mercredi 14 juin 2023

RG 22A et 22B La hiérarchie cosmique (avril 1981)

 Richard Glenn (RG) : Par les émissions du câble, près de 50% des gens ici suivent l’émission sur le câble, donc ils t’ont déjà vu par la télévision, alors je lance la question : la Hiérarchie cosmique ?

 

 

Bernard de Montréal (BdM) : Qu’est-ce que tu veux savoir ? Une question, il faut que tu me demandes une question, tu me demandes une question…

 

 

RG : Avec un point d’interrogation. Alors dans la Hiérarchie cosmique, il y a différentes entités qui se manifestent. L’être humain s’est toujours pensé le nombril du monde à tous les niveaux, il y avait plus petits et plus grands, c’est ce que nous on appelle la Hiérarchie cosmique. On se plaît dans cette illusion qu’il y a une Hiérarchie cosmique, des êtres au-dessus qui peuvent nous taper dessus, on se penche… Des êtres en dessous sur lesquels on peut taper dessus, et puis on est toujours au milieu de tout ça. Alors Bernard de Montréal, est-ce qu’il y a une Hiérarchie cosmique ?

 

 

BdM : Le mot “Hiérarchie” c’est un concept humain, c’est un concept qui est lié à la révélation, c’est un concept qui provient du fait que lorsque l’Homme reçoit de l’information sur le plan de la révélation, dans le passé, il reçoit cette information toujours par le biais d’une forme. La forme peut être un être de lumière, la forme peut être une représentation quelconque qui convient à son intelligence, qui convient à l’âge de sa culture, qui convient à la psychologie de sa culture. Et de cette forme-là, l’Homme conçoit une structure dans l’invisible qu’il a appelée avec le temps, la Hiérarchie.

 

Si vous demandez : “est-ce qu’il y a une Hiérarchie”... Je dois vous répondre qu’il y a des formes qui représentent pour nous ce que nous appelons une Hiérarchie. Mais si vous me demandez : “est-ce que l’Homme est en dehors de la Hiérarchie”... Je dois vous dire que, oui, tant qu’il n’est pas dans la Hiérarchie, c’est à dire que l’Homme est soumis à ces formes tant qu’il n’est pas lui-même en dehors de la forme, qu’il n’est pas totalement indépendant d’esprit et qu’il n’est pas totalement indépendant de la matière du plan sur lequel il évolue.


Lorsque l’Homme est indépendant d’esprit et indépendant de la matière sur le plan duquel il évolue, à ce moment-là il travaille dans l’évolution à constituer des programmes d’évolution qui, selon le Globe où il opère, devient pour ceux qui reçoivent l’information, encore un phénomène de Hiérarchie. Le mot “H
iérarchie” veut dire descente, le mot “Hiérarchie” veut dire pénétration du haut vers le bas. Tant que l’Homme se sent dans l’infériorité de sa propre essence, tout contact avec ce qu’il appelle l’intérieur de lui-même ou l’extérieur de lui-même est forcément hiérarchique.


Dès que l’Homme, de par son évolution, représente soit sur le plan matériel ou sur d’autres plans d’énergie, une constante, représente une constante absolue, dans ce sens que son esprit est totalement développé et qu’il ne se sert de son cerveau que pour remplir les fonctions de reproduction de ce qui est dans son esprit, à ce moment-là l’Homme n’est plus impliqué dans le phénomène ou la conception de la Hiérarchie mais travaille avec des énergies qui, une fois constituées en formes, peuvent devenir hiérarchiques, dans ce sens qu’elles peuvent représenter pour des êtres sur un Globe quelconque, une forme d’instruction. 

 

Autrement dit, toutes les questions qui viennent à l’esprit de l’Homme, les questions de structures, les questions de cosmologie, les questions de “comprendre l’invisible”, sont toujours relatives à la façon dont l’Homme pense. Et tant que l’Homme pense, tant que l’Homme pensera, tant que l’Homme ne sera pas dans un plan supérieur du mental, que j’appelle, comme vous le disiez, le supramental, l’Homme sera obligé de toujours calculer son rapport avec l’information qu’il reçoit comme étant un rapport hiérarchique parce qu’il sera obligé de réaliser que la connaissance qui lui vient ne fait pas partie de son Esprit, parce qu’il n’est pas dans son Esprit .

 

Tant que l’Homme fonctionne par le biais de son ego et que l’énergie de l’ego n’est pas transmutée en énergie totale, c’est-à-dire en Esprit, à ce moment-là l’Homme fonctionne en tant qu’unité à l’intérieur des mécanismes de l’ego, et c’est cette unité qui fait de lui un être particulier qui avance.

 

Mais lorsque l’Homme est dans son Esprit, il ne perçoit plus cette unité de l’ego parce qu’elle est, par le fait même, détruite. Mais il vit dans une conscience totale où la pensée ne lui sert plus et où la mémoire ne lui sert plus, et où ce qu’il est devient actif, autrement dit effectif et créatif sur un plan quelconque, selon les besoins de la circonstance. Et à ce moment-là le concept de la Hiérarchie n’est plus nécessaire à lui-même, il ne s’en sert que pour expliquer à l’Homme des relations psychologiques qui peuvent exister entre l’ego et des domaines de l’Esprit qui ne sont pas encore développées chez l’Homme.

 

Alors tout Homme qui est dans l’Esprit, dans son Esprit, est capable, et doit à un moment donné de son évolution transformer le matériel qui a servi à l’évolution de l’Homme avant lui. Et c’est par la transformation de ce matériel, que j’appelle la destruction des formes que l’Homme qui vient après et l’Homme qui a été instruit dans cette nouvelle façon de voir les choses, peut en arriver lui aussi à conquérir les limites de son ego pour transporter l’énergie de l’ego sur le plan de l’Esprit, où à ce moment-là il est en convenance totale et universelle avec ce que les Hommes appellent l’Esprit.

 

Et lorsque l’Homme est en convenance totale et universelle avec ce que l’on appelle l’Esprit, c’est-à-dire l’Intelligence, le Principe de l’Intelligence dans le cosmos, à ce moment-là il lui est facile de retransférer la nature de l’information qui, au début, était essentielle et qui, au début, devait être manifestée par des mots, de la retransférer sur un autre plan du mental pour que cette information soit reçue d’une façon télépathique, autrement dit pas le biais de la lumière au lieu d’être sue par le biais du cerveau.

 

Une des grandes fonctions du cerveau humain, c’est de décoder la lumière, et une des grandes fonctions de la lumière, c’est de détruire le cerveau, éventuellement. Et quand je dis “détruire le cerveau”, je parle dans sa fonction rationnelle, et c’est ce qui se passe dans les temps qui viennent. 

 

L’Homme a vécu pendant des siècles à la structuration de l’intelligence, où le cerveau a servi a décoder la lumière, la décodification de la lumière est devenue pour l’Homme de l’information, il a attaché à cette information une valeur émotionnelle, de sorte qu’il a développé pour son évolution les constantes nécessaires à retrouver en lui un point de référence suffisamment élevé en vibration pour qu’il puisse se constituer en être religieux ou spirituel. Mais dans l’âge qui vient, la lumière prendra la fonction de renverser tout, dans ce sens que le cerveau ne servira plus à décoder l’information, mais le cerveau servira simplement à la transmettre.

 

Et lorsque l’Homme n’aura plus le pouvoir de décoder l’information, c’est-à-dire lorsque l’Homme n’aura plus le pouvoir de penser, à ce moment-là l’Homme transmettra l’information, mais à ce moment-là, son Esprit ne sera plus impliqué dans la valeur de l’information, de sorte qu’émotivement ou astralement, il sera totalement coupé, détaché de la valeur émotive qui peut être créée dans l’être humain à cause du fait que l’Homme pense. Et à partir de ce moment-là, il sera possible à l’Homme de commencer à travailler avec l’énergie de la lumière et de constituer sur le plan matériel ou sur d’autres plans suivant son évolution, suivant son actif vibratoire, il lui sera possible d’établir de nouvelles normes pour l’évolution de l’Humanité.

 

Auparavant, depuis le début des âges, les normes de l’évolution ont été instituées pour l’Homme et non par l’Homme. Dans l’âge nouveau, les normes de l’évolution seront instituées par l’Homme et non pour l’Homme, autrement dit c’est de l’Homme que viendront les dictées de la nouvelle évolution, ce ne sera pas de ce que vous appelez la “Hiérarchie”.

 

La Hiérarchie a suffisamment servi dans le passé, dans ce sens que l’Homme, à cause de son inconscience et à cause de son émotivité, à cause de son astralité, à cause de sa nature inférieure, avait besoin d’un point extérieur à lui-même pour qu’il puisse avancer dans l’involution sans rétrograder au stage animal. Et c’est pourquoi la spiritualité et la religion étaient essentielles, et c’est pourquoi le concept de la Hiérarchie était nécessaire. Et lorsque l’Homme a eu contact par le passé avec des êtres venant d’outre-espace, ce que vous appelez des “extraterrestres”, le même phénomène s’est produit sur le plan social, c’est que ces Hommes-là qui entraient en contact avec des entités venant d’autres planètes, faisaient de ces êtres-là des “dieux”, autrement dit, mélangeaient encore la relation entre l’Homme et ce qu’il appelle la “Hiérarchie”.

 

Mais maintenant que l’Homme est arrivé à un stage d’évolution suffisamment avancé pour mettre de côté son intellect, son rationnel, son intelligence cérébrale, mettre de côté sa fonction de décodification, maintenant l’Homme est capable d’emboîter le pas vers une autre évolution où il lui sera possible une fois pour toutes, de cesser d’être ce qu’on appelle dans le langage humain, une “créature du bon Dieu”, pour devenir lui-même un créateur.

 

Tous les concepts dont se sert l’Homme pour tirer profit de la valeur psychologique de son rapport avec la vie, sont toujours fondés sur un besoin de l’Homme de reconnaître en lui ou à l’extérieur de lui-même, une force plus grande que lui-même afin de sécuriser sa petitesse et donner à sa petitesse un point d’appui suffisamment absolu pour qu’il puisse avancer dans un cosmos qui, pour lui, peut être effrayant à cause de cette dimension et souvent incompréhensible dans ses mécanismes.

 

Mais lorsque l’Homme est devenu centrique et qu’il a cessé de “décodifier”, de décoder une information qui vient de la lumière, à ce moment-là il n’a plus besoin des supports psychologiques qui lui ont servi par le passé, et à ce moment-là, il commence à détruire les formes de ces supports et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme commence à être “Homme-Esprit”. Et en devenant Homme-Esprit, il n’appartient plus naturellement à la race de l’Homme, il appartient à la race del’Homme-Esprit, et en appartenant à la race de l’Homme-Esprit, il continue à travailler sur un plan ou sur un autre pour parfaire les lois de l’évolution qui sont contenues déjà dans la nature de son Esprit.

 

Si nous divisons le cosmos, nous interprétons l’unité du cosmos en relation avec des valeurs plus ou moins spirituelles. Si nous cessons de diviser le cosmos, si nous cessons de diviser la nature de l’Intelligence, si nous cessons d’interpréter la nature de la manifestation de l’Intelligence, à ce moment-là, et ceci n’est possible que lorsque nous avons cessé de penser, à ce moment-là il nous est possible d’entreprendre tout ce qui est essentiel pour l’évolution. Mais ce qui est essentiel pour l’évolution n’est pas déterminé par l’ego ou par les désirs de l’Homme, c’est déterminé par la lumière qui entre dans l’Homme.

 

Maintenant on en vient à la question : “qu’est-ce que c’est que la lumière”... La lumière est une force et la manifestation de cette force dans le cosmos produit ce qu’on appelle l’Intelligence, la Volonté et l’Amour, qui sont des Principes Universels de l’évolution. Mais l’Homme, lui, ne peut pas concevoir ces Principes-là en tant que tels, il les conçoit toujours à l’intérieur de la décodification de l’information qui vient à son mental. De sorte que pour l’Homme, l’amour a une certaine valeur, une certaine qualité, une certaine fonction. La volonté a une certaine valeur, une certaine qualité, une certaine fonction, et il en est de même pour l’intelligence.

 

Mais la compréhension psychologique qu’il a de ces trois fonctions universelles est une compréhension totalement subjective, c’est une compréhension qui est directement liée à la nature émotive de son être et c’est une compréhension qui, automatiquement, lorsqu’elle passe par son cerveau et qu’elle est interprétée par son cerveau, devient pour lui une forme de religion ou une forme de philosophie.

 
Mais ça, c’est très dangereux pour l’Homme nouveau, parce que ça empêche l’Homme de fonctionner au niveau de son Esprit, au lieu de fonctionner au niveau de son ego, et tant que l’Homme fonctionne au niveau de son ego, il lui est essentiel d’interpréter le matériel qui lui vient des plans d’énergies supérieures qui passent dans ses plans inférieurs, pour qu’il puisse avoir une sorte d’intelligence, une sorte de volonté, une sorte d’amour. Ça fait partie de l’évolution.

 

Mais lorsque l’Homme a compris l’énigme, le mystère de l’Homme, lorsque l’Homme a compris que ce que l’Homme connaît, que ce que l’Homme comprend, n’est qu’une décodification du réel, à ce moment-là il n’a plus besoin d’interpréter l’amour, la volonté et l’intelligence, comme il l’avait fait auparavant. Et il ne se sert que de l’énergie de ces trois Principes pour fonctionner sur le plan matériel ou sur d’autres plans et devenir créateur.

 

À ce moment-là, le concept de la Hiérarchie n’a plus pour lui de raison d’être, non pas parce qu’il n’y a pas dans le cosmos des Intelligences qui travaillent avec d’autres Intelligences, mais parce que dans le cosmos tout est universel. Dans le cosmos, dans l’universel, dans le Réel, il n’y a pas de vérité, il n’y a pas de mensonge. Il y a la vérité et le mensonge pour l’Homme, parce que l’Homme interprète émotivement la relation qu’il a avec la nature de l’information qu’il reçoit, et cette information qu’il reçoit est toujours proportionnelle à la relation qui existe entre son ego assez développé et son Esprit qui commence à se manifester.

 

De sorte que l’Homme est pris dans une sorte de piège, il est piégé par le fait qu’il pense, et il est incapable d’aller plus loin que les limites de sa pensée, de sorte que n’étant pas capable d’aller plus loin que les limites de sa pensée, puisque sa pensée représente pour lui la domination même de son pouvoir sur la vie, il lui est incapable et impossible de réaliser ce qui est au-delà de lui-même, autrement dit ce qui est ou ce qui fait partie de la Hiérarchie. 

 

Et n’étant pas capable de réaliser la Hiérarchie dans son sens absolu, il la réalise d’une façon émotive, d’une façon humaine, d’une façon spirituelle, d’une façon personnelle. Il la réalise toujours de façon à se dorer la pilule, il la réalise toujours de façon à ce que le concept de la Hiérarchie lui donne quelque chose. Et par le fait même, il diminue son pouvoir de fonctionner en esprit et de manipuler l’énergie de la lumière et de ne pas être obligé de penser ou de s’imaginer qu’il doit forcément travailler avec une Hiérarchie.

 

Tous les mots, je l’ai déjà dit dans une conférence, tous les mots sont des prisons, TOUS LES MOTS SONT DES PRISONS, ils font partie de l’évolution de l’Homme, mais ils sont tous des prisons parce que tous les mots sont sujets à donner à l’Homme la qualité préférentielle de ce qui est, contre la réalité absolue de ce qui EST. L’Homme préfère toujours ce qui est à ce qui EST. Il a toujours une préférence.

 

Mais la réalité ne peut pas être préférée, la réalité s’impose, la réalité domine tout, et lorsque la réalité commence à dominer l’ego de l’Homme, cet ego doit laisser place à cette réalité et c’est pourquoi l’ego doit se changer en Esprit. Et c’est lorsque l’ego se change en Esprit, lorsque l’Homme cesse de penser, qu’il perd la mémoire, à cause de ce contact avec ce que les gens appellent laRéalité, c’est à ce moment-là que l’Homme devient un agent libre et qu’il n’a plus besoin de personne. Et quand je dis qu’il n’a plus besoin de personne, je le dis dans un sens très large, il n’a plus besoin de personne, je le dis dans un sens psychologique, je ne dis pas qu’il n’y a pas de relation entre cet Homme et d’autres Hommes, il n’a plus besoin de personne. Ceci veut dire cinq choses. 

 

Ceci veut dire que lorsque l’Homme est dans l’Esprit, c’est l’Esprit en lui qui dicte le pourquoi de son action, c’est l’Esprit en lui qui dicte la raison de son action parce qu’il y a une différence entre le pourquoi et la raison d’une action, c’est l’Esprit qui dicte en lui la dimension de son action, c’est l’Esprit qui dicte en lui le temps de son action, et c’est l’Esprit qui dicte en lui la nature de son action. 

 

De sorte que l’ego, l’Homme, n’est plus et nous pénétrons dans une nouvelle étape de l’évolution où l’Homme tel que nous le concevons, tel que nous le voyons, tel que nous l’aimons, n’est plus, et cet Homme doit être tué, et il est tué lorsque l’Esprit devient grand dans l’Homme, et que l’ego devient de plus en plus translucide. Et c’est à ce moment-là que l’Homme n’a plus besoin du concept de laHiérarchie, l’Homme n’a plus besoin de concepts parce qu’il n’est plus en dehors de la réalité. 


La raison pour laquelle les Hommes ont besoin de concepts, c’est parce qu’ils sont en dehors de la réalité, ils vivent dans le cadre d’une existence qui est fondée sur des préceptes, qui est fondée sur une façon de voir les choses par le biais de la décodification, de la fonction de décoder du cerveau, mais lorsque l’Homme ne se sert plus de cette fonction-là qui a été essentielle pour le développement de son intelligence, à ce moment-là il est libre de cette fonction. Et c’est lorsqu’il est libre de cette fonction qu’il peut prendre sur lui-même les conditions du rapport entre l’Esprit en lui et
l’Esprit Universel, et c’est à ce moment-là que l’Homme n’a plus besoin de se rapporter toujours à une Hiérarchie, mais il a simplement la capacité de fonctionner d’une façon créative.

 

Tant que l’Homme aura des “dieux”, tant que l’Homme se construira des “dieux” ou tant que l’Homme valorisera des personnages, je prends le cas extrême comme le contact entre l’Homme et les extraterrestres, tant que l’Homme valorisera des personnages et fera de ces personnages des “dieux”, l’Homme ne sera pas créateur et l’Homme sera toujours pris dans la fameuse formule de la Hiérarchie.

 

Il est impossible à l’Homme de s’imaginer qu’il peut vivre, qu’il peut fonctionner d’une façon créative sans penser, parce que c’est contraire au phénomène de la pensée, mais il est très naturel à l’Homme de vivre et de fonctionner d’une façon créative et évolutionnaire sans penser. D’ailleurs c’est la seule façon, il n’y en a pas d’autre. 

 

Mais ce n’est que lorsque l’Homme est dans cet Esprit et que cet Esprit est de plus en plus grandi pour qu’il y ait de plus en plus une diminution de la réflexion de son ego, qu’il peut facilement réaliser ce qu’est la réalité. Parce que la réalité, ce n’est pas aussi difficile à saisir que l’Homme s’imagine, mais la réalité est très difficile à être vécue lorsque l’Homme pense parce que ce sont deux mondes différents, ce sont deux mondes différents dans l’Homme, ce sont deux aspects totalement opposés de l’Homme.

 

La réalité… Dans la réalité il n’y a pas d’espace, il n’y a pas de temps. Pour l’Homme, il y a l’espace et le temps, le temps n’est pas réel, l’espace est suffisamment réel, et toute conjonction d’une expérience égoïque conditionnée par l’espace et le temps en relation avec une autre expérience qui est purement dans l’Esprit, où l’Homme est libre de l’espace et du temps, crée chez l’individu qui est encore dans l’ego ou qui a encore la réflexion de l’ego, ou qui a encore la faculté de penser, un trouble psychique terrible qui peut l’amener facilement à la folie, alors c’est très normal.

 

Alors nous essayons de faire comprendre à l’Homme que toutes les dimensions de la réalité sont sujettes à l’expérience de son Esprit, selon que lui puisse être de plus en plus dans son Esprit au lieu d’être de plus en plus dans son ego. Et dans le cadre de son évolution, dans le cadre de son plan de vie, il y a des Hommes sur la Terre qui sont présentement en évolution vers leur Esprit. Et ces Hommes dans cette expérience passent des périodes pénibles, difficiles, mais il leur est donné aussi la force parce que l’Esprit c’est très fort, il leur est donné la force de subir le choc de la confrontation entre la nature de l’Esprit et la nature de l’ego. Parce que la nature de l’ego c’est une nature qui est purement animale, qui est purement restreinte à la façon dont nous voyons la matière ou à la façon dont nous interprétons le monde invisible.

 

Tandis que la nature de l’Esprit est une nature totalement froide, totalement sans émotion, totalement chaleureuse, totalement illuminée dans ce sens qu’elle est elle-même vaste et infinie, dans laquelle il n’y a aucune ombre. Et lorsque ces deux mondes pénètrent dans l’Homme ou se rencontrent dans l’Homme, il y a effectivement un chambranlement, une période pénible.

 

Alors l’Homme doit un jour, seulement lorsqu’il est prêt, lorsque l’Esprit en lui se développe, doit un jour avoir la suffisance, la capacité de tuer toutes les statues qui constituent pour lui des formes représentatives de ce qu’il conçoit comme la réalité ; que l’Homme se conçoit des alliances hiérarchiques avec le monde astral qu’il peut explorer, avec les plans spirituels qu’il peut connaître dans son expérience égoïque spiritualisante, ça c’est normal. Mais lorsque l’Homme entre dans les vastes terrains inconnus de la conscience universelle, l’Homme aura besoin d’une forme, il aura besoin d’une Hiérarchie, et s’il va dans l’astral, la situation sera encore plus pressante parce que dans l’astral, l’Homme peut très facilement rencontrer ce qu’il appelle des maîtres ou des entités qui veillent à son évolution mais l’Homme ne réalise pas que ces entités aussi sont aussi prisonnières que lui des formes de la Hiérarchie.

 

De sorte que l’Homme, éventuellement, au cours des âges qui viendront, sera essentiellement la partie renversée du monde des esprits, de sorte que le monde des esprits n’aura plus sur l’Homme d’emprise, parce qu’il n’y a pas de différence entre l’ego désincarné et l’ego matérialisé, l’ego dans la matière.

 

L’ego qui est désincarné souffre du temps, l’ego dans la matière souffre de l’espace, les deux sont sujets à l’exploitation de la forme, autant dans le monde des esprits que sur le plan matériel. Et éventuellement tous les ego devront s’incarner dans la matière et l’amener à un niveau de vibration suffisamment puissante pour que l’Esprit de l’Homme domine sur la matière et que le monde des esprits se vide, et que s’incarnent, sur tous les Globes de l’universel, des ego suffisamment avancés pour pouvoir transmuter leur énergie en Esprit, afin que se spiritualisent d’une façon universelle les Humanités en évolution et qu’il y ait un trait d’union totale entre la lumière et l’Homme. 

 

Et à ce moment-là, la Hiérarchie ne sera plus pour l’Homme un point de référence sur l’échelle de l’évolution, mais deviendra simplement une ancienne mémoire dont il avait vécu la nécessité parce qu’il pensait. Et à partir de ce moment-là, l’Homme travaillera avec la lumière, et les Humanités dans le cosmos serviront le Plan Original des Alephs qui était la construction parfaite de corps matériels, afin que la lumière soit reçue dans des vases parfaits.

 

Lorsque l’Homme entend dans sa tête des paroles, lorsqu’il reçoit de l’information, il lui est difficile de s’imaginer qu’il peut recevoir de l’information sans qu’il y ait derrière cette information un personnage. Il n’y a pas de personnage derrière l’information que l’Homme reçoit dans sa tête, mais l’Homme ajoute à cette expérience un personnage ou ajoute un nom, afin de pouvoir s’identifier avec la valeur de cette information.

 

Mais lorsque l’Homme sera arrivé à la maturité de son Esprit, il n’aura plus besoin de forme derrière l’information, ni de nom rattaché à l’information, il réalisera simplement que l’information lorsqu’elle est véhiculée en mots, l’est parce qu’il a un cerveau. Mais s’il était détaché de son cerveau, il ne recevrait pas d’information dans l’intérieur ou à l’intérieur d’un cadre verbalisé, il serait simplement dans l’énergie de la lumière, et à ce moment-là, la capsule de la Hiérarchie serait pour lui totalement inessentielle puisqu’il ferait partie lui-même de la lumière.

 

Mais l’Homme a beaucoup de choses à apprendre et l’Homme a beaucoup de choses à réapprendre et l’Homme a beaucoup de choses, de formes à mettre par terre avant de pouvoir commencer à transmuter son ego en Esprit. Mais l’Homme est faible, il est fragile et son Esprit est fragile. Et la fragilité de son Esprit crée en lui la crainte lorsqu’il fait face à des dimensions ou à des conditions de réalité qui ne sont pas suffisamment rapprochées de son émotivité, pour lui donner la sécurité psychologique dont il a besoin pour parfaire sur le plan matériel son existence.

 

C’est pourquoi l’Homme doit mourir à un certain niveau de réalité afin d’appartenir ou d’avancer vers un autre. Et s’il s’y refuse, il doit retourner au monde des esprits, quitte plus tard à revenir dans une autre civilisation où il y aura des cadres suffisamment avancés pour bien l’instruire, et ne plus alimenter son ego de formes qui ne servaient qu’à constituer chez lui une prison pour le bénéfice de l’involution.

 

 

RG : L’Homme est sûrement prisonnier de formes intellectuelles ou spirituelles ou autres, mais au-delà des formes intellectuelles ou spirituelles, il est toutefois prisonnier et du temps et de l’espace. Et il sait qu’il existe des entités qui sont libres du temps ou de l’espace, ou à la fois du temps et de l’espace, et ces entités étant plus libres que l’Homme sont plus évoluées que l’Homme, et sont donc sur le plan hiérarchique, si on veut, plus pures que l’Homme.

 


BdM : Tant qu’on pense “H
iérarchie”, on pense qualité, on pense degré, on pense puissance.

 

 

RG : On pense liberté ?

 

 

BdM : Lorsque l’Homme est dans l’Esprit, il est libre. La liberté ne se mesure pas à la nature de ce que l’on croit, la liberté est un état d’esprit, la liberté fait partie de l’Esprit, la liberté fait partie du mouvement de l’Esprit dans le temps. La liberté n’est conditionnée par rien puisque l’Esprit est libre lorsqu’il a suffisamment été ajusté dans la conscience de l’Homme. 

 

Nous voyons toujours les choses par comparaison, lorsque l’Homme est libre il est libre, il n’y a plus en lui de comparaison avec d’autres êtres qui sont libres, autrement dit, je vous donne un exemple. Prenons sur le plan matériel, vous avez des Hommes sur le plan matériel, tous les Hommes ont accès à l’oxygène, tous les Hommes sont libres de vivre, il y en a qui prennent plus d’oxygène que d’autres. Mais ceux qui prennent plus d’oxygène que d’autres ou ceux qui prennent moins d’oxygène que d’autres, ont le même sentiment de liberté.

 

Il en est de même au niveau de l’Esprit. Qu’un Homme puisse par son Esprit évoquer une plus vaste quantité d’énergie, travailler plus facilement avec la lumière, ne réduit pas ou n’agrandit pas son pouvoir de liberté, puisque le pouvoir de liberté est un pouvoir absolu ; à l’intérieur de l’absolutisme de la liberté, il y a des variations d’exécution d’un plan universel, mais la variation de l’exécution du plan universel est toujours conditionné par le désir personnel de l’individu, c’est-à-dire par le désir personnel de l’Esprit, c’est-à-dire par la rencontre précise et directe entre l’Esprit et l’âme parce que c’est toujours l’âme qui dicte à l’Esprit de l’Homme ce que doit faire l’Esprit. 

 

Alors la condition de l’Esprit de l’Homme, lorsque nous parlons de liberté dans le cosmos nous parlons de liberté au niveau de l’Esprit de l’Homme, nous ne parlons jamais de liberté au niveau de l’âme, l’âme n’a pas besoin de liberté, puisque l’âme est divine, puisque l’âme est universelle. La liberté est une condition d’évolution, l’âme n’est soumise à aucune condition d’évolution, l’âme n’est pas soumise à des conditions d’évolution. Les conditions d’évolution qui sont vécues par l’âme sont toujours faites sur des plans inférieurs par le biais de l’ego ou par le biais de l’Esprit qui s’est transmuté, qui est sorti de l’ego.

 

Si nous parlons de liberté de l’Esprit, liberté de l’Esprit chez l’Homme, si nous disons que l’Homme en Esprit est un agent libre, nous disons que les corps inférieurs de l’Homme, le corps matériel, le corps émotionnel, le corps vital, le corps mental sont des corps qui sont sujets à la volonté de l’Homme, c’est-à-dire que l’Homme a le pouvoir volontaire à cause de son Esprit qui est en harmonie vibratoire avec l’âme, de transmuter ces corps-là sur le plan qu’il veut pour le travail qu’il a à faire. 

 

Alors il a l’entière liberté de fonctionner d’une façon créative dans le cosmos, mais l’âme elle, dont il est imbu, qui est la source et l’origine de son pouvoir, de sa puissance, est totalement dans la lumière. L’Homme, l’Esprit de l’Homme doit évoluer sur des plans à l’extérieur de la lumière mais il est quand même dans la lumière, et c’est lorsqu’il est en relation vibratoire avec l’âme qu’il fait l’expérience de la liberté, de la grande liberté, où l’ego par ses réflexions ne diminue pas le rapport précis entre l’Esprit et l’âme, c’est ça la liberté. 

 

La liberté, c’est une question de rapport entre l’énergie de l’âme et l’énergie de l’Esprit pour que l’Homme-Esprit puisse sur un plan quelconque effectuer des travaux qui consistent éventuellement à élever le règne minéral, végétal, animal et humain sur les planètes où il s’exécute.

 

Si l’Esprit de L’Homme, dans ses déplacements dans le temps, rencontre d’autres Esprits, sa rencontre avec ces autres Esprits est une rencontre totalement universelle puisqu’il n’a plus de forme, il n’a plus de hiérarchie, bien que tel Esprit puisse voyager dans le temps à une rapidité beaucoup plus grande qu’un autre Esprit. Ce n’est pas parce que vous pouvez manger deux steaks dans une minute et que moi j’en mange seulement un, que vous êtes plus libres que moi ou vice versa. Mais vous avez une capacité d’absorber une quantité d’énergie à un rythme plus rapide, vous avez meilleur estomac.

 

 

RG : Au niveau des capacités justement, on parle de Hiérarchie, il y en a qui ont plus de capacités que d’autres ?

 

 

BdM : Que nous disions que dans le cosmos, il y a des esprits, de l’esprit, des entités totalement libres, qui ont de plus grandes facultés créatives que d’autres, oui, pour des raisons que nous ne connaissons pas encore. Il y a des raisons, une entité peut avoir une capacité créative plus vaste qu’une autre parce que déjà elle est beaucoup plus parfaite qu’une autre. Mais sa perfection et le monde dans lequel elle évolue étant déjà un monde parfait, il n’y a aucune division qui peut exister entre cette entité et une autre entité, de sorte que pour ces entités la Hiérarchie n’existe pas, il y a simplement le pouvoir d’exécution, le pouvoir exécutif qui existe. 

 

Mais le pouvoir exécutif, c’est un pouvoir qui tranche des questions dans l’instantané de la volition interne du monde des esprits, et non en relation avec des réflexions d’ordre majeur ou mineur qui puissent déterminer chez un être ou chez un autre être une relation d’infériorité ou de supériorité. La supériorité n’existe pas dans ces mondes, ou l’infériorité, il y a l’universalité, bien que les capacités créatives soient différentes.

 

C’est pour ça que je dis, que dans le concept de la Hiérarchie il y a une dimension de ce concept qui est calqué sur la qualité que donne l’Homme à différents niveaux d’intelligence, mais cette qualité que donne l’Homme à ces différentes intelligences est toujours une qualité qui est fondée sur son émotionnel. Si l’Homme n’était pas dans l’émotionnel, si l'Homme n’avait pas la réflexion de l’ego et qu’il entrait dans son Esprit en relation avec un Esprit qui est dans la lumière, cette question de Hiérarchie n’existerait pas, il y aurait simplement un rapport d’énergie entre ces deux êtres.

 

C’est pour cela que le point, le point et la nuance délicate que je veux faire, c’est que, dès que nous pensons plus grand, plus bas, plus haut, plus bas, nous interprétons l’universel selon un mode d’interprétation qui fait partie de la psychologie de l’Homme. Et ça, c’est dangereux parce que ça force l’Homme tant qu’il pense à se croire petit, ça force l’Homme tant qu’il pense à se croire plus ou moins spirituel, plus ou moins prêt, plus ou moins ci, plus ou moins ça. Et ce n’est jamais l’Homme qui sait et qui connaît jusqu’à quel point il est prêt ou il n’est pas prêt, mais l’âme elle, le sait.

 

C’est pour ça que l’âme, lorsque vient le temps pour qu’il y ait une liaison étroite entre l’âme et la lumière, l’Homme qui est pris sur le plan humain dans cette expérience, subit le choc de l’expérience sans avoir demandé de questions à personne, pourquoi ? Parce que déjà l’âme est prête, alors ce n’est plus une question de Hiérarchie. 

 

Je n’ai rien contre le mot “Hiérarchie”, je n’ai rien d’ailleurs contre aucun mot mais j’ai à qualifier tous les mots, dans ce sens que je dois expliquer les mots toujours en relation avec une autre dimension de la réalité, contre laquelle les mots peuvent facilement diminuer la stature universelle de l’Homme. C’est la stature universelle de l’Homme que j’essaie de faire reconnaître à l’Homme.

 

La Hiérarchie… Si les gens croient à la Hiérarchie, ça fait partie de leur expérience, ça fait partie de leurs croyances, ça fait partie de leur intuition, ça fait partie de leur expérience spirituelle. Moi la Hiérarchie, personnellement, sur le plan humain, sur le plan universel, elle existe dans la mesure où elle n’entrave pas le développement de mon Esprit. Alors si le mot “Hiérarchie” entrave le développement de mon Esprit, le mot “Hiérarchie” n’est pas bon pour mon Esprit, mais si mon Esprit est développé par l’énergie, et qu’ensuite je reconçois ou que je regarde d’une autre façon le motHiérarchie” tel que vous l’employez, je le verrai d’une autre façon, mais je le verrai d’une façon qui ne retarde pas l’évolution de l’Homme.

 

Je n’ai rien contre les mots, du moment que les mots ne retardent pas l’évolution de l’Homme, et je sais très bien que les mots retardent l’évolution de l’Homme. Et c’est ça qui m’a amené au cours de mon expérience publique à toujours détruire des formes pour amener l’ego à cesser de se réfléchir dans un miroitement qui l’empêche de saisir au moins un peu, la vaste étendue de la réalité qui force dans l’ego, une fois s’étant imprégnée dans l’ego, force un craquement, le brise, le fracture, lui crée même une souffrance, pourquoi ? Parce qu’il n’a plus le support des formes. 


Ce n’est pas le mot “H
iérarchie” qui est déplaisant ou plaisant, c’est l’attitude de l’Homme envers le mot, ce n’est pas le mot “Dieu” qui est plaisant ou déplaisant, c’est l’attitude de l’Homme envers le mot, ce n’est pas le mot “Sugmad” qui est déplaisant, c’est l’attitude de l’Homme envers le mot, ce n’est pas le mot qui est déplaisant, c'est l'attitude de l'Homme envers le mot.


Et c’est justement à la confrontation de cette attitude avec l’absence totale d’attitude, qui fait partie de mon expérience, que se situe le combat entre l’Homme et l’Esprit de l’Homme. Et le combat entre l’Homme et l’Esprit de l’Homme se manifeste sur le plan humain dans le combat de la forme contre l’informe. L’Homme doit comprendre lorsqu’il se sert d’un mot, ce que veut dire le mot. Il doit le comprendre non pas par son ego ou par son intellect, mais il doit le comprendre à l’intérieur d’une dimension totalement neutre, une dimension totalement vibratoire, qui lui donne la résonance nécessaire, pour qu’il puisse se servir de ce mot vers l’extérieur. Parce que l’Homme qui est dans son Esprit n’a plus besoin de penser à ce qu’il dit, il n’a plus besoin des mots pour corriger la façon dont il voit les choses.

 

Mais s’il parle à l’Homme, il doit parler à l’Homme d’une façon précise, exacte, et totalement sous le regard de l’Esprit et non sous le regard de l’ego. Sans ça, comment voulez-vous que l’Homme avance et que l’Homme en arrive un jour à pouvoir détruire les statues de marbre qui s’enlignent à l’infinité sur le parcours de l’existence humaine ! C’est ça que nous essayons de faire comprendre. 

 

Il y a des gens qui me demandent : “est-ce que vous croyez en Dieu”... Une dame m’a demandé un jour si je croyais à Dieu, alors pour respecter sa question et pour respecter mon état, je lui ai dit : “je vais répondre pour vous”, alors elle m’a rebuté, elle m'a dit : “non, non, ne répondez pas pour moi, répondez-moi”... J’ai dit : “non, je dois répondre pour vous”, et elle m’a rebuté encore, j’ai dit : “je dois répondre pour vous”. Et j’ai dit : “pour vous, je crois en Dieu”. Elle a été contente, elle relaxait. Mais pour moi, cette question n’existe pas, je n’ai rien à faire avec cette question !

 

Alors, c’est à la conjonction de l’Esprit dans l’Homme et à la conjonction de l’Homme que se situe le combat de la forme contre l’informe, et l’informe c’est la réalité. Et c’est ça qui est pénible dans le monde où nous vivons aujourd’hui parce qu’il y a tellement de formes, parce que, que l’on dirige son regard dans toutes les directions, il y a une forme, et les formes ont une valeur, elles font quelque chose, et elles sont bonnes ou elles sont mauvaises. Mais à un certain moment, l’Homme doit être capable de commencer à vivre dans son Esprit et à ce moment-là, à voir la polarité de la forme, et à la comprendre, à comprendre pourquoi la forme, pourquoi il reçoit dans sa tête telle information. Si on vous dit dans votre tête telle information, il ne s’agit pas pour vous de tomber à plat ventre et d’absorber cette information-là d’une façon absolue.

 

Vous devez apprendre à être dans votre Esprit, pour pouvoir très bien saisir la nature de cette information et en voir les limitations de la forme, sans ça vous serez prisonniers de l’information que vous recevez, et vous deviendrez automatiquement un être soumis à une forme quelconque de révélation et ça c’est très mauvais. C’est dangereux la révélation pour l’Homme.

 
C’est dangereux la révélation pour l’Homme parce que la révélation instruit l’Homme de quelque chose dont il ne connaît pas les dimensions et dont il ne connaît pas les réponses, et dont il ne connaît pas les raisons, et dont il ne connaît pas le pourquoi, et dont il ne connaît pas l’infinitude, dont il ne connaît pas les conditions, les conséquences, toutes, toutes, toutes sortes de choses. Alors, qu’est-ce qu’elle fait la révélation chez l’Homme ? Elle fait de lui un petit toutou qui a peur des temps qui viennent !

 

 

RG : Ce sera le sujet...

 

 

BdM : De la semaine prochaine, oui je sais… (rires du public).

 

 

RG : Du mois prochain… Je ne sais pas si j’ai bien compris l’explication de Bernard en relation avec la Hiérarchie, je vais essayer de la verbaliser à ma façon. L’animal n’est pas inférieur à l’Homme, l’Homme n’est pas supérieur à l’animal, parce que même si l’abeille qu’on a toujours cru inférieure à l’Homme parce qu’elle est animal, l’Homme n’est toujours pas abeille et Homme en même temps. Et de la même façon que l’être extraterrestre n’est pas supérieur à l’Homme, parce que l’extraterrestre n’est pas à la fois humain et extraterrestre en même temps, et que chacun a une place et qu’à ce niveau-là tout se fait sur un plan d’absolu, un plan et non une Hiérarchie, est-ce que c’est ça ?

 

 

BdM : C’est mieux ça ! (rires du public). Le concept de supériorité ou d’infériorité, c’est un concept qui provient de la dualité de notre Esprit. Et tant que nous vivons à l’intérieur d’une dualité nous avons toujours à comparer. Mais dans l’universel, dans la réalité, il n’y a pas de comparaison, comparer quoi ? Tout fait partie d’un tout.

 

 

RG : On aimerait se comparer à quelque chose qui a plus de pouvoir.

 

 

BdM : Nous voulons nous comparer parce que nous n’avons pas suffisamment saisi l’infinité de notre propre puissance, nous voulons nous comparer parce que nous ne sommes pas encore dans la réalité, nous voulons nous comparer parce que nous pensons, l’animal ne se compare pas, la plante ne se compare pas, le minéral ne se compare pas. L’Homme se compare et un jour l’Homme ne se comparera plus.

 

Mais l’Homme se compare parce qu’il a développé une faculté qui lui est essentielle pour qu’il devienne un agent créatif, créateur, mais à un certain moment cette faculté doit aller plus loin que ses limites. Lorsque l’Homme rêve il ne se compare pas, c’est lorsqu’il est dans la matière qu’il se compare et c’est une très mauvaise habitude. Et d’ailleurs c’est très dangereux la comparaison parce que ça crée chez l’Homme un complexe d’infériorité. Mais pour que l’Homme ne se compare pas, il faut qu’il soit dans son Esprit, et à ce moment-là il ne peut pas se comparer, il ne peut pas penser.

 

 

RG : Sur le plan de l’éducation…

 

 

BdM : Sur le plan de l’éducation ?

 

 

RG : Comment arriver à développer chez l’Homme, d’enfant jusqu’à l’adulte, cette notion de l’Esprit qui est en lui, qui est essentielle, et ce ne sont pas les formes ?

 

 

BdM : Vous savez, l’éducation c’est une chose qui doit être totalement refaite, c’est une chose qui doit être totalement revécue, pas repensée, malheur à celui qui repense l’éducation ! L’éducation doit être revécue au niveau de l’Homme, de la sensibilité, de l’intuition de l’Homme. Et l’éducation sera revécue lorsque l’Homme lui-même aura commencé à comprendre un peu ce qui est essentiel en lui-même, et qu’il aura le cran, le courage, la capacité, la force interne de faire valoir ce qui est essentiel en lui-même, contre toutes les formes qui cherchent à diminuer la capacité créative de cette essentialité.

 

L’éducation c’est une initiation mineure, et l’Homme ne peut jamais être éduqué dans l’évolution de son Esprit que lorsqu’il est en contact avec des êtres qui peuvent l’éduquer dans l’évolution de son Esprit. Ce n’est pas un ego qui peut donner à l’Homme une éducation, il peut donner à l’Homme une forme d’éducation, ce que nous vivons aujourd’hui, ce que nous avons toujours vécu.

 

Mais éduquer l’Homme veut dire deux choses, veut dire primo, lui faire comprendre ce qu’il est. Et secundo, lui faire comprendre et savoir ce qu’il sera. Et à l’intérieur de ces deux aspects de l’éducation, se développent chez l’Homme les capacités créatives directement liées à son tempérament, à sa culture, à ses facultés naturelles, l’étude, les ci, les ça. Mais les deux principes de base de l’éducation devraient être de faire comprendre à l’Homme ce qu’il est et lui faire comprendre plus tard ce qu’il deviendra. Et à l’intérieur de cette formule consciente de l’évolution psychologique de l’individu, tout le reste se développera. Mais avant que l’éducation devienne sur la planète Terre une façon réelle de faire passer l’ego, du plan de l’ego au plan de l’Esprit, il y aura beaucoup d’eau dans la Babylone.

 

L’éducation ne peut pas se faire par le truchement de la forme, l’éducation doit se faire par le truchement de l’Esprit dans l’ego, selon qu’il est plus ou moins développé. Mais les ego sont tellement fragiles parce qu’ils sont tellement imbus de la forme, qu’aussitôt qu’ils sont en comparaison ou qu’ils sont dans un rapport quelconque avec un autre ego aussi imbu de la forme, celui qui est le plus fort criera le plus fort.

 

Alors l’éducation va dans cette direction, ensuite vous avez un autre changement, ensuite vous avez un autre changement. Il n’y a pas d’éducation réelle sur le Globe terrestre, il y en aura dans la nouvelle évolution, et les efforts qui ont été faits par certains individus extrêmement isolés dans le domaine de l’éducation, sont des efforts qui sont demeurés totalement clos au public ; des efforts qui sont demeurés totalement inconnus de l’œil vigilant de ceux qui s’occupent de l’éducation des masses.

 

Qui connaît Rudolf Steiner ? Très peu ! Combien de professeurs connaissent Rudolf Steiner, très peu, probablement un des plus grands éducateurs du vingtième siècle, mais d’où puisait-il l’intelligence éducative, il la puisait en lui-même, il ne la puisait pas dans les formes qui se multiplient à un rythme effarant dans la société technocratique d’aujourd’hui. 

 

Parler d’éducation aujourd’hui, c’est comme parler d’une épidémie. Et ceux qui sont dans l’éducation et qui ont de la sensibilité et qui souffrent des limites de l’éducation, j’ai pour eux beaucoup de sympathie. Mais l’Homme, là où il y a éducation, doit sortir un produit et ce produit c’est l’individu. Une éducation qui ne donne pas à l’Homme la possibilité de réaliser son individualité n’est pas une éducation, c’est une déformation !

 

Éduquer veut dire : “faire reconnaître en soi-même ce que nous sommes et faire voir en soi-même ce que nous devons devenir”. Alors réaliser en soi-même ce que nous sommes fait partie de la réalité de l’expérience individuelle qui, éventuellement, s’adapte aux conditions culturelles pour que l’Homme puisse créativement manifester dans un devenir quelconque sa réalité psychologique caractérielle, étant prémentale. Là, à ce moment-là, vous avez un individu qui travaille dans une société qui se fonde dans une société sans être moulé à la société. 

 

L’Homme doit se fondre à la société, couler avec elle, mais ne pas être moulé par la société, et l’éducation moule. Elle ne doit pas mouler, l’éducation ! Elle doit définir les contours supérieurs de la personnalité, elle doit inscrire dans l’individu le respect total de ce qu’il est, et le respect total de ce que l’autre ou les autres sont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bernard de Montréal - Richard Glenn

 

LA HIÉRARCHIE COSMIQUE 22B

 

 

 

BdM : (Enregistrement en cours) (…) Dans ce sens que l’âme, l’ego et la personnalité doivent retourner éventuellement à un rapport totalement intégral, pour que l’individu dans la société soit heureux et par ricochet, que la société soit heureuse. Le problème de l’éducation, le phénomène de l’éducation, le mystère de l’éducation, parce que l’éducation c’est un mystère, tout ce qui touche l’Homme est un mystère. 

 

L’Homme est un mystère à lui-même, de sorte que pour faire reconnaître, pour faire connaitre, pour faire comprendre à l’Homme le mystère de lui-même, il faut connaître soi-même le mystère de l’Homme, de sorte que l’éducation est un mystère parce que ceux qui essaient avec de grands efforts sincères, à donner à l’Homme quelque chose, ne peuvent lui donner ce quelque chose puisqu’eux-mêmes n’ont pas compris le mystère de l’Homme ! 

 

L’éducation de l’Homme, c’est une initiation mineure et l’Homme est sur un Globe quelconque toujours un être en initiation, c’est-à-dire un être qui doit passer par une phase, par une transition qui l’amène éventuellement à la reconstruction et à l’intégration totale de toutes les parties qui font de lui un être humain, c’est-à-dire l’âme, l’ego et la personnalité. Alors parler d’éducation dans un public large ou parler d’éducation dans un programme dont l’envergure, à la mesure dont je la vois, est totalement impossible à la fin du vingtième siècle, est plutôt un effort pour faire réaliser à l’Homme la grandeur de l’éducation, plutôt que de lui donner un espoir qu’il y aura demain de l’éducation sur la Terre. 

 

Après le cycle, après les changements de l’Homme, après la reconstruction de l’Homme, après la réintégration de l’Homme, après l’ouverture dans l’Homme de l’énergie de l’Esprit, il y aura de l’éducation et il y aura sur le Globe, dans différents pays, des êtres pour donner à l’Homme l’éducation. Mais ces temps ne sont pas arrivés, de sorte qu’aujourd’hui l’éducation est devenue un problème, est devenue pour beaucoup une fuite, pour beaucoup une grande peine intérieure, malgré tous les efforts sincères de ceux qui travaillent à l’éducation. 

 

Comment voulez-vous éduquer un Homme si vous ne savez pas comment fonctionne l’Homme ! Comment voulez-vous donner à l’Homme une liberté qui est fondée sur le rapatriement de ses pouvoirs internes, sur la reconstitution de son âme et de son ego, et de sa personnalité, si vous ne savez même pas que ces choses existent, ou quels sont les rapports ou les mécanismes qui permettent la reconstruction et l’intégration de ces principes en lui, puisque pour réintégrer l’Homme dans sa totalité, il faut faire disparaître à l’insu de son ego, à l’insu de son intellect, les formes qui ont constitué la fondation même de leur structure ! L’Homme doit revenir à l’Homme, et lorsque l’Homme reviendra à l’Homme, l’Homme créera une société neuve. 

 

Mais tant que l’Homme ne sera pas revenu à lui-même, il ne pourra jamais créer une société neuve parce que la société est faite d’éléments composants tellement variés, tellement vastes, dont les formes sont tellement puissantes que, l’Homme, qui ne connaît pas la loi de la forme, la puissance de la forme, l’astralité de la forme et le pouvoir de la forme de se renchérir et de se renchérir et de se renchérir au-delà de ce que l’Homme peut s’imaginer, il ne pourra jamais reconquérir son état d’âme, son état d’esprit et lier sa personnalité à son ego, pour vivre une vie qui est réelle, plutôt qu’une vie qui est le résultat d’un conditionnement social dont la machination est absolument extraordinaire, mais toujours sans mauvaise intention. 

 

Le plus grand danger de l’Homme, c’est que l’Homme convoite, conçoit, crée et procrée sur le plan matériel des formes sans mauvaise intention parce que l’Homme n’est pas mauvais en soi. L’Homme fonctionne toujours avec un idéal quelconque, je parle de l’Homme en général, mais l’Homme est tellement ignorant des lois de son propre système, est tellement ignorant des lois de la forme, qu’il finit par créer un monstre, et l’Homme moderne a créé un monstre. Et l’Homme, l’individu qui ne s’est pas encore retrouvé dans son individualité est effrayé par le monstre parce qu’il ne sait pas comment le détruire, et il essaie souvent de le détruire et le monstre le détruit. On ne détruit pas le monstre. On se retrouve soi-même, et lorsque l’Homme s’est retrouvé lui-même, le monstre n’a plus sur lui aucune emprise. C’est ça l’éducation. 

 

Lorsque les Hommes seront éduqués, ils ne souffriront plus du monstre social et ils ne pourront plus créer de monstre ! De sorte qu’avec le temps, le monstre deviendra de plus en plus faible et les Hommes de plus en plus forts. On ne peut pas constituer en soi-même ce que l’on est, ce que l’on sait, sans au préalable avoir vécu ce qui nous a construit et détruit ce qui nous a construit ! 

 

Et c’est là que se situe le plus grand problème de l’Homme, on dit souvent : “tout le monde veut aller au ciel, mais personne ne veut mourir”. Tout le monde veut être conscient, mais personne ne veut souffrir. Et lorsque l’ego devient Esprit, lorsque l’Homme s’individualise, lorsque l’Homme sort de la forme, lorsque l’Homme devient Homme, lorsque l’Homme devient conscient, lorsque l’Homme devient ce qu’il est, il doit, automatiquement, à un certain moment de son évolution, subir le choc de l’Esprit contre l’ego, de l’informe contre la forme.

 

Et c’est ça qui le rend libre, et c’est ça son éducation, qu’elle soit occulte ou qu’elle soit sociale, c’est le même principe, il ne faut pas se dorer la pilule, il ne faut pas s’imaginer que l’Homme deviendra Homme en mangeant de plus en plus de ces petites pilules qu’on appelle les plaisirs de la vie. Remarquez que je n’ai rien contre les plaisirs de la vie, moi-même j’aime avoir du plaisir dans la vie, mais il y a une façon de vivre les plaisirs de la vie et de manger les plaisirs de la vie pour vivre. On peut se rendre malade des plaisirs de la vie.

 

Je suis allé aujourd’hui dans un shopping center, et ce que j’ai constaté, c’était des “mouches” qui achetaient et qui achetaient. Pourquoi ? Pour remplir un vide ! Et on parle d’inflation et on dit que les gens n’ont plus d’argent ! Et les gens ont beaucoup d’argent, ils achètent et ils achètent et ils achètent, ils achètent, ils achètent. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de centricité. Ce n’est plus au niveau de l’Esprit qu’ils fonctionnent, c’est au niveau de l’ego astralisé, astralisant, et ça continue. Et qui est-ce qui se fait de l’argent ? Ce sont les banques. Et qui est-ce qui paie ? C’est l’individu qui n’est pas individualisé. Qui se plaint ? C’est l’individu qui n’est pas individualisé. Qui fait la grève ? C’est l’individu qui n’est pas individualisé. Qui est-ce qui est content ? C’est la Banque ! 

 

Je n’ai rien contre la Banque, heureusement qu’il y a des banques, cela fait partie de la grande intelligence de l’Homme, de la grande intuition de l’Homme, mais les Hommes sont mal éduqués, ne sont pas éduqués, les Hommes ne sont pas éduqués, il n’y a pas d’éducation sur le Globe terrestre, il y a de la déformation constante, il y a une imposition constante de valeurs qui proviennent des efforts sincères d’autres ego. 

 

J’ai déjà expliqué le fameux cas du Dr Spok aux États Unis qui s’est trompé après trente ans. On ne peut pas se tromper ! Et il y a seulement une façon pour l’Homme de ne pas se tromper, c’est de fonctionner dans son Esprit. S’il ne fonctionne pas dans son Esprit, s’il fonctionne dans son ego, effectivement, il va se tromper. C’est un vaste problème l’éducation.

 

 

(RG) : Bernard, on va faire une pause maintenant d’environ 15 à 20 minutes. Après, si vous avez des questions par écrit, vous les apporterez ici en avant du Globe terrestre, et on aura jusqu’à 11h comme ça avec Bernard. Donc on se retrouve dans 15 à 20 minutes environ. 

 

Beaucoup de questions ici en avant, alors comme je le dis toujours, il y a beaucoup de questions qui sont répétées de rencontre en rencontre, alors je commence toujours par les questions qui ont trait au sujet de ce soir. Et si par malheur, avant 11 heures, nous n’avons pas eu le temps de toutes les passer, dites-vous que bien des réponses sont dans les cassettes, ou bien c’est que les questions ont déjà été posées. 

 

On commence en général par les questions qui sont assez nouvelles et qui ont définitivement trait au sujet de ce soir.  Comment arriver à être dans l’Esprit ? Vous dites souvent que l’Homme a besoin de travail, beaucoup de travail à faire au niveau de son ego. De quel travail s’agit-il ? 

 

 

BdM : Comme j’ai déjà expliqué, l’Humanité aujourd’hui est en voie d’évolution, c’est-à-dire que l’Humanité est en voie de faire l’expérience d’un changement vibratoire au niveau du corps mental de l’Homme. Et dans tous les pays du monde, il y a des individus qui reçoivent certaines vibrations, certaines énergies, et ces énergies-là, ces vibrations se syntonisent avec leur mental. Et selon leur plan d’évolution, selon leur résistance mentale, selon leur résistance émotionnelle, selon la nature de l’ego, certains individus ont une plus grande facilité que d’autres à supporter cette pénétration d’énergie. Et dans le cas de cette pénétration d’énergie, là où auparavant l’Homme faisait des efforts pour se spiritualiser, pour évoluer à l’intérieur d’une forme, dans le cas de la pénétration de ces forces, c’est le mouvement contraire qui se fait.

 

L’effort de l’Homme cesse parce que l’ego fait, c’est de sa nature de faire un effort mais c’est un effort qui est toujours coloré par l’ego, et lorsque ces forces pénètrent dans le mental de l’Homme, elles ont tendance à forcer l’ego à lâcher prise avec la forme dont il se sert pour évoluer. Et c’est cette expérience dans l’ego, dans le mental de l’Homme et sur le plan émotionnel de l’Homme qui est très difficile pour lui parce que l’ego, de par sa nature, cherche toujours à prendre contrôle de son évolution.

 

Lorsqu’en fait, l’ego, à l’encontre de ces forces, est forcé de suivre l’énergie qui pénètre en lui et qui transforme le plan mental inférieur en plan mental supérieur. L’ego n’a pas de méthode ou n’a pas d’effort à faire lorsqu’il commence à sentir cette énergie, parce que cette énergie est suffisamment puissante pour qu’il réalise qu’il se passe quelque chose en lui. Et lorsqu’il commence à réaliser qu’il se passe en lui ce quelque chose, ce changement, qui peut l’affecter d’une façon ou d’une autre selon chaque individu, c’est à ce moment-là qu’il doit apprendre à vivre de cette énergie et à ne pas s’inquiéter des effets de cette énergie sur son comportement personnel. 

 

Alors, il n’y a pas d’effort, il n’y a pas de moyen, ça fait partie d’un nouveau cycle d’évolution, ça ne fait pas partie d’une philosophie de vie ou d’une attitude nouvelle de vie. C’est une force qui entre dans l’Homme qui se situe dans l’Homme et qui peut atteindre n’importe quel Homme à quelque niveau social qu’il soit, de quelque nation qu’il soit, c’est l’énergie universelle qui cherche à pénétrer et à fusionner avec l’âme de l’Homme pour que cette dernière puisse éventuellement former un axe avec l’ego et avec la personnalité.

 

Alors, il n’y a pas d’effort dans ce phénomène, c’est une expérience totale qui amène l’Homme à un état d’esprit où il est automatiquement en relation avec un autre niveau d’intelligence, un niveau d’intelligence qui n’est pas fondé sur les efforts de l’ego, mais un niveau d’intelligence qui est totalement supramental, totalement extérieur, si vous voulez, à l’Homme, mais très interdépendant avec lui, et qui forme la nature nouvelle de sa conscience nouvelle. 

 

 

RG : Un gros point d’interrogation (Le public rit). C’est ce qui me manquait au début de la soirée, hein ! Avez-vous répondu pendant que je lisais les questions à : quelle est la différence entre l’ego et la personnalité ? 

 

 

BdM : L’ego, ce qu’on appelle l’ego est cette partie de soi qui nous permet de nous réaliser, de nous sentir, de nous percevoir. Dans l’ego il y a toujours une vibration qui rend l’Homme conscient de lui-même. Tandis que la personnalité est un aspect de l’Homme, construite, faite de son corps matériel, de sa nature émotionnelle, de son tempérament qui, souvent, n’est pas en relation étroite avec l’ego. 

 

L’ego c’est un peu comme le cheval... Le phénomène de l’âme, l’ego et le cheval, c’est un peu comme le phénomène du cocher, de la brouette et du cheval. Le cocher c’est l’âme, la brouette c’est l’ego, et le cheval c’est la personnalité. Et souvent le cheval part au galop et l’ego ne peut rien faire et l’âme est là, aussi impuissante. 

 

Vous avez le cas où la personnalité est très fixe à la brouette, il y a une relation étroite, elle est bien montée, à ce moment-là il y a une relation étroite entre la brouette et le cheval, entre l’ego et la personnalité, l’Homme est bien psychologiquement. Mais l’âme encore peut être impuissante si elle n’est pas capable d’empêcher le cheval d’aller à une certaine allure. Vous avez l’autre cas où c’est le cocher réellement qui domine le tout, de sorte qu’il y a une relation totale entre l’âme, l’ego et la personnalité et cette structure tridimensionnelle est totalement unifiée, et l’Homme est totalement bien dans sa peau. 

 

Ce qui plait à l’ego souvent ne plait pas à la personnalité. Il faut à un moment donné que l’ego et la personnalité se retrouvent, mais la personnalité est tellement conditionnée par l’extérieur, que l’ego a beaucoup de difficulté à s’assurer que ce qu’il sent intérieurement est le sentiment réel qu’il devrait sentir. Il y a toujours une discordance entre l’ego et la personnalité, il ne devrait pas y avoir de discordance, les deux devraient fonctionner en harmonie le plus possible. Et c’est ce manque de rapport unificateur entre l’ego et la personnalité qui crée chez l’Homme la condition existentielle, la souffrance humaine, la souffrance philosophique, la recherche philosophique, la recherche spirituelle.

 

Et lorsque l’âme a commencé à pénétrer l’ego, à ce moment-là, la personnalité souffre parce que la puissance de l’âme est tellement grande que lorsqu’elle pénètre l’ego, la personnalité est incapable de contrecarrer ce qui se passe dans l’ego, parce que l’ego à ce moment-là commence à être de plus en plus à être harmonisé à l’énergie de l’âme, et à ce moment-là, la personnalité souffre énormément et l’ego lui aussi souffre, mais il ne souffre pas de la même façon que la personnalité. L’ego souffre de l’âme, tandis que la personnalité souffre de l’ego, et avec le temps il y a une union de plus en plus grande entre l’âme, l’ego et la personnalité.

 

Et c’est à ce moment-là que l’Homme commence à développer la faculté supramentale, la faculté de vivre de son Esprit et qu’il commence à comprendre la vie, à être bien dans la vie, à être bien dans sa peau et à être de plus en plus individualisé. Dans les cas particuliers où l’âme est en fusion avec ce que j’ai déjà appelé l’ajusteur de pensée, à ce moment-là, l’ego n’a plus de pouvoir sur lui-même, la personnalité n’a plus de pouvoir sur l’ego et les deux doivent être totalement harmonisés dans l’instantané avec l’énergie de l’âme.

 

Et c’est cette situation probablement qui me caractérise, où l’individu, l’Homme, perd la faculté du libre arbitre qui appartient à l’ego, pour pénétrer dans un nouvel état de liberté qui appartient à l’âme et qui est vécu, éventuellement, par l’ego et la personnalité, dans des conditions totalement nouvelles et qui ne sont pas compréhensibles à l’ego tant qu’il n’a pas suffisamment été transmuté et que la personnalité n’a pas été suffisamment jointe à lui par le bais du lien universel avec l’âme. 

 

 

RG : Y a-t-il des Hommes sans âme sur la Terre ? 

 

 

BdM : Il y a des Hommes qui ont des âmes tellement peu développées que nous pouvons dire qu’ils n’ont pas d’âme, mais lorsque nous disons qu’ils n’ont pas d’âme, nous disons que ces Hommes peuvent très facilement, au cours de leur évolution, en arriver à être fixés dans ce que vous appelez “le mal”. Et leur fixation au mal peut devenir tellement grande qu’à un certain moment, le peu qu’ils ont de cette âme, de cette sensibilité universelle, ne peut plus servir à l’évolution parce qu’il n’y a plus de possibilité pour ces âmes, éventuellement, d’être fusionnées avec l’ajusteur de pensée. 

 

Alors automatiquement, à un certain moment, l’ajusteur de pensée se retire de son contact avec l’âme et souvent ces Hommes-là sont à leur insu contrôlés par des forces qui sont invisibles et qui ont sur l’âme un pouvoir. Nous avons le cas dans l’Allemagne Nazie, de certains chefs du mouvement nazi qui n’avaient pas d’âme, qui étaient totalement contrôlés par des forces invisibles, par des forces faisant partie des puissances retardataires de l’Homme et qui empêchaient ces âmes de voir clair. Et si une âme n’a plus de possibilité d’évolution, et le signe est toujours le contact entre l’ajusteur de pensée et cette âme, qui est rompu pour toujours, à ce moment-là l’âme éventuellement est détruite, le peu d’âme qu’il y ait. 

 

 

RG : On parlait de possession ici récemment, j’ai été rencontrer une personne qui était dans un état second et qui a rencontré trois entités dont les noms était Mikaël, Melchisédech et Gabriel, qui m’ont fait connaitre mon plan de vie, qui sont ces entités ? Ont-elles des corps humains ? Leur niveau de vérité ? Sur quel plan vivent-elles ? Que pensez-vous de cette expérience ? 

 

 

BdM : Ces entités sont des formes, ce sont des formes qui sont créées pour l’évolution psychologique et spirituelle de l’Homme, et lorsque l’Homme fait l’expérience de certaines formes telles que celles-ci, le signe fondamental leur permet de sentir en eux une clé d’évolution qu’ils découvriront au fur et à mesure que leur évolution sera parfaite. Et c’est une expérience de grand ordre spirituel, elle est très valable, et l’individu qui fait cette expérience doit cependant ne pas s’attacher à la forme et réaliser simplement l’expérience par le biais de la forme sans s’y rattacher.

 

Sans cela, ce qui se produit automatiquement, c’est le développement d’une trop grande ferveur spirituelle. Et éventuellement s’il doit aller plus loin dans son expérience, une trop grande ferveur spirituelle pourra l’empêcher de passer les limites de l’ego. Et ceci peut facilement amener cet individu à sentir ou à vivre ou à faire ressentir chez d’autres individus autour de lui ce que j’appelle l’orgueil spirituel, une sorte de vanité de l’esprit. 

 

 

RG : D’où vient le monde des esprits ? Que serait-il arrivé aux Hommes s’il n’y avait pas eu le monde des esprits ? Quelle serait la situation de l’Homme s’il n’y avait pas le monde des esprits ? 

 

 

BdM : Le monde des esprits est un monde qui a été constitué à un certain moment dans l’évolution afin de permettre qu’il y ait une réserve énorme et presque infinie d’êtres, prêts à s’incarner dans la matière. Mais au cours de l’évolution, ces êtres-là, au lieu de permettre que l’Homme augmente son taux vibratoire, au lieu d’aider à l’évolution de l’Homme, ces êtres, dans le monde des esprits, ont rapporté avec eux, dans le monde des esprits après la mort du corps matériel, les mêmes tendances égoiques que l’Homme possédait sur le plan matériel.

 

De sorte qu’avec le temps, le monde des esprits, ce que vous appelez le plan astral, au lieu d’être de plus en plus lumineux, est devenu de plus en plus sombre. Au lieu d’être réellement un pont entre le plan matériel et les plans de la lumière, il est devenu une caverne. Et les Hommes, à cause de leur expérience limitée sur le plan physique, se fiaient de plus en plus au monde des esprits, et à cause de cette liaison psychologique, spirituelle, religieuse, occulte avec le monde des esprits, les Hommes ont été troublés dans leur Esprit, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas été expliqués ce qui est la réalité. 

 

Les Hommes ont été expliqués la vérité du monde des esprits et ils ont connu le mensonge du monde des esprits. De sorte qu’aujourd’hui le monde des esprits est incapable de suffire à l’évolution de l’Homme, parce qu’il n’y a plus d’esprits suffisamment évolués pour entrer en contact direct avec l’Homme et le faire sortir de ce fameux mensonge cosmique qui plane au-dessus de la tête de l’Homme, et qui est directement une condition de l’existence du monde des esprits. 

 

Le monde des esprits a involué de la même façon que le monde de l’Homme a involué. Il y a un rapport direct entre l’évolution de l’Homme et l’évolution du monde des esprits, et à un certain moment, l’Homme devra cesser de retourner au monde des esprits. C’est pour ça que dans la nouvelle évolution, au cours des âges qui viennent, l’Homme sera immortel, et en étant immortel, il ne retournera plus sur les plans où se situe le monde des esprits, mais retournera au monde de la lumière. Et avec le temps, le monde des esprits se videra et s’incarnera dans la matière de plus en plus évoluée, et éventuellement il n’y aura plus de monde des esprits parce que le cycle des incarnations et des réincarnations aura été terminé. 

 

 

RG : Le rêve est-il une communication avec le monde des esprits ? Si oui, comment se fait-il qu’on dise qu’une bonne interprétation d’un rêve puisse aider, guider dans la vie, et qu’est-ce qu’un songe ? 

 

 

BdM : Un rêve est une instruction particulière donné à l’Homme par le biais d’une structure vibratoire et symbolique, par le biais du corps astral, lorsqu’il est en dehors de sa conscience matérielle. Le rêve est le résultat d’une activité astrale de l’Homme à cause de la conscience astrale qu’il possède. Le songe, par contre, est une instruction donnée à l’Homme par le biais aussi du corps astral, mais à l’insu de l’état d’esprit qui évolue lorsque l’Homme est inconscient sur les plans de l’astral. Lorsque l’Homme est en songe, il est instruit par les forces de la lumière. 

 

Lorsqu’il est en rêve, il est simplement en évolution sur le plan astral, quitte à revenir dans le corps matériel parce qu’il n’a pas encore vécu l’expérience de la mort. Lorsqu’il meurt, il doit revenir sur ces plans, et continuer à évoluer dans des conditions qui sont équivalentes au rêve qu’il vit lorsqu’il est dans la matière.  Lorsque l’Homme rêve, il fait l’expérience de la mort, c’est-à-dire qu’il est dans le même état d’expérience que les esprits dans le monde des esprits, mais avec des valeurs qui sont directement rattachées à son expérience de conscience de chaque jour. 

 

Tandis que dans le monde des esprits, les esprits évoluent toujours en relation avec la totalité des mémoires de leur vie qu’ils ont vécue à la dernière époque de leur évolution. Autrement dit, dans le monde des esprits, l’esprit a toute sa vie à astraliser, tandis que l’Homme, lorsqu’il va dans le monde des esprits dans l’astral, il a simplement la période très rapprochée de son expérience. 

 

 

RG : Qu’est-ce que l’intuition et d’où vient-elle ? 

 

 

BdM : L’intuition est un rapprochement vibratoire entre... (Coupure enregistrement).

 

 

RG : Nous sommes à une semaine de l’élection dans la Province de Québec du mois d’Avril 1981, alors il fallait s’attendre à une question dans ce sens, parlez-nous de la démocratie, du pouvoir du peuple, et s’il vous plaît, de la présente campagne électorale, merci. Signé René Lévesque. (rires du public.).... Ce n’est pas la mer à boire... 

 

 

BdM : Je veux bien vous parler de démocratie, mais je ne parlerai pas d’élections. La démocratie est une constitution psychologique, politique, qui permet à l’Homme d’harmoniser de plus en plus ses rapports avec les autres Hommes, afin que se manifeste dans une région quelconque et dans la vie de l’Homme un plus grand pouvoir d’abondance à toutes les échelles de l’expérience de l’Homme. 

 

La démocratie est un bien pour l’Homme parce qu’elle permet à l’Homme, à l’intérieur de ses limites, de faire une plus grande expérience possible de sa liberté provisoire. Mais lorsque l’Homme sera conscientisé, il réalisera et comprendra que la démocratie est une condition d’évolution de la société humaine, instituée pour l’évolution de l’Homme, mais n’ayant sur l’individu aucun pouvoir autre que celui de lui permettre de se manifester dans la chair, d’une façon plus ou moins libre. 

 

La démocratie est un appétit, est un atout pour l’Homme inconscient, mais lorsque l’Homme est en Esprit, il n’a ni besoin de démocratie, il n’a ni besoin de communisme, puisqu’il est en dehors des structures psychologiques qui font de la vie de l’Homme un terrain de jeu. L’Homme est libre et il choisit le monde, c’est-à-dire le plan qu’il veut pour vivre et évoluer, et la politique, la démocratie qui est une belle politique lorsqu’elle est bien construite parce qu’elle suffit aux besoins temporaires de l’Homme, n’a pour lui aucun attrait en particulier. 

 

Mais il réalise que la démocratie est un plus grand bien que son opposé parce qu’elle permet au moins à l’Homme de vivre sa vie d’une façon plus libre, dans le sens existentiel du mot. Il y a moins d’emprise dans la démocratie sur l’Esprit de l’Homme pour des besoins qui dépassent l’individu. Mais tous les systèmes créés par l’Homme ont des faiblesses, ont des failles, et même les démocraties doivent se transmuter ainsi que les structures qui leur sont opposées.

 

Ce sont des systèmes temporaires et ce n’est pas dans la politique que l’Homme découvrira la liberté et le pouvoir, c’est dans l’Esprit ! Et lorsque l’Homme sera dans l’Esprit, il ne sera ni dans la politique ni dans la démocratie, ni dans son opposé. Mais en attendant, tant que l’Homme pense et qu’il s’amuse à penser et qu’il s’amuse à idéaliser des formes, pour donner à son ego une valeur quelconque dans la vie, la démocratie est la meilleure partie de poker. 

 

 

RG : Une autre question gadget, la définition sur l’androgénie, maître Jésus dans l’expression du don de soi, répondait-il à tous ses besoins ? Alors l’androgénie du Christ ? Point d’interrogation. 

 

 

BdM : Le Christ est un initié, le Nazaréen vivait dans l’Esprit, il vivait de l’Esprit, il était seul dans son Esprit, et le monde matériel, les conditions du monde matériel étaient simplement des conditions qui servaient à reconstituer, à l’intérieur de son travail, des rapports avec l’Homme. Un être comme le Nazaréen n’avait pas besoin des conditions psychologiques de l’ego pour se situer sur le plan humain à une échelle quelconque de valeurs, il était totalement centré sur sa propre lumière. Et de son Esprit passaient tous les rayonnements nécessaires à l’exécution du plan dont il était le mandataire sur le plan matériel, les problèmes d’androgénie étaient très loin de sa pensée. 

 

 

RG : Bernard, connaissez-vous le zen macrobiotique et qu’est-ce que c’est ?

 

 

BdM : Le zen macrobiotique, c’est une science assez intéressante seulement elle est dangereuse lorsque l’ego fait trop d’efforts dans cette direction parce que le problème avec la macrobiotique, c’est qu’elle a tendance à amener l’ego à croire qu’il a besoin de telle chose pour stabiliser son état. Et souvent l’ego, à la recherche d’un certain équilibre, que ce soit sur le plan spirituel ou que ce soit sur le plan matériel, va chercher des formules qui sont en général bonnes mais qui sont en particulier néfastes. Parce que ce qui détermine ce que l’Homme doit manger, ce n’est pas son désir de bien-être ou son désir de spiritualisation, mais c’est la condition spirituelle de son Esprit. 

 

C’est par la condition de son mental et la condition de son émotif que l’Homme doit décider de manger telle chose et telle chose, et si son ego s’approprie le droit de converser avec son corps, si l’ego s’approprie le droit de dire à son corps de manger telle chose ou telle chose, il se peut très bien que les conditions énergétiques de son émotif et de son mental soient contre cette sorte de cure. Et c’est là que la macrobiotie devient dangereuse, d’ailleurs c’est pourquoi le gouvernement américain a fait une halte dans cette direction. La macrobiotie comme toutes ces sciences qui sont intéressantes lorsqu’elles sont vécues par l’Esprit, peuvent être un danger lorsqu’elles sont vécues par l’ego parce que l’ego est un animal qui n’a pas de limites, qui ne sait pas quand s’arrêter, il fait une mode de tout.

 

L’ego n’a pas de sagesse, il espère la sagesse mais il n’a pas de sagesse, il fait des abus souvent, en essayant de faire le mieux possible pour lui-même, mais tout ceci fait partie de son expérience, fait partie des modes, des formes qui l’entourent et auxquelles il s’aligne pour faire telle expérience ou telle expérience. 

 

Le zen, la philosophie du zen est une philosophie très saine parce qu’elle permet à l’Homme de se reconstituer en tant qu’être spirituel, mais ça va beaucoup plus loin que ça. L’Homme dépasse le zen, l’Homme dépasse la macrobiotie, ce sont des expériences personnelles, ce sont des expériences qui font partie de l’expérience de l’Homme, c’est comme la drogue ! Il y a des individus qui ont fait les expériences de drogue dans leur vie et qui sont arrivés à un certain moment à réaliser certaines choses ; s’ils n’avaient pas fait l’expérience de la drogue, ils n’auraient pas réalisé telle chose, la macrobiotie, le zen c’est la même chose. 

 

Tout ce qui fait partie de l’ego, tout ce qui fait partie de la recherche de l’ego est sujet à un point quelconque dans l’évolution de l’ego - sûrement lorsque l’ego est en relation avec les forces de la lumière - à être totalement sauté parce que les forces de la lumière qui entrent dans l’ego, ce sont les forces qui dirigent l’évolution de l’ego et non l’ego. Alors, le danger de toutes ces sciences qui sont par le fait même, intéressantes parce qu’elles proviennent d’une recherche sincère, souvent d’une recherche intuitive, on doit tout de même voir dans ces sciences une limite et non une panacée. Il n’y a aucune science qui soit panacée sur la Terre, ni le zen, ni le christianisme, ni le macrobiotique, autrement dit il faut être sérieux et non “pogné”.

 

 

RG : Combien pèse mon ego ? Quelle couleur a mon ego ? Qu’est-ce que mange mon ego en hiver ? En résumé, quelle forme a mon ego, combien ai-je d’ego ? La raison de ces questions, de cette approche-là, c’est pour dire que pour atteindre la lumière, je dois détruire mon ego, il faut donc d’abord que je le reconnaisse.

 

 

BdM : Si ça fait partie de votre plan de vie un jour de vivre cette énergie dans l’ego, vous connaîtrez la pesanteur de votre ego (rires du public). 

 

 

RG : Mais en fin de compte comment arriver à reconnaître son ego ?

 

 

BdM : On reconnaît l’ego au fur et à mesure qu’on se sensibilise à l’énergie de l’âme, on reconnaît l’ego à la vibration qui se situe à la réflexion qui se situe en lui lorsqu’il est contrarié, lorsqu’on l’attaque, lorsqu’on dirige vers lui quelque chose, de ce qu’on ne fait pas ce qu’il veut. L’ego réagit à toute réaction, lorsqu’il a une réaction dans l’Homme c’est l’ego qui réagit. Si l’Homme ne réagit pas, il est dans un autre plan, il n’y a pas de réflexion, et s’il y a de la réflexion, quel que soit le niveau vibratoire de cette réflexion, ça fait partie de l’ego. L’ego réagit.

 

 

RG : Quelle relation y a-t-il entre l’ego, les émotions, les sentiments ?

 

 

BdM : Les émotions et les sentiments sont les aspects de l’expérience de l’ego qui lui donnent la plus grande joie et la plus grande peine. Les émotions, les sentiments font vibrer l’ego au niveau de la peine, de la souffrance, de la joie. Dans le mental, l’ego ne vibre pas au niveau de la souffrance et de la joie. Dans le mental, l’ego est neutre. D’ailleurs, dans l’expérience de l’ego en confrontation, si vous voulez, en immersion dans les énergies de la lumière, l’ego est constamment confronté avec son émotion et avec les sentiments, et c’est de par cette expérience qu’il apprend à se reconnaître et à se dépasser et à se transmuter de plus en plus en Esprit. 

 

Les émotions qui font partie du corps astral de l’Homme, du corps animal de l’Homme et les sentiments qui font aussi partie du corps astral de l’Homme, sont la forme, sont la base même de l’expérience de l’existence humaine, vous enlevez à l’Homme l’émotion, l’émotivité, il ne se sent plus le même. Il croit avoir perdu quelque chose, l’ego croit avoir perdu quelque chose parce que le plaisir de la vie est directement lié à l’émotivité, à l’astral. 

 

Il ne s’agit pas à l’ego de se flageller pour détruire les émotions comme on l’a connu dans l’ancien monasticisme chrétien, l’ego doit vivre sa vie sur le plan émotionnel, sur le plan sentimental, mais toujours avec la conscience, qu’un jour, s’il se transmute de plus en plus à cause du contact avec la lumière, il y a beaucoup de ses facultés présentes et de l’expérience humaine à l’intérieur de l’inconscience qui seront enlevées pour qu’il lui soit donné autre chose.

 

L’ego n’a pas besoin d’émotivité, de sentimentalité ou de sentiments pour être heureux, mais il ne peut pas être heureux sans ces attributs de sa conscience inconsciente, tant qu’il n’est pas en contact avec le supramental et que les forces n’ont pas transmuté en lui certains aspects de son corps émotionnel, de son corps mental, pour lui donner autre chose qui est un substitut, ce qui fait partie de l’évolution. On perd quelque chose pour gagner autre chose, on ne peut pas rester dans les airs comme ça et faire du zen toute la vie ! 

 

 

RG : Est-ce que l’on peut aller chercher une force par le soleil ? 

 

 

BdM : Ça fait encore partie de la recherche de l’ego, si l’ego veut jardiner le soleil, il peut jardiner le soleil, l’ego peut toujours trouver quelque chose pour se donner une raison de vivre, une raison d’évoluer, une raison de recherche, mais ça, ça fait partie de sa recherche, mais déjà un ego qui cherche à jardiner le soleil pour son évolution, c’est un ego qui est avancé, il y a pour cet ego de l’espoir. 

 

 

RG : Que pensez-vous de l’homosexualité ? Que faut-il faire pour s’en défaire ou pour vivre avec, si c’est bien qu’il en soit ainsi. 

 

 

BdM : L’homosexualité, c’est une grande expérience pour l’ego qui s’incarne, parce que l’ego qui s’incarne dans un corps matériel et qui doit vivre l’homosexualité, est forcé toute sa vie jusqu’à tant qu’il ait compris son état, il est forcé de combattre les opinions d’autres ego, et pour l’ego c’est une grande expérience. L’homosexuel est un Homme normal, il n’est pas normal dans le sens de la société mais il est normal dans ce sens qu’il est un Homme qui doit vivre et qui a droit à sa vie, ce n’est pas à l’Homme de dicter les valeurs morales ou les valeurs sexuelles de l’homosexuel.

 

C’est à l’homosexuel de les connaître, de les comprendre et de les vivre à l’intérieur d’une intelligence créative, qui fait de lui un être raisonnable, un être sincère et un être en équilibre avec lui-même, pour que son expérience qui n’est pas généralisée dans la société n’entrave pas les activités générales de la société.  Alors, un homosexuel qui est naturel, a la même valeur en tant qu’Homme qu’un hétérosexuel qui est naturel, mais il y a eu des abus dans cette expérience, des abus qui coïncident avec le manque de maturité de ce groupe d’Hommes, et ce sont ces abus souvent qui ont réfléchi sur la majorité de ces êtres qui vivent une vie particulièrement difficile et qui a réfléchi chez ces êtres en général le mécontentement de la société.

 

Mais il y a des homosexuels qui vivent leur vie d’homosexuels d’une façon aussi naturelle que l’hétérosexuel vit sa vie hétérosexuelle, et ce sont ces Hommes-là qui ont la vertu d’être des Hommes comme les hétérosexuels ont la vertu d’être des Hommes. L’Homme n’a pas le droit de juger l’Homme ! L’Homme juge l’Homme parce que souvent l’autre Homme n’est pas en harmonie avec les conventions, d’ailleurs les homosexuels, le plus grand problème des homosexuels, c’est qu’ils ne savent pas, qu’ils ne comprennent pas ce qu’est l’homosexualité. J’ai déjà expliqué que l’homosexualité c’est la réincarnation trop rapide d’une expérience féminine dans un corps masculin, de là la mémoire qui subsiste et qui donne à l’astral humain et au mental humain des valeurs plutôt féminines que masculines.

 

Alors si vous voulez blâmer les homosexuels, il faut les blâmer dans le monde des esprits et non sur le plan matériel. C’est dans le plan des esprits que se décide si l’expérience sera homosexuelle ou non, ce n’est pas sur le plan matériel à décider si c’est ça ou si ce n’est pas ça. Les gens ont à vivre leur homosexualité d’une façon consciente, et à ceux qui ne sont pas de cette expérience, de fermer leur gueule et de se mêler de leurs affaires, mais les Hommes ont de petits esprits parce que pour eux, le zizi est important. (rires du public).

 

 

RG : Vous parlez souvent d’amour et vous ajoutez toujours que personne sur la Terre ne sait ce qu’est le vrai Amour, pouvez-vous élaborer sur ce sujet. 

 

 

BdM : Quand je dis que l’Homme ne sait pas ce qu’est l’Amour, c’est qu’il n’y a pas suffisamment sur la Terre d’Hommes qui vivent dans l’Esprit. Et vivre dans l’Esprit, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, ça fait partie de la nouvelle race de l’Homme. Et l’Homme sur la Terre connaît l’amour sur le plan du sentiment spirituel ou sur le plan du sentiment humain, mais ne connaît pas l’Amour à l’extérieur de son ego. Et l’Amour à l’extérieur de l’ego n’est pas le même amour que sur le plan de l’ego, c’est un Amour qui est totalement impersonnel, qui est totalement énergie et qui ne sert pas à l’ego, c’est un Amour qui fait partie du principe universel dans l’Homme, comme l’Intelligence et la Volonté.

 

Mais l’Homme ne connaît pas cet Amour, mais il le connaîtra, mais d’ici à ce que l’Homme vive en Esprit, il doit faire l’expérience de ce principe à un certain niveau de son expérience, dans la qualité de son expérience possible, et de là, nous avons l’Homme qui connaît l’amour comme il le connaît. Mais malheureusement, l’Homme, lorsqu’il connaît l’amour, il connaît aussi la haine, tandis que dans l’Amour, il n’y a pas de haine, alors s’il y a de la haine dans l’amour ce n’est pas de l’amour que vous connaissez, c’est le sentiment de l’amour. 

 

 

RG : Quel est le rôle de la pensée rationnelle si elle est vouée à l’échec, pourquoi construire si l’on doit dans le futur tout détruire ? 

 

 

BdM : Le rôle de la pensée rationnelle, d’ailleurs la question est demandée d’une façon rationnelle, c’est que la pensée rationnelle n’a pas de rôle, elle est le produit d’une évolution du corps mental de l’Homme. Le rationnel, la faculté de penser, est le produit de l’évolution du corps mental de l’Homme. Alors on ne doit pas lui donner de rôle, ce qu’il manifeste dans la société est l’exploitation de son pouvoir, de sa structure, elle résulte de cette capacité évolutive du corps mental. Lorsque le corps mental est développé, il se produit comme résultante ce qu’on appelle le rationnel, et cette faculté demeure et dure un certain nombre d’années ou de siècles.

 

Mais ensuite vient un autre cycle où cette faculté disparaît pour laisser place à une autre faculté qui est l’absence du rationalisme mais qui permet au moins à l’Homme d’avoir fait l’expérience et construit un corps mental. Si vous voulez me demander le rôle du rationnel, je vais vous dire, ce n’est pas le rôle du rationnel qu’il faut demander mais la fonction du rationnel. Et la fonction du rationnel, c’est d’aider au développement du corps mental, pour qu’un jour, au cours de l’évolution, le corps mental ayant été formé, il puisse absorber une nouvelle vibration, une nouvelle énergie, plus puissante dans sa totalité et dans son intelligence, que rationnelle. 

 

Le rationnel, c’est la petite roue qui permet un jour à la grosse roue de tourner, mais il faut d’abord la petite roue. Mais la petite roue est un petit trou. Et lorsque l’énergie passe par ce petit trou, elle défait la petite roue, et ensuite c’est la grosse roue qui commence. 

 

 

RG : Pouvez-vous nous parler des artistes et des tartistes ? Comment peut-on être créateur dans notre quotidien ? Yvon Deschamps, Clémence Desrochers ? Sont-ils des artistes pour détruire les formes par le biais de l’humour ? 

 

 

BdM : Je ne peux pas parler des artistes en tant que personnalité, c’est évident. Mais je vais dire une chose concernant Deschamps, c’est un grand bonhomme, c’est un grand bonhomme Deschampsparce qu’il a le sens de l’humour, et je parle de Deschamps pour expliquer ce qu’est l’humour. L’humour, c’est une faculté créative qui provient du plan de l’âme, qui perce l’ego, qui traverse la personnalité et qui se manifeste sur le plan humain, et la valeur de l’humour, de ces êtres qui ont de l’humour, c’est de galvaniser les plaies existentielles de l’Homme.

 

C’est pourquoi on aime toujours les humoristes, parce qu’ils nous font rire de nos bêtises, mais ils nous font toujours rire de nos bêtises d’une façon douce, doucereuse, de sorte qu’à travers leur humour, on peut voir nos faiblesses sans être choqués au niveau de notre ego. Mais pour que l’ego réagisse réellement au niveau de la conscience créative, il lui est nécessaire de vivre des expériences qui sont plus loin encore que l’humour, afin qu’il puisse vivre réellement le choc de la pensée créative. 

 

Mais ces êtres qui constituent dans l’expérience de l’Homme, des individus riches à transformer leur énergie et à rapprocher leur énergie des mots pour que la masse puisse en bénéficier, sont des êtres qui ont une expérience personnelle à vivre. Mais il y a des êtres, de ces êtres qui vivent dans le public, que vous appelez des artistes, ou des “tartistes” qui ne peuvent pas donner à l’Homme la valeur vibratoire de ce qu’ils reçoivent, Deschamps le fait, Deschamps donne à l’Homme la valeur vibratoire de ce qu’il reçoit, ainsi c’est un artiste. 

 

Mais l’Homme qui ne peut pas donner à l’Homme la valeur vibratoire de ce qu’il reçoit est un “tartiste”, c’est-à-dire qu’il a la vibration mais elle ne passe pas, il n’y a pas d’harmonie entre les corps pour qu’elle passe, et à ce moment-là, cet Homme est un “tartiste”, ce n’est pas un artiste réel, il peut être artiste pour lui-même mais il ne peut pas donner parce que... Remarquez une chose… Qu’un artiste doit, de par la fonction même de ce travail, communiquer au public ce qu’il reçoit, ce qu’il est. 

 

Un artiste ne peut pas être dans sa chambre et fonctionner seul, un artiste doit communiquer au peuple, et un artiste qui communique bien au peuple ce qu’il reçoit est un artiste, et un artiste qui communique mal au peuple ce qu’il reçoit est un “tartiste”. Et il y a plus de “tartistes” que d’artistes, malheureusement. Un type qui joue de la guitare sur le coin de la rue et qui s’amuse seul, ce n’est pas un artiste, il s’amuse, mais s’il joue pour une autre personne, à ce moment-là il commence à être artiste, et s’il joue pour toute une société, à ce moment-là il est artiste. 

 

Il ne faut pas se leurrer avec le monde des artistes, d’ailleurs au Québec on a une soif de “l’artisterie”pour une raison très simple, c’est qu’on a besoin toujours de quelqu’un pour nous expliquer ce que l’on est. Lorsqu’une société commence à s’épanouir, elle veut des points de références. Et c’est pour ça qu’il y a tant d’artistes pour donner à l’Homme, pour créer pour l’Homme un miroir, mais à l’Homme de savoir qui sont les bons et qui sont ceux qui ne valent pas la peine d’être entendus, parce qu’il y a des artistes qui contaminent la vie de l’Homme, l’éther de l’Homme, mais il y a des artistes qui agrandissent son expérience, qui le font vibrer et qui lui donnent quelque chose, et qui en le donnant, le reçoivent. Et ce sont ces êtres-là pour qui j’ai un respect personnel.

 

 

RG : Dans l’atome, il y a trois particules élémentaires, le proton positif, le neutron neutre et l’électron négatif, la Trinité en fin de compte... Parlez-nous du rôle ou de la relation avec la partie neutre, le positif ou négatif on le conçoit, mais le neutre ? 

 

 

BdM : La compréhension de l’atome, de par le modèle scientifique d’aujourd’hui, est une compréhension qui est extrêmement limitée. D’abord, l’atome n’est pas un système solaire, ce que nous concevons dans l’atome comme étant le proton n’est en fait que le pôle positif de l’atome, l’atome est fait comme un cœur, il y a un axe d’énergie et il y a une forme d’énergie qui est un peu comme un cœur. Et il y a autour de cette énergie d’autres rayonnements d’énergie que l’on pourrait appeler des spirilles d’énergie, et le pôle positif de cet atome éthérique, manifesté sur le plan matériel à travers l’instrumentation que nous avons ou au travers les modèles que nous voulons bien nous donner pour comprendre la mécanicité du mouvement, est représenté sur le plan de l’éther par un pôle positif.

 

Alors le proton, c’est un pôle positif mais sur le plan de l’expérience humaine, le proton est un centre, est un noyau ; le proton n’est pas un noyau, mais la science voit le proton comme un noyau parce que la science, dans son expérience avec l’énergie, est toujours obligée de faire l’expérience des limites de la lumière de l’énergie. Et lorsque la lumière de l’énergie est vécue au niveau des instruments de perception, l’Homme est obligé de percevoir l’énergie à sa limite, et l’énergie à sa limite avant de passer dans une autre dimension devient un point, devient un noyau, mais le noyau n’est pas réel, le noyau est simplement l’aspect du pôle positif.

 

Il en est de même pour l’aspect négatif, l’aspect neutre, ce que vous appelez les neutrons, sont en fait les énergies du spirille qui contournent cette enveloppe d’énergie qui constitue la partie éthérique de l’atome. L’Homme ne connaît pas l’atome, l’Homme connaîtra l’atome et lorsqu’il connaîtra l'atome, il pourra le modifier avec son Esprit, afin de créer de nouveaux atomes qui seront stables et indestructibles mais qui seront sujets à la loi vibratoire de l’énergie. Mais d’ici ce temps-là, l’Homme travaille avec l’atome d’une façon mécanique et lorsqu’il travaille avec l’atome d’une façon mécanique, il est sujet aux limitations de la lumière qui fait que dans son contact rapproché avec l’autre dimension éthérique du plan matériel, devient un noyau. 

 

 

RG : Deux questions qui se ressemblent, quelles sont vos raisons ou le pourquoi de cette forme de conférences, comment appliquez vos théories dans le monde moderne ? 

 

 

BdM : Il ne s’agit pas d’appliquer des théories dans le monde moderne, d’ailleurs ce que je dis n’est pas une théorie, ce que je dis, je le dis simplement pour le bénéfice du public et ce ne sera jamais appliqué dans le monde moderne, ce sera appliqué ou connu dans le monde après.

 

 

RG : Et pourquoi faire ces conférences ? 

 

 

BdM : Je fais ces conférences parce que c’est plaisant et parce que j’ai la vibration, et lorsque je n’aurai plus la vibration et que ce ne sera plus plaisant, je cesserai de le faire, en attendant je les avantage. 

 

 

RG : Est-ce égoïste ? 

 

 

BdM : Non, c’est centrique. 

 

 

RG : Alors, on nous a signifié que le temps était à peu près écoulé, maintenant il y a des gens qui nous préparent des questions longtemps à l’avance, mais vous voyez ici un texte en dactylo, c’est pénible un peu, hein ? Alors ce serait peut-être une suggestion à faire, je l’ai recommandé déjà aux gens le mois dernier, c’est de préparer vos questions à l’avance… FIN.

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