Vidéos originales :
Première partie : https://youtu.be/yiXl2woLhP0
Deuxième partie : https://youtu.be/Y0OEo7K5j-Y
Richard Gleen (RG) : Si je te pose une question, comment l’Esprit risque-t-il à agir sur les plans inférieurs de la matière en passant par le double astral, lorsqu’il s’incarne dans le corps humain ?
Bernard de Montréal (BdM) : D’abord, ce n’est pas l’Esprit qui s’incarne, c’est l’âme ! Grosse différence. L’Esprit c’est la Lumière. L’âme c’est la totalité expérientielle mémorielle de l’Homme à travers une vie, une autre vie, dans un système solaire, dans un autre système solaire. Donc ce n’est pas l’Esprit qui s’incarne, l’Esprit travaille avec le matériel mémoriel de l’Homme pour le faire évoluer, le faire évoluer, le faire évoluer jusqu’à ce que l’âme soit suffisamment évoluée pour que l’Esprit s’unifie à elle dans un processus de fusion.
Donc c’est très important de comprendre et de réaliser la différence entre l’âme et l’Esprit parce que si l’on parle seulement d’âme, on parle d’expérience. Si on parle d’Esprit, on parle d'Intelligence créative qui éventuellement est suffisamment rapprochée de l’expérience, absorbable par l’expérience, pour unifier la totalité de l’expérience sur le plan planétaire et sur le plan cosmique. Il faut définir les termes, il faut les redéfinir si nécessaire, donc il faut utiliser l’Esprit pour jeter de la Lumière sur les composantes mentales de l’Homme, sur son expérience, sur ce qu’il perçoit, ou aussi sur les limites de son expérience.
L’Homme a besoin d’un contact avec les autres plans pour justement jeter de la Lumière sur les plans auxquels il n’a pas accès naturellement.
RG : L’être humain sur le plan inférieur, comment est-il conscient qu’il a un Esprit sur les plans de la Lumière ?
BdM : Il peut communiquer avec.
RG : De quelle façon ?
BdM : Il communique avec l’Esprit de la même façon qu’il peut communiquer avec un Homme, avec cette différence que ce qui lui permet de communiquer avec l’Esprit, c’est l’ouverture des voiles sur le plan mental. Le plan mental de l’Homme il est fermé. La fermeture du plan mental créé pour lui la faculté de réflexion. Donc cette faculté de réflexion empêche l’Homme de prendre conscience de sa capacité de communiquer télépsychiquement ou télépathiquement avec l’Esprit ou le double. Une fois que l’Homme peut communiquer avec le double ou l’Esprit, à ce moment-là, il a accès naturellement à beaucoup d’informations concernant la vie sur le plan matériel ou la vie sur les autres plans.
RG : Qui régit la vie de l’être humain sur la Terre ? Est-ce que c’est son double qui a le pouvoir de la Lumière ? Ou est-ce que c’est dans les ténèbres, l’être humain qui est incarné ici sur Terre qui a le pouvoir ?
BdM : Sur le plan matériel, l’Homme est régi par les forces astrales, donc il est régi par les forces de l’âme, sa propre âme, mais aussi il peut être régi par d’autres âmes, par d’autres entités, par d’autres forces astrales. Et c’est ce qui produit dans sa vie l’expérience, autrement dit une vie qui n’est pas comprise dans sa globalité. Si l’Homme était en communication avec son double, par exemple, il pourrait comprendre le mouvement de l’âme, il pourrait comprendre le mouvement des entités astrales dans sa conscience. Il pourrait comprendre l’existence d’un monde parallèle qui est le monde astral ou le plan de la mort comme étant un monde habité, et habité comme nous ici sur le plan matériel on est.
Il pourrait réaliser que ça fait partie de l’organisation du plan astral d’influencer l’Homme, soit négativement ou spirituellement. Mais l’influence négative ou spirituelle positive ne donne pas à l’Homme de l’Intelligence. Autrement dit un type peut être meurtrier, peut être influencé par le mal ou par les forces involutives astrales inférieures, comme un type peut être influencé par les forces spirituelles et aussi demeurer dans l’ignorance.
RG : Est-ce que le plan astral n'est que négatif ?
BdM : Non, il y a le bas plan astral, il y a le haut plan astral. Mais dans les deux cas, que nous parlions du plan astral inférieur qui est le plan réellement, évidemment négatif, et le plan astral supérieur ou plan astral spirituel, il demeure que le plan astral c’est le plan de la mort, c’est le monde de la mort.
RG : Et c’est pourtant sur le plan astral qui incarne l’être humain sur la Terre ?
BdM : C’est de ce plan astral là que l’Homme s’incarne sur la Terre. C’est de ce plan astral là que l’Homme prend conscience sur la Terre du pouvoir de la mémoire consciente ou inconsciente sur sa vie personnelle. Mais l’Homme doit aller plus loin, l’Homme doit en arriver à prendre conscience du plan mental pour pouvoir ajuster sa conscience astrale sur le plan matériel et en arriver éventuellement à en avoir une vie libre. Libre dans le sens créatif du terme, pas dans le sens idéologique du terme.
RG : Qui nous dit que l’Esprit est capable d’entrer en relation avec l’être humain ?
BdM : Ça fait partie du domaine de l’Esprit, ça fait partie de sa fonction, ça fait partie de sa Lumière, ça fait partie de son ordre, ça fait partie de la nature de la descente de l’énergie vers les plans inférieurs, c’est naturel que l’Esprit entre en contact avec l’Homme. Le problème, ce qui rend difficile cette compréhension-là, c’est que l’Homme aujourd’hui vit sa pensée sur le plan réflectif, donc il y a une pensée subjective.
Si l’Homme avait une pensée objective, il se rendrait compte du phénomène du contact entre le double et l’ego, ça serait évident parce que premièrement, il aurait accès à une Intelligence qui n’est pas mémorielle, il aurait accès à une Intelligence qui est autant savante du passé que de l’avenir, il aurait accès à une Intelligence qui lui expliquerait globalement ce qu’il est, comment il fonctionne, il aurait accès à une Intelligence qui lui explique les mystères de la vie.
L’Homme ne peut pas rationaliser, l’Homme ne peut pas réfléchir sur les mystères de la vie dans le sens de les découvrir d’une façon objective. Il faut qu’il passe à une étape supérieure de sa conscience. Donc cette source d’information, cette source de science, ça fait partie du savoir, ça fait partie du domaine de l’Esprit, donc ça fait partie de la relation entre l’ego et ce plan-là.
RG : Mais tant que l’Homme peut vérifier les connaissances qu’il acquiert, il est protégé. Le jour où il recevra des communications auxquelles il devra se fier, soi-disant parce qu’elles arrivent du monde de l’Esprit, il ne sera plus protégé parce qu’il se fiera à ces communications ?
BdM : Non… D’ailleurs c’est très dangereux ! L’Homme… Vous savez, dans mon livre j’ai fait un chapitre, j’ai dédicacé un chapitre au mensonge cosmique, bon ! Et je considère que la réalisation ou la compréhension que le mensonge cosmique existe sur une planète expérimentale telle que la nôtre, c’est probablement la plus grande percée du mental humain dans l’organisation psychique du moi, depuis le début de l’involution. L’Homme ne peut pas se permettre de croire même s’il est en communication avec son Esprit, et d’ailleurs, si l’Homme est en communication avec l’Esprit ou avec le double, il va être instruit dans cette science. Il va être instruit DE NE PAS CROIRE.
RG : Cette communication avec le double, ça donne l’impression qu’il est en communication par la voix de la conscience qui lui dit, qui lui dicte, qui l’inspire ?
BdM : Le mot “conscience”, c’est un mot qui est extrêmement, extrêmement limité psychologiquement en ce qui concerne la définition réelle de l’Homme. Le mot “conscience” est utilisé à toutes les sauces. Dans le fond, à partir du moment où l’Homme communique avec les plans ou avec le plan mental, sa conscience devient plus grande, c’est-à-dire que ce que nous appelons “conscience”, grandissante, c’est la conséquence de ce mouvement d’énergie là.
Donc c’est évident que si un Homme… Bon, prenons trois possibilités pour l’Homme. Prenons la possibilité où l’Homme réfléchit ou vit simplement une pensée subjective, sa conscience est très limitée. Prenons l’autre possibilité où l’Homme, par exemple, va vivre en contact suffisamment étroit avec le plan astral à travers une certaine forme de médiumnité. OK. Sa conscience est un petit peu plus grande, mais il est encore manipulable.
Prenons l’autre cas où l’Homme est en conscience avec le plan mental, avec le plan où le double se situe, connecte avec l’Homme, sa conscience aussi grandit, elle est encore plus vaste.
Mais dans chaque étape de l’évolution de sa conscience, il sera obligé de prendre conscience des trappes, autrement dit, se conscientiser, dans le fond, c’est très simple la définition ! C’est prendre conscience des trappes, c’est prendre conscience des illusions qui peuvent être extrêmement subtiles, c’est prendre aussi conscience dans sa finalité de l’existence du mensonge cosmique, pourquoi ? Parce qu’un Homme qui est en contact avec son double, il est en contact avec une source d’énergie rayonnante tellement vaste que, si ce contact se fait avec l’Homme et qu’il est absolu, dans ce sens qu’il n’y a pas de condition, automatiquement l’Homme sur le plan matériel, il a des pouvoirs à tous les azimuts.
Donc selon la nature de l’Homme et à cause de la nature de l’Homme, à cause de la nature réflective de l’ego, à cause de l’orgueil du mental, à cause de l’astralisation possible de l’ego, il est évident qu’avant que le double ouvre les archives universelles à l’Homme, autrement dit il lui donne une connaissance absolue, instantanée, sans aucune condition, le double va travailler à l’épuration de la conscience, c’est-à-dire à l’éveil de la conscience, à la “dé-astralisation” de la conscience, dans tous les plans de la conscience.
Autrement dit, je vous donne un exemple. Admettons qu’un Homme est très matérialiste et qu’il vit un jour un contact avec le double, son expérience psychologique face au matérialisme va être détruite quelque part dans son expérience, autrement dit il va lui être donné de vivre une expérience qui va lui faire reconnaître qu’il y a des mondes parallèles.
Je prends par exemple… Il y avait le type à la télévision hier soir, un Américain qui a cessé d’aller à l’école à sept ans, il n’a jamais été intéressé à lire des livres, et un jour il a eu un accident. Il était dans son garage, puis le camion est tombé sur lui et il a vécu une expérience clinique. Et dans son expérience clinique, il est sorti de son corps matériel et il a vécu cette expérience, et aujourd’hui ça lui a tout changé sa vie. Ça lui a changé sa vie, mais il ne connaît pas nécessairement, parce qu’il a fait l’expérience, les lois de ces plans-là. Mais déjà, ça lui a changé sa vie.
Donc sur les plans subtils, cet homme-là dans son expérience, autant pour son expérience personnelle que pour l’expérience publique parce que c’est venu à la télévision ceci, cet homme-là il lui a été donné de vivre une expérience profondément transformatrice, et cette expérience-là lui a fait passer de la conscience purement matérielle à une conscience plus spirituelle. Donc aujourd’hui le type, c’est un type qui est réellement spirituel, mais ce n'est pas fini !
Ce n'est pas un type qui nécessairement possède une conscience mentale, c’est-à-dire qu’il n’est pas capable d’expliquer la nouménologie, autrement dit le phénomène au-delà de la matière. Pour expliquer le phénomène au-delà de la matière, le bien comprendre, il faut avoir un contact avec un niveau d’Intelligence qui est dans ces plans et au-dessus de ces plans-là.
Mais il faut que l’Homme en arrive à être suffisamment conscient des lois de ces mondes, dont le monde astral est très important, lois qui font en sorte que l’Homme qui entre dans des domaines neufs, nouveaux, inconnus, il a tendance, à cause de son émotivité, sa spiritualité, il a tendance à croire l’information qui lui vient. Et ce que j’essaie de faire comprendre, c’est que l’Homme en lui-même, c’est un être de lumière. Autrement dit l’Homme est déjà en contact avec son double, mais il est inconscient.
Tous les Hommes sur la Terre ont une source de Lumière, la preuve c’est que tous les Hommes peuvent penser. La pensée c’est de la Lumière, mais cette pensée elle est astralisée. Donc l’Homme, il faut qu’il remonte le courant de la pensée, il faut qu’il remonte, qu’il remonte, qu’il remonte à la source, et dans ce processus-là, il est obligé de par sa propre Lumière, d’éliminer toutes les formes mensongères qui peuvent être le produit du contact de la Lumière avec les plans inférieurs, d’où le mensonge cosmique. À partir de ce moment-là, l’Homme devient un être libre, sa fusion est intégrale et son identité elle est totalement intégrale.
RG : Où se situe l’astral et qu’est-ce qui crée l’astral ?
BdM : L’astral est créé par la mémoire, c’est un monde parallèle qui est créé par la mémoire, ça fait partie des mondes parallèles. C’est un monde atomique, c’est un monde subatomique, c’est un monde dont la longueur d’onde est très très différente de celle que l’on connaît. Donc c’est un monde qui nous est invisible, mais il nous devient visible, ce monde-là, le soir quand on dort. Quand l’Homme dort, quand il rêve, il va dans le monde astral.
Mais le monde astral, c’est un monde qui est très vaste, c’est un monde qui fait partie, par exemple, de l’imagination. C’est un monde qui fait partie du subconscient, c’est un monde qui, dans le fond, au bout du subconscient et au bout de l’imagination, devient le monde de la mort. Donc le plan astral, c’est un monde qui est très vaste, parce que c’est un plan qui contient et qui enregistre toutes les expériences de l’âme de l’Homme, en tant qu’individu, et de l’Humanité en tant que collectivité.
RG : Heureusement qu’il existe !
BdM : Heureusement qu’il existe… Il existe, c’est un fait de la nature, c’est un fait de la nature psychique, c’est un fait de la composante psychique de l’Homme, c’est un fait qui ne peut pas être poussé parce que l’expérience de l’Humanité involutive, l’expérience occulte, ésotérique de l’Humanité, a déjà établi l’existence de ce plan-là. Mais le problème, c’est la compréhension des lois de ce plan-là. Et pour que l’Homme comprenne les lois de ce plan-là, il faut qu’il passe à un autre plan, au niveau du plan mental pour ensuite regarder le plan astral d’une façon objective.
Si l’Homme est dans le plan astral ou fait l’expérience du plan astral, à un niveau ou à un autre, il ne peut pas connaître les lois du plan astral parce qu’il est régi par les lois de l’âme. Il est régi par les lois de l’involution, il est régi par les lois de la mort, il est régi par les lois des morts, il est régi ultimement par les lois lucifériennes qui font partie de la descente de l’énergie dans la matière. Je n’emploie pas le terme “lucifériennes” dans le sens moral chrétien, j’emploie le terme “lucifériennes” dans le sens de la cosmogenèse, dans le sens de la métaphysique, dans le sens de l’Esprit qui s’est détaché de la Lumière pour remplir un rôle de construction vers les plans inférieurs.
Donc le plan astral est régi par ces forces-là, et c’est pour ça que l’Homme aujourd’hui au vingtième siècle vit une très grande polarité en ce qui concerne le bien et le mal. Nous avons le phénomène dans le monde, nous avons le phénomène des religions aujourd’hui dans le monde, le phénomène qui devient de plus en plus à la une, à la page, un phénomène qui va créer énormément de remous dans le monde. Pourquoi ? Parce que l’Homme peut être très très sincère dans sa religion, dans sa religiosité, dans l’astralité spirituelle de sa conscience inférieure, mais il ne connaît pas les lois. Et si l’Homme ne connaît pas les lois du plan astral à ce moment-là, et qu’il est très religieux dans sa conscience spirituelle, il va vivre des expériences, ou l’Humanité va vivre des expériences qui feront partie du karma de l’Humanité.
RG : Oubliant cette démarche très spirituelle pour prendre celle à l’opposé, la démarche très scientifique, et l’Homme qui dans une démarche très scientifique voudra vérifier, toucher, mesurer toutes les choses de son environnement, de sa réalité, est-il tout à fait libre d’agir sur la réalité ?
BdM : Libre d’agir, dans quel sens ? Qu’est-ce que vous entendez par libre, qu’est-ce que ça veut dire pour vous, libre ?
RG : Dans le sens de la créativité, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de frontière et donc plus de morale ?
BdM : Bon, s’il n’y a plus de frontière, autrement dit si l’Homme est libre, si l’Homme est libre dans le sens de la créativité de sa conscience, il n’a plus besoin de moral involutive. Autrement dit, pour vous donner un exemple…
RG : On casse les os d’un enfant, deux, trois, quatre, cinq, six, pour se rendre compte qu’après huit fois, les os ne reprennent plus, faut le savoir, c’est dans la démarche scientifique de vérifier les choses.
BdM : C’est dans la démarche scientifique de vérifier les choses, mais ça fait partie de l’évolution de la conscience d’en arriver éventuellement à être libre. Autrement dit, être libre c’est être dans l’expression créative de cette conscience. Si la conscience de l’Homme est universelle, si elle est créative, si elle est parfaite en soi, à ce moment-là l’Homme n’a pas besoin de vivre à l’intérieur d’un code de vie qui est conditionné par la culture, l’évolution de la race ou la mémoire de la race, donc un Homme conscient…
RG : S’oppose à tout ce qui est involutif ?
BdM : Ce n’est pas qu’il s’oppose, il comprend ce qui est involutif, mais il ne vivra pas des conditions de l’involution, autrement dit, moi je n’ai pas à être dit de ne pas tuer pour ne pas tuer, je n’ai pas besoin de code moral pour ne pas voler, ça fait partie de la conscience d’être créatif. Donc dans la conscience créative, on ne tue pas, on ne vole pas. La raison pour laquelle l’Homme tue ou la raison pour laquelle l’Homme vole, c’est parce qu’il est astralisé dans sa conscience. L’Homme ne tue pas et ne vole pas naturellement, il est poussé, il est astralisé dans sa conscience.
Et ça, ça fait partie de l’évolution de l’âme, ça fait partie de l’expérience de l’Homme. Et au cours des millénaires, le code change, les formules changent et nous arrivons à la fin du vingtième siècle où, parce que les religions ont perdu leur pouvoir sur l’Homme, autrement dit parce que le code de la moralité est moins puissant qu’auparavant, ce code de la moralité qui auparavant était maintenu par la religion, maintenant est maintenu par l’état. Si aujourd’hui vous tuez ou si vous aujourd’hui vous volez, vous ne répondrez plus autant à Dieu ou à l’Église, mais vous allez répondre à la police, donc c’est simplement un transfert à un niveau plus matériel et probablement que l’efficacité est aussi grande, sinon plus.
RG : Qui établit les règles ? Autrefois c’était Dieu qui avait inspiré les Hommes en donnant dix commandements entre autres, dans le christianisme, le judéo chrétien en disant : tu ne tueras point, tu ne voleras point etc. Les dix commandements… ?
BdM : Au cours de l’involution, pendant l’involution, il devait être donné à l’Homme des règles parce que l’Homme n’était pas libre, donc on devait lui donner des règles. Les initiés lui ont donné des règles pour comprendre, pour vivre une vie un peu plus paisible, plus harmonieuse. Mais au fur et à mesure où l’Homme passe de l’involution à l’évolution, moins il a besoin de règles établies auparavant parce qu’il ne fait plus partie de la même conscience involutive, il fait partie d’une conscience évolutive, mais il sera obligé, forcé de respecter les règles de la conscience involutive parce que les règles de la conscience involutive servent encore l’Homme de l’évolution, mais lui-même vivra d’une façon libre, créative.
Autrement dit, les règles sont nécessaires tant que l’Homme n’a pas de conscience créative, mais une fois que l’Homme a une conscience créative, il n’a plus besoin de règles parce qu’il est déjà réglé, il n’est plus dérèglable.
RG : Et lorsqu’il reçoit une opposition dans son chemin de conscientisation, comment doit-il réagir ?
BdM : Ça, ça dépend de l’expérience de chacun. Un Homme qui serait conscient et qui vivrait une opposition dans son chemin vivrait cette opposition selon sa propre conscience, selon sa propre sensibilité, selon sa propre capacité de traiter intelligemment avec cette opposition. Mais plus l’Homme sera conscient, moins il sera affecté par l’opposition parce que plus il comprendra l’involutif de l’opposition. Sinon il vivrait de grandes souffrances spirituelles, il vivrait de grandes souffrances psychiques.
Autrement dit, ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, ce que l’on voit aujourd’hui dans le monde, les famines, les meurtres, tout ceci, tout cela, effectivement on le voit parce que... D’ailleurs tout le monde le voit… Mais une personne consciente le voit, mais le voit à un autre niveau. Elle le voit à un niveau où ce qui se passe dans le monde fait partie du karma de l’involution de l’Humanité. Elle ne le voit pas dans le monde d’une façon psychologique qui va la terroriser elle, sur le plan psychique.
Même si les Hommes aujourd’hui ou demain, pour moi, se déchirent ou s’entretuent ou s’il y a toutes sortes d’abus dans le monde, comme nous sommes en train de voir d’une façon de plus en plus graduée, ceci ne change rien dans ma vie à moi parce que ça fait partie du karma de l’Humanité. Si j’étais involutif, si j’étais inconscient, si je ne pouvais pas comprendre le karma mondial, si je ne pouvais pas comprendre le karma des races, ainsi de suite, à ce moment-là, oui, je serais peut-être le premier à me promener avec des bannières ou à me promener avec des signes pour combattre ceci, mais ceci ferait partie de l’expérience de mon âme.
RG : Mais se promener avec des bannières, c’est aussi pour aider les autres à devenir plus conscients ?
BdM : Se promener avec des bannières, ça fait partie du besoin spirituel de l’Humanité d’ajuster sa spiritualité et d’ajuster sa conscience sociale, donc ça fait partie de l’expérience karmique de chaque âme faisant partie de l’Humanité.
RG : Mais les conférences de Bernard de Montréal ne sont-elles pas aussi une façon de conscientiser l’Humanité, ou alors irez-vous le dire, que c’est “partie mission spirituelle” ?
BdM : Non. Le travail que je fais sur le plan public va conscientiser des individus dans l’Humanité, mais pas l’Humanité. Ce sont des individus, d’ailleurs la très grande différence entre la conscience involutive et la conscience évolutive, c’est que la conscience involutive elle est sociale, elle est conditionnée par la société, elle est conditionnée par la race, elle est conditionnée par le mémoriel de la race. Alors que dans l’évolution de la conscience créative future de l’Homme où l’Homme passera à une autre échelle de sa conscience évolutive, cette conscience sera totalement individuelle. C’est une conscience individuelle qui, au cours des siècles, et au cours des siècles, et au cours des siècles, créera, oui, effectivement, à long terme, une conscience plus collective, mais ce sera un processus d’individualisation.
RG : Quelle différence entre individuel et égoïste ?
BdM : Individuel, dans le sens d’individualiser veut dire que l’Homme en arrive à l’identité de sa conscience, donc un Homme qui a une identité, qui a un centre, si vous voulez, qui a un centre mental développé, qui a un centre émotionnel développé, qui a un centre de sa conscience, il est individualisé, c’est-à-dire qu’il vit une plus grande identité par rapport à lui-même, il vit un lien plus étroit par rapport à sa lumière, mais il n’est pas égoïste.
Le terme égoïste, c’est un terme qui s’applique à la conscience psychologique de l’Homme involutif qui pense et qui réfléchit, et qui peut se donner des valeurs personnelles pour bénéficier de certains atouts. Alors que dans le cas de l’évolution, dans le cas de l’individualisation de l’Homme où il en arrive à une grande identité avec sa réalité, il n’y a pas d’égoïsme mais il y a une grande centricité, l’Homme est centrique.
RG : Extérieurement, ça se ressemble ?
BdM : Extérieurement ça peut se ressembler, autrement dit à l’extérieur on peut dire : “ah, ben, cet Homme-là il est égoïste parce qu’il n’agit pas comme nous”, mais d’un autre côté, il faut le connaître cet Homme. Donc une personne inconsciente ou involutive qui entrerait en contact avec une personne consciente évolutive et qui la comprendrait, avec laquelle il pourrait parler et à qui on expliquerait très bien le phénomène de la conscience évolutive, à ce moment-là, elle verrait que ce n’est pas un phénomène d’égoïsme, mais que c’est un phénomène de haute centricité.
RG : Autrement dit, il y a de plus en plus d’enfants peut-être centriques qui en font à leur tête et ils savent ce qu’ils veulent ?
BdM : Non, ça c’est de l’égocentrisme. Être centrique, ça ne veut pas dire faire à sa tête. Être centrique, c’est être centré dans sa conscience créative, donc c’est manifester créativement sa conscience, donc c’est manifester créativement sa tête, donc un enfant qui manifeste créativement sa tête ne peut pas être catalogué d’égocentrique. Mais un enfant qui exprime sa conscience subjective, les mouvements astraux de sa conscience involutive, son caractère subjectif, à ce moment-là on peut dire qu’il “fait à sa tête”, et ceci demandera une éducation, ceci demandera un ajustement, ceci demandera une réorganisation psychique de son moi, que l’éducation des parents ou de l’école peut lui donner.
RG : Est-ce qu’un enfant qui serait fusionné aurait des sérieux problèmes sociaux et peut-être serait traité par des psychologues, pour ne pas dire des psychiatres ?
BdM : Je vois difficilement qu’un enfant puisse être fusionné parce que pour être fusionné, d’abord ça nécessite une altération profonde du corps mental, donc de tout ce qui est cérébral, tout ce qui est intellectuel, donc tout ce qui est mémoriel. Et les doubles ne fusionneraient pas avec un être qui est trop jeune, ils fusionneraient avec un être qui a suffisamment acquis d’expériences psychologiques pour qu’il puisse comprendre son phénomène lorsque la fusion se fait. Parce que vivre une fusion, c’est une chose, mais il faut la comprendre. Une fois qu’elle est comprise, elle est intégrée, une fois qu’elle est intégrée, à ce moment-là elle redonne à l’Homme sa liberté créative et elle lui permet de refonctionner dans la société d’une façon normale et naturelle.
Mais si un enfant était fusionné en bas âge, à ce moment-là il serait… D’abord, il perdrait les facultés qu’on s’attend de lui, des facultés intellectuelles à l’école, il n’aurait plus de matériel mémoriel pour étudier, il n’aurait plus la conscience sociale pour troquer avec ses amis. Donc il serait considéré extrêmement anormal et s’il n’avait pas de personne pour lui expliquer ce qui se passe en lui, il serait extrêmement malheureux, donc je ne vois pas que l’Homme vive la fusion trop jeune.
RG : Ou même traité par des psychologues ou des psychiatres…
BdM : Ou encore oui, parce qu’ils seraient obligés, ces gens-là, de prendre conscience qu’il se passe quelque chose d’anormal chez l’individu et probablement ils seraient obligés de tirer des conclusions qui seraient probablement précises sur le plan structural, mais qui seraient imprécises sur le plan psychique.
RG : Alors quels conseils donneriez-vous à des parents qui ont des enfants mésadaptés socio-affectifs qui ont des caractéristiques un peu comme celles que vous venez de mentionner ?
BdM : Les enfants qui ont des caractéristiques socio-affectives doivent être mis en contact avec des gens qui sont suffisamment mûrs pour comprendre qu’un être humain, qu’un enfant a besoin de canaliser son énergie. Il y a dans le monde aujourd’hui, surtout aux États-Unis, il y a beaucoup d’enfants qui souffrent par exemple d’hyperactivité. Bon, pourquoi un enfant souffre d’hyperactivité surtout et beaucoup aux États-Unis, pourquoi ? Parce qu’aux États-Unis, la civilisation elle est devenue totalement matérielle.
On achète aux enfants des jouets, on achète des computers, on achète ci, on achète ça, autrement dit on achète à l’enfant des choses extérieures, mais on ne donne pas à l’enfant une chance d’extérioriser ce qui est en lui. Donc l’enfant vit trop de l’extérieur et l’extérieur pour lui est banal parce que le corps astral ne peut pas indéfiniment se suffire à une matière extérieure, à une chose. Parce que le corps astral de l’Homme qui fait partie de la conscience de l’âme, en plus du fait que l’Homme aussi a une conscience spirituelle, c’est-à-dire un Esprit, un double qui pousse en arrière, cette énergie a besoin d’être canalisée.
Donc l’enfant qui souffre d’hyperactivité a besoin d’avoir des parents qui sont capables de le “ploguer” (connecter), mais de le “ploguer” dans la bonne “plogue”. Donc “ploguer” un enfant dans la bonne “plogue”, ça veut dire être suffisamment sensible à notre enfant pour savoir, percevoir, réaliser que c’est dans cette direction-là qu’il a une grande chance de manifester son énergie créative, et on le “plogue”.
Donc nous vivons dans un temps qui est extrêmement matérialiste sur le plan de la conscience, c’est la condition que nous connaissons. Malheureusement, nous n’utilisons pas tout ce qui est à notre avantage. Effectivement dans notre société, il y a des gens qui sont capables de donner des tests à des enfants, de les enligner, mais ces tests-là ne sont pas suffisamment psychiques, ils sont plutôt d’ordre psychologique, ils sont plutôt d’ordre de ce que vous appelez le QI, le quotient intellectuel.
Mais ce n’est pas parce qu’un enfant a un quotient intellectuel de haut de gamme que nécessairement, ce qu’on va lui suggérer va faire partie de sa vibration. Il faut trouver la vibration et si les parents sont capables de trouver la vibration d’un enfant, réaliser la vibration de l’enfant, ou si l’enfant est aidé dans ce domaine-là soit par des psychologues ou des gens qui s’occupent d’orientation, à ce moment-là, l’enfant va être “plogué” dans sa vibration. Et là, toute l’énergie qui fait partie de son moi, qui doit être extériorisée, va se canaliser, et le problème aujourd’hui il est à ce niveau, c’est qu’on s’occupe trop du QI de l’enfant, du quotient intellectuel et on ne s’occupe pas suffisamment de sa sensibilité psychique.
Je vous donne un exemple, supposons que vous êtes docteur. Bon, vous êtes licencié, vous êtes intellectuel et admettons que votre femme est avocate. Alors imaginez-vous un enfant qui naît dans un milieu de docteur et d’avocat, et que lui, à cause de l’expérience de l’âme, pour l’expérience de l’âme, doit en arriver à être suffisamment fort pour passer à travers ce conditionnement social, peut-être que l’âme, ce que l’enfant doit faire, ce qui est marqué pour lui, ce qui fait partie de sa programmation, ce qui fait partie de son talent interne, de sa vibration, c’est de devenir un chanteur de rock.
Alors vous vous imaginez le genre de rock que ça va faire à la maison ça, quand le médecin et l’avocate vont découvrir un jour que l’enfant, c’est le rock qui l’intéresse ! Pensez-vous que le médecin et l’avocate sont intéressés à ce que l’enfant devienne un rockeur, non ! Donc on va le “ploguer” à quoi ? On va le “ploguer” aux mathématiques, on va le “ploguer” à de la biologie, on va le “ploguer” à de la médecine, on va le “ploguer”… Puis le gosse, ce qu’il veut faire c’est du rock !
Donc quelque part, dans l’expérience de cette famille, il va y avoir des grandes tensions. Et si réellement le type a une haute vibration de rock, s’il est marqué dans quinze ans, dans vingt ans pour devenir un grand rock Québécois ou un grand rock Canadien ou un grand rock Américain ou international, vous pouvez être sûrs que le médecin et l’avocate vont “rocker” chez eux pendant ce temps-là, vous comprenez ! (rires du public).
RG : S’il est marqué, s’il est programmé, ça fait deux fois que vous le dites, où, quand, comment on est marqué, on est programmé, puis par qui ?
BdM : Chaque être humain a dans sa vie une voie d’expérience.
RG : Tracée par qui ?
BdM : Qui fait partie de son évolution, qui fait partie de son expérience, qui fait partie de son passé, donc qui fait partie de lui. Donc quand il revient dans la matière, cette expérience, elle revient en surface, elle veut s’exprimer. Donc si elle ne s’exprime pas, si elle est bloquée dans son expression pour des raisons comme celles que je viens d’expliquer, à ce moment-là l’individu, l’âme vit une grande expérience, vit une grande souffrance. Donc l’âme va se débattre dans cette sorte de conformisme, et ça, ça fait partie de l’expérience.
Et peut-être qu’un jour, ce petit bonhomme là, il va créer des crises à la maison, le médecin va le mettre à la porte, l’avocate va le mettre à la porte, il va y avoir des grandes larmes. Et lui, s’il est assez fort, s’il a une âme assez forte, il va percer et un jour il va devenir le grand rock ! Et un jour, le médecin, l’avocate vont regarder, vont dire : “oui c’est vrai, tu avais bien raison, mais on ne le voyait pas dans le temps”. Puis le jeune, il va dire : “c’était votre crisse de problème” (rires du public). Donc l’âme, ça fait partie de l’accumulation des expériences de l’Homme.
C’est pour ça qu’aujourd’hui, nous vivons dans un siècle, dans un temps où les jeunes sont en train d’explorer leur médium, ils sont en train d’explorer leur vibration, leur sensibilité, et pourquoi il y a une rupture entre le vieux et le nouveau, c’est parce que les contraintes aujourd’hui sont beaucoup plus douces qu’auparavant. Un jeune est supporté aujourd’hui par une multitude de jeunesse. Un jeune aujourd’hui est supporté par la télévision, nous sommes supportés par des systèmes d’information, de renseignement, de psychologie, ainsi de suite.
Donc aujourd’hui, un jeune qui a moindrement une force qui doit prendre de l’expansion, de l’expression dans sa famille ou dans sa vie, il va le faire et s’il ne le fait pas, à ce moment-là il va être brimé dans sa nature d’être. Et ça, ça fait partie de sa souffrance, ça fait partie de la souffrance de l’âme et s’il n’a pas passé à travers cette expérience dans cette vie, il passera à travers cette expérience dans une autre vie.
Mais il faut quelque part que l’Homme, que l’âme de l’Homme en arrive éventuellement à saisir au moins un aspect de la vie, celui qui lui permet de s’exprimer, et ensuite viendra le contact avec le double qui amènera l’Homme en tant qu’être individualisé, non pas à réaliser le besoin de s’exprimer dans le monde, mais à vivre la puissance de son expression. Donc l’Homme de l’involution, dans le meilleur des mondes, va se diriger vers une capacité ou une recherche du besoin de s’exprimer.
On a tous besoin de s’exprimer, on souffre tous de créativité, tous les hommes, toutes les âmes, toutes les femmes, tous les enfants, rendus à un certain âge prennent conscience du besoin de s’exprimer pour prendre conscience de leur créativité, pourquoi ? Parce qu’une fois que l’Homme devient créatif, il commence à sentir la pulsion de son Intelligence dans le moi, à travers le moi. Donc il se sent bien dans la vie, il se sent mieux dans la vie. Mais c’est la première étape de la créativité.
Dans la créativité de l’involution, il y a de la souffrance, tous les Hommes qui en arrivent à être créatifs, qui en arrivent à passer les frontières de la conformité, qui en arrivent à créer de nouveaux mondes, de nouvelles expériences, de nouvelles sphères d’activité, ces gens ont tous souffert. Pourquoi ? Parce que la créativité fait partie de l’expérience de l’âme et elle fait partie de l’involution, mais lorsque l’Homme passera à la prochaine étape, c’est-à-dire l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, la fusion, l’identité, l’Homme deviendra créatif par lui-même, donc il n’aura plus à se battre pour être créatif.
Ça fera partie de lui, donc cette créativité sera tellement personnalisée, tellement, tellement neuve, tellement jointe à son Esprit que l’Homme ne s’occupera plus d’être créatif. Il ne vivra plus sa créativité sur le plan de l’expérience de l’âme, il vivra sa créativité sur le plan de la fusion, de l’Esprit, de l’âme et de l’ego.
RG : Vous avez dit tantôt, s’il a une âme forte, il va passer à travers les épreuves de la vie, donc l’âme, c’est drôlement utile et au début de la conférence, vous l’associez presque à l’astral, à de la mémoire, l’accumulation mémorielle…
BdM : Oui. Quand je parle de l’âme, je parle… D’abord l’âme fait partie du monde astral, l’âme elle est faite de matière astrale, l’âme c’est un aspect de la réalité de l’Homme, elle fait partie de l’Homme, elle est essentielle à l’Homme parce que c’est à travers l’âme que l’Homme prend conscience du moi. Mais l’âme étant expérientielle, autrement dit n’étant pas créative, autrement dit n’étant pas en fusion avec la Lumière, autrement dit avec le double, elle est obligée au cours de son expérience de vivre constamment d’expérience, et d’expérience, et d’expérience, et d’expérience, et d’expérience… Et cette expérience-là sert à son évolution, mais aussi elle sert à la souffrance de l’ego.
Donc ce qui me fatigue dans le phénomène de l’âme, dans le phénomène astral de l’Homme, c’est que l’Homme vit toujours d’expérience et d’expérience, et il faut que l’Homme en arrive un jour à cesser de vivre d’expérience. Et ceci, ça commencera dans la conscience humaine lorsque l’Homme sera suffisamment unifié à son double, suffisamment conscient de son double pour que, finalement, l’âme au lieu de régir l’ego, au lieu de s’imposer à l’ego à travers tout un mémoriel collectif humain ou à travers le mémoriel subjectif personnel, cette âme-là deviendra simplement un plan - d’énergie astrale - mais qui aura été totalement nettoyé au niveau du périsprit, et il ne restera que le noyau de l’âme, c’est-à-dire cette partie vibrante, puissante qui est le centre même de la conscience de l’Homme, mais sur le plan astral, et non pas sur le plan mental.
RG : La conscience de l’Homme se situe donc dans l’âme ?
BdM : La conscience de l’Homme se situe sur le plan de l’âme et elle ne se situe pas sur le plan du mental, c’est pour ça que l’Homme n’est pas capable de comprendre et de savoir par lui-même, l’Homme n’est pas capable de comprendre et de savoir par lui-même la vie. C’est pour ça que l’Homme n’est pas capable de comprendre les Hommes, n’est pas capable de savoir les Hommes parce que le centre de sa conscience est au niveau de l’âme. Il faut que le centre de la conscience de l’Homme soit au niveau du mental et que ces deux plans se joignent, se connectent pour que l’Homme ait accès à une Lumière beaucoup plus grande, beaucoup plus vaste qui, en elle-même, est absolue, au lieu de vivre simplement d’une lumière astrale.
C’est ça qui est la condition humaine, c’est ça l’involution, c’est ça l’existentiel, c’est ça le voile, c’est ça la recherche de l’ego pour une identité, c’est ça la recherche spirituelle de l’Homme dans la chrétienté, les religions orientales, l’Homme est à la recherche ! Mais pourquoi l’Homme est à la recherche ? Parce que l’Homme, l’âme, le noyau de l’âme n’est pas connecté, n’est pas rendu vibrant par la Lumière de l’Homme qui fait partie de sa conscience cosmique, de sa conscience universelle.
RG : Vous dites, comme les religions, donc il ne faut pas perdre son âme ?
BdM : Il ne faut pas perdre son âme au niveau des religions, ça veut dire qu’il ne faut pas abaisser le taux vibratoire de sa conscience, c’est ça que ça veut dire “ne pas perdre son âme”. Un Homme, par exemple, qui va faire de la magie noire, il va abaisser le taux vibratoire de sa conscience, un Homme qui va faire le meurtre ou qui va faire des actions antisociales, qui va voler, il va abaisser le taux vibratoire de sa conscience, c’est-à-dire qu’il va se laisser manipuler par le plan astral.
L’Homme doit élever sa conscience, il doit élever le taux vibratoire de sa conscience, donc à ce moment-là il spiritualise sa conscience. Mais ce que je veux dire, c’est qu’après que l’Homme a très spiritualisé sa conscience, après que l’Homme est sorti du monde matériel, qu’il est entré dans le monde spirituel, il faut qu’il aille dans le monde mental, sinon il ne sera jamais intelligent. Il va être spirituel, il va être matériel, il va être intellectuel, il va être spirituel, mais il ne sera jamais intelligent, c’est-à-dire il ne comprendra pas la vie, et l’Homme doit comprendre la vie d’une façon parfaite comme si c’était une science. Et la vie c’est une science, tout se comprend, l’invisible se comprend, la mort se comprend.
RG : Pour élever le taux de la conscience de l’âme, j’ai l’impression que c’est comme par l’amour que le Christ a enseigné et il avait dit aussi après, je vous enverrai le Paraclet, c’est-à-dire l’Intelligence et c’est ce qui arrive là, c’est ce qui arrive à la Terre.
BdM : Oui, l’amour a une grande fonction sur notre planète parce que l’amour permet à l’Homme d’élever sa conscience, autrement dit de raffiner le taux vibratoire de ses corps subtils, donc d’agir en fonction de certains paramètres qui ont été institués dans différentes religions, dans différents secteurs de la vie. C’est pour ça que lorsque nous regardons les religions, nous voyons que dans les religions, il y a des principes fondamentaux qui touchent à toutes les religions, c’est universel.
Mais pour que l’Homme en arrive à comprendre l’amour, autrement dit pour que l’Homme en arrive à vivre de l’Amour d’une façon Intelligente et non pas simplement d’une façon spirituelle, il faut qu’il passe au plan mental, parce que si nous vivons l’amour… Il y a des gens qui meurent d’amour, il ne s’agit pas pour l’Homme de mourir d’amour, il s’agit pour l’Homme d’aimer d’une façon Intelligente. Si nous mourons d’amour, nous ne vivons pas l’Amour d’une façon Intelligente, nous sommes astralisés dans notre amour.
RG : C’est ce qu’on nous dit du Christ, il est mort par amour pour l’Humanité ?
BdM : Le Christ est mort par amour pour l’Humanité, il n’est pas mort d’amour, il est mort PAR amour, ça faisait partie de son initiation, ça faisait partie de son effusion, il n’avait pas le choix, c’était un initié. S’il n’était pas venu sur le plan matériel, aujourd’hui l’Homme ne pourrait pas communiquer avec les plans subtils, donc ça faisait partie de sa fusion, de son effusion.
Donc les initiés, automatiquement, sont obligés de souffrir un martyr quelconque, qu’ils souffrent le martyr du corps matériel ou qu’ils souffrent le martyr du corps mental, ils souffrent un martyr. Donc le Christ vivait dans un temps où les peuples étaient extrêmement primitifs. Il vivait dans un temps où les peuples n’avaient pas développé un mental aussi sophistiqué qu’aujourd’hui, il vivait dans un temps où les peuples étaient appelés à la parole à travers des formules plus ou moins spirituelles, plus ou moins colorées.
RG : C’est à peu près l’époque des grecs, puis les grands philosophes grecs font encore école ? Les mathématiciens…
BdM : Les grands philosophes grecs… Écoutez… Écoutez… Les philosophes Grecs font école pour ceux qui veulent retourner dans le passé étudier l’histoire de l’évolution de la pensée Grecque, évidemment. Mais aujourd’hui l’Homme est rendu à un point où la philosophie, c’est fini, elle est morte la philosophie. Et la philosophie va mourir parce que la philosophie n’a pas la capacité de détruire sa forme et de créer une forme nouvelle.
La philosophie c’est l’appointement du corps mental inférieur de la conscience astrale de l’Homme. La philosophie, elle est aussi limitée dans sa conscience que la science l’est aujourd’hui, mais ça fait partie de l’évolution du corps mental inférieur de l’Homme. Si la philosophie était si universelle, si grande, si absolue, elle donnerait à l’Homme les réponses à la vie. Et la philosophie n’est pas capable de donner à l’Homme les réponses à la vie, elle “taponne” avec des concepts, elle fait de la masturbation psychologique, mais la philosophie n’est pas capable… Et c’est pour ça qu’aujourd’hui depuis une vingtaine d’années, les gens sont beaucoup moins intéressés à la philosophie qu’ils l’étaient durant la deuxième guerre mondiale, durant la période de Sartre, ou auparavant durant la période des autres philosophes européens. Pourquoi ? Parce que la philosophie aujourd’hui, ce n’est pas ce qui te nourrit, ce n’est pas ce qui te remplit, ce n’est pas ce qui répond à tes questions fondamentales.
C’est fini la philosophie ! C’est bon, c’est nécessaire parce qu’il y a des aspects de la philosophie qui permettent à l’Homme de réagir d’une façon beaucoup très structurée sur le plan mental pour en arriver à une définition extrêmement catégorique des potentialités évolutives sur le plan mental, sur le plan de la science, sur le plan des mathématiques, mais la philosophie en elle-même n’est pas capable de répondre… Au moins, si vous voulez faire quelque chose, entrez dans la métaphysique occulte des choses. Là, vous allez aller un petit peu plus proche des choses.
Si vous allez un petit peu plus loin, rapprochez-vous des auteurs comme Aurobindo et si vous allez encore un petit peu plus loin, rapprochez-vous des penseurs qui sont probablement, qui représentent probablement les plus grands êtres du vingtième siècle, comme Rudolf Steiner. Autrement dit, si vous voulez avoir des leçons, pas des leçons, mais des réponses à des questions fondamentales de la vie, allez voir des gens dans le monde, et ils sont en petit nombre, qui ont vécu cette expérience et qui ont dépassé les frontières de la philosophie. La philosophie, qu’est-ce qu’il y a dans la philosophie !
RG : L’enseignement de Bernard de Montréal, est-ce que c’est une science ?
BdM : Laissez-moi finir sur la philosophie (rires du public). La philosophie c’est intéressant, je ne dis pas que ce n’est pas intéressant. C’est un jeu de l’Esprit, c’est un jeu qui fait plaisir à l’ego et c’est un jeu subtil de la forme mentale qui permet à l’ego de raffiner sa conscience mentale subjective, réflective, c’est ça la philosophie. Mais la philosophie, ce n’est pas une puissance créative qui fait sauter les formes. Ce n’est pas une puissance créative qui fait sauter les formes !
Et l’Homme a besoin d’une puissance créative qui fait sauter les formes pour que finalement, la philosophie soit mise dans le cadre d’une fonction pragmatiste, au lieu de lui donner une fonction universelle. C’est fini la philosophie ! C’est fini, c’est fini ! L’Homme aujourd’hui, surtout depuis vingt ans, l’Homme, les jeunes, tout ce qui se passe dans le monde, le cerveau qui vibre, toutes les impressions... L’Homme est en voie aujourd’hui de forcer les frontières, de forcer ce qui lui a été imposé. Et plus il aura la force de forcer et de faire casser les formes, il découvrira finalement des formes nouvelles, il créera des formes nouvelles.
Donc la philosophie, c’est le dernier des souffles du mental humain qui a servi à l’évolution de l’Humanité pendant l’involution, à partir des Grecs et avant, parce que la philosophie existait avant les Grecs, elle existait chez les Atlantes. Mais on a situé historiquement que la philosophie vient des Grecs. Mais elle a fini son rôle. L’Homme aujourd’hui est rendu trop intelligent pour se laisser imposer des doctrines qui viennent d’ailleurs. L’Homme dans son individualité intégrale, il aura accès à sa conscience. Donc s’il rencontre quelqu’un dans le monde avec lequel il peut parler, il parlera d’une façon créative et les deux ensemble seront bien.
Mais l’Homme n’aura plus besoin de se gargariser avec des mots. Je ne dis pas que ce n’est pas intéressant la philosophie, c’est très intéressant, mais pour moi c’est intéressant à la détruire (rires du public). Ce n’est pas une parole contre la philosophie, j’aime la philosophie, tout est intéressant, mais il s’agit de faire avancer la forme. Si nous faisons avancer la forme, finalement la philosophie se fatigue, elle s’épuise. C’est comme la psychologie, la psychologie ce n’est pas fini… On commence ! Il va falloir un jour que les psychologues fassent le saut, il va falloir un jour que les psychologues fassent comme les chèvres dans les montagnes, qu’ils montent d’une roche à une autre roche.
Sinon, ils vont demeurer prisonniers d’une psychologie cartésienne classique, moderne, qui donne à l’ego une impression d’être savant, d’une impression de connaître les principes mécaniques du comportement, mais l’Homme va plus loin que le comportement. Nous ne sommes pas tous des “skinnériens” (conditionnement opérant). L’Homme va beaucoup plus loin que le comportement, l’Homme va vers l’essence, l’Homme il est essentiel. Donc la psychologie s’occupe trop du comportement humain au lieu de s’occuper ou d’en arriver… Et elle devra parce que c’est son rôle, le rôle de la psychologie c’est d’expliquer l’Homme à l’Homme, et le rôle de la philosophie c’est d’expliquer la pensée à l’Homme.
Mais ce sont des rôles, des fonctions différentes, donc la philosophie elle a fait son rôle, elle a essayé d’expliquer à l’Homme la pensée : “je pense, donc je suis”, bla bla bla… Maintenant la psychologie au vingtième siècle, son rôle c’est d’en arriver un jour à expliquer l’Homme à l’Homme. Tant que la psychologie ne sera pas capable d’expliquer l’Homme à l’Homme, elle sert à quoi ? Elle sert simplement à maintenir le statu quo de son comportement, à lui dire : “bon, ben, écoute, tu vas un petit peu trop loin, on va te donner une pilule, puis on va t’ajuster ça”...
Ça, c’est bon, ça fait partie du côté pragmatique de la psychologie, mais la psychologie dans son essence, la psychologie en tant que lumière à travers une forme qui est une science, et qui doit devenir une science réelle de l’Esprit, sa fonction c’est quoi ? C’est d’expliquer à l’Homme les mécanismes astraux de sa conscience involutive pour que l’Homme en arrive à pouvoir ne pas en arriver à l’aliénation mentale. Le petit garçon qui dit à ses parents, par exemple : “ah, je vois un p’tit bonhomme au plafond”, si le père est moindrement intelligent, il va prendre un balai, il va dire : “oui, mon p’tit, je vais l’envoyer le p’tit bonhomme”… Donc il prend le balai, il envoie le p’tit bonhomme et le petit il dort, il est bien.
Mais si le père, il dit : “ah, qu’est-ce que c’est cette crisse de p’tit bonhomme-là, il n’y a pas de p’tit bonhomme”, à ce moment-là, vous pensez que le p’tit il va arrêter de voir des p’tits bonshommes ? Il va continuer à voir des p’tits bonshommes, puis ça c’est rien… Il va commencer à lui parler le p’tit bonhomme parce qu’à sept ans, huit ans, neuf ans, tu parles au p’tit bonhomme, ça marche. Mais quand t’es rendu à vingt ans, tu parles au p’tit bonhomme, il faut que tu saches à qui tu parles ! (rires du public).
S’il n’y a pas un psychologue, s’il n’y a pas quelqu’un dans le monde, une science dans le monde qui est capable de dire : “bon, le p’tit bonhomme à qui tu parles, il vient de l’astral, puis il est identifiable ce p’tit bonhomme-là, puis il te vampirise ce p’tit bonhomme-là, puis il va te dire que t’es un plein de merde dans ta tête, puis toi tu vas penser que c’est toi qui dit que t’es un plein de merde, ça fait que tu vas y croire parce que le p’tit bonhomme, il va te dire : JE suis un plein de merde, il va pas te dire que TU es un plein de merde parce qu’il va révéler trop sa game”...
Ça fait que c’est très important que la psychologie connaisse la conversion du JE et du TU dans le phénomène de l’aliénation, dans le phénomène de l’astralisation de l’Homme. Et tous les gens qui ont vécu le moindrement un débalancement psychique, qui sont allés dans les hôpitaux, qui ont été traités par les psychologues ou les gens qui ont été très très affectés dans leur comportement interne, ils le connaissent le phénomène de la voix qui parle.
Donc c’est à la science de découvrir ceci, on ne peut plus se permettre aujourd’hui de dire : “ah, ben ça, ça fait partie des théories ésotériques ou occultes de l’Humanité, ça c’est de la connerie, ça”. On vous donne des pilules, puis ça s’arrange. Effectivement, ça s’arrange, ça s’arrange temporairement, mais ça ne redonne pas à l’Homme sa conscience, ça fait de l’Homme un légume… Moi j’en ai un de cousin qui est un légume ! Ce n'est pas intéressant ça !
Donc l’Homme… Que la science agisse comme ça aujourd’hui, elle fait de son mieux dans ce cadre-là, oui, mais elle doit un jour aller plus loin, les psychologues doivent un jour réellement plonger dans la mécanique astrale de la conscience involutive pour reconnaître comment ça fonctionne ça. Sinon, ils vont être prisonniers de leurs théories, ils vont être prisonniers de leurs concepts, ainsi de suite… Et nous allons avoir de plus en plus de gens qui souffriront de l’aliénation mentale ou du mal de l’Esprit.
RG : Les psychologues qui voudraient par bonne volonté… Est-ce qu’ils devraient lire du Steiner ou…
BdM : Les psychologues qui sont sensibles, les psychologues qui ne sont pas orgueilleux dans le mental, les psychologues qui sont pas “pognés”, bon, c’est de ceux-là dont je parle, les psychologues qui sont “au boutte”, il y en a des psychologues “au boutte”, il y en a des psychologues pas “pognés”. Bon, il n’y a pas rien que Freud, je l’aime bien Freud, je l’aime bien Jung, mais il n’y a pas rien qu’eux autres, il n’y a pas rien qu’Adler, il y en a d’autres !
Allez dans une librairie ésotérique, puis regardez ce qui se passe ou informez-vous, parlez à du monde… Moi j’ai rencontré une personne… Des professeurs qui venaient de l’Égypte et de l’Arménie, des gens extraordinaires, réellement la crème de la crème… Des beaux esprits, des beaux intellects, et un jour je suggérais à l’épouse du bonhomme de lire un livre de Rudolf Steiner, et quand elle a lu ce livre-là, elle a été époustouflé, elle m’a dit : “comment ça se fait que j’ai jamais lu ça”...
Comment ça se fait qu’on nous parle pas de Rudolf Steiner à l’Université de Montréal ? Comment ça se fait qu’on ne parle pas de ces bonshommes-là dans les Universités, dans les “Scientific Establishments”… C’est grave ! On ne parle rien que des gens dont on veut parler ! Kant, Nietzsche, je n’ai rien contre eux autres, mais il y a du monde dans le monde qui parle ! Il y a des Hommes, il y a des cerveaux ! Rudolf Steiner, c’était un des plus grands cerveaux du vingtième siècle, personne le connaît ! On commence un petit peu plus parce que probablement, à travers votre travail... Mais personne ne connaît Rudolf Steiner !
Donc il y a des Hommes comme ça, un peu partout dans le monde, on ne les connaît pas ! Ce sont ces gens-là qu’il faut connaître, c’est ceux qu’on connaît qu’il ne faut pas connaître ! Mais ceux qu’on connaît, tout le monde les connaît ! Alors c’est le fun de parler de philosophie ensemble, puis discuter, comment est-ce qu’il s’appelle… Du complexe de Rex, le complexe d’Oedipe… Ouais… Mais ça mène à quoi ça ? Cela donne-t-il de la conscience ? Ou des maux de ventre ? On aime ça… Discuter… Il y a du monde (des gens) qui écrivent des livres, il y a du monde qui ont écrit des livres, puis on ne les connaît pas !
Moi quand je dis à un médecin : “as-tu entendu parler de”… Comment est-ce qu’il s’appelle l'Arabe qui écrivait des livres… Khalil Gibran… “non, je ne connais pas Gibran”... “connais-tu Steiner”... “non”... Des doctorats... Ils ne connaissent rien dans la littérature qui est un petit peu plus créative, un petit peu plus humaine, un petit peu plus essentielle ! À l’université, c’est une chose, il faut aller chercher ceux qu’on connaît, d’accord ! Mais il faut aller chercher aussi ceux qu’on ne connaît pas si on veut aller plus loin dans l’évolution de la science, dans l’évolution de la conscience, dans l’évolution du savoir !
J’ai rencontré un type dernièrement qui me dit : “connais-tu ça, Bernard de Montréal”... J’ai dit : “Bernard de Montréal ? Il me semble que j’ai déjà entendu parler de ça”... (rires du public). J’ai dit : “c’est pas avec le fou là, Glenn là”... Il dit : “ouais, Glenn, c’est un drôle de gars, mais, des fois, il va à son programme”. Je n'étais pas pour dire que c’était moi… Fais ton job, lis… Je ne suis pas intéressé de t’inviter chez nous, lis, puis lis les autres, il y en a bien d’autres, il n’y a pas rien que Bernard de Montréal !
On en est rendu à un point où les psychologues, les philosophes, les doctorats, tous ces gens-là, “l’establishment” là, il faut qu’ils sortent de leurs frontières puis qu’ils commencent à regarder, puis à lire des livres que, nous autres, il n'y a rien que les niaiseux qui lisent ! Puis ils vont s’apercevoir qu’il y a du monde dans le monde, qu’ils ne sont pas si niaiseux que ça, puis on n’est pas aussi “cave” que ça ! C'est ça qui me fâche.
RG : Comme tu disais tantôt, Bernard, les gens qui sont comme toi, ils ne sont pas organisés en système, ça développe des êtres individualisés, donc ils n’embarquent plus dans des systèmes et dès que tu fais une collectivité, c’est bien plus fort qu’un individu tout seul ?
BdM : Recommence donc ça, là ! (rires du public).
RG : Quand on suit un cheminement qui nous amène vers la conscientisation, on devient de plus en plus individualisé dans sa conscience, centrique, seul, alors que tous les autres s’organisent comme des meutes de loups, ils se tiennent en “gang”, puis en “gang” ils se tiennent plus forts qu’un individu tout seul ? Alors, c’est sécurisant d’être en “gang” et c’est plus puissant…
BdM : Ben oui, c’est sécurisant d’être en “gang”, c’est plus puissant socialement parlant d’être en “gang”, mais c’est pas réel d’être en “gang”. Si l’Homme n’est pas capable d’être bien dans sa peau tout seul, sa peau à lui, quand tu es bien dans ta peau, puis après ça tu es bien avec un autre qui est bien dans sa peau, puis tu es bien comme nous autres… Tu es relativement bien dans ta peau, moi je suis bien dans ma peau, ben, on va faire des affaires ensemble. On a du fun !
Mais si l’Homme n’est pas capable d’être bien dans sa peau, puis l'autre n'est pas capable d'être bien dans sa peau, comment voulez-vous créer au cours de l’évolution une société d’Hommes “bien dans sa (leur) peau”… On va finir par être simplement des gens qui sont l’expression, le conditionnement extérieur... L’Homme c’est un être individualisable, l’Homme c’est un être unique en lui-même qui peut fraterniser, universaliser sa conscience avec une multitude d’Hommes, de races, de nations. Mais il faut qu’il commence à en arriver à être ultimement individualisé, il faut qu’il y ait une identité personnelle, il faut qu’il soit centrique, il faut qu’il y ait des centres, il faut qu’il soit lui-même, pas toujours être ce que les autres ont voulu que tu sois pour le pouvoir de ci ou le pouvoir de ça.
C’est ça le problème de l’Homme. Pourquoi est-ce que vous pensez qu’il y a de plus en plus de gens intéressés à l’ésotérisme puis à l’occultisme, puis à tout ce qui est marginal puis qui fait éclater les formes, c’est parce que l’Homme en a ras-le-bol. Puis ça, ça a commencé dans les années 60, avec le mouvement des jeunes, les hippies… Ça a commencé dans les années 60 avec les jeunes qui ont tourné le dos sur les conditions psychosociales de l’involution moderne. Ils en ont ras-le-bol. Ça fait que les jeunes se cherchent, puis naturellement ils ont souffert, puis ils se cherchent, puis ils se cherchent, puis il y en a qui sont allés là, puis il y en a qui sont allés là !
Mais un jour, il faut que le gars il en arrive à être dans sa propre identité à lui, donc ce processus-là qui est nouveau, qui fait partie des vingt, trente dernières années, tu ne peux plus reculer ça, cette affaire-là ! C’est fini ! Être conditionné comme nos parents l’ont connu, c’est une chose ! Pour sortir de tout ça puis rentrer dans une sorte de conscience psychosociale nouvelle où l’individu essaie de se placer, se trouver, c’est une autre.
C’est une grande souffrance de l’âme, puis l’autre partie après, l’individualisation, le développement de l’identité, la capacité de réaliser que c’est pas en ayant des trous dans tes pattes que tu vas manifester ton identité, ça, ça demande la “dé-astralisation” du corps mental. Donc ça demande que ces gens-là qui ont une grande sensibilité… Vous leur parlez à ces gens-là… Ils ont une grande sensibilité, ils ont des idéaux, ils les chantent leurs idéaux, mais ils se laissent astraliser, donc ils se font prendre dans le mensonge cosmique.
Donc le mensonge cosmique, quand ils se font prendre là-dedans à une échelle mondiale comme aujourd’hui, ça créé quoi ? Ça crée les temps dans lesquels on vit, ça crée des temps où l’Homme ne sait plus où mettre la tête, ça crée des temps où le philosophe puis le psychologue, ils se cassent la tête, ça crée des temps où les gens disent : “qu’est-ce qui se passe, est-ce que c’est la fin du monde”... Ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un cycle ! C’est la fin d’un cycle, mais le prochain cycle va se faire au niveau individuel, il ne se fera pas au niveau collectif.
La conscience se fera toujours au niveau individuel, elle ne se fera jamais au niveau collectif parce que si la conscience de l’Homme était mondiale aujourd’hui, la civilisation s’éclaterait ! Il n’y a pas une forme involutive qui pourrait soutenir la désorganisation psychologique d’un monde inverti dans la forme comme le nôtre ! Donc c’est au cours des siècles, c’est au cours de l’évolution de l’Humanité que ça va se faire. Puis il viendra un point où l’Humanité sera suffisamment consciente, elle aura eu suffisamment de chocs pour transformer sa conscience pour que l’Homme en arrive à réaliser qu’il est un être identique à lui-même, individualisé dans sa propre Lumière et pouvant universellement correspondre avec le reste des Hommes, de quelque race qu’ils soient.
Il y a des lois là-dedans, puis ces lois-là sont basées sur la compréhension des lois du monde de la mort, des lois du monde astral, puis quand les gens seront intéressés à comprendre comment ça marche le monde astral, au lieu de se cacher la tête dans le couvercle, puis dire : “je ne veux pas regarder cela, j’ai peur de capoter”… À ce moment-là, les gens resteront de même parce que la psychologie, puis la philosophie, puis la religion, puis la spiritualité, ces formes involutives là, nécessaires pour le développement de l’Homme, sont arrivées à un point où elles n’ont plus de réponses, puis l’Homme en a besoin des réponses. Puis ces réponses, elles vont venir de lui. Donc s’il est suffisamment mental puis s’il n’est pas astralisé, il va comprendre, ça va venir de lui.
RG : Le sujet, qu’on va aborder ensemble dans la deuxième partie de la soirée, Bernard, c’est : Il y a des gens qui président à l’évolution de notre société, puisqu’on dit maintenant : on est entré dans l’ère de l’évolution, la prise de conscience, et ces gens qui président ou ces esprits qui président à tout ça, retardent le choc de cette mutation. Car si la mutation se faisait trop rapidement, trop vite, à l’idée de peut-être tout le monde dans la salle, ici ce soir, ça créerait tellement de bouleversements que ça entraînerait peut-être l’Humanité à sa perte et c’est peut-être aussi ça qui va se produire, c’est ce dont on va se parler dans la deuxième partie. On fait une pause. Merci Bernard de Montréal - Conférence donnée en 1988 -
LA FIN D’UN CYCLE - DEUXIÈME PARTIE (64B)
RG : Alors si on reprend là où on s’est laissés tantôt, on dit que nous sommes en période d’évolution sur la Terre, donc il y a quelque chose de prévu. Comme pour l’être humain, tu nous disais tantôt que l’être humain a un plan, c’est dans son plan, il y a un plan pour l’Humanité terrestre, il y a des êtres qui sont en train d’être conscientisés plus que d’autres, j’allais presque dire plus rapidement que d’autres.
Est-ce que ces êtres-là ne risquent pas, par impatience, de provoquer par des émissions de télévision, de radio, par des conférences, par des livres comme la Genèse du Réel, de provoquer pour que l’évolution se fasse plus vite, trop vite, puis comme elle ne peut pas aller plus vite, on ne tire pas sur une plante pour qu’elle pousse plus vite, que ça casse tout finalement ?
Autrement dit, les grands maîtres de ce monde sont vigilants quant aux risques que l’Humanité par bonne volonté veuille aller trop vite dans son évolution et casser les formes et tout casser, tant et si bien que quand il ne restera plus aucune forme, tout le monde va être bien content, on va être tout nu, sans maison, sans vêtement, sans plus rien sur quoi reposer ?
BdM : L’évolution de la conscience, c’est un phénomène personnel. Quand on dit que l’Homme qui va se conscientiser doit vivre la rupture de la forme, la brisure des formes, on parle des formes intérieures, on ne parle pas des formes extérieures ou des formes sociales. Sur le plan mondial, il y a aujourd’hui une brisure de la forme sociale. Mais ça, ça fait partie de la lutte, ça fait partie de la polarisation de l’ego, ça fait partie de la polarisation de la conscience humaine. Mais sur le plan de l’évolution, la rupture de la forme, la cassure de la forme, elle se fait totalement à l’intérieur de l’Homme.
Donc une fois que la conscience va casser la forme chez l’Homme, l’Homme va devenir conscient d’une façon créative. Ceci, au cours de l’évolution, va avoir des conséquences sur la pensée humaine, sur la science de l’Homme, mais ce n’est pas une cassure de forme qui est de l’ordre de ce que nous connaissons sur le plan de l’involution, sur le plan de la réaction. Un Homme conscient ne réagit pas dans la forme sociale, il se mélange à la forme sociale, il utilise les formes sociales qui sont utiles. Moi en tant que personne, par exemple, si je peux utiliser ma personne pour expliquer ce que je veux dire, je vis dans la société parmi les Hommes, avec les Hommes, et je bénéficie de ce que la société crée.
Je n’ai aucun intérêt à casser la forme sociale, involutive de la société, je peux voir où il peut y avoir des changements, où il devrait y avoir des changements, je peux voir combien de temps ça va prendre pour amener tel ou tel changement, je peux connaître les évènements de l’avenir. Mais moi personnellement, quand je vis ma vie d’homme, je la vis par rapport à ma conscience interne. Donc s’il y a des formes sociales ou des formes involutives qui risquent d’affecter ma conscience personnelle, à ce moment-là, c’est à moi de sortir de ces formes-là, mais au niveau de mon intériorité.
Je vous donne un exemple, prenons la forme de l’avortement par exemple. Sur le plan social extérieur, je n’ai jamais et je ne voudrais pas briser la forme parce que la société évolue à son rythme. Il y a des gens dans le monde qui ont une certaine sensibilité spirituelle par rapport à l’avortement, il y a des gens qui sont plus libres psychologiquement par rapport à l’avortement, donc je suis obligé de respecter la forme. Mais si j’avais à vivre une situation d’avortement dans ma propre famille, disons entre moi et ma femme, à ce moment-là, la décision concernant l’avortement serait prise par ma femme selon sa propre conscience créative.
Donc il n’y aurait pas de nuisance vers l’extérieur, ma femme n’irait pas vers l’extérieur pour préconiser une attitude vers l’avortement qui n’est pas nécessairement, dans le temps, mûre pour une majorité de la population. Donc lorsque l’Homme va évoluer sur le plan de sa conscience mentale, autrement dit lorsque l’Homme va devenir intelligent créativement, il va vivre la forme par rapport à sa conscience à lui.
Donc quand on parle de la destruction de la forme sur le plan occulte, on parle de la capacité de l’Homme, de l’ego, de dépasser le pouvoir de la mémoire, donc de dépasser le pouvoir de l’âme sur sa conscience égoïque, et de réaliser une union avec son Esprit. Autrement dit avec sa propre Lumière, pour comprendre la valeur de la forme sur le plan de l’involution et comprendre aussi son absence de fonction psychique ou psychologique sur le plan de sa conscience personnelle. Donc c’est un processus d’individualisation, c’est un processus totalement personnel.
Les gens qui pensent que l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre sera un mouvement collectif, ils sont dans une illusion. Ce sera sur un plan personnel. Et au cours de l’évolution de cette race-racine, si vous voulez, à ce moment-là il y aura des conséquences créatives qui affecteront les autres races involutives, la cinquième… Parce que le pouvoir créatif de l’Homme nouveau pourra changer, altérer, faire évoluer la conscience des races involutives, mais ceci va prendre des siècles, des siècles et des siècle. C’est un peu comme l’évolution de la quatrième race-racine, ensuite l’évolution de la cinquième race-racine qui a pris des milliers d’années.
Donc l’évolution de la sixième race-racine, autrement dit l’évolution d’une conscience mentale chez l’Homme sera un phénomène totalement personnel qui deviendra, avec le temps, de plus en plus collectif. Mais au début, c’est totalement sur le plan individuel que cette rupture de forme se fait. Il n’y a aucune révolution, c’est une évolution.
RG : Alors il y a des gens qui sont inspirés par des petites voix qui leur parlent en dedans, qui sont peut-être simplement au stage spirituel, qui collectivement vont vouloir créer des mouvements d’évolution sur la planète, que ce soit l’islam, que ce soit d’autres mouvements religieux pour le bien du monde ?
BdM : Oui, mais ça, ça fait partie de l’expérience de l’âme des individus. Il faut être très clair sur ceci, l’Homme fonctionne soit par rapport à l’expérience de l’âme, donc il fait partie du courant involutif de l’Histoire humaine, ou il fonctionne par rapport à l’unité de son double avec l’âme, autrement dit la fusion de son Esprit. Donc à ce moment-là, il ne fait plus partie de l’involution, il fait partie de l’évolution. Et ce que les Hommes trament ou ce que les Hommes véhiculent sur le plan de l’involution, ça fait partie du karma de l’Humanité, ça ne fait plus partie du karma de l’Homme conscient.
S’il y avait une guerre demain ou s’il y avait une affliction mondiale demain à un niveau ou à un autre, l’Homme conscient saurait quoi faire pour se protéger contre cette situation. Il ne pourrait pas émotivement subjectiver son expérience, il serait obligé de consciemment amener sa vie à vivre un certain mouvement créatif qui le protégerait contre cette affliction, ce cataclysme.
Alors que l’Homme inconscient lui, fait partie de l’évolution de l’Humanité, sur le plan de l’involution il fait partie de l’expérience de l’âme personnelle, il fait partie de l’expérience de l’âme collective. Tandis que l’Homme conscient ne fait pas partie de l’expérience collective de l’Humanité, il fait partie de l’expérience individuelle de sa propre conscience en fusion qui, avec le temps, les siècles, amènera un changement dans la conscience de l’Humanité à cause de la science qui sortira de cette fusion.
RG : Y aurait-il ce qu’on appelle des universités cosmiques en relation avec des individus ?
BdM : Oui. Avec le temps il y aura des centres de savoir, il y aura des centres de science autant dans le domaine de la science matérielle que dans le domaine de la science spirituelle, dans le domaine de la science pure, occultement pure. Mais rendu à ce point-là, déjà l’Homme sera très avancé, déjà à ce point-là où vous parlez, déjà il y aura eu apparition sur le plan matériel de ce que nous appelons la nouvelle force, ce que nous appelons la nouvelle incarnation ou la grande incarnation. Déjà il y aura eu conscience dans le monde d’une Intelligence créative absolue sur notre planète, et c’est cette apparition dans le monde de cette conscience absolue sur notre planète qui sera le point tournant, la plaque tournante de l’Histoire de l’Humanité.
Mais ce phénomène-là se fera dans un temps qui est totalement occulté à la vision de l’Homme, qui est totalement occulté à l’appréhension psychologique de l’Homme, qui est totalement occulté à la vision spirituelle de l’Homme, ça fait partie des mystères de la planète, ça fait partie des mystères cosmiques de la planète. Et les êtres sur le Globe qui ont une prescience de cet évènement-là, ils peuvent vivre cette prescience d’une façon astralisée et c’est ce qui se produit d’ailleurs !
Souvent on va entendre des gens qui font partie de certaines sectes, des gens qui font partie de certains mouvements spirituels qui vont dire : “à la fin du temps, à la fin du cycle, viendra, par exemple, le messie”, ainsi de suite. Mais ça, c’est une conscience astralisée du phénomène parce que le phénomène lui-même se manifestera d’une façon totalement créative, totalement cachée, voilée, et c’est après la manifestation que l’Homme aura conscience de ce qui se passe.
RG : Dès que vous utilisez le mot “astralisé”, c’est un sourire en coin, comme si tout ce qui est astralisé est négatif, pourtant dans la première partie, vous avez laissé entendre qu’il y a du bon, puis du pas bon ?
BdM : Oui. Quand je parle d’astral, quand je dis que la conscience de l’Homme est astralisée, je veux dire que la conscience de l’Homme, elle est régie par des lois qui font que sa conscience, son Intelligence, la mesure de son Intelligence est toujours colorée par des paramètres ou des éléments qui font partie de sa nature humaine. Que cette nature humaine soit spirituelle, philosophique, occulte, ésotérique ou purement matérielle, ça n’a pas d’importance, ça fait toujours partie de sa nature humaine, donc ça fait partie de sa personnalité, ça ne fait pas partie de sa personne.
RG : Mais ça pourrait être astralisé dans un plan positif parce que l’âme, dans l’âme siège la conscience ?
BdM : L’Homme découvrira que l’astralisation de sa conscience, que ce soit vers le monde matériel ou que ce soit vers le monde spirituel, en fonction de son évolution cosmique, c’est une demi-mesure. Autrement dit regardons sur le plan matériel d’abord. L’Homme a fait des choses absolument extraordinaires sur le plan matériel, la science que nous avons aujourd’hui, bon ! Sur le plan cosmique, cette science elle est diminutive, limitative, pourquoi ? Parce que la science aujourd’hui, malgré tous ces grands mouvements, elle est incapable de prendre conscience de la loi de conséquence.
Donc si l’Homme aujourd’hui fait quelque chose au niveau du laboratoire, dans son labo il n’est pas capable de prendre conscience des conséquences de son acte. Le problème de l’ozone sur notre planète, c’est un exemple, le problème de la pollution c’est un exemple. Donc nous avons en science une incapacité mentale de définir l’infini mouvement de notre connaissance. Donc automatiquement, nous sommes obligés de vivre sur le plan de l’âme, sur le plan de l’expérience humaine, les causes de notre inconscience académique, c’est ce que nous connaissons dans le monde.
Si l’Homme était conscient, admettons que nous avions sur la Terre des scientifiques qui étaient conscients, autrement dit qui étaient en fusion avec cette Lumière-là, ce double, leur réalité, et que ces Hommes travailleraient dans leur laboratoire, ces Hommes seraient dirigés dans leurs expériences de laboratoire. Ils seraient démontrés, ils seraient guidés d’une façon très très étroite dans le mouvement de leur conscience créative. Donc ils auraient conscience instantanément de la conséquence de leurs actes.
Et si nous vivons sur notre planète aujourd’hui, comme nous avons vécu pendant des millénaires, des conditions catastrophiques à notre évolution qui ont empiété sur le développement de la liberté de la conscience, et qui ont aussi empêché l’Homme de devenir un être grandiose dans le sens cosmique du terme, c’est parce que nous n’avions pas conscience des lois de conséquence. Nous étions assujettis aux lois de conséquence et ceci fait partie du monde de l’astral.
L’Homme doit connaître les conséquences de son acte, mais pour connaître la conséquence de son acte, surtout s’il travaille dans le domaine de la science, il faut qu’il ait un œil élevé en ce qui concerne la science, il faut qu’il ait un troisième œil. Il faut qu’il ait un contact avec des mondes parallèles qui sont tellement avancés dans le temps, des plans de Lumière et d’Intelligence qui sont tellement avancés dans la structure cosmique de l’univers que, ces êtres-là sont capables de donner à l’Homme une précise connaissance de la science qui fait partie de son expérience créative.
Si nous n’avons pas ça, nous vivons ce que nous connaissons aujourd’hui, une science matérielle qui a du très bon et du très mauvais. Sur le plan de la spiritualité, c’est la même chose. Si l’Homme va dans le monde de la spiritualité, il astralise sa conscience. Qu’il aille vers le mauvais, autrement dit la magie noire, je le mets au pire, ou qu’il aille vers les grandes religions, à partir du moment où il est assujetti spirituellement à des doctrines, il ne peut pas avoir la conscience mentale, autrement dit le savoir qui lui permettrait de voir à travers les mystères de ces doctrines qui essentiellement représentent la liberté créative de son mental supérieur.
Donc il est assujetti à des doctrines, il fait encore partie de ces êtres qui vivent l’expérience de l’âme, mais dans ce cas-là, ça sert à l’évolution spirituelle, sociale, de l’Humanité au lieu de faire partie de l’évolution guerrière antisociale de l’Humanité. Donc l’Homme doit sortir de la polarité et pour sortir de la polarité, il faut qu’il ait une conscience intégrale. Autrement dit il faut qu’il soit unifié à sa source et pour qu’il ait conscience mentale de cette unité-là, il faut qu’il puisse communiquer par télépathie avec sa source.
Pour nous les Hommes de l’involution, c’est normal de penser… Un Homme qui ne penserait pas aujourd’hui serait considéré anormal, donc les Hommes de l’involution pensent. Les Hommes de l’évolution ne penseront plus, simplement ils communiqueront par télépathie avec les autres plans, ce sera une autre pensée, une autre forme de pensée qui en elle-même sera créative et qui en elle-même ne sera plus réflective.
Donc si l’Homme vit une pensée, une télépathie avec les circuits universels, il est évident que sa conscience scientifique, sa conscience spirituelle, sa conscience métaphysique est beaucoup plus élargie. Pourquoi ? Parce qu’il n’est plus limité par la mémoire de sa race, il n’est plus limité par la mémoire personnelle, il n’est plus limité par la mémoire de l’émotion qui empêche son mental de prendre réellement la grande allure créative que le mental doit et, est fait pour faire. Donc il n’est pas capable de connaître ce que veut dire la liberté. Tout ce qu’il peut connaître comme liberté, c’est le libre arbitre et le libre arbitre c’est un constat psychologique qui fait partie de l’inclusion de l’Homme involutif dans la grande enveloppe involutive de la conscience expérimentale.
Comme je dis souvent parce que je trouve que c’est un exemple qui sied bien à tous les Hommes, si je marche dehors et que je passe en dessous d’un toit, et qu’une brique me tombe sur la tête, ce n’est pas de la liberté, je vais dire : “ah, ben, moi, je marche dehors, j’ai décidé de marcher là”. Mais si je n’ai pas conscience que la brique va me tomber sur la tête, quelle sorte de liberté ai-je ? Donc tant que l’Homme ne pourra pas marcher dehors en passant au-dessous d’un toit et savoir qu’une brique va tomber, la voir, ou passer à côté, guider à passer à côté et la voir tomber à côté de lui pour réaliser que le double le protège, à ce moment-là l’Homme n’est pas libre.
Il a simplement un libre arbitre qui fait partie de la relative illusion psychologique de la liberté de son moi qui est essentielle pour la conservation de l’équilibre psychologique de son ego. Un Homme qui n’aurait pas ça, il se sentirait totalement aliéné. Mais à partir du moment où l’Homme va vivre la fusion, il va entrer dans cette unité d’Esprit, d’âme et d’ego, le libre arbitre il va tomber. Parce qu’un Homme qui est conscient est trop conscient des lois de l’énergie pour vivre l’illusion du libre arbitre, il est intéressé à être libre.
Mais qu’est-ce que ça veut dire pour un Homme conscient, être libre ? Ça veut dire comprendre parfaitement les lois de l’énergie sur le plan mental, sur le plan astral, sur le plan émotionnel, sur le plan vital et sur le plan physique. Donc l’Homme doit connaître, comprendre les lois de l’énergie d’une façon parfaite, comprendre les lois de l’énergie (je vous donne la parole tout de suite), comprendre les lois de l’énergie veut dire savoir parfaitement se protéger contre toute forme d’astralisation qui fait partie de sa conscience involutive.
RG : Vous nous avez dit : il sera protégé par son double pour ne pas passer en dessous de l’échelle où la brique va lui tomber sur la tête, c’est peut-être ce qu’autrefois on appelait l’ange gardien ?
BdM : Oui… Le terme de l’ange gardien, je ne le repousse pas parce que c’est un terme qui fait partie des connaissances occultes, métaphysiques, spirituelles de l’Humanité. Seulement que l’ange gardien quelque part dans le temps, il va falloir que l’Homme lui enlève les ailes d’abord ! Il va falloir que l’Homme lui enlève la connotation spirituelle de cette entité un peu brumeuse qui existe à côté de soi ou derrière soi, quelque part dans une sorte de néant mental.
Et il va falloir que l’Homme prenne conscience que cet ange gardien est une entité, une Intelligence qui fait partie d’un monde extrêmement évolué et qui aussi fait partie d’une organisation scientifique dans le cosmos, tellement avancée, que si l’Homme savait objectivement qu’est-ce que c’est un ange gardien, qu’est-ce que c’est un archange, en dehors complètement des nuances spirituelles, l’Homme s’apercevrait que le cosmos que nous considérons aujourd’hui invisible, mais qui un jour sera ouvert à l’Homme, est une immense machine scientifique.
Autrement dit l’Homme découvrira avec le temps que, dans la mesure où il est capable de sortir de son corps matériel, emprunter le véhicule éthérique, il est capable de se promener dans des zones de temps et d’espace où la science est tellement avancée, mais tellement avancée qu’elle correspond à la perfection absolue de ce que nous, sur le plan matériel involutif, nous appelons “Dieu”.
Mais pour que l’Homme puisse bénéficier de ces concepts, de cette science qui vient du double, il faut qu’il ait suffisamment de conscience mentale, autrement dit suffisamment absence d’émotion dans le mental pour pouvoir digérer ceci. Parce que se faire dire par ces plans-là, se faire expliquer l’organisation absolument épouvantablement scientifique de l’univers dans un monde restreint comme le nôtre, ça créé chez l’Homme des chocs. Ça fait de l’Homme une petite “bibitte”, et ce n’est pas le cas.
Mais qu’est-ce qui fait que l’Homme a l’impression d’être une petite “bibitte” lorsqu’il fait face ou qu’il est instruit dans une science extrêmement occulte qui dépasse de plusieurs lieux l’ésotérisme conventionnel, qu’est-ce qui lui permet ça ? C’est cette capacité de supporter ce qu’il sait, ce n’est pas facile “supporter ce que l’on sait”. Ça prend des années, des années, des années, des années. Éventuellement on devient habitué à supporter ce que l’on sait, et éventuellement on n’est plus intéressé à dire ce que l’on sait parce qu’on sait que ceux qui le reçoivent ne pourront pas supporter ce que l’on sait.
Donc on doit respecter l’Homme, on doit respecter… On peut parler de certaines choses et on aimerait parler d’autres choses. Il est évident que j’aimerais parler de l’organisation invisible des mondes parallèles, mais si ça va créer chez l’Homme des tensions spirituelles ou des tensions psychiques, ou des tensions psychologiques, à ce moment-là il vaut mieux attendre dans un autre temps où d’autres conditions permettront que ce matériel sorte.
RG : Dans la première partie de la soirée, vous avez suggéré de lire des livres comme ceux de Rudolf Steiner, est-ce qu’à ce moment-ci, on pourrait parler de la Cosmogonie d’Urantia pour comprendre l’organisation de l’univers ?
BdM : Oui, puisque la Cosmogonie d’Urantia a déjà été écrite, à ce moment-là elle est déjà disponible dans le monde. La Cosmogonie d’Urantia c’est un grand livre parce que c’est le premier livre qui se donne la vocation voilée d’instruire l’Homme dans une conscience métapolitique du cosmos. Donc dans mon optique, la valeur de la Cosmogonie d’Urantia, c’est d’amener l’Homme qui a une vision plutôt planétaire, politique, de l’univers, de l’amener à sortir de ces frontières psychologiques là pour prendre conscience que l’univers est régi par des Intelligences, que l’univers est habité par des civilisations, que l’univers est extrêmement organisé sur les autres plans, pour le forcer à ouvrir son Esprit à une structure mentale de l’univers.
Pour moi, c’est la grande fonction occulte de la Cosmogonie d’Urantia, c’est ma vision à moi. Mais une fois que l’Homme aura pris conscience, qu’il sera dans la conscience de son double, autrement dit qu’il sera dans l’unité de sa conscience, à ce moment-là il regardera les termes qui sont utilisés dans la Cosmogonie d’Urantia et il poussera encore plus loin l’étude cosmique psychomentale de la réalité invisible derrière le monde de la matière. Donc c’est à ce moment-là que l’Homme aura une vision extrêmement, extrêmement matérielle de l’invisible, parce que la Cosmogonie d’Urantia c’est encore un livre qui est d’une haute spiritualité.
Et comme c’est un livre qui est encore d’une haute spiritualité, cette spiritualité influe sur le psychisme humain, et comme l’Homme n’a pas suffisamment d’identité, n’a pas suffisamment d’infusion, il a de la difficulté à aller au-delà de la convention psychique de la valeur de la forme qu’utilise le livre pour décrire ce vaste monde. Exemple : lorsque nous parlons par exemple des archanges, mais qu’est-ce que c’est un archange ? Se faire dire qu’il y a des archanges qui s’occupent de la gestion de l’évolution des Univers locaux, c’est une chose, ça s’arrête là, boum ! Ça, ça devient une forme de doctrine, de doctrine valable, mais l’Homme doit aller au-delà de la doctrine.
L’Homme doit plonger complètement dans le savoir, donc il doit savoir que ce que nous appelons un archange, c’est simplement une forme d’intelligence qui n’a pas de point dans le temps, mais qui a simplement un point dans l’espace psychique du mental cosmique de l’universel. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’il existe dans l’universel des dimensions tellement avancées dans la Lumière que l’organisation psychique de ces Intelligences-là, par rapport à l’évolution de nos possibilités, de nos potentiels créatifs, est équivalente à la manifestation prépersonnelle d’une personnalité qui n’a pas de “temporanéité” (temporalité).
Ça veut dire que ces êtres-là, dans le fond, représentent l’ultime définition de ce que Dieu peut être sur le plan divisible de la totale et absolue divisibilité. Il faut que nous sachions ces choses-là. Mais comment pouvons-nous savoir ces choses-là ? Nous ne pouvons pas savoir ces choses-là en pensant ! Tu “capotes” ! Nous pouvons savoir ces choses-là en parlant, mais pour savoir ces choses-là en parlant, il faut d’abord être capable de supporter notre parole, il faut s’habituer à notre parole.
RG : Mais ce que vous venez de dire comme définition des archanges, ça peut aussi devenir une doctrine ?
BdM : À partir du moment où l’Homme entrera dans son identité, dans sa conscience, dans sa fusion, dans son unité, il perdra la mémoire de ce qu’il a entendu et il n’aura pas la mémoire de ce qu’il a dit. Donc il n’y a aucun danger à être assujetti à une doctrine. Est-ce que vous vous rappelez de ce que je viens de vous dire ? (rires du public). Moi je ne me rappelle pas de ce que je viens de dire ! Donc j’ai simplement dit quelque chose, ça sert à quoi de dire quelque chose, de plonger un peu dans le savoir ? Ça sert simplement à faire vibrer le mental de l’Homme. Donc ça ne me donne absolument rien d’avoir dit ce que j’ai dit, ça ne vous donne absolument rien d’avoir entendu ce que j’ai dit.
RG : De le mémoriser…
BdM : Tout ce que ça donne, c’est qu’on a eu l’expérience mentale, vibratoire, que quelque chose a été dit, point final ! À partir du moment où l’on sait que quelque chose a été dit, si ce quelque chose qui a été dit ne nous affecte pas parce que l’on ne peut pas s’y attacher, parce qu’il n’est pas dirigé vers le mémoriel ou le mental inférieur de l’Homme, à ce moment-là on est libre de parler. On peut avoir du plaisir de parler. Et l’évolution de la science, l’évolution du savoir à tous les niveaux devrait toujours se finaliser, se terminer dans le plaisir de la science.
RG : Alors soyons très pratiques, à quoi sert l’électron ?
BdM : La fonction de l’électron ? La fonction de l’électron, c’est d’empêcher sur le plan matériel que l’énergie qui fait partie de l’atome s’identifie à l’absolu, s’identifie absolument dans sa progression. Autrement dit c’est pour empêcher que l’atome devienne totalement unique à lui-même. Lorsque vous avez des électrons qui tournent autour d’un soleil, au lieu que le soleil prenne toute la place, vous avez les électrons qui lui enlèvent constamment de l’énergie. La science découvrira un jour que l’électron enlève à l’atome de l’énergie constamment, au noyau… L’électron enlève au noyau de l’énergie, et la fonction de l’électron c’est celui d’empêcher une expansion absolue de l’énergie atomique.
S’il n’y avait pas dans le cosmos d’électrons, s’il n’y avait pas ces particules extrêmement importantes, l’énergie atomique grandirait, grandirait, grandirait, grandirait, grandirait… D’ailleurs, je vais vous dire une chose… L’électron est devenu une particule dans l’organisation matérielle des mondes inférieurs lorsque l’univers a été créé. Originellement, lorsque l’univers existait, les scientifiques essaient de situer ça au niveau du Big Bang, lorsque l’univers existait originellement, il n’y avait qu’une particule, il n’y avait pas d’électrons.
À partir du moment où les électrons ont commencé à vibrer, l’atome a diminué, l’atome universel a diminué, et ce qui existe dans le cosmos c’est la fracturation à l’infini de ceci. C’est pour ça que nous avons des soleils, nous avons des planètes, les planètes sont les électrons, les soleils sont la partie centrale. Il n’y a aucun endroit dans le cosmos où vous avez simplement des soleils, tout a été fracturé. Et si l’électron n’avait pas pris naissance, au cours de l’évolution, des systèmes inférieurs jusque dans la matière, nous n’aurions pas eu de création.
Ce sont les électrons qui ont permis que la création fût dans le sens ou dans la façon où nous le vivons aujourd’hui. Donc qu’est-ce que c’est Dieu ? Si nous le regardons d’une façon réellement absolue, scientifique, au-delà de la conscience spirituelle, d’une façon totalement mentale, Dieu c’est l’origine de l’énergie dans sa phase purement protonique. Dieu c’est l’absolu quantum de la réalité qui n’est pas divisé et indivisible. À partir du moment où ce quantum d’énergie a été divisible, Dieu a cessé d’être dans sa forme originale, il s’est divisé et multiplié dans un vortex descendant d’énergie à l’infini, ce que nous appelons le cosmos aujourd’hui.
Et c’est ce qui a permis à cette énergie, autrement dit à ce Dieu, de se manifester à tous les niveaux de l’organisation cosmique, des plans les plus élevés aux plans les plus inférieurs, les plus matériels. Donc lorsque nous parlons de Dieu, il ne faut pas que nous voyons ce Dieu, autrement dit cette réalité ou ce principe, comme étant un aspect absolument stable et indivisible de l’univers. Il faut que nous le voyons comme un principe absolu qui s’est divisé, qui s’est fracturé pour créer l’univers.
Il faut que nous puissions regarder les concepts que nous utilisons pour la compréhension de l’infini ou des absolus, à partir d’un mental, c’est-à-dire, autrement dit à partir déjà d’une partie de cet absolu, qui est capable dans la moindre de ses particules de se comprendre. Et c’est ça qui permet l’évolution, c’est ça qui permet le développement de l’Intelligence, c’est ça qui permet le développement de la science, c’est ça qui permet à l’univers qui originellement était un bloc indivisible d’énergie, de devenir une multiplicité répétitive de blocs d’énergie capable de soutenir différentes formes de vie, dans la mesure où ce bloc original était capable de se diviser.
Et nous verrons un jour que la division originelle de cette énergie faisait partie d’autres principes extrêmement occultes de ce que nous appelons Dieu. C’est là que l’Homme entrera dans la compréhension des lois absolues des Alephs et qu’il pourra comprendre que la nature de la science n’a rien à voir avec la perfection de l’Intelligence, mais que la nature de la science a à voir avec la perfection de l’énergie de l’Intelligence.
Si nous parlons des archanges ou des anges ou de ces êtres qui ne font pas partie de l’expérience matérielle sur le Globe, nous parlons d’êtres qui sont tellement avancés dans la science ! Pourquoi ? Parce qu’ils s’occupent et ils se préoccupent constamment du perfectionnement de l’énergie de l’Intelligence. C’est ça la science du mental, c’est ça la conscience supramentale qui, sur le plan humain, donnera à l’Homme une vision des choses qui correspondra finalement avec la réalité des choses. Nous devons être capables de regarder la forme et la faire éclater, la faire éclater, la faire éclater, mais ce que nous devons faire pour le faire, demande que nous puissions supporter ce que nous savons.
RG : Et quel est le rôle des trous noirs dans l’infiniment grand ?
BdM : Les trous noirs sont des champs de force magnétique, des champs d’énergie où la Lumière est utilisée pour la création d’univers parallèles. Autrement dit dans le cosmos matériel, lorsqu’une trop grande densité d’énergie est accumulée dans un coin du cosmos, une partie de cette énergie est retirée et réutilisée ailleurs. Donc les trous noirs deviennent des tunnels dans le temps. Et plus tard, lorsque la science sera suffisamment avancée pour voyager à travers ces espaces extrêmement restreints, l’Homme pourra découvrir que lorsque l’énergie de l’Intelligence retire d’un point extrêmement cristallisé dans le cosmos une énergie puissante, cette énergie sert à la construction d’un monde parallèle.
RG : On dit que plus petit que l’électron ou le proton, il y a les photons.
BdM : Oui, mais là… Si on commence à parler des photons et de toutes les particules, ben là, à ce moment-là on continue simplement à se parler, à ce moment-là ça continue à être pour moi “plate” (ennuyeux). Parce que parler de ces choses-là, c’est intéressant seulement dans la mesure où ça peut expliquer des principes de base. Si vous voulez que je parle d’un photon, un photon qu’est-ce que c’est ? Un photon c’est une particule de Lumière qui n’a pas de présence sur le plan magnétique, autrement dit le photon c’est une particule lumineuse qui ne se véhicule pas par les forces magnétiques.
C’est une particule lumineuse qui a la fonction de magnétiser les autres parties autour d’elle pour se donner à elle la rotation nécessaire et la dynamique et la vélocité nécessaire pour transparaître dans l’Éther de la particule ou des particules autour. Un photon c’est une particule d’énergie qui en soi n’appartient pas à notre monde. Et elle devient et elle appartient à notre monde seulement lorsqu’elle a démagnétisé ce qui est autour d’elle et qu’elle a utilisé le magnétisme pour se donner de la propulsion, de la vélocité.
Autrement dit le photon c’est une particule de Lumière qui, en elle-même, n’appartient pas à l’espace temps relatif à la construction atomique des plans que nous connaissons. C’est réellement une particule qui vient d’un monde parallèle, mais elle apparaît dans notre monde dans la mesure où elle est capable de démagnétiser les particules autour d’elle pour s’approprier une force de rotation et une force dynamique qui lui permet d’apparaître dans notre monde. C’est réellement une particule libre.
RG : Alors quand on parle de la crémation, de l’incinération des morts, faire passer le corps d’un individu qui vient de mourir par le feu, donc par l’énergie des photons, quel est le phénomène physique, spirituel ?
BdM : Le feu ce n’est pas une particule photonique, le feu sur le plan matériel c’est un processus de combustion. Sur le plan cosmique, le feu équivaut… C’est une forme d’électrification du feu cosmique. Le feu c’est de l’électricité tellement subtile qu’à partir du moment où elle entre en contact avec les particules inférieures de notre monde, de notre espace temps, elle crée de la combustion.
Le feu c’est un mouvement électrique du feu cosmique, mais ce n’est pas un mouvement électrique dans le sens où nous le connaissons, dans le sens que nous le comprenons. Ce n’est pas un mouvement électrique qui peut, par exemple, être engendré dans une linéarité matérielle, comme nous le faisons au niveau des fils. Lorsque je dis que le feu c’est une énergie électrique, je veux dire que c’est une énergie qui est capable, lorsqu’elle descend sur les plans inférieurs, de faire vibrer les particules, de faire vibrer les particules qu’elles soient simples ou complexes pour leur donner une certaine liberté, pour engendrer le mouvement, pour engendrer une certaine disparition ou une certaine naissance.
Le feu ce n’est pas simplement de la combustion. La combustion c’est l’observation de la phénoménologie du feu à partir du moment où la qualité électrifiante du feu cosmique, autrement dit de toute cette énergie qui est en dehors de notre espace temps, entre en contact avec notre matière.
Nous avons tendance à analyser ou à comprendre la matière à partir des constats pragmatiques qu’elle nous fait voir, lorsqu’en fait, éventuellement, la science sera suffisamment avancée pour pouvoir réaliser que tout ce qui existe en tant que matière sur le plan matériel, est soutenu par d’autres forces sur d’autres plans. Que ce soit les forces vitales, que ce soit les forces astrales, que ce soit les forces mentales, l’univers ne se tient pas simplement ici ! Il est maintenu par ici, par ici, par ici, par ici, par ici, par ici… C’est un monde qui est septuple.
RG : Et est-ce que rendu à l’Oméga, on retombe à l’Alpha ? C’est-à-dire que c’est sans fin, de l’infiniment petit, on arrive à l’infiniment grand, et de l’infiniment grand on retombe à l’infiniment petit ?
BdM : Lorsque l’on parle de l’Alpha et l’Oméga, on parle du cercle qui se ferme, on essaie d’expliquer la réalisation que le cosmos en lui-même, il est infini, où il commence il finit, où il finit il commence. Mais ça, c’est parce que le cosmos est régi par des lois de cycle qui sont tellement vastes, qu’à partir du moment où un temps est terminé, un autre temps commence, un temps est terminé, un autre temps commence. Il y a toujours perfectionnement, perfectionnement dans l’énergie, perfectionnement dans l’énergie ! C’est pour cela d’ailleurs que l’Homme est si important parce que l’Homme est arrivé à un point, au niveau de son évolution biologique, son évolution vitale, astrale et mentale, il est rendu à un point où il peut retourner à la source.
C’est pour ça que dans les siècles qui viendront, l’Homme créera sur la Terre des systèmes de transport qui sont équivalents à ce que vous appelez vos fameux OVNIs. L’Homme créera des systèmes de transport qui seront extrêmement rapides, qui ne seront pas régis par les lois de la gravité et qui pourront passer d’un espace-temps matériel extrêmement lourd sur le plan quantum, à d’autres niveaux et d’autres niveaux et d’autres niveaux.
Et à partir du moment où l’Homme sera capable de voyager dans ces autres espaces-temps-là, il pourra finalement rencontrer ses créateurs, c’est-à-dire venir en contact éthérique avec des Intelligences qui ont été responsables pour le mouvement perpétuel de sa descente vers la matière. C’est pour ça que l’Homme en arrivera à reconnaître et à venir en contact avec les Intelligences qui lui ont donné naissance, mais au début, avant de pouvoir les voir, il doit pouvoir s’habituer à communiquer avec eux ou avec elles par télépathie.
RG : Etes-vous dans la notion des raëliens que nous avons été créés par ces êtres qui se déplacent en OVNIs et on va les retrouver un jour ?… Les extraterrestres comme dirait Richard Glenn !
BdM : (soupir de BdM). Si nous entrons dans le phénomène extraterrestre et les conditions de contact entre ces Intelligences et la planète, nous sommes obligés de réellement nous séparer de la moindre spiritualité qui a tendance à colorer notre mental. Sinon nous pouvons faire de “l’overtime”. Moi je ne suis aucunement intéressé à rencontrer Jésus à côté d’un McDonald’s céleste, vous savez ! Mais effectivement, l’Homme est un être - et je parle de l’Homme racial, je parle de l’Homme blanc, de l’Homme noir, de l’Homme jaune, des autres races - l’Homme est un être qui a été… Non, attendez une minute… Si je peux le sortir, je vais le sortir, il faut que je casse quelque chose… L’Homme est un être qui a été créé par des Intelligences, il a été créé par des Intelligences qui viennent d’autres mondes, d’autres plans.
Ce mandant, l’Homme doit reconnaître quelque part dans son évolution que les Intelligences qui sont en évolution dans le cosmos n’ont pas le même statut universel. Autrement dit, il y a des Intelligences qui sont extrêmement négatives, il y a des Intelligences qui sont plus évoluées. Autrement dit, il y a différents statuts d’évolution. Et la race noire, la race jaune, la race blanche, les noyaux de cette race ont été créés par des Intelligences de différents niveaux et de différents statuts et de différentes positions dans le cosmos… On ne peut pas, on ne doit pas croire que les Hommes ou les races ont été créés par la même source, c’est très important ceci !
Parce que si nous nous laissons influencer par ce concept, nous allons avoir tendance à croire que toutes les Intelligences qui viennent des mondes parallèles sont bonnes, sont bénéfiques, et ce n’est pas le cas. Il y a des Intelligences qui sont extrêmement vicieuses, qui sont extrêmement dangereuses, qui ne sont pas intelligentes cosmiquement parlant. Elles sont intelligentes dans le cas de leur propre évolution, elles ont développé des facultés mentales, des facultés mentales très grandes qui, lorsqu’elles viennent en contact avec l’Homme, peuvent créer chez l’Homme l’impression d’une grande Intelligence, lorsqu’en fait ces êtres-là ne sont pas nécessairement très intelligents.
Par contre, il y a des Intelligences, des êtres, des civilisations qui sont extrêmement avancées et ce sont ces êtres-là, ces grandes civilisations qui n’ont pas encore, qui ne sont pas encore venues en contact avec l’Homme, et lorsque ces civilisations viendront en contact avec l’Homme, la civilisation telle que nous la connaissons aujourd’hui sur notre planète n’existera plus. Et le contact qui se fait entre d’autres Intelligences et l’Homme, il est extrêmement hasardeux de le considérer comme étant un contact utile.
Et pour que l’Homme se protège mentalement, astralement, contre ces Intelligences, il faut qu’il soit réellement dans son Esprit, il faut qu’il soit réellement dans sa propre énergie créative, dans sa propre identité. Qu’il puisse aller dans l’intérieur de lui-même, sur le plan mental, et savoir comment vivre cette expérience par rapport à ces Intelligences. Il y a un type aux États-Unis qui a vécu des expériences éthériques avec ces êtres-là et ils l’ont rendu presque fou.
Il est évident que lorsqu’une civilisation passe d’un espace-temps et vient vers la planète, même si elle se situe sur le plan éthérique de la conscience humaine, sans parler du plan astral, que l’Homme qui n’est pas équipé mentalement pour traiter avec ces Intelligences-là, qui peuvent devenir très fluidiques, l’Homme peut subir des chocs psychologiques et psychiques de grande envergure.
C’est pour ça que je n’aime pas parler de ces choses-là parce qu’avant que l’Homme puisse se donner de mettre sur table les mystères de la création, de l’évolution, des civilisations, il faut que l’Homme d’abord mette sur table la science de lui-même. Lorsqu’il aura compris comment est-ce qu’il fonctionne, comment tout fonctionne en lui, mentalement, psychiquement, à ce moment-là il sera prêt à prendre conscience de ces choses.
Et si des phénomènes dans sa vie se manifestent ou si des phénomènes se manifestent dans la vie de l’Humanité, à ce moment-là il ne sera pas perturbé et il ne sera pas magnétisé, et il ne perdra pas son identité. Sinon, nous faisons face à une grande révolution sur la Terre, nous faisons face éventuellement à des mouvements de masse absolument incroyables où les Hommes, d’une part, ceux qui seront très spiritualisés et naïfs, verront dans ces êtres une forme de divinité, et d’autre part, des êtres qui seront suffisamment attirés à ces expériences ou à ces Intelligences pour vouloir partir avec elles.
L’Homme doit savoir et comprendre que c’est LUI-MÊME, dans sa fusion de conscience, qui doit faire le partage des choses et qui ne doit jamais se laisser imposer de l’extérieur quoi que ce soit ! Si nous nous laissons imposer des choses par l’Homme et que nous les gobons, comme nous avons fait pendant l’involution, imaginez-vous ce que nous pouvons gober de ce que d’autres Intelligences, sur le plan astral ou sur le plan éthérique ou sur le plan physique, peuvent nous faire gober ! C’est absolument inouï !
Il y a une chose que je veux mettre le doigt dessus : l’Homme est un être de Lumière, il n’est pas simplement un être plongé dans les ténèbres de sa conscience. En potentiel, il est un être de Lumière. Donc nous avons à la fin du vingtième siècle le début d’une science qui nous permet de connaître, de comprendre les mécaniques ou la mécanique du subconscient. Nous avons la science qui nous permet de connaître et de comprendre comment fonctionne la pensée, où elle est colorée, où elle prend son origine.
Nous avons et nous aurons beaucoup de sciences, donc c’est à nous les Hommes de prendre conscience de cette science et de la faire travailler en nous, autrement dit de la vérifier par soi-même. Nous devons vérifier TOUT par nous-mêmes, donc si nous avons une science qui est universelle, elle sera vérifiée comme étant universelle. Si nous avons une science qui est simplement parallèle, si nous avons une science qui est simplement relative, si nous avons une science qui est astralisée, nous le vérifierons par nous-mêmes qu’elle est astralisée.
Donc s’il y a une partie dans l’Homme qui est absolue, qui est sa Lumière, et que cette partie a la capacité de se fondre avec l’ego, l’ego pourra aller chercher ses propres réponses universelles qui coïncideront avec d’autres réponses universelles. Mais au moins, l’Homme ne sera pas prisonnier de doctrines nouvelles, que ce soit face à des Hommes ou que ce soit face à des Intelligences qui viennent d’autres planètes ou d’autres continuum.
Nous vivons dans un temps où nous vivons la lutte pour l’Esprit de l’Homme et autant j’aime parler de ces choses, autant j’aimerais parler, ou je voudrais, ou je parlerai de ces choses, autant nous devons parler de ces choses toujours d’une façon réaliste, d’une façon intelligente, non pas pour sensationnaliser le réel, non pas pour endoctriner l’Homme, mais pour réellement protéger l’Homme contre lui-même.
Si l’Homme apprend à se protéger contre lui-même ou à se protéger contre tous les mouvements astraux de sa conscience, à ce moment-là lorsqu’il fera face à ces expériences ou lorsqu’il aura accès à des connaissances qui font partie des mystères de l’univers, il ne sera pas troublé, il trouvera ça très intéressant et au lieu de le vivre en tant que connaissance, il le parlera en tant que savoir. Parce qu’un Homme qui est conscient n’est pas intéressé à ces choses-là, elles font partie de sa conscience. Nous sommes intéressées à la connaissance parce que nous n’avons pas le savoir. Lorsque nous aurons le savoir, nous ne sommes pas intéressés à la connaissance. Et c’est ça qui est difficile dans le temps où nous vivons, de réaliser.
RG : L’Homme est Lumière, où se situe cette Lumière et de quelle nature est cette Lumière ?
BdM : Cette Lumière se situe sur le plan mental de sa conscience et le plan mental de sa conscience est un monde, c’est un univers en lui-même. Nous avons tendance à comprendre… Nous pouvons comprendre les trois dimensions de l’espace, mais nous avons des difficultés à comprendre le dimensionnel invisible des plans qui constitue notre réalité psychique. Il est difficile pour nous de comprendre la “spatiotemporanéité”, par exemple, de notre corps éthérique. Pourquoi ? Parce que nous ne l’utilisons pas. Nous avons plus de facilité à comprendre la “spatiotemporanéité” de notre corps astral parce que nous rêvons, nous allons dans des mondes.
Mais nous avons beaucoup de difficulté à réaliser la “spatiotemporanéité” de notre corps mental parce que nous ne connaissons pas, nous ne connaissons pas la réalité psychique de notre moi universel, nous ne connaissons que la réalité psychique de notre moi planétaire, et ces deux-là font partie intégrale d’une même chose. Ce qui est absolu et particulier chez l’Homme fait partie d’une même composante. Dans le passé ces choses ont été séparées, et elles deviennent encore réunies. Donc l’Homme s’habituera avec le temps à cette capacité mentale de découvrir l’infinité, de parler de l’infinité, ce sera facile pour lui.
Et lorsqu’il aura une conscience éthérique, lorsqu’il pourra utiliser son véhicule éthérique, à ce moment-là il réalisera que son véhicule éthérique c’est la contrepartie matérielle de son corps mental, que ce véhicule éthérique là, il est nourri, il est maintenu en puissance, sa dynamique est donnée par le corps mental. Donc l’Homme réalisera que la vie de son corps éthérique se situe dans le mental de sa conscience. Et le mental de sa conscience est le point dans le temps et dans l’espace de sa conscience où le double connecte avec tout l’appareil psychique de son être matériel. Donc à ce moment-là, l’Homme aura accès à son cerveau éthérique.
Au lieu d’avoir simplement accès à un cerveau matériel basé sur la mémoire, il aura accès à un cerveau éthérique qui n’est pas basé sur la mémoire, mais qui a accès à une mémoire cosmique universelle sans fin parce que justement, ce cerveau éthérique là fait partie de la composante matérielle du plan mental sur lequel se fixe le double pour rayonner son énergie vers la matière. Donc l’Homme a à comprendre, à réapprendre, à réaliser qu’il est Lumière.
RG : Et de quelle nature est cette Lumière ?
BdM : Cette Lumière, elle est infinie, elle n’a pas de fin dans le temps, mais elle est proportionnelle en Intelligence à l’expérience cosmique de son double. Autrement dit, plus un double est évolué, plus il a la sagesse, la science de l’énergie pour faire évoluer l’humain. Donc vous avez des chérubins, vous avez des séraphins, vous avez des archanges, vous avez, autrement dit des statuts universels de différents ordres. Et ces Intelligences, plus leur expérience elle est grande, plus naturellement le mouvement vibratoire rayonnant de leur énergie à travers le plan mental de l’Homme et tout l’appareil psychique de l’être humain, sera vibrant de cette énergie-là, et ces êtres-là ont la grande responsabilité de ne pas détruire leur contact humain, autrement dit de ne pas détruire le point final de leur connexion avec la matière.
C’est pour cela que l’Homme ne peut pas évoluer psychiquement trop vite. Souvent les Hommes disent : “ah, ben moi, je suis prêt, parlez-moi de ces affaires-là”, bla bla bla ! Mais aussitôt qu’on leur en parle, ensuite nous les retrouvons à l’hôpital.
onc l’Homme doit comprendre que de l’Intelligence, autrement dit de la Lumière, c’est de l’énergie, ce n’est pas simplement des formes mentales, ce n’est pas simplement des concepts. Les formes mentales, les concepts font partie de l’intelligence inférieure du mental de l’Homme, mais sur le plan mental créatif universel de la conscience de l’Homme, c’est simplement de la Lumière qui rayonne, qui rayonne, qui rayonne, qui rayonne, et qui fait vibrer les cellules, et qui fait vibrer le corps mental de l’Homme pour qu’il parle ou pour qu’il exprime ce que cette Lumière-là contient de science et de connaissance.
RG : Notre double, est-ce que c’est nous autres ?
BdM : Le double, c’est la partie cosmique de nous autres.
RG : Et le double peut être à différents niveaux vibratoires, différents niveaux de conscience, est-ce que l’on a tous un double chérubin, un double archange etc. ?
BdM : Les doubles font partie de la même Lumière, mais ils ont différents statuts universels, ils ont différents niveaux d’expérience, il y a des doubles qui sont très simples, qui n’ont pas beaucoup d’expérience, il y a des doubles qui ont beaucoup d’expérience.
RG : Pour les humains incarnés…
BdM : Pour les humains incarnés. Il n’y a pas un humain sur la Terre qui n’a pas une connexion avec son double, si l’Homme n’avait pas de double, il ne pourrait pas penser. Ce n’est pas le fait que nous venons de la mort que nous pouvons penser, c’est le fait que nous avons contact avec la Lumière qui nous permet de penser.
RG : Alors, chaque humain a un double qui est peut-être en première année, l’autre en troisième année, l’autre est en secondaire, l’autre est à l’université ?
BdM : Exactement.
RG : Et comment ça se manifeste dans l’être humain qui est incarné ici, la qualité de son double ?
BdM : Ça se manifeste dans une plus grande conscience. Plus un être a une grande conscience, plus le double est expérimenté, expérimenté, expérimenté, expérimenté, expérimenté. Vous avez des êtres, par exemple, comme le Nazaréen, ce sont des êtres qui ont des doubles de très grande expérience. Ce sont des êtres qui ont le contact universel avec des Intelligences ou des principes d’Intelligence qui sont très très avancés, ce qui donne à ces êtres-là, ici, une capacité créative qui est hors de l’ordre humain naturel.
La raison pour laquelle dans le monde occidental, nous avons tendance à diviser notre nature, c’est-à-dire prendre conscience d’une nature matérielle et plus ou moins opter pour une nature spirituelle ou cosmique, c’est parce que nous avons des sens, c’est-à-dire que nous avons un corps astral qui bloque cette Lumière-là. Mais par contre il y a des religions, d’ailleurs toutes les religions dans un sens, mais l’orientalisme dans un sens encore plus avancé, ont tendance à unifier et à donner à l’être humain une valeur cosmique, une essence cosmique, une unité dans un Grand Tout, et ceci c’est valable dans un sens seulement.
C’est valable dans le sens qu’effectivement, l’Homme est un être qui fait partie d’un Grand Tout, mais où cette conception spirituelle, mystique, est dangereuse pour l’Homme, c’est qu’à partir du moment où l’Homme entrera en contact avec la fusion, vivra la fusion ou entrera en contact avec le double, il sera forcé de prendre conscience que la qualité cosmique unifiante de sa nature, c’est un des grands pièges - astral, spirituel - de la conscience involutive ! FIN.
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