentement, l’Église traite lentement et tout le monde traite. Donc le phénomène de l’euthanasie va demeurer avec nous tant que l’Homme n’aura pas découvert une science qui pourra complètement mettre terme à la psychologie de la mort. Et ceci se produira lorsque la science aura créé une technologie suffisamment avancée pour démontrer que dans l’Homme, il y a un corps mental, il y a un corps astral, il y a un corps vital et qu’il y a un corps physique.
Et quand la science pourra séparer le corps éthérique du corps matériel et maintenir la vie, quand la science pourra séparer le corps matériel du corps astral et maintenir la vie, quand la science pourra séparer le corps matériel et le corps mental et maintenir la vie, à ce moment-là, on commencera à comprendre que l’Homme est beaucoup plus que simplement de la physicalité. Et à ce moment-là, on n'aura plus d’inquiétude philosophique vis-à-vis certains problèmes tels que l’euthanasie.
Si l’Homme doit être éliminé du plan matériel, c’est parce qu'il sera su à ce moment-là qu’il est mieux pour lui de continuer son évolution sur un autre pla parce qu’il a fini son évolution sur ce plan-ci. Mais nous sommes tellement prisonniers d’une moralité qui est historique, qui est centenaire, que nous ne pouvons pas, à cause de nos émotions, résoudre finalement le problème de l’euthanasie.
Et il n’y a aucun Homme aujourd’hui qui peut avec autorité, dicter une ligne d’approche, une ligne d’action ; c'est l’opinion lente de la masse, qui va amener le changement. C’est par la masse, l’opinion mondiale, lentement, que le problème de l’euthanasie sera résolu. Ce ne sera jamais une autorité qui le fera. Jamais l’Église ne permettra l’euthanasie. Jamais la science, d’une façon confortable, pourra permettre l’euthanasie parce qu’il y a encore dans le scientiste, de l’émotion.
Jamais le philosophe ne pourra permettre l’euthanasie, à moins qu’il ait une philosophie totalement différente de la philosophie basée sur les principes logiques de la pensée judéo-chrétienne. Nous sommes imbus de judéo-christianisme. Nous sommes imbus de valeurs de la vie, nous sommes imbus… Et c’est très bon que nous soyons imbus de ceci parce que si nous n’étions pas imbus de ceci, imaginez-vous ce que nous ferions.
Donc déjà, nous sommes très barbares dans nos actions et nous sommes déjà imbus de judéo-chrétienté. Alors imaginez-vous si nous n’avions pas ces petites valeurs qui nous retenaient, ce serait la pagaille ! Donc c’est très bon que le phénomène de l’euthanasie existe. Avec le temps il va changer, et sa face va changer, mais il n’y aura pas d’autorité pour dire : “c’est comme ça que ça sera résolu ou c’est comme ça que ça sera résolu”.
S’il y a une autorité, ce ne sera pas une autorité qui fait partie de la cinquième race. Ce sera une autorité qui fera partie de la sixième, mais cette autorité sera en pouvoir. Étant en pouvoir... Et quand je dis que l’autorité, cette autorité sera en pouvoir, je veux dire que probablement, il y aura une autorité, un jour, à la fin du cycle, qui sera en pouvoir sur les gouvernements, sur l’Église, sur les organisations. Mais cette personne, cette entité ne fera pas partie des lois de notre monde.
Et à ce moment-là, les Hommes reconnaissant cette personne, reconnaissant cet être, reconnaissant ce personnage dans le monde, à ce moment-là, les Hommes verront qu'il y a beaucoup d’Intelligence dans cet Homme, et qu’il y a le pouvoir dans cet Homme, de faire ce qu’il explique dans le monde. Et à ce moment-là, probablement cet Homme engendrera un nouveau cycle d’évolution où les fondations psychologiques de la nouvelle race, les fondations psychologiques de la moralité, de la philosophie, de la psychologie seront changées d'une façon très très radicale, à cause de la venue dans ce monde d’un être qui aura le pouvoir sur les Hommes et sur la matière.
RG : Alors, je pense qu’on lave du revers de la main d’autres problèmes sociaux comme l’avortement et les autres, mais est-ce que je fais une erreur de jugement en trouvant l’exemple suivant : c’est comme si, avec Bernard de Montréal, quand on vous écoute parler, on est des êtres humains qui regardons des fourmis en bas et des fourmis qui posent des questions. Et nous on se dit : bon, hein ! Qu'ils règlent leurs petits problèmes en bas, mais ça ne changera pas la face du monde de toutes façons. Ce que je veux en venir à dire, c’est qu’avec la perception supramentale que vous avez, Bernard de Montréal, on se demande si, des fois, l’être humain ne se cogne pas le nez volontairement sur des murs invisibles, s’il ne cherche pas des “bibittes” ou des problèmes là où il n'y en a pas. C’est à cause…
BdM : Vous venez de dire quelque chose. Vous dites : est-ce que l’être humain ne se cherche pas des problèmes ? L’être humain, c’est un être à problèmes ! L’être humain c’est un être à problèmes ! Trouvez-moi un Homme sur la Terre qui n’a pas de problèmes, qui ne se crée pas de problèmes ! Pourquoi l’Homme se crée des problèmes ? Parce qu’il est fait d’une nature mentale qui se pose des questions au lieu d’être fait d’une nature mentale qui reçoit des réponses, c'est ça ! S’il était d’une nature mentale qui reçoit des réponses, il n’aurait pas envie de problèmes. Moi si j’étais chirurgien dans un hôpital et que j’avais devant moi un problème d’euthanasie…
RG : Ou d’avortement.
BdM : Ou d’avortement, et que je recevais des réponses de mon Intelligence, j’agirais selon mon Intelligence, mais l’Intelligence elle est totale, donc je ne créerais pas de remous, je serais très patient. Je m’arrangerais pour amener le problème de l’euthanasie à une solution selon l’Intelligence créative. Mais les Hommes ne sont pas encore dotés de ce rapport étroit entre eux-mêmes et leur Intelligence. Donc ils sont toujours obligés de traiter avec des choses qui sont très simples parce que du point de vue supramental, le phénomène de l’euthanasie ou le phénomène de l’avortement, c’est un phénomène qui est extrêmement simple à résoudre.
Mais du point de vue de la diffusion dans le public de la conscience supramentale ou de l’information supramentale, l’Intelligence ne permet pas que l’Homme reçoive de l’information d’ordre supramental, alors que lui n’est pas suffisamment supramental pour la recevoir ! Donc l’Intelligence se refuse de parler ou d’établir une problématique ou une solution à la problématique vis-à-vis ces grands problèmes de l’Humanité.
RG : Si on passe à un autre point qui préoccupe présentement la science, c’est la transplantation de certains organes vitaux. On en est maintenant au cœur. Le cœur qu’on transplante, on sait que c’est là que paraît la vie, dans le fœtus, et bientôt on en sera peut-être à la transplantation d’un cerveau. Quel est l’opinion de quelqu’un qui n'est pas pris, qui n'est pas “pogné” ?
BdM : L’opinion de quoi ? L’opinion de la transplantation ?
RG : L’opinion de Bernard de Montréal quant à l’action et les effets cosmiques de quelqu’un qui reçoit le cœur de quelqu’un d’autre. On sait que le chakra cardiaque pour les orientaux est le chakra central. On en a trois en dessous, trois au-dessus, que par l’amour, on active le chakra cardiaque qui est UN, alors que tous les autres marchent par l’Éther ; que le chakra cardiaque est celui qui nous met en relation avec le cosmique. Et on prend le cœur d’un être qui est sur le point de mourir d’un accident d’automobile, son cœur bat encore, on le prend, on le transplante dans le corps d’un autre qui avait le cœur malade, ça c’est peut-être moins perceptible pour la science actuelle, conventionnelle, que si je parlais plutôt d’une transplantation du cerveau, car à ce moment-là on va dire : oui, mais qui est-ce qui pense ?
Alors que dans le premier cas, on pourrait dire : quelle est l’âme qui est là ? Et dans le deuxième cas, pour notre cerveau, on dirait : oui, mais qui est-ce qui est l’autre ? Parce qu’on a transplanté le cerveau de l'un qui avait une tumeur cancéreuse au cerveau, on lui enlève et on lui met le cerveau d’un autre qui a été accidenté et tous les organes déchirés. Et là, par exemple, c’est un nouveau problème ?
BdM : C'est un problème... L’Homme se crée toujours des problèmes, c’est à cause de la façon dont il pense !
RG : Mais ce n’est pas de la science-fiction… Mais ce n’est pas de la science-fiction, ça devient concret ?
BdM : Non, ce n’est pas de la science-fiction. D’abord, pourquoi les scientistes ont tellement de difficultés avec le cardiaque, avec la transplantation cardiaque ? Parce que le cardiaque c’est un chakra, comme vous dites. Donc c’est un centre d’énergie, et ce centre d’énergie il est vitalisé par certaines forces. Mais si l’Homme, le scientiste change ce cœur pour un autre, à ce moment-là, il y aura une relation d’énergie entre ce chakra et les forces ! Parce que l’organisme matériel, ce qui est matériel, ce qui est physique pour l’être humain fait toujours partie du plan de vie de cet être-là.
Si vous prenez un rein d’une personne, d’un étranger ou le cœur d’une personne, vous continuez toujours le plan de vie ! C’est déjà su que cette personne-là aura dans quelques années une transplantation. Donc nous, nous avons la tendance à rationaliser la transplantation. Mais à dire : “bon, ben, si vous prenez le cœur d’un autre, ça ne marche plus ou si vous prenez le cerveau d’un autre, ça ne marche plus”, et ce n’est pas le cas ! Le physique de l’Homme, le physique de l’Homme est interchangeable ! D’ailleurs, l’Homme verra dans les générations qui viennent, des activités scientifiques absolument extraordinaires ! Absolument extraordinaires.
Mais nous mettons tellement d’importance dans le matériel, dont nous ne connaissons pas les lois de la vie, que nous sommes incapables de décider philosophiquement si nous sommes capables de retrancher l’Homme dans la vie matérielle pour le laisser continuer sur les plans subtils. Notre problème, ce n’est pas l’euthanasie qui est le problème, ce n’est pas l’avortement qui est le problème, c’est notre attitude psychologique vis-à-vis les lois de la vie !
Nous nous prenons tellement au sérieux dans la nature du corps humain, dans la nature de la vie physique, que nous perdons complètement la notion de la vie qui est à l’extérieur de ce corps-là et qui, réellement, manipule le corps physique. Prenez le cas de cette dame : Thérèse Neumann. Elle était, pendant des années, cette femme, allongée sur un lit et elle ne mangeait jamais, elle buvait un peu d’eau, elle était maintenue par des forces derrière le rideau de l’espace-temps, derrière la matière.
Alors ce cas, il existe pour tous les Hommes, mais nous perdons notion de ceci. Nous perdons notion que, ce qui nous arrive dans le matériel, au niveau de la transplantation, au niveau de l’euthanasie, nous perdons notion que tout ceci fait partie de notre plan de vie. Donc nous devenons tellement oppressés par le côté moral de notre action, que nous souffrons philosophiquement, psychologiquement, émotivement et mentalement ! C’est un problème d’évolution ce que vous me demandez. Dans deux, trois, quatre générations, ce problème d’euthanasie n’existera plus. Il existe aujourd’hui parce que les Hommes sont incapables d’être dans leur Intelligence créative, ils ne sont pas capables d’exécuter créativement les lois de la vie.
RG : Oui, mais oublions l’euthanasie, parlons des transplantations d’organes, là vous voyez qu'il n'y a aucun problème non plus. On peut transplanter, ça fait partie du plan voulu, on change le cerveau d’un, on met le cerveau d'un autre…
BdM : Il n’y a aucun problème au niveau des lois cosmiques, il y a un problème au niveau du rendement vital de ses organes parce que la science n’est pas suffisamment avancée. Pour changer le cardiaque d’un Homme, il faut totalement le vider de son éther. Alors il faut totalement vider l’éther de ce chakra, ou il faut changer complètement les vibrations de l’organe ! Mais la science n’est pas capable de changer les vibrations d’un organe !
Demain l’Homme pourra changer… C’est pour ça d’ailleurs que la maladie n’existera plus ! Parce que l’Homme pourra changer la vibration d’un organe ! Mais aujourd’hui il n’est pas capable, donc il est obligé de passer par une technique mécaniste qui fait partie de son expérience scientifique, qui aide certains Hommes et qui ne donne pas de fruit à certains autres ! Mais ça, ça fait partie de la conscience expérimentale de l’Humanité.
Vous ne pouvez pas me demander de vous donner une réponse à un problème qui fait partie de l’inconscience de l’Homme ! Moi je peux vous donner des réponses qui font partie de la conscience éventuelle de l’Humanité. Je peux vous parler de demain, mais vous parler d’aujourd’hui et de vous donner des notions de comportement vis-à-vis telle ou telle problématique, c’est simplement impossible parce que je ne pense pas comme l’Homme pense.
C’est pour ça que je dis : “si moi j’étais chirurgien et que je devais dans mon intelligence faire l’euthanasie, je le ferais”. Peut-être que mes collègues me foutraient à la porte, mais ça, ça ferait partie de mon expérience et je l’accepterais parce que je serais dans mon Intelligence ! Tandis que l’Homme n’est pas capable de faire ceci.
L’Homme, s’il a le moindrement une opposition devant lui, il ne fera pas l’euthanasie parce qu’il va perdre sa profession, ainsi de suite. Il y a des normes, il y a des codes et ça c’est très bon parce que l’Homme est inconscient. Donc les restrictions vis-à-vis l’euthanasie, vis-à-vis l’avortement aujourd’hui dans le monde, sur le plan collectif, sur le plan social, sur le plan politique, je suis complètement d’accord. Sur le plan individuel, c’est une autre paire de manches.
Il y a une différence entre un individu dans son Intelligence individualisée, qui a découvert son identité et un individu qui fait partie d’une conscience amorphe qui pense les pensées de tout le monde ! Donc ce que fait l’ordre social vis-à-vis cette problématique, je suis totalement d’accord. Je suis totalement d’accord avec le Vatican qui dit : “il ne doit pas y avoir d’avortement” parce que si le Vatican donnait, sanctionnait demain matin l’avortement, vous trouveriez des bébés dans les pays sous-développés, dans les poubelles ! Donc il y a de l’Intelligence créative derrière ceci.
Dans le cas de l’euthanasie, c’est la même chose ! Il y a des gens qui se feraient tuer pour qu’il y ait une ristourne financière quelque part ! Mais le problème philosophique de l’euthanasie, de l’avortement, il continue quand même à mijoter dans l’esprit de l’Homme, dans l’esprit des gens. Et c’est avec le temps, au fur et à mesure que l’Homme deviendra plus conscient que la science sera de plus en plus adaptée et que la conscience de l’Homme sera de plus en plus grande, que ce problème-là disparaîtra comme le problème de l’avortement disparaîtra. C’est un problème de conscience, c’est un problème d’involution, c’est un problème de relation entre l’involution et l’évolution.
Et moi, je suis absolument sans secours dans cette situation-là, je ne peux pas donner d’opinion, je peux faire des opinions personnelles dans un cadre personnel, mais je ne peux jamais faire d’opinion, d’opinion publique parce que ça ne me regarde pas, comment les Hommes traitent de leurs problèmes. Comment les Hommes traitent de leurs problèmes, ça fait partie de leur conscience expérimentale, ça fait partie de leur expérience !
RG : On parle d’un autre cas.
BdM : Je pourrais parler à un Homme individuellement, je pourrais parler à un chirurgien, je pourrais parler à un médecin et je pourrais lui faire voir, lui faire comprendre certaines choses ! Je pourrais établir des liens de communication télépathique avec lui, avec un autre plan pour qu’il comprenne certaines choses. Mais à ce moment-là, le problème qu’il aurait eu auparavant disparaîtrait et automatiquement, il ne pourrait plus professer dans le même cadre de l’entendement ou de la convention sociale qui faisait partie de sa relation auparavant. Donc il serait mis probablement en dehors des structures qui existent, mais étant dans son Intelligence, autrement dit ayant compris quelque chose d’autre, il serait prêt à le faire.
RG : Voulez-vous dire que quelqu’un qui atteint à d'autres niveaux de conscience risque gros d’être banni de la société par certains aspects qui ne sont pas reconnus par la masse des inconscients ?
BdM : Quelqu’un qui est dans sa conscience intégrale ne peut pas travailler à l’intérieur d’une structure sociale, c'est imposible.
RG : Est-ce que vous pouvez répéter ça s’il vous plait ?
BdM : Une personne qui est dans sa conscience intégrale ne peut pas travailler à l’intérieur d’une structure sociale. Il ne peut pas s’assujettir à la convention psychologique de l’Humanité.
RG : Il devient lui-même un...
BdM: Il devient lui-même un centre d’énergie qui travaille selon une programmation différente, occulte, à vaste échelle, mais toujours retiré de la structure sociale. Jusqu’à tant que la structure sociale soit totalement changée, altérée, et là il peut la réintégrer, s’il le désire.
RG : Vous savez, on a peut-être pris plusieurs…
BdM : D’ailleurs, c’est justement pourquoi il existe certaines sociétés secrètes ! La Franc-Maçonnerie, les Templiers. Il y a des choses dans le monde… Des sociétés secrètes… Ce que nous appelons les sociétés secrètes, il y en a beaucoup ! Pourquoi les sociétés secrètes ? Parce que les Hommes ne peuvent pas vivre dans leur milieu social ce qu’ils vivent dans la société secrète ! Regardez la politique italienne ! Comment elle a réagi à la notion qu’il y avait en Italie des êtres qui appartenaient à la Franc-Maçonnerie ! Alors la société secrète doit vivre de sa propre énergie, dans son propre éther, elle ne peut pas travailler ouvertement avec le social. Elle peut travailler derrière, mais jamais ouvertement. C’est la même chose pour un Homme qui vit dans sa conscience intégrale.
RG : Vous savez, on a pris quand même plusieurs minutes de cette émission pour s’arrêter sur le cas de l’euthanasie, il faut admettre que dans le milieu scientifique, présentement, il y a énormément de chercheurs qui sont mal pris avec les découvertes qu’ils font, et ça a peut-être permis à des gens qui sont dans des postes-clés par votre message ou votre verbe, de mieux se sentir après, sentant même que des fois, s’ils doivent être rejetés d’un certain ordre établi social, ils ont peut-être quand même raison.
Au cours d’une émission en France, l’animateur de télévision a été surpris par une révélation que lui faisait, en direct d’un laboratoire en gynécologie, un scientifique qui sort, d’une cuve sous-vide, des fœtus de veaux et des fœtus humains, à côté, sur les expériences de clonage. Alors, cette scène de la télévision française nous est arrivée ici au Québec, on pourra peut-être l’avoir, au cours de l’émission…
Mais le fameux clonage est un problème qui ne fait pas partie de la science-fiction de dans cent ans ou dans deux-mille ans. On le vit maintenant le clonage. Clonage signifie à partir d’une cellule d’un être, de reproduire d’une façon comme un papier carbone, à plusieurs exemplaires exactement identiques ; à partir d’un être, l’incarnation d’une âme incarnée, d’un esprit qui fait l’expérience d’un être, d’un corps, on reproduit ce corps là à plusieurs exemplaires... Les clones, les robots...
BdM : On n'a jamais reproduit à plusieurs exemplaires un être humain. Jamais !
RG : On n’est pas rendu là encore ?
BdM : Non.
RG : Mais ça s’en vient ?
BdM : Non. Mais quand l’Homme… Quand il sera permis à l’Homme de reproduire en plusieurs exemplaires l’être humain, l’Homme sera dans un autre cycle d’évolution.
RG : Qu’est-ce que vous voulez dire par “sera permis”, l’Homme expérimente, un beau jour il va y arriver ?
BdM : L’Homme expérimente, mais son expérimentation est toujours sous le contrôle des Intelligences sur les autres plans. L’Homme est un être complexe qui ne sait pas, l’Homme n’a pas seulement deux cerveaux, il en a trois. Nous travaillons aujourd’hui avec deux cerveaux, nous avons l’impression physique de deux cerveaux, nous en avons réellement trois. Et lorsque le troisième cerveau sera développé l’Homme sera capable de comprendre la loi de sa génétique, c’est-à-dire qu’il sera capable d’entreprendre dans les laboratoires une diversion totale des liens entre la génétique biologique et la génétique éthérique, et c’est à ce moment-là que l’Homme pourra commencer à faire du clonage.
Pour que l’Homme fasse du clonage, il faut qu’il puisse introduire dans le matériel génétique, physique, matériel, un esprit oxygéné par un rayon quelconque. Alors cet esprit oxygéné par un rayon quelconque, il doit le comprendre en fonction d’une conscience supérieure. L’oxygène, ce n’est pas ce que nous connaissons. Nous connaissons l’oxygène comme étant un gaz, demain nous réaliserons que l’oxygène est en fait un élément totalement instable qui permet à l’énergie d’un rayon de se stabiliser d’une façon tellement grande que la vie est possible. C’est pour ça d'ailleurs que l’oxygène est si important.
L’oxygène n’est pas important parce que nous le respirons, l’oxygène est important parce qu’il devient un point d’appui pour la fixation dans l’Éther d’une énergie rayonnante qui vient des forces de vie, et à ce moment-là, il devient dans la matière un élément qui devient important parce que c’est un élément qui correspond déjà à une fixité dans l’éthérique. Quand l’Homme connaîtra les lois de la matière éthérique, il comprendra les lois parfaitement de la matière physique. Et à ce moment-là, il pourra faire du clonage, mais qui contrôle l’évolution de la science ? Je vous l'ai dit, c'est les autres plans ! Ce sont les autres plans, ce sont les iItelligences sur les autres plans.
L’Homme a l’impression qu’il pense ce qu’il veut. L’Homme ne pense pas ce qu’il veut, il pense ce qu’il peut. D’ailleurs, c’est une des grandes révélations de la conscience supramentale. L’Homme pense ce qu’il peut et non ce qu’il veut. Mais le voile est tellement épais, tellement dense, que l’Homme a effectivement l’impression qu’il pense ce qu’il veut. Il ne pense pas ce qu’il veut, il pense ce qu’il peut !
RG : D'ailleurs, vous savez que vous venez de trouver l’échappatoire idéal pour dire : les problèmes de l’Humanité, c’est à cause d’eux autres qui ne nous laissent pas voir tout ce qu’on a à voir ?
BdM : Les problèmes de l’Humanité, c’est à cause d’eux autres, dans ce sens que l’Homme n’est pas prêt à voir. Si l’Homme était en contact aujourd’hui avec des Intelligences, il serait détruit. Il deviendrait totalement fou, totalement aliéné. C’est un phénomène d’énergie ! Ces Intelligences sont de l’énergie, donc l’Homme serait totalement aliéné. C’est un phénomène d’évolution, il y a des Hommes sur la Terre qui ont évolutivement parlant, la capacité d’absorber mentalement, émotivement, physiquement et vitalement cette énergie ! Mais pas tous les Hommes ont cette capacité.
Au cours des siècles, oui, tous les Hommes sont appelés à la nouvelle évolution, tous les Hommes sont appelés à cette conscience, à ce contact avec l’Éther. C’est normal. Mais tous les Hommes, dans un même temps, n’ont pas cette capacité. Donc quand vous dites que c’est de la faute à ces Intelligences, ce n’est pas parfaitement réel. C’est une condition de l’Homme qui fait qu’ils ne sont pas capables, aujourd’hui, dans un certain temps, d’interpénétrer avec sa matière. Moi je le sais, je l’ai vécu. C’est terrible l’interpénétration. C’est une chose que l’on ne veut pas que personne vive, tant c’est terrible.
C’est pour ça que la fusion, l’interpénétration, c’est un phénomène qui doit être vécu lentement par l’Humanité. Ceux qui le vivent dans une instantanéité, le vivent parce qu’ils ont la capacité, la résistance mentale, émotive et physique pour le vivre, mais ceci fait partie d’une connaissance qu’eux savent et non l’ego. Moi je n’ai jamais su que je vivrais la fusion à tel âge. Et lorsque que j’ai vécu l’interpénétration, je l’ai vécue ! L’Homme n’est pas aussi présent dans l’Intelligence qu’il possède qu’il croit.
D’ailleurs, c’est la fondation même de toute la hiérarchie, les connaissances que je donne dans mes séminaires ! Je fais voir à l’Homme qu'effectivement, ce n’est pas lui qui pense ! Et dès que l’ego réalise que ce n’est pas lui qui pense, c’est là qu’il commence à changer ! Et c’est là qu’il commence à souffrir jusqu'à tant qu’il ne souffre plus de l’illusion d’avoir perdu quelque chose vis-à-vis sa personnalité. C’est pour ça que la transmutation, le changement vibratoire du corps mental, ce n’est pas une expérience facile.
Et d’ailleurs, le pape Jean XXIII l'a dit : Ceux qui vivront... Ceux qu'il a appelé les fils de la Lumière, c’est-à-dire les fils de l’Intelligence, autrement dit les Hommes qui vivront dans l’Intelligence, souffriront jusqu’à la fin du cycle. C’est pour ça que j’ai toujours dit que tu ne peux pas être conscient et être heureux. Tu peux être conscient et bien dans ta peau, mais tu ne peux pas être heureux parce que les conditions dans la matière sont beaucoup trop primitives et inégalisantes pour un Homme qui est trop sensible. Mais il peut être très bien dans sa peau parce qu’il voit, il comprend.
RG : Ça serait un peu comme la fourmi qui a la conscience de l’être humain ?
BdM : Exactement ! Exactement. C’est un phénomène d’énergie !
RG : Que signifie la fameuse phrase : soyez semblables aux enfants qui sont rentrés au royaume des cieux, et je repense au fait qu'un enfant n’a pas encore accumulé beaucoup d’informations mentales, que l’enfant n’a pas une mémoire qui l’oblige à se plier à ce qu’il a reçu, puisqu’il commence à recevoir des choses de notre plan planétaire ? Se pourrait-il que l’enfant soit plus apte à atteindre cette prise de conscience et que malheureusement, on le boucle ?
BdM : C’est que l’enfant n’est pas conditionné comme nous. Il n’y a pas autant de formes dans son mental que nous, donc il est plus réceptif. Combien de gens parlent aujourd’hui de ces enfants merveilleux qui naissent, ainsi de suite, que nos enfants aujourd’hui ne sont pas comme les enfants d’il y a vingt ans, ainsi de suite, Pourquoi ? Parce qu'il y a une grande capacité chez les enfants de percevoir et de sentir. Si les parents sont suffisamment sensibles, ils peuvent aider à la continuité de ceci, donc les enfants grandissent conscients.
Mais si, à un certain moment, il y a un mur qui descend et que l’éducation élimine de chez ces enfants, cette grande sensibilité et qu’il n’y a pas de parents qui veillent à l'accroissement de cette conscience, au développement de cette conscience parce qu’eux-mêmes ne sont pas conscients, il est évident que les enfants ne sont pas mieux postés pour l’évolution que nous le sommes. Mais lorsqu’il est dit que nous devons êtres comme des enfants, il est dit que nous devons être dans une conscience simple, autrement dit réceptive comme ils le sont.
RG : Vous avez dit tantôt que quelqu’un qui était vraiment conscient ne peut pas fonctionner dans le système, et on aperçoit dans les écoles de plus en plus d'enfants qui ont “drop out” (abandonné), des gens qui refusent le système éducatif et qui vont même malheureusement s’enfuir par le biais de la drogue ou autrement.
BdM : Il ne faut pas confondre la conscience, un être conscient, avec des êtres qui se sensibilisent à un changement dans leur psychologie. La raison pour laquelle les enfants aujourd’hui laissent l’école, ce n’est pas à cause de l’école. C’est parce que l’école n’a pas changé en même temps que les enfants. L’école c’est très bon, d’ailleurs l’école existe même dans les plans. Vous allez dans les plans, il y a des universités sur les autres plans. L’école elle existe tout partout dans le cosmos, dans tous les plans, dans tous les mondes.
Alors l’école est prototype, est une projection dans la matière de ce qui existe déjà dans l’invisible. Donc l’école c’est très essentiel, et une société qui perd l’école, elle perd sa conscience sociale, donc l’école c’est très important, mais ce qui est dommage dans le monde occidental, c’est que les écoles n’ont pas évolué en même temps que les enfants. Elles ont essayé d’évoluer, mais déjà, il y avait dans les écoles des êtres qui étaient trop fossilisés, il y avait des êtres qui se refusaient, ou il y avait des êtres qui étaient trop pris par la fossilisation de l’expérience ! Donc il y a eu des erreurs, il y a eu un mouvement de la gauche vers de la droite, ainsi de suite. Et ça, ça fait partie encore de l’inconscience de l’Homme ou de la conscience expérimentale. Mais Il y a dans le monde de très bonnes écoles !
RG : Pouvez-vous nous parler : Pourquoi la drogue ?
BdM : La drogue ?
RG : Oui.
BdM : La drogue fait partie d’un point dans l’évolution de la jeunesse où à cause de la sensibilisation de leur corps intérieur à une énergie, qu'ils n'ont pas pu faire de connexion avec ce qu’ils voyaient ou ce qu’ils ressentaient dans le social. Alors, lorsque vous avez une société qui est totalement aliénante, lorsque vous avez une science qui fait des erreurs terribles, lorsque vous avez une jeunesse qui regarde ce qui se passe dans la société, comment voulez-vous que cette jeunesse aime ce qu’elle voit ? Donc elle cherche à découvrir autre chose.
Alors, qu’est-ce qui se passe ? Il y a des forces qui amènent vers elle certains outils, donc la drogue, pour leur faire croire qu’il y a autre chose. Ils font l’expérience, et effectivement ils découvrent autre chose. Mais ce qu’ils découvrent, c’est astral, ce n’est pas de l’Intelligence réelle. Ça fait encore partie du pouvoir de l'astral sur l’Humanité, ça fait encore partie de la fin du cycle.
Donc la fin du cycle est un cycle qui est marqué par la dissolution des liens entre l'Homme et sa conscience, à un très haut niveau et où tous les aspects possibles et imaginables de la déformation, du mensonge, du voile, de la confusion marquent l’état psychologique de l’Homme. Et ceci, ça fait partie de la grande souffrance des Hommes et c’est pourquoi c’est important pour l’Homme de réaliser qu’il y a en lui une Intelligence qui est au-delà de tout ce perfectionnement d’une forme qui est corrosive, dans le fond. Et il doit éventuellement y arriver, et ceux qui ont la sensibilité pour percevoir, éventuellement, arriveront.
On ne peut pas avoir en soi quelque chose de réel et ne pas être mené par lui, éventuellement. Mais nous sommes très faibles, l’Homme est consterné, l’Homme est sans appui, l'Homme est très influençable, donc l’Homme qui sent quelque chose en lui, à moins d’avoir une carrure très forte, un caractère très fort, un très bon tempérament, il va laisser de côté, il va se laisser influencer, il va entrer dans la drogue, ainsi de suite. Mais déjà... Même la drogue va souvent lui servir d’expérience.
Il y a des jeunes qui sont passé par la drogue pour arriver à autre chose, donc on ne peut pas parler de la drogue d’une façon simplement négative ou fautive, nous devons voir la drogue comme une expérience individuelle et collective de l’Humanité, mais où l’individu un jour doit en sortir ! L’individu un jour doit voir l’illusion de la drogue. S’il ne voit pas l’illusion de la drogue, c’est parce qu’il n’est pas suffisamment dans son Intelligence, donc ça fait partie de son expérience, ça fait partie de l’expérience collective de l’Humanité.
RG : Alors, juste en fin de rencontre, ça fait trois semaines, Bernard, qu’on est ensemble, trois heures consécutives, quoi lire, qui écouter, vers quelle école, vers quelle église, vers quelle science doit-on nous diriger ?
BdM : Chaque Homme est amené à lire ce qu’il doit lire et amené à l’école qu’il doit vivre et amené à la religion qu’il doit sentir. Chaque Homme est amené par son Intelligence à travers tout le mécanisme de sa subjectivité pour son expérience.
RG : Quelle technique maintenant ? On entend beaucoup parler de technique orientale, respiration prana, yoga...
BdM : Même chose, même chose ! Tout ceci fait partie de la conscience expérimentale de l’Homme. Il y a des Hommes sur la Terre qui aiment manger des raisins 24h par jour, ça leur fait du bien. Il y a des Hommes sur la Terre qui aiment manger des carottes 24h par jour, ça leur fait du bien. Il y en a d’autres qui mangent des patates 24h par jour et ils se rendent malades. Alors, il y a différentes expériences. Mais un jour, l’Homme découvrira une chose, et ça je le dis d'une façon prophétique, si vous voulez parce que c’est très rare que je parle de prophétie, je dis qu'un jour l’Homme découvrira qu’est-ce que c’est la conscience supramentale et il découvrira qu’est-ce que c’est de l’Intelligence ou une conscience intégrale. Tout ceci ne sont que des mots. Autrement dit, l’Homme un jour découvrira son identité.
Lorsqu’il découvrira son identité, il sera en rapport avec son énergie et automatiquement, ce qu’il aura vécu auparavant aura fait partie de son expérience et aura été bonne, mais aura été temporaire. Une fois que l’Homme entre dans la conscience supramentale, dans la conscience intégrale, il n’a plus besoin de vivre d’expériences. Il ne vit que de l’Intelligence, mais simplement.
RG : Bernard de Montréal, on va tantôt se quitter, mais nos gens vont pouvoir voir à quel point votre message est resté le même après six ans, en revoyant en noir et blanc, un extrait très court de la première entrevue télévisée que vous nous avez accordée, il y a six ans, sur la série : “Ésotérisme expérimental”, et on se revoit immédiatement après pour clore cette série, même cette série de la saison 82-83, puisque la semaine prochaine ce sera la dernière, une récapitulation de toute la saison d’automne et de printemps.
Il nous restera une forme de récapitulation, essayer de voir si finalement, tout ça nous amène aux confins, je pense qu’avec Bernard de Montréal, on a vu aujourd’hui les confins finals de toute cette démarche de l’ésotérisme. Étant donné qu’à l’automne, on se retrouve sur un nouveau domaine, la sexualité, ou plutôt, j’appellerais ça plutôt : “L’énergie vitale” et d’ailleurs, c’est possible que la série s’appelle : “Ésotérisme expérimental - l’énergie vitale” et on verra à travers les psychologues, les psychiatres, les chercheurs en ressource, et tous les autres, la fameuse fonction de cette énergie vitale.
On voit présentement, là les gens ne le voient pas ce soir, mais ils le verront quand l’émission sera montée, cet extrait de l’émission qu’on a faite ensemble, il y a six ans, en noir et blanc, vous vous en souvenez ? C’était toute une expérience ? Et je rappelle à nos jeunes que Vendredi qui s’en vient cette semaine là, Vendredi le 20, c’est le 20 je pense, Vendredi qui s’en vient, le 20 nous sommes avec Docteur Jean B. au cégep Maisonneuve.
C’est le 22. Bon ! Le 22 et avec Docteur Jean B. on va essayer de voir, lui qui est chrétien copte, c’est le 22, comment lui a vécu son ésotérisme. Vous vous souvenez de lui ? On l’a vu à différentes émissions, une fois avec un des grades, Alex Lachance et Mario C. C’est un bonhomme qui parle très peu, d'ailleurs même dans son milieu, puisqu’il est psychologue, très peu savait qu’il avait fait une évolution ésotérique très avancée.
Il a été confronté à des situations humaines dramatiques étant donné qu’il était l’astrologue du palais royal en Égypte, à l’époque de Nasser, et il est avec nous Vendredi qui vient. Trop souvent les gens écoutent nos annonces de conférences puis c’est après, là ils communiquent avec nous comme des perdus, pour se dire : On voulait aller l’entendre !
Il y a eu un des grades dans le mois de Mars, un des grades qui est retourné dans ces pays, en Europe, c’est en France et en Belgique, puis là les gens qui l’écoutent, ils iraient assister à une conférence d'un des grades. Et puis de toutes façons, c'est sur cassette. Et puis vous vous souvenez des fameux documents très anciens que Docteur D. nous avait apportés à l’émission là, avec des écritures anciennes ?
Alors, on les a photocopiés et puis vous pourrez après partir avec la photocopie de ces anciens documents là, essayer de trouver si quelqu’un dans votre entourage ne connaîtrait pas l’origine de ces très anciens textes, dont même un des grades ne pourrait pas connaître l’origine. Alors, c’était à peu près tout ce qu’on avait à se dire entre nous ce soir, c’était une grande expérience pour tout le monde.
Bernard de Montréal, vous avez eu trois heures d’affilée, c’était tout un marathon et puis notre monde ici... Pas trop fatigué, on n’est pas très confortablement assis, mais quand même. Alors, on a vu ensemble pendant que je parlais, deux extraits noir et blanc, qui remontent à il y a six ans. Alors c’est ça, Bernard de Montréal est toujours le même. Toujours le même message, toujours la même vibration qui passe. Est-ce qu’il ne serait pas souhaité que tout le monde subisse cette forme d’Initiation Solaire que vous avez eu, pour terminer, Bernard de Montréal, alors qu’il nous reste à peine quelques minutes ?
BdM : Chaque Homme vit l’énergie selon son plan de vie ! Moi, je le vis selon mon plan de vie, d’autres la vivent selon leur plan de vie, mais c’est la même énergie. C’est universel !
RG : Il n’y a pas une façon d’entrer en relation directe ? Il ne faut pas prier pour avoir la fusion avec le supramental ?
BdM : Même si vous priez, ça fait partie de votre expérience.
RG : Donc ça arrive presque par hasard ? Quelqu’un la subit, c’est tout ?
BdM : Tous les Hommes sont intelligents. Nous avons l’impression… Tous les Hommes sont intelligents, mais ils ont… Bon. Je vais vous expliquer d’une façon symbolique, “casser” la conscience supramentale. Il y a le soleil, le soleil il est toujours derrière la vitre, mais nous avons des rideaux. Alors la plupart des Hommes vivent avec des rideaux. Il y a des Hommes qui ont des rideaux très épais, il y a des Hommes qui ont des rideaux moins épais, mais il y a toujours un petit film. Dans le cas de la fusion, c’est le soleil directement à travers la vitre qui fait éclater les rideaux. Alors le soleil, il est toujours là et il éclaire toutes les maisons. Mais les Hommes ont au cours des années placé dans la vitrine, dans la vitre, des rideaux qui conviennent à leur personnalité, à leurs caractéristiques.
RG : Et ils ont décoré l’intérieur de leur maison.
BdM : Ils ont décoré l’intérieur de la maison.
RG : Ils pensent que c’est ça qui est toute la réalité.
BdM : Voilà. Exactement. Si quelqu’un vient, dit : “bon, pousse le rideau”. Bah… À ce moment-là ils ont peur parce que le soleil il est brillant, il frappe la vue. Et à ce moment-là, ils commencent à voir leurs meubles d’une autre façon, ils commencent à voir la poussière sur leurs meubles. Avant, ils ne voyaient pas la poussière. Ils commencent à voir qu’il n’y a pas de “pinceaux” sur les murs, que c’est réellement affreux dans la maison (rires du public), qu’il faut changer tous les meubles ! Et ça coûte cher. C’est ça le prix qu’on paie. Donc le soleil, il est là.
RG : Vous ne nous suggérez toujours pas de sortir dehors ?
BdM : On ne peut pas sortir dehors, c’est le soleil qui entre et qui balaie en dedans. On n’a pas à sortir, il est là. Si l’Homme sortait dehors, il serait dans l’Éther. C’est le Paradis Terrestre de l'autre côté. Mais pour pouvoir sortir dehors, il faut d’abord nettoyer à l’intérieur afin qu’il y ait équilibre entre l’intérieur et l’extérieur, à ce moment-là on peut aller dehors. Mais sinon, on s’accroche dans un fil.
RG : Merci, Bernard de Montréal.
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