samedi 17 juin 2023

RG 52A et 52B

 Richard Gleen (RG) : Depuis l’origine de l’Homme, il y a eu des connaissances qui ont maintenu l’énergie sur la planète Terre à travers des sciences qui sont devenues l’apanage d’une élite, vous nous en avez parlé dans la première partie avec l’Atlantide, dont certains faisaient partie du collège invisible, si on veut. Vous nous l'avez rappelé sur la fin de la conférence, actuellement encore on prépare un collège invisible, un gouvernement invisible, et ces connaissances qui font partie de cette élite permettent à des gens dans leur corps physique comme dans leur corps mental, de se maintenir en santé. J’aimerais savoir pour quelles raisons on laisse la masse paître dans les champs, alors qu'au bercail on a la nourriture idéale.

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : Bon, alors si on parle des effets ou du pouvoir de la connaissance à l'échelle de la nouvelle évolution, et si on parle des effets de la connaissance ancienne au niveau de l'évolution, les effets sont différemment “aproportionnés”. Dans le passé, lorsque l’Homme entrait en contact avec la connaissance, il entrait en contact avec des Hommes qui avaient la connaissance ou il entrait en contact avec des entités sur les plans qui avaient la connaissance. 


Dans le cas de l'évolution de l’Homme par “contradistinction” avec l'involution de l’Homme, le contact avec l’Homme par le biais du plan supramental est un contact énergétique, ce n'est pas un contact psychologique, c'est l'énergie qui passe par le plan supramental qui alimente le mental, l'émotionnel, le vital et le physique, qui donne à l’Homme une allure sur ces plans-là, qui convient avec un état de santé.

 

La relation entre l’Homme nouveau, l’Homme de demain et l'énergie de l’Intelligence, ce n'est pas une relation psychologique comme dans le passé, tellement que, dans le cas de l’Homme nouveau où l'énergie descend et filtre par le bais de ses principes inférieurs, il n'y a aucune opposition du point de vue de l'Intelligence à cette énergie. Ce qui empêche les Hommes, la masse comme vous dites, ceux qui sont à l'extérieur, de recevoir cette énergie, c'est la condition même de leur état émotif et de leur état mental.

 

Vous connaissez le vieil adage où l'on dit : “on peut amener un cheval à la rivière, mais on ne peut pas le forcer à boire de l'eau”. Et cet adage s'applique extrêmement bien à la condition de l’Homme nouveau. On ne peut pas forcer l’Homme nouveau, l'énergie ne peut pas forcer l’Homme nouveau à être reçue parce que justement, si l'énergie forçait son chemin dans l’Homme, il y aurait automatiquement fusion. Et automatiquement son corps matériel, son corps éthérique double, son corps émotionnel, son corps mental, seraient altérés, alors naturellement il ne serait plus malade.

 

Mais dans le cas de l’Homme, et ce ne sont pas tous les Hommes qui peuvent vivre ce choc, alors dans le cas de cette innombrable quantité d’humains sur la Terre qui ne sont pas sur le plan de l’évolution, par évolution, capables de supporter ce choc dans le mental et dans l'émotif sur les autres plans, automatiquement l'énergie ne peut pas faire la connexion. Et comme elle ne peut pas faire la connexion, l’Homme, s'il est moindrement avancé dans l'Esprit de son Intelligence, non pas dans l'Intelligence de son Esprit, mais dans l'Esprit de son Intelligence, il va chercher des moyens ésotériques, occultes, un peu partout répandus dans le monde, des moyens qui ont fait leurs preuves, des moyens qui sont bien manipulés par des Hommes qui ont une certaine conscience et une certaine sûreté dans l’application de ces moyens... l’acupuncture et tout ce qui existe dans le monde. 

 

Alors automatiquement il y a des Hommes qui peuvent donner à ces êtres un certain soulagement, mais… Je vais vous donner un exemple. Je connais de ma propre expérience un type... même si je connais ou j’ai facilement accès à la compréhension des choses que les masses refusent d'accepter, je connais très bien les conditions qui sont derrière la manipulation de l'énergie et je les connais tellement bien ces conditions que, même si je suis d'accord et je prends conscience qu'il y a dans le monde des sciences de ci ou sciences de ça, des sciences de ci et des sciences de ça, qui peuvent être bénéfiques à l’Homme, si j'ai un ami qui a besoin d'être traité, si vous voulez, par ces sciences, j'enverrai cet ami vers cette personne seulement si, moi-même, j'en ai l'Intelligence suffisante.

 

Autrement dit il faut que moi-même je sois qualifié dans mon Intelligence, autrement dit que l'Intelligence m'informe par télépathie que tel bonhomme a suffisamment le pouvoir vibratoire pour changer une condition qui peut être karmique dans un autre, ou qui peut être simplement vibratoire, qui peut être simplement le résultat d’un balancement des corps. Alors, si moi par télépathie je reçois que telle personne A peut aller et traiter un ami à moi B, je vais le faire, sinon, si je n'ai pas moi-même personnellement cette vérification, si je ne le sais pas par télépathie, je ne le ferai pas. Je ne dirai pas : “mais pourquoi ne vas-tu pas voir un acupuncteur ou pourquoi tu ne vas pas voir un chiropracteur, un praticien ou un autre bonhomme”...

 

Pour que je dise à un ami : “va voir tel bonhomme”, il faut que moi je sache que tel bonhomme a la vibration, qu’il sera supporté dans sa vibration par les Intelligences qui sont sur d'autres plans et qui s'occupent du plan où lui travaille, et à ce moment-là je relaxe dans le fait que cet ami à moi n'est pas manipulé par des forces qui sont sur d'autres plans, ou qu'il n'est pas utilisé d'une façon impropre, si vous voulez, par un individu qui peut s'avancer comme étant maître de ceci ou maître de cela. Moi il faut que je le sache de moi-même que ce bonhomme-là peut réellement aider cette personne. 

 

Mais dans le cas de la personne qui vit le contact avec l'énergie, c'est la relation énergétique avec ses corps qui permettra que cet Homme-là soit soutenu dans son énergie. Alors au niveau de la masse, de ces innombrables hommes et femmes qui voudraient bien... Ce n'est pas un problème de vouloir, c'est une condition de vie qui permet à ces gens-là d'être assujettis, si vous voulez, à ce choc terrible qui est le contact vibratoire entre la conscience supramentale et le mental et l'émotif de l’Homme. 

 

Alors on ne peut pas blâmer les forces de ne pas aider tous les Hommes, au contraire, si les forces pouvaient aider tous les Hommes, ce serait une situation absolument merveilleuse sur le Globe, d'ailleurs ça aurait été fait depuis très longtemps. Mais les forces ne peuvent pas aider l’Homme sans que l’Homme lui-même ait accompli un certain acheminement au cours de l'involution, qui lui aura permis d’avoir développé un corps émotionnel, un corps mental solide, quitte ensuite à subir ce choc. 

 

Et c'est pour ça ou c’est pourquoi il y a sur Terre deux cycles. Il y a le cycle de l'involution qui part du stage où l’Homme a un corps éthérique, ensuite où l’Homme développe le corps astral et ensuite où l’Homme développe le corps mental. Ça, c’est l'involution, c'est la descente de l’Homme dans la matière. Et ensuite il y a l'autre cycle que j'appelle l’évolution qui coïncide avec la sortie de l’Homme de ces principes et de l'utilisation par l’Homme de forces qu’au cours de l'involution il n'avait pas, parce qu'il était en voie de préparation pour un jour, au cours de l'évolution, les recevoir.

 

Alors ces forces ne peuvent pas pénétrer dans l’Homme parce que l’Homme le désire, alors à ce moment-là, il y a sur la Terre des Hommes, des institutions, des groupes, des sciences qui existent, de tous les acabits qui permettent à l’Homme qui a un peu la sensibilité de ces choses, d'aller vers ça. Mais encore faut-il, cet Homme, qu’il soit suffisamment alerte pour ne pas être “truqué” dans une situation qui, en réalité, est simplement un placebo psychologique pour son Esprit.

 

Vous avez le cas des Philippines, moi je sais très bien qu’il y a eu aux Philippines des cas réels et je sais très bien qu'il y a eu aux Philippines des cas monstrueux sur le plan de l'honnêteté. Il y a eu des cas au Brésil, il y a eu des cas dans tous les pays du monde, mais l'Homme est un être naïf, et quand je dis que l’Homme est un être naïf, je dis que l’Homme est tellement naïf qu'il n'est même pas capable de réaliser l'invisible ! Ça, c'est sur le plan de la naïveté réelle. Mais il y a l'autre stage de la naïveté psychologique de l’Homme où l’Homme n'est pas capable de voir à travers l’Homme. 

 

Alors si l’Homme n'est pas capable de voir à travers l’Homme, si l’Homme n'est pas capable de voir lorsqu’il se fait mentir, si l’Homme n'est pas capable de voir, de savoir, par sa propre Intelligence à lui, si tel Homme a effectivement le pouvoir de transmettre vers lui des énergies éthériques pour guérir son corps, comment voulez-vous que l’Homme puisse faire confiance à des forces qui sont sur d'autres plans, dont il ne connaît pas l'origine, avec lesquelles il n'a pas de communication télépathique claire, avec lesquelles il n'a pas de lien vibratoire sympathique en dehors des lois karmiques, ainsi de suite. 

 

C’est terrible la condition de l’Homme, c'est ça que j'appelle l'ignorance. Souvent les gens s'offusquent parce que je dis que l’Homme est ignorant, que je dis que les Hommes de la Terre sont ignorants. Et souvent les gens me disent ou ils vont dire : “pour qui est-ce qu'il se prend, lui”... Et c'est normal. Mais je suis obligé de le dire parce que si je ne le dis pas, qui va le dire ? Ce n'est pas l’Homme ignorant qui va dire qu'il est ignorant !

 

Autrement dit, je pointe vers l’Homme des conditions de vie qui ne sont pas susceptibles d'être approfondies par sa raison parce que justement, il est en dehors de ce cycle qui permet à l’Homme d'aller au-delà de la raison et de comprendre l'impossible comme faisant partie du réel et de réaliser que le possible n'est qu'une manifestation plastique dans la matière, des lois de cette Intelligence impossible. L'impossible ça n'existe pas. L’invisible ça n'existe pas. Ça existe quand tu ne vois pas. Alors l’Homme est dans cette condition !

 

Autant il est difficile à l’Homme de s’imaginer aujourd’hui que c’est possible de vivre sans penser, de vivre sans mémoire, autant il est difficile pour l’Homme de s'imaginer que l'impossible est plus réel que le possible, et que le possible est une manifestation, une concrétisation dans le temps de l'impossible.

 

Alors nous n'avons pas sur le plan matériel une correcte vision des choses, et nous ne comprenons pas parfaitement la relation entre les forces de l'Intelligence qui peuvent donner à l’Homme un soutien sur le plan maladif, sur le plan du corps matériel, sur le plan du corps émotionnel et mental, parce que nous ne réalisons pas que pour que ces forces descendent dans l’Homme, il faut que lui soit ouvert à elles, mais non pas ouvert à elles par désir spirituel, mais ouvert à elles parce qu'elles ont créé en lui un canal, et qu'elles ont créé ce canal parce que lui était suffisamment fort dans son roc pour absorber le choc de pénétration de la pointe de cette Intelligence. Alors c'est ça la situation de l’Homme. 

 

Ce n'est pas un problème de désir, ce n'est pas un problème de mise à côté, ce n'est pas que les masses mondiales sont mises à côté, c'est que les masses mondiales font partie d'une conscience mondiale qui n'est pas individualisée et individualisable. L’Homme ne peut pas attendre les siècles à venir pour être bien dans sa peau, pour bien vivre sa vie, parce que si l’Homme attend les siècles à venir, il va attendre longtemps. Pour que l’Homme soit bien dans sa peau, il faut qu'il connaisse les lois de l’Intelligence et qu'il applique ces lois selon une condition qui lui est présentée par cette Intelligence télépathique en lui.

 

S’il est capable de vivre selon cette Intelligence et de supporter son aboiement à ses oreilles pendant des années de temps, pendant qu'elle corrige, et corrige, et corrige, et corrige constamment son comportement émotionnel et son comportement mental, pour transmuter sa psychologie et sa personnalité, pour le dépersonnaliser et pour le reconstruire dans une personnalité réelle, il est évident que l’Homme doit faire partie de la masse, ne peut pas s'identifier à lui-même, ne peut pas reconnaître la dimensionnalité de son être et la multidimensionnalité de son expression.

 

Alors, comment voulez-vous que l’Homme entre dans un cycle de vie où les forces sont présentes et où tous les courants de vie peuvent pénétrer ses corps ou ses principes et les alimenter sans que lui n'ai jamais rien à faire ! C’est ça la condition de l’Homme.

 

 

RG : Dans les civilisations passées de l'Atlantide, il y a eu des peuples qui ont reçu des connaissances et les ont transmises de père en fils, de mère en fille, est-ce qu'il serait juste de dire que l'enseignement qui correspond à notre civilisation, qui a atteint son apogée et qui disparaîtra bientôt, c'est l'enseignement judéo-chrétien ? Les textes des Védas sont des textes qui remontent à la nuit des temps, à une autre époque, où sur la Terre existait une autre énergie ou la même énergie, mais dans un autre temps où l’Homme était à la quatrième race. À la cinquième race, c'est l'enseignement judéo-chrétien, est-ce exact ?

 

 

BdM : Chaque race reçoit l’enseignement dont elle a besoin pour évoluer. Chaque race qui vient après elle considère la race ancienne comme étant la source de tout enseignement, c'est le problème de l'enseignement ancien. Les Hommes ne comprennent pas que dans le passé, puisque l’Homme était en involution, puisque l’Homme n'avait pas de faculté télépathique avec l'Intelligence, qu’il était obligé soit de passer par la conscience astrale, ou soit qu’il était obligé de passer par le système des vertus des civilisations et des cultures, comme dans le cas de la judéo-chrétienté, l’Homme ne réalise pas qu'il était amené petit à petit au cours des siècles à suivre une route parce que lui-même était trop barbare, parce que lui-même n'était pas suffisamment évolué pour vivre la vie selon les lois de la vie.

 

Alors naturellement, il devait être donné à l’Homme, pour construire finalement une civilisation ou une société, des règles qui ont duré pendant un certain nombre d’années, de siècles. Mais ces règles à un certain moment donné, perdent leur souffle, ces règles à un certain moment dans toutes les civilisations, ne sont plus égales à la hauteur de l'Esprit de l’Homme. Elles font partie du musée historique de la pensée, elles font partie du musée historique de l'émotion humaine. 

 

Et l’Homme qui entre dans un cycle où la condition suprême de cette évolution, c'est le contact télépathique entre l’Homme et des Intelligences qui sont parfaites, il est normal, que vu cette nouvelle évolution, tout ce qui est venu dans le passé, qui a été nécessaire à l’Homme, qui a servi à la construction de la mémoire de la civilisation que nous appelons une culture, il est normal que l’Homme qui regarde ces anciennes valeurs, les reconnaisse pour ce qu'elles ont fait de bon, mais qu'il puisse aussi les reconnaître pour ce qu'elles ne peuvent plus lui donner.

 

Je vais vous donner un exemple. Regardons le phénomène de la tolérance. Il est demandé dans les religions, dans les systèmes philosophiques d'être tolérant, bon, c’est une vertu, être tolérant. Il est demandé dans les systèmes de ne pas succomber à l'intolérance parce que c'est son opposé. Mais les systèmes n'ont jamais étudié la vertu de l'intolérance et l'absence de vertu de la tolérance, parce que les systèmes fonctionnaient d'une façon intellectuelle ! Les systèmes ne sont pas capables de faire de synthèse.

 

Je vous donne un exemple. Vous avez un type qui est très tolérant, de tempérament il est tolérant, vous lui faites une gaffe il est tolérant, il est tolérant, il est tolérant… Les chrétiens, les martyrs ont été des êtres extrêmement tolérants, pourquoi ont-ils été tolérants ? Vous allez dire : “pour leur foi”... Moi je vais vous dire qu'ils ont été tolérants parce qu'ils n'avaient pas suffisamment d'Intelligence et de Volonté pour abolir les conditions de domination qui leur était imposées par des brutes. 

 

Vous avez le cas opposé de l’Homme qui est intolérant, pourquoi il est intolérant ?  Non pas parce qu'il manque de tolérance, mais parce qu'il a suffisamment de vanité dans son Esprit pour s'asseoir en juge devant une situation et s'imaginer que son comportement envers cette situation est plus intelligent que celui de l'autre. Autrement dit, il manque encore d'Intelligence.

 

Et dans les deux cas, que l’Homme soit tolérant ou qu'il soit intolérant... Car je parle de tolérance à outrance là, je ne parle pas de la belle tolérance, je parle de la tolérance à outrance qui enlève à l’Homme l'Intelligence et la Volonté, et je parle de l'intolérance qui enlève à l’Homme l'humilité naturelle de son Esprit, autrement dit l'Intelligence, parce que l'Intelligence naturelle de l’Homme, c'est humble, qui enlève à l’Homme ceci pour le remplir de vanité. 


Dans les deux cas, l’Homme retarde son évolution parce que sur le plan personnel de la tolérance à outrance, il va perdre la capacité de développer en lui une résistance émotive et mentale aux basses vibrations dans l'éther de l'action qui occupe son attention. Dans le cas de l'intolérance, il va être suffisamment vaniteux dans son Esprit pour ne pas pouvoir voir que l'autre Homme est sur sa route pour sa propre évolution.


Alors dans les deux cas, qu'il soit tolérant à outrance ou intolérant, l’Homme est perdant. Pour que l’Homme devienne gagnant dans la vie, il faut qu'il soit dans l'Intelligence de la vie, mais l'Intelligence de la vie, c'est le résultat du contact télépathique entre lui et l'Intelligence universelle qui lui dit : “d
ans ce cas tu es tolérant, dans ce cas tu ne peux pas être tolérant, dans ce cas il y a une situation qui demande un choc vibratoire... Paf”...  Alors là tu altères, tu corriges la situation qui aurait naturellement demandé de l’intolérance de la part de la personne inconsciente. Dans le cas de la tolérance où le type serait tolérant à outrance, l'Intelligence va dire : “tu ne peux pas être tolérant dans ce cas-ci parce que si tu es tolérant, tu seras dominé par les forts et toi tu appauvriras ta vie”... Et toutes les vertus de la judéo-chrétienté sont polarisées, la charité, tout, tout est polarisé. 

 

Moi si je marche dans une rue et que je rencontre un pauvre type qui est manchot, je demande dans mon Intelligence : “est-ce que je lui donne quelque chose”... On me dit : “non, il en a assez pour la journée”. Je continue mon chemin (rires du public). Mais si il y a quelqu'un là, qui regarde Bernard de Montréal qui passe devant un manchot sans lui donner de l’argent, il va dire : “il n'est pas charitable, Bernard de Montréal”. Ça, c'est son problème à lui, pas à moi, Tu comprends ? 

 

Alors dans toute action de l’Homme, il ne doit pas y avoir de polarité, mais c'était normal dans le passé qu'il y ait eu polarité parce que dans le passé, l’Homme ne pouvait pas être dans son Intelligence. L’Homme ne pouvait pas être capable de par lui-même de voir le côté de la tolérance et le côté de l'intolérance, de voir le côté de la charité et de voir le côté de l’absence de charité parce qu'il aurait automatiquement souffert dans son émotion, et tous les Hommes se rappelleront que lorsqu’ils passent devant un manchot et qu'ils ne donnent pas quelque chose, ils se sentent mal. 

 

Pourquoi ils se sentent mal ? Parce qu'il y a une vibration astrale dans l'émotion qui les fait vibrer, et ceci crée en eux de la culpabilité, et qu’est-ce que ça fait de la culpabilité ? Ça cancérise l’Homme, ça crée de l'érosion dans son mental, ça diminue son Intelligence, ça diminue sa Volonté, et l’Homme, lorsqu’il n’a plus de Volonté et qu’il n’a plus d’Intelligence, c'est à ce moment-là qu'il est assujetti aux forces astrales et qu'il perd automatiquement le pouvoir de son Esprit, et qu'il devient éventuellement, soit extrêmement tolérant ou extrêmement intolérant. Et toutes les vertus sont ainsi, toutes les vertus sont polarisées, et l’Homme doit faire un jour la synthèse des vertus.

 

Il doit faire la synthèse du bien et du mal. La preuve, il y a dans certaines nations des actions qui sont considérées comme bien, et dans d'autres elles sont considérées comme mal, dans d’autres elles sont considérées comme mal, et dans d’autres elles sont considérées comme bien. Pourquoi ? Parce qu'il y a une relativité dans la valeur des actions et pourtant c'est la même action. Seule l'Intelligence synthétique du supramental peut neutraliser le bien et le mal et permettre à l'individu d'agir en fonction du bien et du mal, non pas pour qu'il commette une action qui soit bien ou qui soit mal, mais qu'il commette une action qui soit Intelligente, en fonction d'un bien qui doit être vécu ou d'un mal qui doit être bien compris. 

 

Et nous vivons constamment notre vie à l'intérieur d'une polarité et ça, c'est l'histoire de l'involution, et c'est pourquoi aujourd'hui à la fin du vingtième siècle, qu'est ce qui se produit ? Avec l'évolution un peu plus rapide de la psychologie moderne, les masses les individus, les gens, les universitaires, les gens qui étudient les philosophies, ainsi de suite qui se réveillent un peu plus, qu’est-ce qu’ils font ? Ils se tournent le dos contre la tolérance à outrance et automatiquement ils deviennent intolérants parce qu'ils commettent le péché que leurs aïeuls n'ont pas pu commettre. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui ils sont supportés par une sorte de fausse individualité que leurs aïeux ne pouvaient pas vivre parce qu'ils auraient été mis au cachot.

 

Lorsque l’Homme de demain, l’Homme intelligent, dans son Intelligence, aura réorganisé son mental, aura revu ses possibilités vis-à-vis de la dualité des choses, à ce moment-là il ne sera plus intolérant comme celui qui vient à la fin du siècle, il ne sera plus tolérant à outrance comme celui qui a marqué l'époque ancienne, il sera intelligent, il sera dans son Intelligence et automatiquement ne souffrira plus dans son émotion de la qualité de son action. Et c'est à partir de ce moment-là que les vertus n'existeront plus sur la Terre, qu'il y aura simplement de l'Intelligence créative et de la Volonté.

 

 

RG : Il y a une autre attitude des gens actuellement, c'est d'être perplexes, de ne pas se prononcer, de ne pas être responsables, d'éviter les responsabilités, l'anonymat, c'est toujours l'autre et puis ça n'est jamais soi.

 

 

BdM : Mais c'est normal, comprenez-vous ? Pourquoi les gens sont perplexes, pourquoi les gens n'osent pas avancer, pourquoi ? Parce que les gens, d'abord, ne sont pas suffisamment dans leur Intelligence, si les gens étaient 100 % dans leur Intelligence, ils avanceraient parce que l'Intelligence ça pousse !

 

 

RG : Bon, j'ai une question à poser à Bernard de Montréal : dans les milieux ésotériques, actuellement on entend parler de Maitreya, dit le Christ, qui se promène un peu partout sur la planète et puis on attend un jour ou l’autre un message qui va nous dire : “il est peut-être là-bas, allez voir”, et puis deux jours peut-être plus tard on nous dira : “non, il est peut-être aussi là-bas, allez y voir”… Ça me rappelle les textes ésotériques qui l'annonçaient aussi pour l'Apocalypse, et vous nous parlez aussi d’un Gouvernement Invisible.


Alors Maitreya, ça c’est l'école ésotérique très ancienne qui remonte aux Védas, qui remontent à Shambhala. Christ, c'est notre école ésotérique plus moderne, judéo-chrétienne, mais que ce soit Maitreya ou Christ, ça fait partie des gouverneurs de l'invisible, dans la notion ésotérique fondamentale. Alors on est perplexe, et Bernard qui est branché sur l'Intelligence, on va être tolérant ou intolérant ? Et puis où est ce qu'on va se brancher dans cette perplexité-là ?

 


BdM : Être perplexe ça fait partie de votre condition, ça fait partie de la nature même de vos émotions et de votre mental, que vous attendiez pour 
Maitreya ou que vous n'attendiez pas, ça ne va rien empêcher à l'évolution du plan. Que Maitreya soit compris par vous comme étant tel qu'il est prononcé ou tel qu’il est annoncé dans les journaux, ça, ça fait partie de votre expérience. Que Maitreya ne soit pas ce qu'il est annoncé dans les journaux et qu'il soit autre chose parce que les voiles sont toujours lourds sur l'Esprit de l’Homme, ça fait aussi partie de votre expérience. 

 

Maitreya, la condition de Maitreya, la condition mondiale de Maitreya ne sera pas révélée à l’Homme selon les lois du désir de l’Homme. La condition de Maitreya peut être très très facilement amenée à l’Homme pour le préparer sur le plan astral, sur le plan spirituel, à changer constamment de vibration. Je vous ai déjà dit que les forces invisibles, les gouvernements invisibles travaillent à différentes échelles et que les Hommes, tant qu'ils ne seront pas suffisamment dans leur Intelligence réelle ne pourront pas comprendre les apports de ces lois ou conditions d'involution et d'évolution prochaine de l’Homme.


Alors, que 
Maitreya vienne dans les conditions qui sont projetées ou qu'il ne vienne pas, ceci fait partie de l'expérience de l’Homme. Celui qui croit extrêmement que Maitreya sera à la télévision au mois de juin, bon, effectivement si Maitreya est à la télévision en juin, il sera rempli de joie. Si celui qui croit que Maitreya sera à la télévision au mois de juin et qu'il s'aperçoit un jour que ce n'était pas le vrai Maitreya, il sera rempli de peine, mais il aura vécu une expérience.


Et si 
Maitreya n'est pas à la télévision au mois de juin parce qu'il a décidé de ne pas venir encore vers l’Homme, parce que ce n'est pas le temps et qu'il a dicté par le truchement de tous les canaux universels que, s'acheminent de plus en plus dans la conscience humaine des évènements que l'Homme ne peut pas encore comprendre, ça fait encore partie de la conscience de l’Homme. C’est pour ça que je dis : “l’Homme est constamment enculé” (rires du public). Pourquoi il est “enculé” ? Non pas parce que l'Humanité n'est pas aimée, non pas parce que Maitreya n'aime pas l’Homme, mais parce que ce n’est pas les affaires de l’Homme quand est-ce que Maitreya vient. Ce sont les affaires de Maitreya.

 

Alors s'il fallait laisser à l’Homme la disposition des lois, ce serait la bagarre.  L’Homme ne peut pas décider des évènements cosmiques, l’Homme ne peut pas décider des lois universelles, l’Homme ne peut pas décider du calendrier de l'évolution. L’Homme le subit et il le subira tant qu'il ne sera pas dans son Intelligence et quand Maitreya viendra, ils se rencontreront et prendront un p'tit café (rires du public).


C'est ça que l’Homme doit apprendre, et tant que l’Homme attend après 
Maitreya, il risque d’attendre longtemps parce que Maitreya c’est un fin joueur, beaucoup plus que l’Homme s'imagine, beaucoup plus que l’Homme s'imagine ! D'ailleurs, les Hommes ne savent pas qu'est-ce ça veut dire Maitreya, même pas les Anciens le savaient ! Alors il y a un voile sur la conscience cosmique de Maitreya, il y a un voile sur l'identité de Maitreya, il y a un voile sur la nature du corps éthérique de Maitreya, il y a un voile sur son statut universel, mondial, sur sa fonction entre l’Homme et les extraterrestres, il y a un voile !

 

Maitreya, c’est un mot qui symboliquement altère la conscience humaine, au niveau de la masse, qui crée des pulsations spirituelles dans l'individu, mais ça, ça fait partie de l'involution. L’Homme qui est dans l’évolution, l’Homme qui est dans l'Intelligence universelle n'attend pas après Maitreya, c'est une perte de temps. Lorsqu'il viendra, il viendra ! Et il le sait, et il le sait, et il le sait, et quand tu sais quelque chose, tu n'attends pas après ce que tu sais.

 

 

RG : Est-ce que ça, ça veut dire qu'on va se tenir les bras croisés et puis on va attendre que…

 

 

BdM : L’Homme va se faire “enculer” pendant des années encore, ce n'est pas fini ça commence... On va se faire… Regardez ! Depuis vingt ans, cinquante ans, quarante ans, deux-cents ans, trois-cents ans, mille ans, l’Homme se fait constamment “enculer”, c'est la loi de la vie parce que l’Homme n'est pas dans la vie, il est dans l'existence. Pourquoi ? Parce que l’Homme croit. Je l'ai déjà dit, arrêtez donc de croire !

 

 

RG : C’est une des vertus théologales la foi…

 

 

BdM : La foi, c'est une vertu théologique qui était bonne dans le temps où l’Homme n'était pas capable de par lui-même d’être dans son Intelligence. Mais lorsque l’Homme est capable d'être par lui-même dans son Intelligence à cause de la communication télépathique avec les plans universels, il n'a plus besoin de croire, il sait. C’est final. Mais ce qu'il sait ne convient pas à celui qui croit. C'est très bon que les Hommes croient lorsqu'ils ont besoin de croire, mais vient un temps où l’Homme n'a plus besoin de croire, il est dépassé ce stage, ça fait partie de l'involution. C'était bon dans le passé, demain ce sera futile.

 

 

RG : Ben, c’est une vertu comme la tolérance…

 

 

BdM : Ce n'est pas une vertu, croire… Non… C'est une faculté, ce n'est pas une vertu.

 

 

RG : La foi c’est une des trois vertus théologales, la foi, l’espérance…

 

 

BdM : La foi c’est une vertu, mais croire n'est pas une vertu. Croire c'est une croyance, il y a une différence entre la foi et une croyance. Ajustez vos mots. La foi c'est une attitude de l'Esprit basée sur le fondement psychologique de l’Homme vis-à-vis de ce qui lui a été donné au niveau de la mémoire pour remplir son émotivité de sécurité. La croyance, c’est une projection dans l'Esprit de l’Homme par des Hommes visant à sécuriser l’Homme psychologiquement pour créer des églises. Comprenez les mots, c'est important les mots.

 

 

RG : Alors il y en a qui disent que Maitreya et puis le Christ c’est la même entité.

 

 

BdM : Maitreya puis le Christ font partie de la même conscience universelle, oui, mais il faut faire attention parce qu’il y en a qui vont dire : “bon, Maitreya c’est le Christ ou le Christ c'est Maitreya” ! Mais qu’est-ce que ça veut dire le Christ ? Le Christ ce n'est pas le petit bonhomme qui est venu à Nazareth ! Le petit bonhomme qui était à Nazareth, le Nazaréen, c’était un Homme, c’était une forme mais la conscience puis l'Esprit derrière ceci, c'est ça qui est la force.


Alors la force qui sera dans cette forme qu’on appellera 
Maitreya, ce sera la même force et ça fera partie de la même domination. Ce que l’Homme doit, surtout dans les années qui viennent, les années 80/90 parce que l'eau commence à chauffer, ce que l’Homme doit apprendre une fois pour toutes et je vais le dire tant que je vais parler en public, l’Homme doit apprendre à regarder, à écouter, à entendre, mais à ne jamais croire.


L’Homme n’a plus besoin de croire, il peut regarder, entendre, écouter, et il voit ce qui se passe, et avec le temps il se désengage de tous les cris qui viennent des quatre coins du monde. Il y a des “Christ(s)” aujourd'hui au Brésil, il y a des “Christ(s)” en Arabie, il y a des “Christ(s)” tout partout, c'est un “crisse” de monde (rires du public). Alors quand 
Maitreya se fera reconnaître sur la Terre, il se fera reconnaître d'une façon qui n'est pas conçue par l’Homme et qui n'est pas vécue dans l'Esprit de l’Homme comme il le voit.

 

Je vous assure moi, qu'en juin, Maitreya ne sera pas sur le plan matériel tel que l’Homme le voit et tel qu'il est annoncé dans les journaux, je vous l'assure ! Mais je ne vous assure rien. Je vous l'assure. Autrement dit je vous dis ma position, mais je ne vous assure rien, c'est-à-dire ne me prenez pas comme béquille. Et à ce moment-là, à partir de juin vous commencerez à comprendre ce que je veux dire, et quand vous aurez compris ce que je veux dire, à ce moment-là vous commencerez à comprendre qu’est-ce que ça veut dire Maitreya. Je vous en parlerai après juin.

 

Les lois de la vie ne sont pas sous le contrôle psychologique de l’Homme, l’Homme est un outil aux forces de vie, et ça sert jusqu'au moment où l’Homme cesse d'être un outil aux forces de vie. L’Homme ne doit pas être un outil aux forces de vie, c'est une conception antique ça, c'est une conception spirituelle parce que l’Homme devait être dominé pour être amené petit à petit à des pâturages un peu moins sombres.

 

L’Homme ne doit pas être un outil des forces de vie ! L’Homme doit un jour maîtriser, être maître de la vie, et ceci se passera après le cycle. C'est fini. C’est pour ça que je dis que l’Homme doit apprendre à comprendre une chose, qu’il est extrêmement important dans l'équilibre des forces universelles et qu'il devient de plus en plus important, lorsqu'il commence à comprendre le trucage, le jeu, le jeu d'Esprit, le jeu de l’Esprit sur l'Esprit de l’Homme.

 
C'est à partir de ce moment-là qu'il se libère du karma, qu'il se libère de la mémoire, qu'il se libère de toutes les impressions créées dans son esprit inférieur pour se servir de lui, au niveau de la civilisation, et qui l'empêchent de s'individualiser, de découvrir son identité, de pouvoir se servir des forces de l'âme, et un jour, s'il le désire, de transmuter son corps matériel. Nous sommes à l'aube de l'Intelligence, nous sommes à l’AUBE de l'Intelligence.  À l’AUBE ! L’intellect ce n'est pas de l'Intelligence. Ce que l’Homme connaît aujourd'hui, ce n'est pas de l'Intelligence, c'est le développement, c’est le perfectionnement de la mémoire. 

 

L’intellect c'est le perfectionnement de la mémoire, ce n'est pas de l'Intelligence. L’Intelligence c'est un Principe, ça n'appartient pas à l’Homme ça, ça coule dans l’Homme. L’intellect fait partie de l’Homme, l'Intelligence ne fait pas partie de l’Homme, elle est universelle. Lorsque l’Homme sera dans cette Intelligence, il sera cosmique.

 

 

RG : J'aimerais savoir l'opinion de Bernard sur un bonhomme qui a fait beaucoup de pièces musicales, qu'on a appelé Mozart. Et sa dernière composition s'est appelée effectivement “La symphonie Jupiter”. Et les mélomanes, les chercheurs ont essayé de savoir d'où lui était venue cette idée d'appeler cela Jupiter. On n'a jamais su pourquoi Mozart dans sa dernière composition, ça s’est intitulé La symphonie jupitérienne. Et vous nous avez parlé tantôt, des forces jupitériennes qui venaient. Alors, c'est de l'Intelligence qui passe par des cerveaux humains, qui se manifeste en musique, qui se manifeste en intellectuel, dans le scientifique, tout ça… C'est quoi le channel ? C'est quoi le numéro de téléphone ? C'est quoi le canal ?

 

 

BdM :  C'est quoi, quoi ? (rires du public).

 

 

RG : J’essaie d'utiliser les termes de Bernard, mais ça ne passe pas… The channel, le canal, le tuning, pour vraiment là, se dire okay, on manque de phosphates dans le corps, on manque de calcium, on manque de ci ou de ça, ou bien on est déséquilibré psychiquement, ça veut dire qu'avec telle ou telle notion on va se replomber vibratoirement. On est une radio, vous nous l'avez déjà dit : il faut mettre les transistors en bonne position ! il faut avoir une radio de dernier cri autant que possible, pas des radios à lampes, autrement dit il faut être de bonne incarnation.

 

 

BdM : Ça fait partie de l’évolution, les Hommes qui sont sur la Terre aujourd'hui et qui doivent développer la conscience supramentale, ils ne peuvent pas ne pas la développer, cela fait partie de leur évolution.

 

 

RG : Est-ce que c'est par eux ou c'est par en haut que va se faire le contact ?

 

 

BdM Si c'est par eux ou par en haut ?

 

 

RG : Le gars qui veut… Cela se peut-il ?

 

 

BdM : Le gars qui veut, ça fait partie du fait qu'eux autres veulent qu’ils veulent, c'est ça que j'essaie de faire comprendre (rires du public).

 

 

RG : Donc ça vient toujours d'en haut pour commencer.

 

 

BdM : Tout vient d'en haut, jusqu'à tant qu'il y ait équilibre entre le haut et le bas !Nous parlions des Atlantes et de la race Indo-européenne après les Rishis et aujourd’hui. Les Atlantes se servaient du corps astral pour aller parler avec les Intelligences sur les autres plans, ils revenaient le jour, ils travaillaient, bon. La race Indo-européenne a commencé à développer la faculté télépathique mentale, mais inconsciente. Le phénomène de penser que nous pensons, le phénomène de penser, l’histoire de penser qu'on pense, c'est un phénomène télépathique avec eux, mais c'est tellement mal ajusté que nous ne recevons pas “eux”, nous recevons d'autres entités sur d'autres plans, c'est ce qui brouille notre Intelligence.

 

Demain, avec l'évolution, l’Homme vivra le phénomène télépathique au niveau du supramental au lieu de le vivre au niveau du mental inférieur. La pensée humaine subjective, c’est un phénomène de télépathie, mais un phénomène de télépathie tellement incorrect, impropre, que l'Intelligence pure ne passe pas, alors vous avez ce que nous appelons l'intellect. Lorsque ceci sera réorganisé et que l’Homme vivra au niveau de la conscience et du contact télépathique avec le supramental, à ce moment-là la communication sera précise, mais ce n'est pas l’Homme qui peut faire quelque chose, ça fait partie de l'évolution de l’Homme, ceux qui sont prêts à cette évolution la vivront cette expérience.

 

 

RG : On remarque dans l’évolution psychologique d’un enfant, que lorsqu’un enfant se tient dans un milieu d'adultes parce qu’il n’y a pas de frère et de sœur, puis qu’il est avec des parents et des adultes, que l'enfant développe très rapidement, même si c'est encore un jeune âge, des comportements, des raisonnements de prises de conscience, que les autres ne peuvent pas développer. Ce que je veux dire, c’est que les Intelligences d'en haut, s'ils voulaient, ils pourraient nous placer dans des conditions pour accélérer sans nous nuire, pas plus que ça peut nuire à l'enfant de vivre dans un milieu d'adultes, et de découvrir autour de lui

 

 

BdM : Oui, nous bloquons constamment l'évolution des enfants. Le contact avec les Intelligences se fait vers l'âge de sept ans, le contact normal, c'est un âge pas mal prêt, et ensuite, nous déformons ce contact. Vous avez un enfant qui dit : “ah, je parle avec mon petit ami”... Le père lui donne une taloche sur la tête en disant : “qu'est-ce que tu déconnes”(rires du public). Ensuite vous avez un enfant qui dit : ah, je vois quelqu'un au plafond là”... Là, c’est la mère qui lui donne une tape sur les fesses. Alors qu'est-ce que vous voulez ! 

 

Après deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, avec l'éducation, ainsi de suite, l'enfant s'oriente psychologiquement en fonction de ce qu'il apprend sur le plan symbolique, et il perd conscience de ceci. Si les parents étaient conscients de ceci, de cette relation avec les plans où il y a télépathie, et qu'ils entendaient l'enfant dire : “je parle avec mon petit ami”, au lieu de dire qu'il est capoté, à ce moment-là l'enfant pourrait grandir et ajuster sa radio.

 

 

RG : Ça, ce serait l'influence psychologique, maintenant j'en reviens à l'influence matérielle, physique concrète. Dans l'acupuncture on connaît les méridiens, on connaît des techniques qui rétablissent les champs d'énergie du corps physique, autrement dit le “radio on tune”. Il y a des techniques, il y a des cristaux qui existent, il y a l’utilisation et l’absorption de certains produits dits “naturels”, qui aideraient l’être humain à faire un pas en avant, à ne plus avoir des nuits où il part dans les limbes ou ne plus avoir le goût de retrouver l’astral par la drogue. Mais il y a des techniques et il y a des objets, je ne parle pas de magie noire ou magie blanche là, je parle de choses qui “ground” la personne, ça fait partie de la nouvelle science. 

 

Puis il existe des organismes où on touche avec des appareils, les preuves de ce que j’avance présentement en acupuncture, trois aiguilles à certains endroits vont permettre à la personne d'arriver à un plan de conscience, qu’avec des produits chimiques on lui ferait faire. Alors ces techniques, d'ailleurs qu'on a connues il y a très très longtemps sur la Terre…

 

 

BdM : Ces techniques qui passent par le biais du corps éthérique et qui balancent le corps émotionnel et le corps mental, sont des techniques qui s'occupent de la partie inférieure de l’Homme. Ces techniques ne peuvent pas établir la communication télépathique entre l’Homme et le supramental. Le supramental, la conscience supramentale, c'est un champ de force créé par les Intelligences en transmutant la nature du corps émotionnel et du corps mental inférieur de l’Homme. 

 

Alors les techniques que nous avons, les techniques ésotériques s'occupent des plans inférieurs de l’Homme pour lui donner un bien-être, en passant par le corps vital, ainsi de suite, ce qui affecte le corps émotionnel ou le corps mental. Mais ces techniques-là ne peuvent pas établir de contact ou permettre qu'il y ait un contact entre l’Homme et la conscience supramentale puisque la conscience supramentale n'est pas contrôlée par l’Homme, elle est contrôlée… Elle fait partie de la descente de l'énergie vers la matière. 

 

L’Homme peut chercher, peut faire tout ce qu'il veut, peut aller chercher dans tous les coins du monde des techniques pour entrer dans son Intelligence, il n'y parviendra jamais parce que l'Intelligence universelle n'appartient pas à l’Homme. C'est une énergie qui descend en lui, lorsque lui, au niveau de ses principes, il est bien balancé.

 

 

RG : Il y a une loi qui dit :  frappez et on vous ouvrira ?

 

 

BdM : Frappez et on vous ouvrira, ça veut dire si vous frappez, il y a en vous déjà le fait que vous êtes sensibilisés à la réalité qu'on vous ouvrira, mais on vous ouvrira quand on voudra. On ne vous l’a pas dit, ça ! (rires du public).

 

 

RG : Non, mais à force de frapper

 

 

BdM : Oh oui ! Vous pouvez frapper pendant une vie, deux vies, trois vies, quatre vies, mais on vous ouvrira quand on voudra, quand vous serez prêts.

 

 

RG : Les grands sages qui arrivent à l'illumination ont souvent suivi des techniques pendant de nombreuses…

 

 

BdM : Les sages qui sont arrivés à illumination sont des Hommes qui n'ont pas fini leur évolution et qui doivent encore apprendre par l'expérience. L'illumination, le Samadhi hindou, les états de conscience hindou où l’Homme visionne la lumière, ce sont des états astraux supérieurs, et l’Homme réalisera un jour que la lumière est une illusion. Et lorsqu'il réalisera que la lumière est une illusion, il verra que les Intelligences créent de la lumière pour empêcher l’Homme de passer du plan astral au plan mental supérieur, c'est encore un jeu.

 

 

RG : Jésus, pour devenir Christ, a passé quarante jours dans le désert, encore une technique, le jeûne, et se retirer... Moi, ce que je veux arriver à dire tout simplement à Bernard, puis vous allez l'entendre de Bernard s'il veut bien le dire, c'est que c'est à la portée de tous, puis il faut frapper pour qu'on se fasse ouvrir ?

 

 

BdM : Tous les gens frappent et il y en a certainement qui ont le poing bleu ! (rires du public). L’Homme se frappe depuis des siècles, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! Vous, vous essayez de me faire dire que si l’Homme fait du jogging spirituel “au boutte”, il va arriver à la conscience supramentale et moi je vous dis que non parce que c'est impossible. Parce que la conscience supramentale est… Bon, je vais retrancher moi ce que je dis là, et je vais prendre un Homme qui est connu dans le monde de par ses travaux et que je considère comme correct dans sa façon de voir un aspect des choses. 

 

Prenons Aurobindo. Aurobindo quand il a parlé du yoga intégral, qu’est-ce qu'il a dit ? Ce n'est pas à l’Homme de développer par en bas le pouvoir de la Kundalini, c'est à l'énergie d'ouvrir les centres de l’Homme, il avait entièrement raison. Et c'est lui qui a prophétisé la descente de la conscience supramentale sur la Terre. Et en ce qui concerne tout le reste, toute la panoplie extraordinaire des expériences humaines, tout ceci fait partie de la condition subjective de l’Homme spirituel qui cherche et qui cherche, et qui frappe à la porte, et qui en a les poings bleus. Et un jour, lorsque le temps sera venu, quand ce sera le temps, son temps à lui, à ce moment-là, la connexion se fera, mais l’Homme se sera tellement meurtri les poings qu'il aura sensibilisé ses corps, et à ce moment-là l'énergie pourra passer.

 

Alors la fonction de se rendre les poings bleus, c'est quoi ? C'est de se préparer vibratoirement à l'énergie, mais l'énergie, elle descend en son temps. L’Homme ne peut pas forcer les ajusteurs de pensée à entrer dans son Intelligence sur le plan télépathique, c’est impossible parce que ces forces-là ne peuvent être conditionnées par l’ego de l’Homme. Parce que l’Homme découvrira un jour que son ego est un aspect télépathique de l'Intelligence universelle, non ajusté, de sorte que l'Intelligence qu'il vit sur le plan humain est constamment en rejet de la perfection de cette Intelligence.

 

L’Homme refuse, rejette, non pas par ce qu'il veut le rejeter, mais vibratoirement l’Homme rejette constamment l'énergie, la vibration de cette Intelligence qui veut passer en lui. Ça, c'est l'histoire de l’Homme, c’est l’histoire de l’Homme ! La preuve, il y a eu des initiations, vous savez un peu qu’est-ce que c’est les initiations ? Vous avez lu des livres, quels sont les Hommes qui sont prêts à passer une Initiation astrale ? Durant la période Égyptienne, durant la période Babylonienne, hein ? Très peu… Pourquoi ? Parce que c'est extrêmement pénible. Pourquoi ? Parce que ça forçait l’individu à faire face à la mort psychologique de son Esprit pour retrouver la vie sur un autre plan, et ça, c'est en vertu des initiations qui ont été données à l’Homme par des Hommes. 

 

Alors l’Homme de demain devra vivre une initiation non pas donnée par des Hommes, mais qui résultera de la préparation de cette énergie sur ses principes inférieurs. Et c'est ce que j'appelle “l'Initiation solaire”, et lorsque l’Homme vit cette Initiation solaire il ne peut plus retourner en arrière. Il ne peut plus l'arrêter cette Initiation, il ne peut plus se couper d'elle parce que c'est le temps que la porte s'ouvre. C'est comme ça. 

 

Alors en attendant, vous pouvez me harceler tant que vous voulez pour que je vous dise que, manger des “beans joncs” (haricots), ça aide telle chose, et manger des raisins et du yoga en même temps, ça fait telle chose ! Mais qu'est-ce vous voulez que je vous dise ? Je vous dis que ça fait partie de la recherche de l’Homme, ça fait partie de son expérience !

 

Ça le prépare émotivement et mentalement à réaliser qu'il y a quelque chose en dehors de son ego, en dehors de son point de vue, et que tout ceci est simplement mis en lui pour l'amener sur le plan vibratoire de son émotionnel et de son mental, à être réceptif à des énergies qui sont autres, mais dont lui ne connaît pas le but, le temps ni la raison, et qu'il connaîtra le but, le temps et la raison lorsque ça se fera. Et lorsque ça se fera, il sera trop tard pour cet Homme d'appartenir à la cinquième race, il sera obligé d'être et d'emboîter le pas avec ceux qui sont déjà dans la sixième.

 

 

RG : Mais mon approche était de dire, il faut prendre les moyens pour avoir la réponse, il faut…

 

 

BdM : Je sympathise avec vous, (rires du public). Je sympathise avec l'idée de prendre des moyens, je sympathise avec l’idée, je suis content que vous preniez les moyens, je suis content que tous les Hommes de la Terre prennent tous les moyens, je suis content que tous les Hommes attendent après Maitreya, je suis content. C’est fantastique que tous les gens prennent les moyens !


Mais je vous dis que lorsque le temps sera venu pour l’Homme, ça se fera d'une façon individuelle, un Homme, un Homme, un Homme, non une collectivité ! L'âge, l'âge nouveau, l’Homme nouveau, c'est un individu qui a découvert son identité par relation télépathique mentale supérieure avec l'Intelligence universelle, pour dépersonnaliser son ancienne personnalité, lui redonner une nouvelle personnalité et continuer constamment jusque dans les temps futurs à la transmutation de ses principes.

 

 

RG : Ben, c'est comme Noé, à condition qu'il se soit mis dans les conditions de recevoir.

 

 

BdM : Ben oui, Noé ne s'est pas mis dans des conditions de recevoir. Noé a été pris les culottes à terre. Noé est Noé ! C’était un Homme de haute évolution par rapport à ce temps. Noé aujourd'hui, il ne ferait pas de vieux os, mais dans ce temps-là, Noé c’était un Homme qui avait atteint un niveau d’évolution suffisamment élevé pour pouvoir recevoir par télépathie des commandements. Alors on lui a dit quoi faire, il a fait ce qu'il a fait et automatiquement il s'est sauvé des eaux. C'est la même chose avec l’Homme moderne, mais dans le temps de la communication. Noé n'a pas bâti son arche avant qu'il lui fut commandé de le faire, il a bâti son arche quand il lui fut commandé de le faire, et l’Homme construira son arche quand il lui sera éveillé dans l'Esprit comment le faire….

 

 

RG : Mais Noé a été choisi parce que lui s'était mis dans la condition d'être un “juste”, et il avait vécu en tant que “juste”.

 

 

BdM : Noé… Qu'est-ce ça veut dire être “juste” ? Noé venait d'une autre planète, Noé c’était un être en évolution supérieure, c'était un Homme  qui était au-dessus des Hommes, c'était un Homme qui avait un Sony au lieu d'avoir un RCA Victor (tourne disques) (rires du public). C'était ça Noé ! On a toujours dit : Il est “juste” ! Puis il n’est pas “juste”, il est spirituel, ce sont des mots ! Noé était un Homme qui venait d'une autre planète qui avait un cerveau qui répondait à une fréquence que les Hommes en général n'ont pas, c'était ça Noé ! 

 

Les prophètes, tous ces Hommes, c’est la même chose, ils ont des radios qui sont faites différemment, pourquoi ? Parce qu'ils ont une évolution plus avancée. C’est pour ça qu'à la fin du cycle il y aura un petit nombre d’Hommes sur la Terre venant de différentes nations, qui pourront passer d'un stage d'évolution à un autre, les autres seront obligés de périr, c'est normal ! Nous avons des sentiments, nous avons des sentiments, nous sommes faits de sentiments…

 

 

RG : Est-ce que Bernard vient d'une autre planète ?

 

 

BdM : Moi je viens de Montréal (rires du public). Je viens de Montréal et je vis dans le nord.  Tous les Hommes sont comiques. C'est comique l’Homme !

 

 

RG : C’est qu’il y a deux attitudes devant ce que j'entends de Bernard… Est-ce que je peux prendre trente secondes pour le dire ? Il y a l'attitude de celui qui va suivre Bernard et qui dit dans ce qu'on entend de Bernard : laisse-toi faire, un beau jour on te choisira peut-être, tu vas être frappé par la Lumière…

 

 

BdM : Qui est-ce qui a dit ça ?

 

 

RG : C’est une des deux attitudes. Et l'autre attitude, c'est ce que moi j'essaie de dire, placez-vous dans des conditions pour être frappé par la Lumière parce que Bernard, pour avoir été ce qu'il est aujourd'hui, il y a...

 

 

BdM : Je n’ai jamais rien fait (rires du public).

 

 

RG : C’est pas le temps de parler… (rires du public). Veux-tu que je le dise ?

 

 

BdM : Non, ça c’est… Je comprends, ça ne fonctionne pas comme ça ! Moi je n'ai jamais rien fait, je n'ai jamais rien fait !

 

 

RG : Sauf de lire beaucoup .

 

 

BdM : Oh ! Ben je suis allé à l'école comme tout le monde, c'est normal, il faut aller à l’école.

 

 

RG : Tu as travaillé dans des librairies et avoir même une librairie.

 

 

BdM : Oui… Oui…

 

 

RG : Un gars qui a tout lu tous les livres écrits sur l'ésotérisme et qui connaissait tous les auteurs et tous les contenus de livres ésotériques ne peut pas passer à côté de l'information essentielle, et d’être dans les conditions pour être branché un jour sur la lumière. Et tout le monde peut le faire !

 

 

BdM : Non, non ! J’ai commencé à m'intéresser à l'ésotérisme après. J’ai commencé à m’intéresser à l’ésotérisme, j’ai voulu ouvrir une librairie, ça n'a pas fonctionné. Et ensuite j'ai travaillé dans une librairie pendant un certain nombre d'années parce qu'il n'y avait pas grand-chose que je pouvais faire. Et à partir de ce moment-là j'ai commencé à entrer des livres ésotériques dans la librairie parce que j'ai reconnu que les livres ésotériques étaient de plus en plus en demande. Et si d'ailleurs on m'avait écouté dans la compagnie où j'étais, j'aurais rentré beaucoup plus de livres ésotériques que ceci. Mais déjà, le travail était commencé.

 

 

RG : Mais vous n'avez pas l'air d'admettre qu’on puisse placer en condition… Parce qu’à ce moment-là, il y a toute une différence entre dire aux gens : attendez béatement d'être branchés ! Parce qu'à ce moment-là vous ne pourrez pas savoir qui vous rejoint et par quels moyens vous êtes branchés pour devenir des robots. Alors que l'autre situation, c'est de dire aux gens : placez-vous dans les conditions, puis dans la condition dans laquelle vous serez placés, vous ne risquez pas d'être branchés par n'importe qui, vous serez branchés par ceux que vous aurez choisis dans la condition où vous vous serez placés pour être branchés ! 

 

 

BdM : Mais c'est ça que les gens font. 

 

 

RG : Ils fondent aussi !

 

 

BdM : Les gens font selon leur expérience, selon leur tempérament et leur caractère, leur naïveté. N’oubliez pas que les gens doivent faire leur expérience, ils font leur expérience à tous les niveaux, et selon leur expérience, ils se placent comme vous dites dans une certaine lumière. Mais ce n'est pas fini. Quand je dis moi que la spiritualité c'est la fin de l’Homme ancien, et que dans l’Homme nouveau la spiritualité n'existe plus, mais c'est une échelle, c'est une étape ! C’est une marche qui est nécessaire à l’Homme, qui fait partie de cette pulsation intérieure qui le rejoint, parce que qu'est-ce que c'est dans le fond que la spiritualité ? C'est le plus petit rapport possible qui existe entre l’Homme et les Intelligences, mais ce n'est pas encore de l'Intelligence.

 


RG : Il y a des gens qui pensaient que la soirée se finissait au chronomètre, tant pis pour eux. Mais Bernard

 

 

BdM : L’Homme doit passer du matériel au spirituel, à la conscience pure, ça fait partie de l’évolution.

 

 

RG : Parfait ! Là, je suis d'accord avec ça, mais là où je n'accroche plus, c'est de dire aux gens : attendez, ça va vous arriver peut-être un jour !

 

 

BdM : Mais ce n'est pas ce que je dis aux gens ! Je ne dis pas aux gens d'attendre. Je dis aux gens que les expériences qu'ils vivent font partie de leur expérience, et que ceux qui doivent vivre le contact avec le supramental, la conscience supramentale, vont le vivre, ils ne peuvent pas passer à côté parce que déjà ils ont été préparés. Ils ont été préparés durant cette vie, ils ont été préparés pendant d'autres vies, et la fin du cycle est la culmination de leurs expériences et ce qu'ils vivent aujourd'hui sur le plan de l'expérience… Je vais vous donner un exemple.

 

Prenez les gens qui ont tendance à facilement aller en astral, pourquoi ? Ils vont facilement en astral, ils se détachent facilement parce que la vibration en eux, à cause de leur niveau d'évolution, est suffisamment intense pour qu'ils sortent. L’Esprit a besoin d'un autre espace, mais ce n'est pas fini. Un jour ils reconnaîtront que ce n'est pas en astral qu'ils doivent aller, c’est sur un autre plan. Mais en attendant, le fait d'aller en astral amplifie leur expérience spirituelle et cette amplification-là elle est bonne car elle fait partie de leur condition. Ce que vous ne comprenez pas, c'est que vous ne voyez pas la différence entre une condition évolutive individuelle et une préconception philosophique ou spirituelle. Il y a une différence.

 

Un Homme qui est dans une condition d’évolution, un Homme qui est prêt ne le sait même pas. Un jour vient, il est frappé et la transmutation se fait. Alors, la condition de l'évolution, l’Homme la réalise lorsqu'il est frappé. Alors il est frappé et il s’aperçoit que… Pourquoi ? Pourquoi moi ? C'est la réaction normale de son ego. Mais l’Homme qui a une préconception de l'évolution, c’est un Homme qui est encore “à la recherche de”, et peut être que sa préconception est un support psychologique pour lui pendant quelques années, jusqu'au jour où il sera frappé par cette énergie. 

 

Alors il n'y a pas de problème de recherche. Que les Hommes recherchent, c'est normal, ils ne peuvent pas faire autrement. Quand tu boues à l’intérieur sur le plan mental, sur le plan spirituel, sur le plan émotionnel, tu dois faire quelque chose, l'énergie elle est canalisée, mais ce que je dis c'est que… Fin de l’enregistrement.

 

 

 

POURQUOI TANT DE MYSTÈRES (52B)

 

 

 

Richard Glenn (RG) : Dans cette deuxième partie, Bernard de Montréal, j’aimerais qu’on parle de l’infiniment intérieur à l’être humain, pourquoi tant de mystères sur l’être humain ? Pourquoi ? Et on disait chez les Grecs : connais-toi toi-même et tu connaîtras Dieu et l’univers. Alors, en l’être humain, il y a eu, il y a toujours beaucoup de mystères. D’où ça vient que l’être humain soit si difficile à saisir ?

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : D’abord l’être humain ne se comprend pas. Rares sont les Hommes sur le globe qui peuvent dire à eux-mêmes qu’ils sont bien dans leur peau, qu’ils sont parfaitement bien dans leur peau, qu’ils se comprennent. Rares sont les Hommes qui peuvent dire qu’ils comprennent leur démarche de vie. Rares sont ceux qui peuvent comprendre leur démarche de vie, autrement dit l’Homme lui-même est un mystère à lui-même. Et l’Homme est un mystère à lui-même parce qu’il a une conscience inférieure qui n’est pas totalement développée. Il a une conscience qui est fondée sur des sentiments, autrement dit des émotions et des pensées subjectives, c’est-à-dire que l’Homme est un être qui, à partir de sa naissance, est de plus en plus influencé de l’extérieur. 

 

Si l’Homme n’était pas du tout influencé de l’extérieur ou si l’Homme pouvait comprendre ces influences extérieures, à ce moment-là l’accumulation de fausses impressions dans son mental et dans son centre émotionnel ne serait pas, donc il aurait accès à son intelligence intérieure, autrement dit, il serait en contact naturel avec la partie cosmique de lui-même. Donc ce qui sépare l'Homme en deux, ce qui fait que l’Homme, l’être humain est mystère à lui-même, c’est parce qu’il n’a pas conscience des lois de sa pensée. 

 

De là le phénomène de la psychologie, de la recherche psychologique, de l’effort chez les psychologues d’interpréter le comportement humain. Mais les psychologues aussi sont limités dans leur science parce qu’ils essaient de comprendre l’être humain en formulant certaines exigences, certains standards, en se servant de certains outils qu’on appelle les théories psychologiques. Mais les psychologues eux-mêmes ne sont pas des êtres humains qui se connaissent parfaitement. Donc il est absolument impossible à un aveugle de comprendre un autre aveugle. C’est normal. 

 

Alors il devient nécessaire sur la Terre qu’une science psychologique, une science de l’être humain soit établie permettant à l’être humain de s’auto-découvrir et de comprendre parfaitement les lois de sa pensée, les lois de ses émotions et aussi les lois de sa vitalité et de sa corporalité en fonction de ses pensées, de ses émotions.

 

L’Homme, pour se connaître lui-même, pour ne plus être un mystère à lui-même devra d’une façon ou d’une autre, un jour dans le temps, être un être qui soit très sensible à ses pensées, après avoir été amené par une école quelconque à comprendre les lois de la pensée ou être directement en communication avec les plans subtils. Autrement dit, il n’y a aucune porte ouverte à la psychologie qui permettra à l’Homme de comprendre le mystère de lui-même. La psychologie ne pourra jamais élucider le mystère de l’Homme tant qu’elle-même n’aura pas pénétré l’occulte de l’Homme. 

 

Autrement dit, il faudra un jour que la psychologie passe d’un stage cartésien mécaniste à un stage d’investigation occulte, c’est-à-dire investigation dans l’invisible de l’Homme. Et l’invisible de l’Homme, il se rapproche de lui par la voie de la pensée, par la voie de la parole, par la voie de l’étude des mécanismes relationnels entre le plan de la pensée humaine subjective et les plans invisibles de basses ou de hautes influences planétaires astrales. Il n’y a pas d’autre voie, il n’y pas d’autre voie ! 

 

Toutes les psychologies s’effondreront l’une après l’autre parce que chacune sera expérimentale, chacune exposera un aspect de l’Homme, chacune inventera une méthode pour se donner une certaine influence, mais chacune découvrira éventuellement dans certaines catégories de l’expérience humaine, une limite. L’Homme a besoin d’une psychologie universelle. Et pour que l’Homme ait une psychologie universelle, il faut que cette psychologie universelle soit donnée à l’Homme par un Homme universel. 

 

Et tant qu’il n’y aura pas de psychologues universels, il n’y aura pas de psychologie universelle, la psychologie sera fragmentaire, elle sera divisée. Il y aura des alliances, il y aura des rébellions à l’intérieur des écoles, mais l’Homme lui-même ne sera pas bénéficiaire d’une science psychologique totalement intelligente, totalement épurée des conventions psychologiques cartésiennes. Donc l’Homme ne pourra pas commencer à éventrer le mur de son mystère, et ça doit être fait. 

 

Lorsque Socrate disait : “connais-toi, toi-même”, c’est bien beau ça, de dire : “connais-toi, toi-même”, tout le monde se cherche, donc les Grecs ne nous ont pas avancé, ils ont simplement cessé une nécessité psychologique chez l’Homme. Ce n’est pas seulement les Grecs qui ont cherché à se connaître, les Égyptiens l’ont fait, les Atlantes l’ont fait. La recherche de soi-même, la recherche des causes de l’Homme, c’est une recherche qui date depuis que l’Homme pense, même chez les tribus primitives on essaie de se comprendre soi-même en fonction de l’extérieur subliministique des forces surnaturelles. 

 

Mais dans le cadre de la conscience moderne, la conscience expérimentée, la conscience plus sophistiquée, l’Homme a besoin de déchirer son mystère, et aucun Homme ne peut déchirer pour lui ce mystère. Un Homme peut lui donner les outils, un Homme peut dire : “regarde, le phénomène de la pensée c’est ceci, le phénomène de l’émotion c’est cela, ça fonctionne de telle façon, telle façon, telle façon. Il y a des relations entre ta pensée et d’autres plans, ainsi de suite”. Mais il faut que cet Homme lui-même, de par son expérience, en arrive à connaître la relation entre l’invisible et lui-même pour en arriver à défigurer ce mystère qui est un affront à son Intelligence.

 

 

RG : Dans la recherche de l’occulte par rapport à l’être humain, ne serait-ce pas la fameuse question d’où il vient, où il va, avant d’être né et après la mort ?

 

 

BdM : La question philosophique de l’origine de l’Homme, de sa destinée ou de sa destination plutôt, c’est une question philosophique qui met en branle dans l’Homme certaines pensées qui deviennent éventuellement psychologiques. Autrement dit l’Homme passe d’abord de la philosophie d’une façon intuitive à une psychologie. Avant d’être psychologue, il faut être philosophe. Un psychologue qui n’est pas philosophe, il ne vaut rien. C’est simplement un type qui manipule des formes.

 

Donc l’Homme doit être philosophe, s’il a un esprit philosophique il deviendra facilement psychologique, il pourra plus facilement comprendre sa psychologie. Mais si l’Homme s’interroge sur l’origine ou sa destination de vie, c’est normal puisqu’il est encapsulé dans une matérialité. Mais le problème de l’Homme ne se situe pas là, la preuve c’est qu’un Homme… Moi je me considère un homme conscient et le problème de mon origine ou de ma destination, pour moi ça n’existe pas.

 

Je ne suis pas intéressé moi, à connaître mon origine de vie, je ne suis pas intéressé à connaître mes vies antérieures ou ce que je vais faire dans deux-mille ans, je ne suis pas intéressé ! Je suis intéressé à bien vivre maintenant. Mais pour bien vivre maintenant, il faut que je sois conscient de ce qui se passe en moi maintenant. Alors, qu’est-ce qui se passe en moi maintenant, pas maintenant, mais dans le passé, ce sont… C’était mes pensées, donc je devais comprendre mes pensées, je devais comprendre la relation entre mes émotions et mes pensées, pourquoi mes émotions me rendaient malheureux, ainsi de suite, si c’était le cas (je vous donne un exemple). 

 

Mais ce n’est pas facile parce que nous n’avons pas été éduqués sciemment, nous avons été éduqués inconsciemment. Donc l’éducation psychologique de l’Humanité, le sort psychologique de l’Homme moderne, je parle des pays occidentaux qui ne relèvent pas tellement d’une technique spirituelle, ces Hommes-là aujourd’hui ne sont pas capables d’afficher en eux-mêmes une science de leur mental, de leurs émotions, donc ils sont incapables de réellement s’occuper, non pas de l'origine ou de leur destination de vie, mais de ce qui les trouble aujourd’hui. 

 

Donc l’Homme au lieu de réellement s’intéresser à de la psychologie, il va s’intéresser philosophiquement à lui-même, c’est une erreur, donc ce n’est pas une contradiction que je fais, je dis que l’Homme dans le processus de son investigation interne est d’abord philosophique et devient psychologue. Mais l’Homme, pour se découvrir lui-même, doit être psychologue avant d’être philosophique, je ne sais pas si ça se comprend ce que je dis parce que moi, je ne comprends pas ce que je dis, mais je sais ce que je dis (rires du public).

 

Alors la capacité à l’Homme d’être psychologue avant d’être philosophique, parce que connaître l’origine ou la destination de notre vie, ce n’est pas une question psychologique, c’est une question philosophique, mais qui peut avoir une conséquence psychologique si on est trop pogné dedans. Un Homme qui est philosophe avant d’être psychologue va jouer avec ces concepts et qu’est-ce qui va se produire avec le temps ? Il va se fatiguer et éventuellement il va s’énerver, et éventuellement il va se déprimer parce qu’il va voir que le monde est tellement grand, et là, à ce moment-là il va commencer à avoir des troubles psychologiques.

 

Donc si l’Homme s’intéresse trop à son origine et à sa destination, il finira par avoir des troubles psychologiques. Si l’Homme élimine l’origine et la destination, il se concentre simplement sur sa vie matérielle de tous les jours, sa vie psychologique de tous les jours, la vie de sa pensée, la vie de ses émotions, à ce moment-là ça lui permet de commencer à investiguer le territoire brouillé de son Intelligence pour en arriver à découvrir un territoire plus clair de son Intelligence, et ensuite répondre philosophiquement de son origine ou de sa destination.

 

 

RG : Si on parlait de l’origine et de la destination, c’est que dans le passé, Bernard, vous avez laissé entendre que pour des raisons karmiques, pour des raisons de prédestination ou de vie antérieure, chaque être humain passe sur la Terre une période de temps qu’on appelle la vie, une existence, avec un certain bagage. Et il me semble qu’il lui serait plus facile de savoir quoi faire de ses bagages s’il sait qu’est-ce qu’il y a dans ses valises, à cause de ce qu’il a traîné de la vie passée ou des vies antérieures.

 

 

BdM : Qu’est-ce que ça vous servirait, vous, aujourd’hui, de savoir que vous étiez Napoléon Bonaparte, je ne dis pas que vous l’étiez, ça vous servirait à quoi ? Ça ne vous servirait absolument à rien ! Ça vous rendrait peut-être un peu plus orgueilleux, je ne dis pas que vous l’êtes beaucoup, mais ça vous rendrait un peu plus orgueilleux. Alors l’orgueil déferait en vous ce que l’humilité pourrait vous donner. Donc si l’Homme régresse, si l’Homme fait des régressions dans son passé, qu’est-ce qui lui dit que les régressions qu’il fait sont valables ?

 

Il y a eu des tests aux États-Unis, des scientistes américains ont voulu s’interroger sur la validité d’une expérience témoin d’un type qui avait vu un Ovni. Donc ce qu’on a fait, c’est qu’on l’a mis en état d’hypnose et on l’a fait parler. On a pris un autre type d’une autre ville qui n’avait pas vu d’Ovni, on l’a mis en régression et lui aussi il a parlé d'Ovni. Donc les deux types en état de régression avaient accès tous les deux à un plan d’astralité, de mémoire astrale, et les deux ont convenu aux exigences médicales.

 

Donc la preuve que l’un avait vu un Ovni n’était pas irréfutable et la preuve que l’autre avait accès à de l’information dont il ne connaissait pas de mémoire, était irréfutable. Donc à quoi sert à l’Homme de connaître psychologiquement et philosophiquement les fondations de ce qu’il appelle son subconscient, et que moi j’appelle “sa conscience astrale” ? Ça ne sert absolument à rien parce que ça fait partie de la mémoire. C’est le linge sale de l’Homme ou c’est le linge propre de l’Homme, mais c’est ce qu’il porte sur lui qui compte.

 

Et des Hommes aujourd’hui… Parce que la psychologie aujourd’hui c’est devenu une mode surtout aux États-Unis, chacun va voir son psychiatre surtout s’il fait partie des cercles huppés… Et la psychologie elle est bonne, naturellement qu’elle est bonne, elle est bonne parce qu’elle permet à des gens de se soustraire de la rude expérience de réaliser par eux-mêmes ce qu’ils n’aiment pas voir en eux-mêmes, pour se le faire dire par une autre personne qui leur donne l’autorité de leur dictée, mais qui leur imprime à eux, aucune autorité d’investiguer la valeur profonde de la dictée. 

 

Exemple. Prenez un type qui est homosexuel. Le type qui est homosexuel, il vit une vie qui sur le plan social est aberrante, en général. Autrement dit, il ne vit pas une vie conforme, il ne vit pas une vie conforme à l’Humanité ambiante, donc psychologiquement il souffre, ainsi de suite. Rares sont les homosexuels qui sont totalement bien dans leur peau ! Si ce type… Prenons un type qui est très affecté dans son expérience, s’il va voir un psychiatre ou un psychologue, le psychologue ou le psychiatre vont essayer de faire quelque chose pour lui, pour l’aider, ainsi de suite, selon les conventions qui sont contemporaines, selon la recherche ou la théorie qui existe.

 

Mais ce n’est pas le réconfort psychologique dont il a besoin ce type-là. Ce qu’il a besoin, c’est de comprendre qu’est-ce que c’est de l’homosexualité, qu’est-ce qui crée l’homosexualité, pourquoi il est homosexuel, quelle est la fonction de l’homosexualité dans une Humanité qui se meurt, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. Mais pour savoir ceci, il est obligé de revenir à la source, il est obligé d’entrer en communication avec lui-même, il est obligé de parler avec une partie de lui-même qui n’est pas assujettie à la mémoire expérimentale de l’Humanité. Sinon il ne pourra jamais comprendre son dilemme, donc il vivra un dilemme, donc il ne pourra jamais être un homosexuel heureux.

 

Alors cette question, cette situation pour l’homosexuel, elle existe pour l’Homme normal, je dis “normal” entre parenthèses parce que pour moi un homosexuel, c’est un Homme normal, mais c’est un Homme qui ne comprend pas sa normalité, donc il est anormal dans sa psychologie. Tous les Hommes vivent sur le plan matériel, les être humains vivent dans un corps matériel de femme ou dans un corps matériel d’homme, ils vivent une certaine composante psychologique et ces composantes psychologiques là font partie de la structure émotive et mentale de leur ego. Ceci fait partie du matériel d’involution, ceci fait partie de leur passé et ceci fait partie de l’expérience de l’âme, donc la fonction de l’ego sur le plan matériel, ce n’est pas de questionner la validité de son expérience, c’est de comprendre les lois de son expérience. 

 

Un ego qui serait capable, d’ailleurs ça fait partie des principes de fond que je donne à mes séminaires, un ego qui serait capable de partir du point zéro dans son expérience, quelles que soient les expériences qu’il a vécues dans le passé, partir du point zéro et d’avancer, de ne jamais regarder dans le passé de son expérience, de ne jamais juger d’une façon polaire son expérience bonne ou mauvaise, mais de simplement être capable de prendre son expérience comme étant un état mental, émotionnel, vital et physique, et de progresser avec cette expérience sans la questionner émotivement dans son mental, cet ego dans quelques années entrerait automatiquement en contact avec sa propre énergie, et cet Homme-là éventuellement serait parfaitement bien dans sa peau.

 

Donc le problème de l’Homme, le mystère de l’Homme découle du fait que l’Homme est incapable de se désengager de l’impertinente investigation psychologique et philosophique de sa culture, ou de sa race, ou de sa tradition, à travers le miroir de la réflexion des valeurs qui le composent psychologiquement.  Donc il est incapable en tant qu’individu de se réaliser individuellement et de se prendre en main, c’est-à-dire de se prendre comme il est et d’avancer avec ce qu’il est. Non ! Il questionne ce qu’il est, il doute de ce qu’il est, il réfléchit sur ce qu’il est, il n’est pas capable de vivre ce qu’il est et il réfléchit constamment ce qu’il est, donc il est malheureux. Et ça, c’est le problème fondamental de la psychologie.

 

Si ça va trop loin, naturellement il va entrer en dépression, il va éventuellement atteindre des états d’excès émotif du mental et éventuellement il y aura en lui une activité psychique désordonnée, ce qui le mènera peut-être à la paranoïa, à la schizophrénie, ainsi de suite, et ensuite qu’est-ce que vous allez faire avec un légume comme ça, vous l’envoyez dans une autre institution, et dans l’institution on essaie de l’aider.

 

Mais il faut un jour que l’institution, ceux qui sont dans l’institution osent affronter l’invisible de leur propre “self”, de leur propre Intelligence, de leur propre conscience. Et ceux qui pourront oser… Je vais vous dire une chose, je parle d’occulte, dans le fond pour moi l’occulte n’existe pas, il existe parce que les Hommes pensent d’une façon comparative, mais si les Hommes, dans nos sociétés occidentales, et je parle de ceux qui sont dans l’éducation, de ceux qui sont dans la psychologie, ces sciences extraordinaires, la psychiatrie, si ces Hommes osaient, osaient un jour ouvrir peut-être un livre qui ne fait pas partie de leur science doctrinaire, osaient, ils découvriraient des choses extraordinaires.

 

Moi je connais un couple d’arméniens, deux superbes esprits philosophiques, de la crème, très intuitifs, et ces gens-là, un jour, une de ces personnes va chez son frère et elle regarde dans sa bibliothèque, et elle trouve dans la bibliothèque de son frère qui était plus jeune qu’elle - qui n’était pas aussi éduqué qu’elle - elle trouve un livre d’un grand ésotériste allemand... Autrichien, du vingtième siècle, Rudolf Steiner, un des beaux esprits de ce siècle, elle était surprise, elle dit : “comment toi, tu lis ça... comment toi... pourquoi pas moi”… Alors il lui répond : “c'est là que tu commences”... 

 

Alors, dans le domaine du mystère de la psychologie de l’Homme, dans le domaine du mystère de l’Homme, le mystère de l’Homme ça n’existe pas ! L’Homme crée son mystère par ignorance, il crée son mystère par crainte, et il crée surtout son mystère parce qu’il ose par faiblesse, par manque de force intérieure, écouter ce que dit l’autorité. C’est très beau l’autorité pour organiser les Hommes, mais ce n’est pas la fonction de l’autorité de dicter aux Hommes quoi penser. Il y a une subtile différence.

 

La fonction de l’autorité, c’est d’organiser les Hommes, de leur donner un milieu social abondant, bien organisé, bien ordonné, c’est la fonction de l’autorité. C’est la fonction de l’autorité de présenter de hautes pensées, mais ce n’est pas la fonction de l’autorité de dicter “autoritativement” à l’Homme que ce qui est dicté est absolument autoritatif dans la fondation de sa science. Et c’est là l’erreur.  Donc il y a des Hommes, naturellement, il y a des Hommes dans le monde qui sont capables de prendre de ce qui vient de l’autorité, de le regarder, de le disséquer, de faire une analyse, d’ajouter, ainsi de suite, c’est ce que font les universitaires quand ils font des thèses doctorales. On prend une thèse et on travaille dessus, on la change, on la nie, ils ont de l’éducation, 

 

Mais prenez les Hommes dans le monde, le simple citoyen qui n’a pas eu l’occasion de passer des heures dans une bibliothèque universitaire ou dans la bibliothèque des congrès américains, qui n’a pas cette science, qu’est-ce qui lui reste à lui ? Il n’a pas la capacité psychologique de se heurter à l’autorité, il n’a pas la capacité psychologique de se heurter à une théologie qui dure depuis deux-mille années. Il n’a pas l’autorité psychologique ou la force psychologique de se heurter à une science cartésienne, il n’a pas l’autorité de se heurter à des aspects spirituels théologiques et philosophiques de la pensée orientale, il n’a pas la capacité de questionner ce qui lui est présenté. 

 

Donc il mange quelque chose et éventuellement il a une indigestion parce que ça ne lui fait pas ! Il  faut manger ce que ça nous fait ! Il y a des personnes qui ne peuvent pas manger de betteraves, vous leur foutez une betterave dans la bouche et ils deviennent automatiquement malades. Mais non ! Nous, on nous fout des betteraves et on nous fout des radis, on nous fout des oignons et on dit : “mangez les enfants, c’est bon”... C’est pour ça que le mystère de l’Homme existe. 

 

Je ne dis pas que l’autorité livresque, l’autorité philosophique, l’autorité de recherche de l’Humanité n’est pas bonne, elle fait partie de l’involution, c’est fantastique. Mais je dis que ce n’est pas fini l’évolution de l’Homme, que l’Homme n’a pas encore atteint les frontières de sa connaissance et que l’Homme aujourd’hui à la fin du vingtième siècle est arrivé à une phase où il est obligé d’épurer ce qu’il a reconnu par sa mémoire. L’Homme sera obligé, il n’y a pas le choix. 

 

La preuve, regardez ce qui se passe aujourd’hui dans le domaine du film, regardez les films aujourd’hui qui affectent le plus quantitativement, je dis bien, l’Humanité, pas philosophiquement, psychologiquement ! Star Wars, E.T. (l’Extraterrestre) qui ne connaît pas E.T. ? Il y a quelqu’un dans la salle qui ne connaît pas E.T. ? Alors ce sont des films qui sont en train de forcer les masses à dépasser les limites psychologiques des conventions sociales de leurs pensées pour les préparer sur une base de deux générations, ainsi de suite, à probablement des expériences qui, dans ce temps-là, feront partie des plans voilés de l’Humanité future.

 

Alors si la même expérience était vécue dans la vie de l’Homme sur le plan livresque, je ne parle pas de ces gens ici qui s’intéressent probablement depuis très longtemps à une forme ou autre de pensées ésotériques, mais je parle du monde, dans le monde, s’il était donné à ces gens-là d’avoir accès à du matériel qui amène l’Homme à dépasser les conventions de l’autoritarisme livresque et philosophique et psychologique de l’ancienne Humanité, à ce moment-là, il y aurait une ouverture dans la pensée de l’Homme, et automatiquement, l’Homme commencerait lentement à comprendre un peu son mystère, exemple les Rose-Croix.

 

J’ai rencontré une femme, une indonésienne il y a quelques jours, elle avait de bonnes vibrations, je me suis fait couper les cheveux, on a jasé un peu. Et il est venu naturellement sur la table entre des coups de ciseaux, qu’elle était Rose-Croix. Moi je n’ai pas parlé de moi, je n'ai pas à parler de moi, j'ai dit : “c’est intéressant les Rose-Croix”... ? Elle m’a parlé, elle m’a parlé des Rose-Croix. Alors cette femme, elle est en train de quoi ? Elle est en train d’élucider le mystère de sa personnalité, de sa personne, et elle avançait, elle avançait. Mais c’est un outil philosophique merveilleux, mais ce n’est pas fini ! L’Homme découvrira des choses concernant la psychologie qui défie toutes les psychologies et toutes les philosophies. Mais comment il découvrira ceci ? Par lui-même ! Par lui-même ! 

 

Et ensuite, quand lui-même aura découvert, compris, de bouche à bouche donnera aux Hommes, et les Hommes découvriront aussi parce que le temps de la “philosophisation” ou de la “psychologisation” de la pensée tire à sa fin. Je connais nombre de psychologues aujourd’hui qui commencent à s’allaiter à l’ésotérisme, et ça c’est le début, c'est le début ! 

 

(Coupure enregistrement)... (Reprise en cours) (…) Philosphique pour s'allaiter à l’ésotérisme, mais l'ésotérisme, c’est simplement la première marche, c’est la première marche ! C’est encore dans le domaine de la philosophie, c’est encore dans le domaine de la psychologie, mais au moins plus ouverte à l’intuition et moins rattachée ensemble par les cordons du cartésianisme, donc il y a une avancée. Mais ce n’est pas fini !

 

L’Homme avance maintenant dans une nouvelle phase de l’évolution, il y aura des connaissances livrées à l’Homme par toutes les voies et ces connaissances-là défieront l’intellect humain. C’est pour ça que l’Homme commencera à déchiffrer son mystère parce qu’il plongera dans la matière même de lui-même. Et s’il est fort, il sortira vainqueur et il comprendra le mystère de lui-même, c’est-à-dire qu’il se connaîtra lui-même, et se connaissant lui-même il pourra comprendre les autres.

 

 

RG : Le problème donc majeur pour la bonne compréhension de soi-même, c’est la façon dont l’Homme pense, mais qu’est-ce que penser ?

 

 

BdM : Penser, c’est une illusion. Penser, sur le plan de l’involution de la cinquième race-racine, c’est une réalité psychologique. Sur le plan supramental de la sixième race-racine, c’est une illusion parce que la pensée devient transformationnelle, elle devient transformée en communication. Donc l’Homme de demain ne pensera plus, il va parler avec l’invisible ou il va entrer dans l’invisible, il va être en communication avec l’invisible ou il va voir dans l’invisible, mais il ne pensera plus, il n’aura plus de temps à perdre à penser. Il sera branché à, entre parenthèses, un ordinateur qui lui donnera l’information. 

 

Aujourd’hui nous le faisons, qu’est-ce que nous faisons aujourd’hui, quand nous faisons des “calculations” avec les chiffres, nous n’additionnons pas toutes ces colonnes de chiffres, nous avons des petites machines qui nous facilitent la tâche, donc nous avons plus de temps à passer à être créatif. Donc l’Homme de demain pour être créatif devra cesser de penser, mais c’est le début. 

 

Nous entrons dans le début de cette phase d’évolution, et lorsque l’Homme ne pense plus, à ce moment-là, il se connaît, il se comprend, il n’y a plus de mystère dans sa personne, et comme la relation mentale entre son plan inférieur et son plan supérieur est une relation d’information, une relation de communication, automatiquement, il peut connaître l’Homme parce qu’on lui donne l’information.

 

J’étais dans l’avion il y a quelques jours et j’ai parlé avec un monsieur qui était près de moi et il était épaté que je connaisse des aspects de sa vie. C’est normal, c’est normal, on me le dit, ce n’est pas ma faute, moi ! Mais lui, avec sa pensée cartésienne était épaté. Alors il était épaté pendant toute la durée de l’avion, et aujourd’hui, je suppose qu’un jour il va rencontrer une autre personne qui va faire la même chose, il va être encore un petit peu moins épaté, et un jour quand il ne sera plus épaté, à ce moment-là peut-être qu’il sera épaté de lui-même, plein de lui-même, rempli de lui-même, conversant avec lui-même, ainsi de suite.

 

 

RG : Mais vous ne m’avez toujours pas répondu, qu’est-ce que penser ? C’est une illusion, mais il y a quand même que ça existe !

 

 

BdM : Penser, c’est une illusion. Quand je dis que c’est une illusion, je ne veux pas dire que c’est une illusion, je dis que c’est une illusion ! (rires du public). Il y a une différence, vous comprenez ce que je veux dire ? Non ? “Penser” c’est réel dans le sens psychologique du terme, dans le sens que c’est une activité mentale. Quand je dis que c’est une illusion : “penser”, je dis que la cause de la pensée, l’origine de la pensée, la nature de la pensée, l’essence de la pensée, la provenance de la pensée, en tout cas son origine à la pensée est occultement dans l’Homme, invisiblement dans l’Homme, intérieurement dans l’Homme, rattachée à un point d’origine, d’Intelligence dans le cosmos, qui est sa partie cosmique.

 

Donc si l’Homme… Pourquoi l’Homme pense ? L’Homme pense parce qu’il a un plan mental inférieur, c’est-à-dire qu’il a un plan mental qui lui a donné la capacité de développer de l’ego. C’est la seule raison pourquoi l’Homme pense. La pensée humaine a été utilisée par l’Intelligence cosmique dans l’Homme pour le préparer lentement à développer un ego. L’Homme devait avoir un ego avant de vivre une fusion de l’ego ou avant de vivre une clarté dans son ego, il devait en avoir un. 

 

Donc la pensée a créé chez l’Homme ce qu’on appelle une conscience égoïque, c’est-à-dire une conscience centrée sur lui-même. Alors cette phase d’involution a duré douze-mille années, elle se termine lentement. Maintenant il y a des Hommes sur la Terre qui commencent à entrer dans la nouvelle phase, donc ils commencent à perdre le pouvoir de penser, donc ils commencent à perdre le pouvoir de la mémoire, ça fatigue l’ego ça aussi. Il commence à perdre le pouvoir de la pensée, ça aussi ça énerve l’ego, et petit à petit il entre dans le pouvoir de la communication. Et avec les années, les années, les années, l’ajustement, l’ajustement, l’ajustement des corps subtils, de leurs principes subtils, ils deviennent communicateurs, ils deviennent communicants avec eux-mêmes sur un autre plan. Donc ils n’ont plus à penser, ils ont soit la tête vide ou ils sont en communication, donc c’est une nouvelle phase d’évolution. Un Homme qui est conscient dans ce sens, n’a pas besoin de penser. Et ce n’est pas plaisant de penser ! C’est fatigant, penser ! 

 

C’est une perte d’énergie, penser, surtout quand on pense des pensées comme on sait “penser” ! Donc l’Homme perd ceci et à ce moment-là, il se produit une raréfaction éventuelle. Éventuellement, il y a un changement dans la nature de sa pensée au lieu d’être subjective, elle devient objective. Donc elle devient comme une plante, donc l’Homme a accès à un plus haut niveau de conscience d’information, c’est la conscience supramentale. 

 

Et à ce moment-là c’est très facile pour lui de se comprendre. S’il a fait un crime il y a douze années, il demande : “pourquoi j’ai fait ce crime”... Et on va lui expliquer. S’il a fait telle chose qui l’a marqué dans sa vie il y a quelques années, il va demander et on va lui dire pourquoi il a fait telle chose dans sa vie qui l’a marqué. Il va réaliser son expérience, il va réaliser que ça faisait partie de son expérience, qu’il y avait quelque chose là, à apprendre. Et automatiquement, qu’est-ce qui se produira ? Il sera désengagé psychologiquement de son ego. Donc il sera parfaitement psychologique avec lui-même, c’est-à-dire qu’il se comprendra parfaitement et il sera bien dans sa peau.

 

 

RG : Il n’y aura donc plus de mystère pour lui ?

 

 

BDM : Mais non, il n’y aura plus de mystère vis-à-vis lui-même et ensuite, outillé comme il sera parce qu’il aura une autre intelligence, il sera sur un autre plan. Au lieu d’être sur un plan mental, il sera sur un plan supramental, mais  automatiquement il aura accès aux mystères du cosmos.

 

C’est pour ça que Socrate, quand il dit : “connais-toi toi-même, tu connaîtras l’univers”, il veut dire que si l’Homme... Parce que quand Socrate parle, il parle en tant qu’initié, Socrate faisait partie des cercles initiatiques d’Orphéedonc en tant qu’initié il savait ces choses, il savait que l’Homme, lorsqu’il est dans la science de lui-même, la connaissance de lui-même, il est en communication avec d’autres plans, donc ce sont les autres plans qui lui expliquent lui-même et qui lui expliquent les plans à l’extérieur et vastes du cosmos, donc effectivement, lorsque l’Homme se connaît soi-même, il connaît l’univers ! C’est ce que ça veut dire mais ça ne veut pas dire que l’Homme connaîtra l’univers de la façon ou dans le sens que l’ego l’interprète.

 

L’Homme connaîtra l’univers au fur et à mesure qu’il avancera dans la conscience de l’univers, qu’il avancera dans la science de l’univers, qu’il avancera dans son déplacement, dans son dédoublement universel. Effectivement il connaîtra l’univers.

 

 

RG : La plupart des Hommes qui ne reculent pas à vérifier les autorités ou à vérifier le passé ou la religion ou tout le reste, ces êtres humains là souffrent dans leur comportement, puisqu’ils ne vont pas toujours en accord avec ce qui est établi par la société en général, comment voyez-vous la transformation de cette société, puisqu’elle viendra par les marginaux, inévitablement ? Ceux qui sont branchés sur le channel ?

 

 

BdM : Bon ! Appelons… Donnons un nom, un terme à ces Hommes, appelons ces Hommes, je ne sais pas moi, réactionnaires, révolutionnaires, on peut donner des noms. Il y a eu des Hommes dans le monde qui se sont opposés à une certaine forme d’autorité pour créer certains changements, ainsi de suite. Ça prend une certaine force intérieure, ça prend une certaine conviction, ainsi de suite. Mais si l’opposition est trop grande, éventuellement il s’effondre. 

 

Je prends le cas du terrorisme. Le terrorisme international aujourd’hui, il est très très bien organisé, très bien organisé. Mais si la société s’organise, à ce moment-là comme elle est aujourd’hui organisée, à ce moment-là sa conviction peut-être ne s’éteindra pas, mais son feu va diminuer. Rares sont les Hommes qui sont capables d’aller jusqu’à la mort dans leurs actions, il y en a mais rares sont ceux qui peuvent aller jusqu'à la mort dans leurs actions, mais sur le plan psychologique c’est la même chose. 

 

Un Homme n’a pas besoin d’être révolutionnaire dans le social pour transformer sa conscience. Un Homme doit être révolutionnaire dans sa conscience pour comprendre les influences sociales sur sa conscience, et à ce moment-là, il respecte le social parce qu’un Homme conscient doit respecter le social, c’est normal, sinon ce serait une illusion, il serait dans une illusion quelconque réformatrice.

 

Donc un Homme conscient, il s’occupe de quoi ? Il s’occupe de lui-même, il s’occupe de sa conscience, il agit envers le social avec sa conscience, donc il ne crée pas de disharmonie dans le social, mais il peut créer des chocs, et ce sont les chocs qui éveillent l’Homme à une autre conscience. Parce qu’il n’est plus à ce moment-là, dans le domaine de la philosophie, de la psychologie de sa rébellion. Il est dans le domaine de la conscience créative.

 

Et sa conscience créative passera, percera à travers la philosophie comme il percera à travers la psychologie, comme il percera à travers l’Histoire ou percera à travers la théologie, et offrira d’autres possibilités d’explication qui conviendront plus ou moins à l’Homme selon sa sensibilité, mais éventuellement, seul l’individu devra par lui-même vérifier ce qui est dit de l’extérieur parce qu’un Homme ne peut pas se permettre de croire un Homme. Un Homme peut se permettre d’écouter un Homme, mais un Homme qui croit un Homme est déjà, DÉJÀ, perdu à lui-même !

 

 

RG : Dans notre société, il y a une attitude qui se généralise de plus en plus, c’est les cas de divorce et de séparation, des gens qui par intuition ou par feeling intérieur, se sentent de moins en moins capables d’être créateurs et divorcent. Le rapport aussi chez les gens dans les écoles, où on se sent brimé par l’autorité, comme vous nous parliez tantôt, et on veut fuir tout ce qui empêche la créativité. Serait-ce à dire donc que nous approchons d’une époque où l’être humain sera en contact ?

 

 

BdM : Tout ce qui se passe dans notre société aujourd’hui qui est anti-conservateur ou anti-statu quo, tout ce qui se passe de fourmillement là, tout ceci fait partie à un niveau très bas, si vous voulez, mais essentiel, de la reformulation chez l’Homme de sa conscience psychologique, TOUT ! Il n’y a absolument rien dans notre société aujourd’hui, qui soit de fourmillement, qui ne soit pas bon à l’évolution de l’Homme. Mais sur le plan personnel, dans ou à l’intérieur du contexte de ce fourmillement, il faut que l’ego soit solide. Il faut que l’Homme soit solide, sinon il craque ! 

 

Et c’est là que je dis que l’Homme qui vit aujourd’hui dans cette société qui est en transformation rapide, doit être capable, CAPABLE, de regarder ce qui se passe, de ne jamais être affligé par ce qui se passe, et de réaliser que ça peut se passer chez lui demain, et que lorsque ça se passera chez lui demain, à cause de son observation, à cause de son observation objective, il pourra le vivre lui-même objectivement. À ce moment-là, il pourra se sortir de ce fourmillement et avoir appris quelque chose sur le plan intuitif ou sur le plan vibratoire de sa propre conscience, faisant partie de toutes les forces qui aujourd’hui travaillent sur l’Homme.

 

Si j’étais un peintre et qu’on me demandait de faire une peinture de l’Humanité, je ferais un rayon qui traverse et qui manipule une grosse pâte. L’Humanité aujourd’hui, c’est une grosse pâte et il y a des mains fortes qui la travaillent. Et les mains fortes qui la travaillent sont les forces cosmiques invisibles à l’Homme, qui passent à travers son psychisme par tous les moyens possibles et imaginables de la technologie moderne, radio, télévision… babababababa, les journaux, tout, pornographie, tout, tout ! Et dans ces forces qui travaillent, il y a des forces créatives et il y a des forces retardataires. 

 

La pornographie fait partie des forces retardataires, l’architecture fait partie des forces créatives, la technologie fait partie des forces créatives, l’utilisation de la technologie, pour des raisons de destruction, fait partie des forces retardataires, ainsi de suite, et l’Homme, il est pris entre ça. Et l’Homme, s’il veut survivre psychologiquement, puisque nous parlons de psychologie et des mystères de l’Homme, si l’Homme veut survivre psychologiquement toute cette manutention, il doit réaliser une chose : que c’est sans importance vis-à-vis de lui-même s’il est lui-même conscient de lui-même, parce que les mêmes forces qui vont passer à travers lui l’amèneront à dépasser et à aller outre les conditions de conflit qui créeraient pour lui une déchéance ou une déformation radicale de sa conscience planétaire. 

 

Donc l’Homme n’a pas… D'ailleurs le Nazaréen le disait : “pourquoi les Hommes s’inquiètent, pourquoi les Hommes ne sont pas comme les oiseaux dans le ciel”... C’est beau, lui il le dit parce qu’il le comprend, moi je le comprends, les Hommes le parlent, mais ne le comprennent pas, mais en font une philosophie spirituelle. Il se s’agit pas pour nous d’être un tas ou un groupe de moineaux, il s’agit pour l’Homme d’avoir la science intérieure qu’il y a en lui des forces qui font partie de lui-même, des forces qui cherchent à intégrer avec lui pour le projeter dans le vingt-et-unième siècle, et de créer sur la Terre une civilisation de plus en plus glorieuse, de plus en plus belle, de plus en plus harmonieuse, après que l’Homme aura vécu le reste de la déchéance de ses dettes karmiques, avant la fin du cycle.

 

Mais l’individu lui-même doit être suffisamment fort en lui-même pour ne jamais s’assujettir à la crainte générée par ce fourmillement social. JAMAIS ! Un Homme qui s’assujettit à la crainte de ce qui se passe dans le monde, il va devenir déboussolé, il va perdre de l’énergie, et c’est automatiquement un manque de foi en lui-même. Un Homme qui a moindrement foi en lui-même sait très bien qu’il y a en lui-même des forces qui l’amèneront à dépasser ou à contourner les obstacles.

 

On parle de foi. La chrétienté parle de foi. Il est temps pour l’Homme dans les années qui viennent de réellement savoir qu'est-ce que c’est de la foi, une foi réelle, c’est-à-dire une conscience réelle de lui-même et non du foi de veau ! S'il apprend ceci, à ne pas fonder sa psychologie sur le désarroi social, il pourra regarder, observer. Vous regardez les vieux, il y a des Hommes qui ont travaillé dans des basses manœuvres... (saut de mots)… Le fermier avec sa pipe, les gens simples, les gens qui ont été près de la Terre, qui ont été près d’eux-mêmes, même s’ils étaient inconscients, vous leur parlez de la guerre, vous leur parlez de ceci, vous leur parlez de cela, ils disent : “ben oui, j’en ai vu”... Ils ont ce feu. Mais nous, nous sommes arrivés à un point où notre cerveau manque d’oxygène.

 

Nous sommes pétrifiés par les nouvelles, les journalistes se glorifient ou se déchirent à nous en donner les pires, les gouvernements essaient de leur mieux de tempérer les nouvelles, donc nous sommes dans un cycle où la nouvelle est devenue l’évangile de l’Homme. La nouvelle, radiodiffusée, télévisée, le journal, c’est devenu l’évangile de l’Homme, de la masse. Et le vrai évangile, c’est devenu quoi ? C’est devenu le carnet de notes de l’Homme qui ose encore espérer à une vie nouvelle, donc c’est très très dangereux !

 

Nous sommes dans un temps où l’Homme doit réellement réapprendre à voir de par lui-même. Je préfère un Homme qui est entêté, qui a une tête dure, qui est dans une sorte d’orgueil, de fierté psychologique, et qui tient à ses positions, dans un sens, je dis bien, qu’à un Homme qui se laisse charrier à gauche et à droite par tous les vents. Parce qu’un Homme qui se laisse charrier à gauche et à droite par tous les vents, par toutes les nouvelles qui viennent, éventuellement il va être malade, il va souffrir de débilité. Tandis que celui qui est tête de mule, ou ci ou ça, éventuellement il va faire une petite colère, il va foutre tout en l’air, il va prendre son petit bateau et aller sur une île se camper pour la nuit... Relaxé ! C’est ce qu’il va faire !

 

Alors il y a deux sortes de personnages, il y a deux sortes d’Hommes. il y a l’Homme qui convient de ce qui se passe dans le monde et qui regarde, et qui observe, moi même je regarde ce qui se passe dans la politique, ça m’intéresse énormément la politique parce que c’est un mouvement de l’esprit de l’Humanité, mais de là, à vivre de l’effroi créé par les nouvelles, ce serait de l’inconscience. Ce serait être prisonnier du mystère de l’Homme, ce serait être prisonnier de ma propre psychologie, de ma propre philosophie, je serais très malheureux parce que je suis un être quand même sensible.

 

Et je regarde ceci avec un œil froid, et si j’ai besoin de savoir parce que ça chauffe réellement là ou là, dans tel pays, qu’est-ce qui se passe ? Je me parle intérieurement et je reçois des réponses et c’est tout. Si on me dit : “dans trois semaines, ça va finir”, j’attends. Si on me dit : “n’y va pas avant deux semaines”, je n’y vais pas avant deux semaines. À ce moment-là, l’Homme peut vivre à travers tout ce trafic d’idées, d’idéologies, dans le monde. 

 

Je vais vous donner un exemple. Il y des êtres sensibles… Je reviens, je vous donne la parole tout de suite... Il y a des êtres sensibles qui sont politisés, ils ne veulent pas la guerre, quel Homme veut la guerre, aucun Homme de bel esprit ne veut la guerre, il y a des Hommes qui peuvent voir que la guerre peut être nécessaire dans certaines conditions, mais aucun Homme de bel esprit ne veut la guerre. Mais aucun Homme de bel esprit aussi est suffisamment idiot pour refuser de s’armer devant l’agresseur dans les conditions de notre civilisation d’aujourd’hui ! 

 

Donc il y a aujourd’hui dans le monde deux forces, deux forces qui se contemplent en confrontation. Prenons le bloc capitaliste, le bloc communiste, il y a deux forces. Et il y a des jeunes aujourd’hui qui sont idéalistes, je les comprends, ils ne veulent pas la guerre, je les comprends, et par millions ils ne veulent pas la guerre, ni aux États-Unis, ni en Europe, ni au Canada. Mais qu’est-ce qu’ils font ? Ils jouent dans le jeu des forces qui veulent la guerre ou qui se serviraient de la guerre pour créer une soumission totale de l’Humanité et ils ne le réalisent pas. 

 

Et les politiciens, les Hommes politiques, ceux qui ont du cerveau et qui savent, et qui sont obligés de se servir de toutes sortes de stratagèmes pour faire comprendre à une population inefficacement mentale, le danger de cette manipulation psychologique, ils ont les mains liées. Je regarde notre premier ministre, Pierre Eliott Trudeau, le travail et toutes les constatations, les observations, les acheminements psychologiques en lui-même qu’il doit faire pour donner aux Américains au moins un peu de poids politique vis-à-vis ces fameux missiles X, c’est tout un tour de force, ce n’est pas facile. Nous ne sommes pas habitués à trancher en terme catégoriquement intelligent, nous pensons en terme émotivement intelligent. Ça, c’est la pensée de l’Homme, c’est ça qui le met dans la merde et c’est ça qui est à la source du mystère de l’Homme. 

 

Moi je suis un Homme conscient et je regarde les problèmes de l’Homme dans le large comme je le regarde sur le plan personnel, et si je regarde… Je vais vous donner un exemple. Je ne veux pas qu’on m’affiche comme étant militariste, mais un jour par curiosité, je demande en moi-même, je dis : “le fait atomique sur Nagasaki et Hiroshima par Truman, était-ce bon ou était-ce mauvais, est-ce que c’était bon ou c’était mauvais”... Et on me répond : “si les Américains n’avaient pas fait le geste tant opposé, ils n’auraient jamais eu la certitude que ce peuple-là qui est techniquement pacifiste, l’Amérique, pourrait le refaire encore”. Et c’est ce qui a créé la balance entre ces deux puissances pendant la période de la guerre froide. 

 

Donc si nous regardons le phénomène de la guerre, du point de vue psychologique humain, à partir de cet Homme qui est sensible, qui ne veut pas la guerre, ainsi de suite, ou en sommes-nous ? Nous en sommes, sans le réaliser, à donner aux forces qui cherchent la domination de l’Homme, de l’Esprit de l’Homme, les outils nécessaires à la conquête de la planète. Donc c’est pourquoi je dis que c’est très important pour l’Homme de ne jamais croire, de ne jamais croire ! L’Homme ne peut pas se permettre de croire. Il doit se permettre et être capable de savoir par lui-même, que son savoir soit grand comme ceci ou qu’il soit plus vaste. Du savoir c’est du savoir !

 

Ce n’est pas important qu’une personne sache que c’était pour l’Humanité un geste cosmiquement orchestré pour maintenir une balance entre un bloc et un autre bloc, ce fameux phénomène d’Hiroshima, et pour d’autres raisons. Mais c’est le fait de le savoir, même si c’est un petit peu de la part d’Intelligences qui sont totalement en dehors de la condition planétaire de l’Homme, en dehors des influences planétaires sur lui, seulement ceci, ça le relaxe dans son Esprit. Donc il n’a plus l’attention psychologique et philosophique de la guerre, de l’armement. 

 

Et je vous assure que dans les années qui viendront, où le traitement de la cause humaine, le traitement du droit de l’Homme, on se servira du droit de l’Homme pour critiquer la démocratie, pour tuer la démocratie, c’est facile ! Regardez aux États-Unis, il y a beaucoup de liberté politique, sociale, aux États-Unis sur le plan juridique du droit de l’Homme, beaucoup, et combien d’organisations se servent de cette liberté qui est encore trop grande, qui doit être très bien surveillée pour créer dans ce pays des émeutes. 

 

Mais vous allez dans d’autres pays où ce droit de l’Homme... Et quand je parle d’autres pays, je ne parle pas nécessairement de pays à forte tendance gauchiste, je parle de certains pays qui sont déjà et depuis longtemps les fleurons de la philosophie,  même de la philosophie templière, la France, déjà en France il y a un plus grand contrôle sur le droit de l’Homme qu’aux États-Unis. Donc l’Homme, dans les temps qui viennent, DANS LES TEMPS QUI VIENNENT, réalisera qu’il est obligé d’être très près de lui-même, en lui-même, s’il ne veut pas être bouleversé par ce qu’il verra à l’extérieur de lui-même. 

 

Et c’est pour ça que je dis que le mystère de l’Homme, il fait partie de son inconscience, il fait partie de l’involution, et que l’Homme arrive à un âge nouveau où il lui sera donné dans le monde, par une voie ou par une autre, il lui sera donné une science de la mécanicité mentale, astrale, vitale et physique, de ses principes intérieurs. Et ceci lui permettra éventuellement de commencer à sentir l’énergie de la connexion entre ses principes cosmiques et ses principes planétaires. Et l’Homme entrera dans une nouvelle conscience, et ce sera le premier mouvement de la sixième race-racine qui s’éteindra dans deux-mille-cinq-cents années pour donner naissance à une autre race-racine, la septième qui sera la dernière pour l’Homme.

 

Aujourd’hui, nous devons être capables de ne pas douter de nous-mêmes. Il n’y a pas un homme, il n’y a pas une femme dans cette salle qui n’a pas de l’Intelligence. Mais si vous doutez de votre Intelligence, comment voulez-vous qu’elle fructifie ? Et si vous ne savez pas parler avec d’autres personnes parce que vous êtes trop orgueilleux ou vous voulez toujours avoir la même force sur la conversation, comment voulez-vous que cette autre personne qui, peut-être, est plus faible que vous en éducation, en caractère, comment voulez-vous qu’elle s’exprime à vous et qu’elle vous fasse connaître qu’elle sait quelque chose !

 

Qu’un Homme soit seul… Moi j’ai vécu mon expérience en 69 seul. Je ne pouvais pas aller au monde, je ne pouvais pas aller aux Indes, je ne pouvais pas aller en Égypte, je ne pouvais pas aller dans des lieux ésotériques pour avoir une réponse à mon expérience. Je devais la vivre seul. Lorsque l’Homme est deux, lorsqu’il est trois, lorsqu’il est quatre, il peut se parler, et qu’il fait générer cette énergie qui vient de ces plans ultimement cosmiques et la faire descendre dans ses principes inférieurs - le mental dans ce cas-ci - il commence à réaliser qu’il n’est pas fou !

 

Mais il a la maudite habitude, l’Homme, de douter de ce qu’il sait et aussitôt que l’Homme doute de ce qu’il sait, il perd conscience dans son Intelligence un petit peu. Aussitôt que l’Homme doute de ce qu’il sait, intérieurement, pas dans l’intellect, de ce qu’il sait intérieurement : “mais oui, ben écoutez, ce que je sens, ce n’est pas solide, c'est un sol qui est un peu”... Ben oui, mais donnez-vous une chance, donnez-vous du temps pour passer de l’intuition à la science du mental. Ça prend du temps pour ajuster votre mental qui est bourré de crainte, qui est bourré d’inquiétude ! (Coupure - FIN).

 

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